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 LA VIE SOUS MACRON

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ACARIE




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeDim 17 Juil - 8:01


Les Français sont heureux de constater  que tout va bien pour certains...


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BONNE NOUVELLE : LES FORTUNES PROFESSIONNELLES DE FRANCE ONT AUGMENTÉ
écrit par Nicolas Lecaussin 12 juillet 2022

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Cela ne va pas plaire aux – très nombreux – ennemis des riches. Selon le dernier classement que vient de publier le magazine Challenges, les fortunes professionnelles de France ont augmenté de 5 % et dépassent la somme de 1 000 milliards d’euros. 



Il s’agit des fameux 500 les plus riches. Le nombre de milliardaires est, lui aussi, plus élevé. Ils sont 122 en France. 


Il n’y en avait qu’une vingtaine vers la fin des années 1990. Oui, bien sûr, dans le classement des plus riches, nous retrouvons Bernard Arnault, les familles Wertheimer (Chanel), Hermès, Bettencourt, Pinault, Dassault et Mulliez…


Mais, comme pour le classement Forbes que nous avons aussi analysé, ce qui compte ce sont les nouveaux entrants et la hausse de la fortune professionnelle. Quelques exemples.


 Rodolpho Saadé est passé de la 19e à la 5e place des plus grosses fortunes. Il dirige CMA CGM Transports, société française présente dans plus de 160 pays à travers 755 agences locales. Il emploie plus de 150 000 personnes et possède une flotte de 580 navires. 


Emmanuel Besnier vient d’entrer, lui aussi, dans le classement des dix premiers. Il dirige le célèbre groupe Lactalis qui emploie plus de 85 000 personnes.

Parmi les nouveaux dans le classement Challenges figurent des entrepreneurs et des investisseurs.



 L’une des plus belles réussites est celle de Laurent Junique, à la tête de TDCX, une société qui fournit des services numériques et au sein de laquelle travaillent plus de 15 000 employés. Il y aussi Edouard de Jenlis avec ses produits de cuisine Magimix, une marque française connue un peu partout dans le monde.


 Ou bien Didier Tabary avec son groupe de cosmétique Kresk basé en Bretagne.

Dans le classement, on trouve 34 fondateurs et actionnaires de licornes avec une fortune cumulée de 22 milliards d’euros. Leur moyenne d’âge est d’environ 34 ans. Les licornes sont des sociétés innovantes qui se développent très rapidement et qui deviendront, peut-être, demain, des Google, des Amazon ou des Youtube.
Ce classement est une preuve supplémentaire que le travail paye. Malgré la crise, des entrepreneurs français ont réussi à résister, à faire grossir leur entreprise et à créer des emplois. Nous sommes encore très loin de la vitalité entrepreneuriale américaine mais cela mérite d’être mentionné. Les plus grosses fortunes professionnelles de France augmentent et c’est tant mieux.



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Emmanuel Macron, « président des riches et des rentiers » au regard de la politique fiscale menée depuis 5 ans


JUSTICE FISCALE 
14 mars 2022 par Rédaction



Suppression de l’impôt sur la fortune, baisse des impôts aux entreprises et sur les dividendes… Les réformes fiscales du quinquennat ont surtout profité aux plus riches, pointent des syndicalistes de la direction générale des impôts.




LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 32933003968_47f23223c9_o

60 milliards d’euros par an. C’est le montant annuel des suppressions ou réductions d’impôts accordées en cette fin de quinquennat, selon le bilan fiscal et social du quinquennat publié ce lundi par le syndicat Solidaires-Finances publiques. Ces dizaines de milliards d’euros en moins dans les caisses de l’État le sont « au nom de la compétitivité des entreprises, du pouvoir d’achat, à commencer par celui des plus riches », estime le syndicat.
On se souvient de la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF), qui était une [url=https://en-marche.fr/emmanuel-macron/le-programme/fiscalite-et-prelevements obligatoires]promesse de campagne[/url] d’En Marche. En 2018, l’ISF est enterré et remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI). Résultat de cette réforme ? « Le “ruissellement” attendu n’a pas eu lieu », assure Solidaires. En 2017 : 359 198 foyers fiscaux avaient acquitté 4,23 milliards d’euros d’ISF. L’impôt qui est venu le remplacer ne porte plus que sur le patrimoine immobilier non professionnel. Le capital financier en est exclu. Ce nouvel impôt n’a rapporté que 1,56 milliards d’euros en 2020, près de trois fois moins que l’ancienne contribution des plus fortunés via l’ISF en 2017. « La transformation de l’ISF en IFI a coûté 3,32 milliards d’euros aux finances publiques », conclut le syndicat. Or « la vocation originelle d’un impôt sur la fortune était de limiter les inégalités de patrimoine, et ainsi d’éviter le retour d’une société d’héritiers ». Supprimé une première fois en 1986 (par Chirac alors Premier ministre), l’ISF avait été réintroduit en 1989 pour financer le RMI, ancêtre du RSA.
En 2018, le gouvernement a aussi mis en place un prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de capitaux mobiliers : dividendes, intérêts, plus-values… Ce prélèvement inclut à la fois les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu. « Cette décision représente un allègement conséquent de la fiscalité de l’épargne », relève le bilan. Auparavant, ces revenus pouvaient être imposés jusqu’à 45 %, en fonction de l’importance totale des revenus de la personne imposable. Conséquence : « Les revenus des capitaux sont moins imposés que les revenus du travail. » La réforme a aussi incité « les entreprises à privilégier la distribution de dividendes au détriment de l’augmentation des salaires », analyse Solidaires-Finances publiques. Pour le syndicat, Emmanuel Macron n’est ainsi pas seulement le « président des riches », mais aussi « celui des rentiers ».



Les entreprises moins imposées en 2022 qu’en 2017


En matière d’impôt, Emmanuel Macron a aussi été le président des entreprises. Dans le programme d’En Marche, il promettait en 2017 une réduction de l’impôt sur les sociétés. « Au nom du renforcement de la compétitivité des entreprises, le gouvernement a massivement baissé les impôts des entreprises pour un montant de plus de 30 milliards d’euros sur la période 2018-2022 », indique le bilan fiscal de Solidaires. Alors que le taux d’impôt sur les sociétés était de 33,33 % de 1993 à 2017, il n’est plus que de 25 % en 2022. Le taux de cet impôt était encore de 50 % jusqu’en 1985. Résultat : « L’impôt sur les sociétés ne représente que 12,7 % des recettes fiscales nettes pour 2022 et pourtant les entreprises en France génèrent plus des deux tiers de la valeur ajoutée (69 %) ».


Ces baisses d’impôts pour les entreprises ont continué tout au long du quinquennat, jusqu’au plan de relance de l’économie lancé en septembre 2020, après la première vague du Covid. Ce plan comprenait « une nouvelle baisse des impôts des entreprises de 20 milliards d’euros, étalée sur deux ans (2021 et 2022), pour 600 000 entreprises ». Cette réforme s’est traduite par la diminution de 50 % de plusieurs impôts locaux payés par les entreprises : cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, cotisation foncière des entreprises, taxe foncière sur les propriétés bâties des établissements industriels. Elle s’ajoute au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), mis en place sous le mandat de François Hollande, et qui profite majoritairement aux grandes entreprises.

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeVen 15 Juil - 15:34

LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Captu689
Après avoir diagnostiqué la mort cérébrale de l’OTAN, Emmanuel Macron est donc face à un dilemme. 100 000 soldats américains sont désormais sur le sol européen et 300 000 militaires de l’OTAN sont placés en état d’alerte. Le 18 mai 2020, la Suède et la Finlande ont exprimé leur volonté de rejoindre l’alliance atlantique. Comme cela fut largement commenté dans les médias, cette intégration a été l’occasion pour la Turquie d’exiger des contreparties de la part de toute l’organisation, car ces deux pays furent longtemps aux côtés des opposants au régime de Recep Tayip Erdogan. Focalisé à l’Est l’effort militaire européen abandonne complètement l’Afrique et le Proche Orient qui sont les premières zones d’influence et de danger pour la France. Si demain une vague migratoire africaine se levait sur l’Europe, l’UE aurait tellement dégarni nos mécanismes de protection que nous ne pourrions pas y résister. À cet égard, la crise migratoire de Melilla, territoire espagnol au cœur du Maroc, devrait nous alerter.
 
Mais le constat de la faillite d’Emmanuel Macron ne s’arrête pas aux questions stratégiques et militaires. Il est aussi économique. Alors que l’inflation s’annonce ruineuse en Europe et particulièrement difficile à supporter pour les Français, le Président de la République n’a rien fait pour contrer la fuite en avant de l’UE. Après les 750 milliards du plan de relance d’après COVID, accompagné d’ailleurs d’un plan encore plus délirant sur les marchés financiers, le gouvernement français a soutenu le plan « RePowerEU » qui entend investir 300 milliards d’euros pour nos infrastructures gazières. Ces plans sont tellement importants qu’ils se financent par une dette commune, que les Européens devront rembourser ensemble. C’est une première atteinte à notre souveraineté mais ce n’est peut-être pas le plus grave. Cet endettement va contraindre la banque centrale européenne et les gouvernements européens à tempérer leur lutte contre l’inflation. Nous sommes pieds et poings liés alors que le niveau de l’euro face au dollar est au plus bas depuis 20 ans et que la crise économique met en danger des dizaines de millions de familles françaises.


 
En accompagnant la fuite en avant de l’UE, Emmanuel Macron a précipité la chute de notre politique financière. Il y a fort à parier que ni la Banque centrale européenne, ni les mesures en faveur du pouvoir d’achat ne seront en mesure d’amortir suffisamment la crise. Mozart pouvait jouer les yeux bandés. À trop croire qu’il était son équivalent dans la finance, Emmanuel Macron n’a rien vu des grands périls qui s’annonçaient. 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeVen 15 Juil - 10:58

LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Captu688
UBER FILES: FRANÇOIS RUFFIN VEUT QU'EMMANUEL MACRON OUVRE LES COMPTES DE SA CAMPAGNE DE 2017





Guillaume Dussourt
Le 13/07/2022 à 13:15



Dans "Les Grandes Gueules" ce mercredi sur RMC, le député de La France insoumise François Ruffin appelle le président de la République à ouvrir ses comptes de campagne de 2017. Car Emmanuel Macron est ciblé par l'opposition pour ses liens avec Uber, révélés par les "Uber Files".

Circulez, il n'y a rien à voir, dit la majorité, tandis que l'opposition hurle au scandale d'Etat. Les "Uber files", avec des révélations sur le soutien d'Emmanuel Macron à l'entreprise américaine de VTC à l'époque où le chef de l'Etat était ministre de l'Economie de François Hollande, animent l'actualité politique. Interrogé, le président de la République a assumé, assurant même que ça lui en touchait une "sans faire bouger l'autre".
"La question, c'est de savoir s'il y a une trahison du pays", a répondu François Ruffin ce mercredi sur le plateau des "Grandes Gueules" sur RMC et RMC Story, plaidant pour un contrôle renforcé des lobbys. "Concernant Uber, c'est flagrant, l'immense connivence", ajoute-t-il, demandant au président de la République de présenter ses comptes de campagne de 2017.






Citation :
"Je souhaiterais que de lui-même, Emmanuel Macron ouvre les comptes de sa campagne de 2017 pour savoir si General ElectricBlackRock, Uber ou Amazon sont des donateurs de sa campagne, pour savoir si des cadres de ces entreprises ont été des donateurs importants de la campagne d'Emmanuel Macron", a-t-il appellé.


DES CONTREPARTIES?



Car une chose interroge le député de la Somme: "Celui qui a tout révélé, le lobbyiste de Uber (Mark MacGann, ndlr), assure qu'il y a eu des contreparties". De fait, Mark MacGann, ancien lobbyiste en chef d'Uber et à l'origine des fuites, assure avoir personnellement aidé Emmanuel Macron à collecter des fonds pour En Marche en 2016. Mais cette aide se serait faite après que le lobbyiste ait claqué la porte d'Uber.


Qu'importe, pour François Ruffin une commission d'enquête parlementaire, comme voulue par Eric Coquerel, aiderait: "L'Etat est aujourd'hui colonisé par des intérêts privés", conclut le député.
Guillaume Dussourt




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 14 Juil - 8:22

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Uber Files: comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM




Dans une interview au «Guardian», le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.


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Mark MacGann en Chine, en 2017. ( Sikarin Fon Thanachaiary/World Economic Forum)
par Elise Viniacourt
publié le 11 juillet 2022 à 21h00




L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui «regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, «nous avons vendu un mensonge aux gens», résume-t-il.

Bafoué les lois de dizaines de pays



On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, La République en marche. Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait «absolument rien à voir avec Uber». La raison : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.



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Politique
11 juil. 2022


S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. «Je suis en partie responsable», regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui «qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques», regrette-t-il.



Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un «deal» secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy. Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements «clés en main» à des députés.


«Bouffée d’air frais»



Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : «Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine», lui aurait-il dit.



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Société
11 juil. 2022abonnés

Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.

C’est à lui que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors «personnellement sur la question». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme «une énorme bouffée d’air frais». Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais «eu connaissance du moindre deal» entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.





L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque «l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises» engagées dans le secteur des services.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMer 13 Juil - 9:29







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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMer 13 Juil - 7:31

IL  NOUS DIT  QU'IL EN A DEUX...


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Emmanuel Macron : « Cela m’en touche une sans faire bouger l’autre »  


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Emmanuel Macron a affirmé, hier, en marge d’un déplacement dans l’Isère, « assume(r) à fond » son action contestée auprès d’Uber lorsqu’il était ministre de l’Économie, soulignant avoir agi à l’époque « pour créer des milliers d’emplois ». « Moi je suis extrêmement fier (…) il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs », a renchéri le chef de l’État. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il insisté.

Dans ce cadre des « Uber Files », enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un deal secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. Les oppositions ont continué hier d’accuser le chef de l’État d’avoir défendu les intérêts d’Uber à l’époque où l’entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l’Économie (2014-2016). « Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre », s’est-il obstiné, en référence à une phrase attribuée à Jacques Chirac, marquant ainsi son indifférence.
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UBER FILES

L’enquête menée par un consortium de journalistes sur Uber révèle les accointances des pouvoirs publics avec des intérêts privés. Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie sous le gouvernement socialiste de François Hollande, a reçu en catimini le PDG d’Uber et l’aurait aidé à s’implanter en France au mépris des lois sociales du travail (le consortium ne pointe rien d’illégal mais relève un manque de transparence qui pose question). Se dirige-t-on vers un scandale d’État ? À quoi ressemble une démocratie, lorsqu’une entreprise privée dicte les règles aux dirigeants français et ce, jusqu’à écrire les amendements à la place du législateur ? Si l’avenir de notre modèle économique se traduit par l’ubérisation de notre société... on est mal barrés !
f. d. – houplines





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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 12 Juil - 12:49

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 12 Juil - 9:45

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Uber files : commission d'enquête, poursuites... que risque vraiment Emmanuel Macron ?


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  • Emmanuel Macron lors du sommet "Choose France" à Versailles, ce lundi 11 juillet. AFP - LUDOVIC MARIN


  


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Une enquête reposant sur des documents internes du géant des VTC Uber révèle des échanges privilégiés entre la plateforme et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. À l'heure où l'opposition hausse le ton et réclame des explications du président, que risque réellement Emmanuel Macron ? La Dépêche fait le point.
C'est un scandale dont se serait bien passé Emmanuel Macron, déjà affaibli par la déroute de sa majorité aux élections législatives et qui plus est, alors que sa Première ministre Elisabeth Borne se voit confrontée à une motion de censure de la gauche ce lundi 11 juillet


Une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, géant américain des VTC, conclut à l'existence d'un "deal secret" entre la plateforme et Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie. Ainsi, le chef de l'Etat, qui aurait discrètement aidé le service quand il était à Bercy, peut-il être inquiété par des poursuites ? La Dépêche du Midi fait le point.


Des pratiques illégales ?



C'est la première question qui se pose : Emmanuel Macron a-t-il enfreint la loi en facilitant l'implantation d'Uber en France ? "Je ne dirais pas cela, parce qu’il peut dire qu’il défend des intérêts qui sont sous compétence de son ministère. En termes de moralité, il y a un souci de transparence", a estimé Édouard Perrin, journaliste d’investigation, au micro de franceinfo ce lundi 11 juillet 2022


Dans les rangs de la macronie, même son de cloche. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a jugé qu'Emmanuel Macron "était totalement dans son rôle de ministre de l'Economie en ayant des contacts avec le président d'Uber et en cherchant à ouvrir le marché des plateformes en ligne", qui faisaient partie à l'époque des "nouveaux marchés porteurs", a-t-il affirmé en marge du sommet "Choose France" à Versailles.


Une des responsabilités d'un ministre de l'Economie, "c'est de faire en sorte qu'il y ait de la concurrence sur un certain nombre de marchés pour que nos compatriotes puissent payer moins cher un certain nombre de services", a-t-il insisté. "Il n'y a pas de deal, il n'y a pas de contrepartie, il y a un ministre qui a reçu de grands chefs d'entreprise et c'est normal", a ajouté de son côté Aurore Bergé, patronne des députés LREM à l'Assemblée.


Commission d'enquête et "droit de suite"



L'opposition, à gauche et au RN, mais aussi la CGT, ont haussé le ton ce lundi après les révélations des "Uber Files". "C'est très grave, l'idée que Mr Macron a, dans ce pacte secret avec une entreprise, dérégulé la réglementation en matière de taxis", avait dans la matinée accusé le député LFI Alexis Corbière.
L'alliance de gauche Nupes souhaite une commission d'enquête parlementaire, tandis que le RN demande un "droit de suite" à une précédente commission sur l'affaire Alstom.


"Inviolabilité"



Si tant est qu'une procédure judiciaire aboutisse à l'encontre d'Emmanuel Macron, le président de la République ne peut pas être inquiété durant son mandat, bénéficiant d'une "inviolabilité temporaire". Selon la juridiction française (articles 67 et 68[url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_68_de_la_Constitution_de_la_Cinqui%C3%A8me_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise#:~:text=%C2%AB Le Pr%C3%A9sident de la R%C3%A9publique ne peut %C3%AAtre destitu%C3%A9 qu,Parlement constitu%C3%A9 en Haute Cour.] [/url]de la Constitution), le chef de l'Etat ne peut pas être visé par une procédure administrative, civile ou pénale pour des actes commis en dehors de ses fonctions présidentielles.


Néanmoins, cette inviolabilité ne dure qu'un temps : elle prend automatiquement fin un mois après la fin du mandat présidentiel. Dès lors, "toute action à son encontre pour des faits commis avant ou pendant son mandat peut être engagée", peut-on lire sur le site du gouvernement vie-publique.fr.
Plusieurs chefs de l'Etat ont déjà fait les frais de poursuites judiciaires à la suite de leur mandat. C'est d'abord le cas de Jacques Chirac, condamné par le tribunal correctionnel de Paris en décembre 2011 à deux ans d'emprisonnement avec sursis pour abus de confiance, détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Son successeur, Nicolas Sarkozy, a lui aussi été condamné dans deux affaires après son mandat présidentiel.
    Virgile Guilhamet avec AFP
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Uber files : tout comprendre à l'enquête qui accuse Macron d'avoir passé un "deal" avec le géant du VTC


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  • Des documents internes auxquels les enquêteurs ont eu lieu font état d'échanges entre Emmanuel Macron et le PDG d'Uber. MAXPPP - ALEXIS SCIARD





Emmanuel Macron aurait aidé le géant américain Uber à s'implanter en France, lorsqu'il était ministre de l'Economie, selon une enquête reposant sur des documents interne d'Uber. Les investigations des journalistes révèlent des arrangements.
Emmanuel Macron a facilité l'implantation en France d'Uber lorsqu'il était au ministère de l'Economie et des Finances, assouplissant les conditions d'accès à une licence de VTC, selon une enquête du Monde et de ses partenaires du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

Le journal indique s'appuyer sur des documents internes d'Uber - des dizaines de milliers d'emails, de présentations, de tableurs et de documents PDF, datant de 2013 à 2017 - transmis au quotidien britannique The Guardian.
D'après l'enquête, Emmanuel Macron ou ses conseillers ont eu dix-sept échanges significatifs avec les équipes d'Uber France dans les dix-huit mois ayant suivi son arrivée à Bercy, à l'été 2014, pour que "la France travaille pour Uber afin qu'Uber puisse travailler en et pour la France".


Des rencontres entre Emmanuel Macron et le PDG d'Uber


L'actuel chef de l'Etat aurait ainsi rencontré le fondateur et alors PDG du géant américain, Travis Kalanick, en octobre 2014. Au moins trois autres rencontres ont eu lieu par la suite, écrit Le Monde.
Emmanuel Macron était "naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu'il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires", a indiqué l'Elysée au quotidien, soulignant que l'action de l'ex-ministre de l'Economie rentrait dans le cadre classique de ses fonctions.

Un accord conclu et des amendements "clé en main"


Uber et Emmanuel Macron auraient conclu un accord "gagnant-gagnant" pour le groupe américain, lequel aurait accepté d'arrêter en France son service UberPop, visé par des procédures légales, en échange d'une simplification des conditions nécessaires pour obtenir une licence de VTC.
Une stratégie commune aurait été définie, incluant la rédaction par Uber d'amendements parlementaires, sur les modalités d'accès à une licence de VTC, envoyés à des députés "amis".
Ainsi en janvier 2015, selon Le Monde, Uber France transmet des amendements "clés en main" au député socialiste Luc Belot. Ce dernier, contacté par le journal, a reconnu avoir déposé des amendements tels que rédigés par Uber ou légèrement modifiés, expliquant avoir été en plein accord avec le contenu des textes, car convaincu qu'Uber apportait des améliorations aux services de transport.
Si les amendements présentés par Luc Belot sont rejetés ou retirés, note Le Monde, ils servent de base à un décret annoncé alors par Emmanuel Macron.

Licence VTC obtenu en 7 heures au lieu de 250


Le gouvernement revoit à la baisse, début 2016, la durée de la formation nécessaire pour l'obtention d'une licence VTC - de 250 heures à 7 heures -, est-il indiqué dans l'enquête.
Uber France a démenti avoir disposé d'un assouplissement de la législation après la fin du service UberPop, qu'il a justifié au Monde par le "niveau des violences visant nos utilisateurs, chauffeurs comme passagers, qui ne nous permettaient plus d'assurer leur sécurité".
MIDI LIBRE AVEC REUTERS


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 11 Juil - 8:49

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 11 Juil - 8:01

LE GAMIN MAGOUILLEUR PRIS encore une fois  LA MAIN DANS LE SAC ...


Un peu à la fois on découvre un president "affairiste..." qui vend Alsthom , les aéroports , les barrages hydrauliques , la Française des jeux a ses "amis" ...EDF avec le plan Hercule...


Honte a Hollande qui a fait entrer dans son gouvernement ce prédateur 




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Une enquête révèle des liens privilégiés entre Emmanuel Macron et Uber lorsqu’il était ministre




Pacte « secret » contre « toutes nos règles », « pillage du pays » : des élus de gauche ont vivement dénoncé dimanche les liens qui ont uni Emmanuel Macron et la société Uber, après des révélations de presse.


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Par AFP
Publié: 11 Juillet 2022 à 06h48 

Dans le cadre des « Uber Files », une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber adressés par une source anonyme au quotidien britannique The Guardian et transmis au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et à 42 médias partenaires, Le Monde s’est intéressé aux liens entre la société américaine et Emmanuel Macron à l’époque où il était ministre de l’Économie (2014-2016).


S’appuyant sur différents témoignages et documents, dont de nombreux échanges de SMS, Le Monde conclut à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy. Le quotidien fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendrez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions rédigés par le lobbyiste Mark MacGann.


Sont pointées du doigt certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés .


Sollicitée par l’AFP, la société Uber France a confirmé la tenue de réunions avec Emmanuel Macron : des rencontres qui «  relevaient de ses responsabilités en tant que ministre de l’Économie et du Numérique supervisant le secteur des VTC ».


Uber France revient par ailleurs sur la suspension d’Uber Pop, un service en fonction entre février 2014 et juillet 2015 qui permettait aux utilisateurs d’être mis en relation avec des véhicules dont les conducteurs étaient de simples particuliers, non titulaires d’une licence de taxi ou de VTC. Cette suspension « n’a aucunement été suivie d’une réglementation plus favorable », comme suggéré dans l’idée d’un « deal », souligne Uber France.


Le « tapis rouge » déroulé



L’Élysée a indiqué à l’AFP que M. Macron, comme ministre de l’Économie, était « naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu’il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires ».


Mais la patronne des députés LFI Mathilde Panot a dénoncé sur Twitter un « pillage du pays », Emmanuel Macron ayant été selon elle à la fois « conseiller et ministre de François Hollande et lobbyiste pour multinationale états-unienne visant à déréguler durablement le droit du travail ».


Le numéro un du PCF Fabien Roussel a relayé des « révélations accablantes sur le rôle actif joué par Emmanuel Macron, alors ministre, pour faciliter le développement d’Uber en France », « contre toutes nos règles, tous nos acquis sociaux et contre les droits des travailleurs ».




À l’autre bord, Jordan Bardella, président du RN, a aussi jugé que « le parcours d’Emmanuel Macron a une cohérence, un fil rouge : servir des intérêts privés, souvent étrangers, avant les intérêts nationaux ».


Interrogé par l’AFP, l’ancien député PS Thomas Thévenoud, qui a donné son nom à la loi d’octobre 2014 délimitant plus précisément les droits et devoirs respectifs des taxis et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), estime qu’Emmanuel Macron « est resté un interlocuteur privilégié » d’Uber. Il l’avait rencontré sur le sujet dès le printemps 2014 lorsqu’il était secrétaire général adjoint de L’Élysée. « Il a toujours cherché à dérouler le tapis rouge à Uber », estime-t-il.

L’ex-député et éphémère secrétaire d’État s’interroge aussi sur le rôle d’Élisabeth Borne, qui « connaît parfaitement ces sujets ». La cheffe du gouvernement a été ministre des Transports au moment de la loi d’orientation des mobilités puis ministre du Travail quand a été favorisé le dialogue social dans le secteur des VTC – « sans accorder le statut de salarié aux chauffeurs Uber », pointe M. Thévenoud.


https://www.lavoixdunord.fr/1204323/article/2022-07-11/uber-l-entreprise-accusee-de-methode-brutales-voire-illegales-ses-debuts




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeDim 10 Juil - 7:28

En 2020  Macron arrête les centrales nucléaires dont Fessenheim pour racoler les écolos.
En 2022 il fait marche arrière et décide de relancer le nucléaire.


Le gamin qui nous gouverne est une girouette...Il gouverne sans vision a long terme .


A cela s'ajoute   les directives aberrantes de Bruxelles qui détruit le monopole ainsi que les finances de EDF au profit de petites sociétés parasites.


EN 2022 APRES LES ELECTIONS GAGNEES AVEC SEULEMENT 27 % DES ELECTEURS, LE GAMIN QUI NOUS GOUVERNE RENATIONALISE EDF DANS LEQUEL NOUS AVIONS DEJA  85 % 






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PETIT RAPPEL : MERCI CHIRAC ...

01 Juillet 2004
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Perte d'électricité chez EDF
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Les marchés français de l'électricité et du gaz sont ouverts à 70% à la concurrence depuis le 1er juillet 2004. Après la grande industrie qui avait déjà la possibilité de choisir n'importe quel fournisseur, c'est au tour des clients professionnels (PME, artisans, professions libérales et collectivités territoriales).
Les particuliers ne sont pas encore concernés par ces directives européennes alors que d'autres Etats membres les appliquent déjà comme la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et l'Autriche.
L'élargissement à la concurrence du marché de l'électricité va concerner 3,5 millions de sites, contre 3.100 actuellement.
Cette libéralisation s'accélère alors que se poursuit un conflit social au sein des deux entreprises publiques EDF et GDF suite à l'adoption de la loi visant à changer leur statut.
 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeVen 8 Juil - 16:04

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeVen 8 Juil - 8:32


L'argent magique existe, Macron distribue mais plus personne ne vérifie ( sauf  de rares exceptions). Les détournements ont été multipliés par 10 en quatre ans et c 'est nous qui payons 



PRESTATIONS SOCIALES : UN SYSTÈME QUI APPELLE LA FRAUDE

écrit par Adélaïde Motte 16 mai 2022


Trois millions de centenaires présumés vivants, deux millions de cartes vitales fantômes… La fraude aux aides sociales est un vieux serpent de mer : sous-estimée, insuffisamment traitée, tout le monde, y compris le gouvernement et les médias, connaît le problème qu’elle représente et refuse de s’y atteler. Il faut dire que la tâche, quoique nécessaire, est rude et ingrate.
En septembre 2020, la Cour des comptes demandait à l’Etat de prévenir le détournement des aides sociales. Un an et demi plus tard, elle constate dans son dernier rapport concernant la fraude à l’identité bancaire que rien n’a été fait et renouvelle son injonction. Les détournements détectés ont été multipliés par dix en quatre ans pour atteindre 157 millions d’euros en 2020, et il ne s’agit là que d’une estimation. Reconnaissons cependant que le maquis bureaucratique enrobant ces prestations est peu propice à la rigueur et à la vérification.

Des chiffres difficiles à estimer malgré des solutions simples

Il est difficile de savoir précisément quel montant représentent les aides indûment perçues. En 2020, on détectait quatre millions d’euros de virements détournés au titre des seuls montants détectés de détournement de virements dans la sphère sociale, et la Cour précise dans son rapport que le montant réel est plus élevé. A cause de cette mésestimation, il est difficile, aussi, de trouver des solutions adaptées. Pourtant, les organismes concernés disposent d’outils performants, à l’instar du fichier des comptes bancaires, ou Ficoba, dont la Cour recommande l’utilisation. Il recense les comptes ouverts en France, qu’ils soient courants, d’épargne, comptes-titres, ou même coffres-forts. On y trouve le nom et l’adresse des banques, l’identité des titulaires, les numéro et types de comptes, et enfin les dates concernant leurs ouverture, fermeture et modifications. En revanche, les opérations effectuées et les soldes n’y sont pas indiqués. En croisant leurs informations et celles de Ficoba, les organismes sociaux pourraient donc vérifier les données de leurs bénéficiaires.
La Cour des comptes note que certains utilisent bien Ficoba. Ainsi, la caisse nationale des industries électriques et gazières, ou Cnieg, organisme de Sécurité sociale de droit privé, a rapproché ses données de ce fichier et effectue des vérifications mensuelles. Cette pratique lui a permis d’éviter plusieurs détournements, mais la procédure complète et systématique n’a été faite par aucune autre structure. La Caf, la caisse d’assurance maladie et la caisse d’assurance vieillesse se contentent d’un rapprochement partiel, et encore n’est-ce que pour sécuriser le calcul des prestations et faciliter le recouvrement des trop perçus. Il ne s’agit donc pas d’une lutte contre la fraude d’identité. La Caf a rapproché 18% de ses données, la caisse d’assurance maladie 30% et la caisse d’assurance vieillesse 6%. Les départements eux-mêmes doivent être plus rigoureux. En 2021, le Sénat adoptait une proposition de loi de lutte contre les fraudes sociales. Selon le rapport adjoint, six d’entre eux ne possèdent pas d’équipe spécialisée, et ils ne collaborent pas pour autant très étroitement avec les organismes qui allouent les aides. Si tous travaillent avec la CAF, seuls cinq travaillent avec Pôle Emploi et quatre avec des départements limitrophes.


Contre la fraude, la piste de la simplification



La bureaucratie française fait le malheur des honnêtes gens, qui ont bien du mal à se sortir des acronymes barbares, niches et aides en tous genres, et celui des fonctionnaires de bonne volonté, qui ne savent pas où trouver les informations dont ils ont besoin. En revanche, elle fait le bonheur des fraudeurs, qui peuvent compter sur la complexité administrative pour décourager les tentatives de contrôle. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est souvent sollicitée pour la création de fichiers… qui existent déjà et doublonneraient. La logique voudrait plutôt que les données disponibles soient simplement accessibles aux organismes qui en ont besoin.
A force de payer pour tout et n’importe quoi, l’Etat a créé de multiples occasions de percevoir des sommes indues. Le rapport sénatorial présentant le projet de loi dont il a été question plus haut l’affirme : « Le système français des aides se caractérise par sa diversité et son extrême complexité ». Il est également inadapté à notre époque marquée par de nombreuses mobilités géographiques et une dématérialisation croissante des comportements, qui complexifient les contrôles. La meilleure lutte contre la fraude serait sans doute de diminuer les prestations, donc les dépenses publiques et impôts qui leur sont liés. Les Français vivraient ainsi du fruit de leur travail au lieu d’être mal aidés et trop volés.
 .

AIDES SOCIALESDÉPENSES PUBLIQUESFRAUDE SOCIALE


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ADÉLAÏDE MOTTE
Chargée d'études Diplômée en Stratégies internationales et diplomatie de l'ISIT. Spécialisée dans l'actualité allemande, la décentralisation et la bioéthique. Germanophone.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 7 Juil - 11:19

Avec 41 ministres, le coût XXL du gouvernement Borne



 la masse salariale annuelle des 42 membres du gouvernement Borne, Première ministre incluse, va atteindre 5,1 millions d’euros. Un montant quasi égal à celui du gouvernement Castex (5,2 millions d’euros), qui comptait un ministre de plus.





Emmanuel Macron a encore choisi un gouvernement pléthorique autour d’Elisabeth Borne. Une décision qui coûte cher…


Par Barthélémy Philippe
Publié le 05/07/2022









Visiblement, certaines promesses d’Emmanuel Macron n’engagent que ceux qui les écoutent. Quelques jours après sa réélection, le chef de l’Etat laissait filtrer dans la presse son intention de nommer un gouvernement resserré en vue des législatives des 12 et 19 juin dernier, avec une quinzaine de membres, pas plus. “Il n’y aura pas d’armées mexicaine”, jurait l’entourage du locataire de l’Elysée à France Info, dans une référence à peine voilée aux 42 ministres et secrétaires d’Etat (presque un record) du gouvernement Castex.


Las, le 20 mai dernier, jour de l’annonce de la composition du gouvernement Borne I, le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler a longuement égrené les noms de 28 ministres, dont 15 “survivants” de l’ère Castex. Loin des promesses initiales. Pire, à l’occasion du remaniement post-législatives du 4 juillet, Elisabeth Borne a étoffé son gouvernement en nommant 16 nouvelles personnalités (6 secrétaire d’Etat, 10 ministres), alors qu’elle aurait pu se contenter de pallier les départs (Damien Abad, Justine Bénin, Yaël Braun-Pivet, Brigitte Bourguignon, Amélie de Montchalin).







À LIRE AUSSILe gouvernement Castex est le plus cher depuis 10 ans


Résultat, le gouvernement Borne II totalise 42 membres, Première ministre incluse, soit presque autant que l’équipe qui l’a précédée. Il faut remonter au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en 2004 (43 membres) pour retrouver un exécutif aussi foisonnant que ceux de Jean Castex et Elisabeth Borne. Heureusement, le record absolu de la Ve République, détenu par Michel Rocard et son bataillon de 49 ministres, n’a pas été égalé.
Outre qu’elle nuit à la lisibilité de l’action publique et invisibilise la plupart des ministres, cette débauche de moyens humains n’est pas sans conséquence pour les finances publiques. Selon nos calculs (voir méthodologie en fin d'article), la masse salariale annuelle des 42 membres du gouvernement Borne, Première ministre incluse, va atteindre 5,1 millions d’euros. Un montant quasi égal à celui du gouvernement Castex (5,2 millions d’euros), qui comptait un ministre de plus.
Pour trouver un gouvernement plus coûteux que ceux de Jean Castex et Elisabeth Borne, il faut remonter au moins 10 ans en arrière, c’est-à-dire avant que François Hollande, à son arrivée au pouvoir, ne baisse de 30% le traitement du président de la République ainsi que ceux du Premier ministre et des ministres. Malgré des effectifs plus restreints, la masse salariale des gouvernements Fillon II (32 membres, de juin 2007 à novembre 2010) et Fillon III (33 membres, de novembre 2010 à mai 2012) atteignait 5,5 millions d’euros.




À LIRE AUSSISchiappa, Véran, Darmanin... les ministres qui ont augmenté leurs collaborateurs en 2021 et ceux qui sont restés sages


Bien entendu, la masse salariale des ministres ne représente qu’une fraction du coût de fonctionnement d’un gouvernement, puisqu’elle n’intègre ni les rémunérations des conseillers ministériels (au nombre de 570, en 2021), ni celles des personnels chargés des fonctions support (cuisiniers, chauffeurs, secrétaires, officiers de sécurité…), qui occupaient 2.302 emplois sous Jean Castex.
En s’appuyant sur les documents budgétaires annexés au projet de loi de finances pour 2022, le député honoraire René Dosière, spécialiste du train de vie de l’Etat, avait estimé le coût global du gouvernement Castex à 160 millions d’euros par an, ce qui en faisait selon lui “le plus cher de la Vème République”. La présentation du projet de loi de finances pour 2023, fin septembre, permettra de savoir si le gouvernement Borne II fait tomber le triste record détenu par son prédécesseur, au grand dam des contribuables.




Méthodologie : Pour calculer la masse salariale annuelle des 42 membres du gouvernement Borne II, nous avons tout simplement additionné le traitement annuel de la Première ministre (182.436 euros) avec les rémunérations des 31 ministres (121.613 euros/an) et des dix secrétaires d'Etat (115.000 euros/an).


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 7 Juil - 9:16

Perquisition à Mediapart : la justice condamne l’État

Dans un jugement du 6 juillet 2022, le tribunal de Nanterre a condamné l’État pour sa tentative de perquisition des locaux de Mediapart du 4 février 2019, la jugeant « ni nécessaire dans une société démocratique ni proportionnée à l’objectif poursuivi ». Le jugement, très sévère pour le parquet de Paris, consacre la liberté d’informer et la protection des sources.

[size=11]Edwy Plenel[/size]
6 juillet 2022 à 19h32
Pour soutenir Mediapart je m’abonne

 


« Indignes, dégueulasses, staliniennes » : c’est en ces termes qu’Éric Dupond-Moretti avait qualifié les « méthodes » de Mediapart, justifiant ainsi, une semaine après qu’elle a été ordonnée par le procureur de la République de Paris, la tentative de perquisition de nos locaux du 4 février 2019. Suscitant une indignation générale, sauf dans l’entourage présidentiel, cet acte sans précédent faisait suite à la publication par notre journal d’un article révélant des enregistrements confondants pour Alexandre Benalla. « Je me fiche de l’affaire Benalla, je ne la connais pas et je ne veux pas la commenter », ajoutait à l’époque l’avocat que Me Dupond-Moretti était encore, à propos de l’ancien collaborateur et protégé du président de la République.

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On ne sait si c’est à ce zèle courtisan qu’il doit sa promotion l’année suivante, en juillet 2020, au poste envié de garde des Sceaux. Mais ce que l’on sait désormais avec certitude, c’est que la justice dont il occupe le ministère n’est aucunement de son avis. Tel est le sens du jugement rendu, le 6 juillet 2022, par la première chambre civile du tribunal judiciaire de Nanterre qui condamne, avec des attendus aussi limpides que sévères, l’État pour avoir porté atteinte à la liberté de la presse et à la protection des sources, autrement dit à des droits démocratiques fondamentaux, en décidant de perquisitionner Mediapart. N’en déplaise au ministre de la justice, ce jugement exceptionnel établit l’indignité étatique dont nous avons été victimes. Et constate son illégalité (lire ici le texte intégral du jugement).




Citation :
Cette ingérence n’a aucune base légale prouvée. La perquisition litigieuse n’était ni nécessaire dans une société démocratique ni proportionnée à l’objectif poursuivi.


Tribunal judiciaire de Nanterre


« La mesure diligentée le 4 février 2019, écrit le tribunal de Nanterre, qui n’a pas produit d’effets à raison du refus de la société Mediapart, doit être qualifiée de perquisition. […] La mesure, grave en elle-même pour tout organe de presse, ne tendait pas à la seule obtention des enregistrements, le cas échéant en copie, mais à la vérification de leur authenticité et des modalités de leur captation, investigations qui impliquaient nécessairement un accès au support et à ses éventuelles métadonnées qui sont de nature à permettre, directement ou non, l’identification de la source. […] Cette démarche constituait donc une ingérence dans la liberté d’expression exercée par la société Mediapart, d’autant plus sérieuse qu’un risque d’atteinte au secret des sources ne peut se concevoir que dans des circonstances exceptionnelles. […] Cette ingérence […] n’a aucune base légale prouvée, ce qui emporte en soi sa disproportion et exclut toute justification de l’atteinte, de ce seul fait grave. […] En conséquence, la perquisition litigieuse n’était ni nécessaire dans une société démocratique ni proportionnée à l’objectif poursuivi. »
À LIRE AUSSIAlexandre Benalla et Emmanuel Macron lors d'un déplacement dans l'Orne, le 12 avril 2018.Affaire Macron-Benalla: les enregistrements qui changent tout
31 janvier 2019
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Le parquet de Paris a tenté de perquisitionner Mediapart
4 février 2019
Lire plus tard



Soulignant l’importance d’une justice indépendante face aux abus du pouvoir exécutif, ce jugement est l’aboutissement d’un long marathon judiciaire, mené par nos avocats Mes Emmanuel Tordjman, François de Cambiaire et Lauren Philippe,  du cabinet parisien Seattle. Son point de départ est l’assignation qu’ils délivrèrent en notre nom, le 4 avril 2019, auprès de l’agent judiciaire de l’État afin de faire reconnaître par la justice le « préjudice anormal, spécial et d’une particulière gravité » causé, deux mois plus tôt, par la tentative de perquisition de Mediapart, « portant gravement atteinte à sa réputation et à la protection du secret des sources journalistiques ».
C’est peu dire que ce parcours fut semé d’embûches, la principale étant que l’État s’entêta à nier la réalité, allant jusqu’à affirmer que « la tentative de perquisition sort de l’imagination de Mediapart ». Au point de refuser la communication des pièces afférentes à la perquisition, y compris le document de refus qu’elle ait lieu, contresigné, dans nos locaux, par Fabrice Arfi, coresponsable de notre pôle enquête.
Tout commence le jeudi 31 janvier 2019 quand une enquête de Mediapart, reposant entre autres sources et documents sur des extraits sonores, révèle que l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, et l’ex-responsable de la sécurité du parti présidentiel, Vincent Crase, tous deux condamnés depuis dans l’affaire des violences du 1er mai, ont violé le contrôle judiciaire qui leur interdisait tout contact. Outre cette concertation illégale, notre article dévoilait leurs liens d’affaires, alors même que Benalla travaillait à l’Élysée, avec un oligarque russe proche de Vladimir Poutine, par ailleurs soupçonné de liens avec la mafia. Enfin, nous établissions que Benalla continuait de revendiquer le soutien personnel du chef de l’État, textos à l’appui de ses dires.
Alors qu’aucune de nos informations n’était démentie, le parquet de Paris ne s’est aucunement préoccupé des graves infractions nouvelles ainsi mises au jour. Dépendant du pouvoir exécutif, en raison de cette spécificité française qui le soumet hiérarchiquement au ministre de la justice, le procureur de la République alors en poste à Paris, Rémy Heitz, s’est précipité pour soupçonner le messager afin d’étouffer le message. C’est ainsi qu’au matin du lundi 4 février 2019, deux procureurs, escortés de trois policiers dont un commissaire de la brigade criminelle, se sont rendus à Mediapart, déclarant explicitement aux journalistes qui les ont accueillis, Fabrice Arfi et Michaël Hajdenberg : « C’est une visite domiciliaire, en d’autres termes une perquisition. » Cette perquisition n’ayant pas été, au préalable, autorisée par un juge des libertés et de la détention (JLD), ils s’y sont légitimement opposés.


À LIRE AUSSI Affaire Benalla: Mediapart assigne l’Etat en justice
5 avril 2019
Lire plus tard

L’affaire Macron-Benalla
23 juillet 2018

Après être reparti en menaçant de revenir avec l’accord d’un JLD, le procureur qui menait l’expédition ne nous a plus donné de nouvelles. Entre-temps, la protestation fut unanime chez les journalistes, relayée par les défenseurs des droits et partagée par nombre de politiques. Dès lors, le parquet de Paris prétendit qu’il ne s’était pas agi d’une perquisition mais simplement d’une visite pour récupérer les enregistrements que nous avions révélés et qui étaient inconnus de la justice. Une version qui, elle, sort vraiment de l’imagination du parquet, tant elle est démentie par l’ensemble des faits, ainsi que le relève le jugement de Nanterre.
La preuve que cette intrusion violente n’avait d’autre but que de chercher à intimider Mediapart et de tenter de connaître ses sources, c’est que, dès le lendemain de la parution de notre enquête, soit le vendredi 1er février 2019, nous avions été contactés par un policier à la demande des juges d’instruction chargés du dossier Benalla qui nous demandait de bien vouloir lui remettre les enregistrements contenus dans notre article. Transmission que nous avons d’emblée acceptée et, comme promis, organisée au matin du lundi 4 février, deux petites heures avant la tentative de perquisition. À 9 h 40, précise le jugement du tribunal de Nanterre, tandis que l’escouade de magistrats et policiers chargés de la perquisition se présentait à 11 h 10 devant nos locaux…
Soulignant « l’effet d’intimidation » recherché par ce déplacement en nombre de personnes « appartenant à la hiérarchie intermédiaire du parquet de Paris et, pour l’un d’entre eux, de l’institution policière », le jugement oppose à cette « coercition caractéristique de la perquisition » le fait que « les autorités judiciaires, confrontées à un organe de presse jouissant d’une protection légale accrue, disposaient d’un moyen simple, peu intrusif et non contraignant, consistant en l’envoi d’une réquisition ». Au lieu de quoi le parquet a choisi, écrit le tribunal, « l’emploi immédiat d’une mesure intrinsèquement coercitive, ou susceptible de le devenir en cas de refus, et significativement plus intimidante ».


En sanctionnant l’abus de pouvoir étatique, ce jugement rappelle la nécessité vitale, en démocratie, d’une justice indépendante et d’une presse libre. Mais il en souligne aussi la fragilité.


On a su très vite que de cet emballement du parquet, au point de commettre une illégalité, venait du pouvoir exécutif lui-même dont le procureur de Paris se fit l’exécutant zélé, le cabinet du premier ministre ayant directement provoqué cette enquête sur les sources de Mediapart à partir d’une simple rumeur médiatique. Dès lors, il fallait nier jusqu’à l’absurde les évidences. C’est ainsi qu’outre le refus de communication des pièces judiciaires de la perquisition et la négation de l’existence même de celle-ci, l’agent judiciaire de l’État, par la voix de son avocat, prétendit que Mediapart était seul responsable du préjudice dont il se plaignait à cause de la publicité qu’il avait accordée à cet événement. Cet argument improbable, s’agissant du devoir d’informer d’un journal, amène les juges de Nanterre à rappeler le rôle essentiel d’une presse qui alerte, préférant sonner le tocsin plutôt que de faire silence.
« La publicité que Mediapart lui a donnée, écrivent-ils, est consubstantielle à l’exercice de sa liberté d’informer, les circonstances particulières déjà analysées pouvant lui laisser entendre, à tort ou à raison, qu’elle faisait l’objet d’une forme de pression destinée à entraver son activité journalistique, point qui a justifié sa conférence de presse et qui a d’ailleurs fondé le soutien de nombreux autres médias. Et, des violations du secret de l’enquête émaillant parfois l’actualité, la société Mediapart pouvait légitimement préférer assumer la divulgation de l’information, attitude apte à limiter l’atteinte à sa réputation qu’une divulgation non anticipée aurait aggravée. »
Ultime embûche avant que ce jugement du 6 juillet ne nous rende justice, un événement aussi inhabituel que mystérieux est intervenu qui, sans doute, témoigne du caractère sensible d’une affaire mettant à l’épreuve l’indépendance des magistrats à l’égard du pouvoir. Alors que le rendu du jugement était initialement prévu le 30 mai, nous eûmes la surprise d’apprendre que le président du tribunal, Daniel Barlow, ancien secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature, avait estimé « en conscience devoir s’abstenir » de juger notre dossier.
Les débats furent donc rouverts lors d’une audience tenue le 22 juin, devant un tribunal ayant changé de présidence, assurée cette fois par Marie-Odile Devillers, assistée des mêmes juges que dans la composition précédente, Julien Richaud et Julia Vanoni. Ce sont ces trois juges qui ont donc condamné l’État à payer à Mediapart la somme d’un euro « en réparation intégrale de son préjudice » auquel s’ajoutent 10 000 euros en application de l’article 700 du Code de procédure civile, avec ordre d’exécution provisoire du jugement.
On ne peut évidemment que se réjouir de leur jugement. En sanctionnant l’abus de pouvoir étatique, il rappelle la nécessité vitale, en démocratie, d’une justice indépendante et d’une presse libre. Mais, ce faisant, il en souligne aussi la fragilité tant cette indépendance et cette liberté reposent sur l’intégrité et le courage des magistrats et des journalistes qui les servent. C’est une bonne raison, s’il en manquait, de les soutenir.




La conférence de presse de Mediapart, l'après-midi du 4 février 2019
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La procédure judiciaire engagée le 4 avril 2019 contre l’État, au nom de Mediapart, par Mes Emmanuel Tordjman, François de Cambiaire et Lauren Philippe, était introduite par l’exposé suivant :
« La tentative de perquisition du Procureur de la République de Paris du 4 février 2019 est gravement attentatoire à la protection des sources des journalistes. Le Tribunal, gardien constitutionnel des libertés individuelles, condamnera l’État à réparer le préjudice anormal, spécial et d’une particulière gravité, subi par la Société éditrice de Mediapart. Mediapart n’a d’autre choix que d’agir en justice afin que soit rappelé à toute autorité policière et, plus généralement, au public, que pour exercer sa mission d’information du public, comme le rappelle fréquemment la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et comme le prévoit la loi, il est indispensable que soit garanti et protégé efficacement le secret des sources des journalistes. Il n’existe pas, en effet, de presse libre et pluraliste sans protection réelle du secret des sources.
« La tentative de perquisition de Mediapart a suscité un grand émoi dans la profession de journaliste (protection des sociétés de presse) et bien au-delà dans l’opinion en créant le sentiment que la liberté d’enquête de la presse était désormais en péril. Même si elle n’a pas pu aboutir, elle a été ressentie comme une pression, voire une menace, à l’encontre d’un journal et de ses sources enquêtant sur des affaires sensibles pour le pouvoir exécutif. Les modalités de mise en œuvre de cette tentative de perquisition ont entretenu la croyance que Mediapart exercerait sa mission d’information de manière illégale et contraire à sa déontologie, portant atteinte à sa réputation professionnelle.
« Diligentée par le nouveau Procureur de la République de Paris, nommé dans des conditions dérogatoires et choisi par le gouvernement, cette affaire fait éclater de nouveau la question de l’indépendance du Parquet, déjà critiquée par la Cour Européenne des Droits de l’homme, a fortiori s’agissant d’une affaire intéressant le pouvoir exécutif. Il appartiendra ainsi au Tribunal de rappeler l’effectivité et l’importance de la liberté de la presse et du secret des sources journalistiques, en condamnant l’État du fait du dysfonctionnement du service public de la justice, afin qu’il ne soit plus jamais instrumentalisé et utilisé à d’autres fins que celles limitativement énumérées par la loi. »




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 7 Juil - 8:21

LE PLEIN-EMPLOI, MAIS QUEL PLEIN-EMPLOI ?  

PAR ÉRIC DUSSART edussart@lavoixdunord.fr

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Emmanuel Macron en avait fait, dans son intervention du 22 juin,   l’un des « sujets majeurs et urgents » de son second quinquennat.  



Comment être surpris d’entendre sa Première ministre, à la tribune de l’Assemblée, annoncer comme l’un de ses défis de « bâtir ensemble la société du plein-emploi » ? Élisabeth Borne paraît, à ce propos, la bonne personne à la bonne place, elle qui a répété maintes fois qu’elle y croyait dur comme fer quand elle était ministre du Travail.

Mais ce qui paraissait presque à portée de main à la fin de l’année dernière, quand l’INSEE annonçait un taux de chômage à 7,4 % de la population active, semble plus difficile six mois plus tard. La guerre en Ukraine, les complications qu’elle entraîne dans le contexte international et l’inflation rendent les analystes un rien plus pessimistes.

L’OCDE évoque au mieux la possibilité d’un « arrêt de la baisse du chômage ». Fin du rêve, pour l’exécutif ? Pas forcément, puisque la croissance, toute revue à la baisse qu’elle est inévitablement, pourrait permettre un bilan de deux cent mille créations d’emploi. Petit pas, mais dans le bon sens.

Élisabeth Borne continue donc de présenter le travail comme « un levier majeur d’émancipation », idée forte du macronisme qu’elle incarne volontiers. Elle défend d’ailleurs le bilan du précédent quinquennat où elle a pris sa part, saluant au passage « la réforme de l’assurance chômage qui a rendu le travail toujours plus incitatif ».

Cris d’orfraie sur la gauche de l’hémicycle, où on n’a pas la même analyse de la réforme de l’assurance chômage que la Première ministre. Et ce n’est pas tout : il va lui falloir expliquer des méthodes de calcul vilipendées et une notion du plein-emploi qui ne tient pas compte du « sous-emploi » (les temps partiels, notamment) que dénoncent les syndicats et la gauche depuis des années. Tout le monde ne semble pas avoir la même définition du plein-emploi, ni de l’émancipation.

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Sommaire
[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; font-family: inherit; vertical-align: baseline; list-style: none;"][*]« Faire » ou « faire faire », en France et/ou à l’étranger
[*]En 3 ans, 1,9 % des PME de 50 salariés ou plus ont délocalisé des activités
[*]Les entreprises d’envergure internationale délocalisent plus fréquemment
[*]Les multinationales préfèrent délocaliser ou créer ex nihilo des activités à l’étranger dans leurs filiales
[*]Des délocalisations et des activités nouvellement développées à l’étranger surtout vers l’UE
[*]Les entreprises déclarent avoir très peu réduit le nombre de postes à la suite des délocalisations
[*]Délocaliser, d’abord pour réduire les coûts
[*]Relocaliser pour privilégier proximité et qualité
[*]Encadré 1 - « Faire » ou « faire faire » dans l’enquête Chaînes d’activité mondiales
[*]Encadré 2 - L’enquête Chaînes d’activité mondiales des PME (CAM-PME) 2016 : une définition économique de l’entreprise

[/list]

« Faire » ou « faire faire », en France et/ou à l’étranger



Pour réaliser leurs activités, les entreprises ont le choix entre « faire » et « faire faire » en France et/ou à l’étranger (encadré 1). Plusieurs phénomènes contribuent à l’évolution de l’organisation internationale des entreprises implantées en France. L’évolution des droits de douane, des coûts de transaction et de traitement de l’information, ainsi que l’existence de pays à bas coût de main-d’œuvre peuvent conduire les entreprises à repenser leur organisation et la localisation de leurs activités. Cette étude porte sur les petites et moyennes entreprises (PME), marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France (sources ; encadré 2).


En 3 ans, 1,9 % des PME de 50 salariés ou plus ont délocalisé des activités



Entre 2014 et 2016, 7,3 % des PME de 50 salariés ou plus ont externalisé en France au moins une de leurs activités (figure 1). Sur cette même période, elles sont moins nombreuses à délocaliser : 1,9 % l’ont fait et 2,6 % l’ont envisagé sans le faire. Elles sont encore moins à relocaliser en France des activités réalisées à l’étranger (0,9 %).
Lorsque les PME décident de faire faire certaines de leurs activités à l’étranger, il s’agit plutôt d’activités nouvellement développées, sans transfert : 5,1 % des PME étudiées créent ex nihilo des activités à l’étranger. Contrairement aux entreprises de taille intermédiaire et aux grandes entreprises, les PME sont probablement moins à même de transférer vers l’étranger des activités déjà réalisées en France. La création ex nihilo d’activités à l’étranger peut faire partie de leur développement.


Les PME de 50 salariés ou plus sont deux fois plus nombreuses à externaliser en France au moins une de leurs activités support plutôt que leur activité cœur de métier. Les activités support externalisées en France sont principalement des services administratifs et des services informatiques ou liés aux technologies de l’information. Celles délocalisées sont surtout des services administratifs.
En revanche, les activités nouvellement développées à l’étranger concernent davantage l’activité cœur de métier. Pour les activités support, il s’agit principalement du marketing, des services de commercialisation et des services après-vente.


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Figure 1 - Proportion de PME de 50 salariés ou plus ayant externalisé en France, délocalisé, créé ex nihilo des activités à l’étranger ou relocalisé en France entre 2014 et 2016


012345678en %Au moins une activitéActivité cœur de métierAu moins une activité supportExternalisation en FranceDélocalisationActivités nouvellement développées à l’étrangerRelocalisation en Francelib1lib1blib2lib2blib30,4 %-----0,4 %-----0.4-----0.4Au moins une activitéAu moins une activité support

  • Lecture : 1,9 % des PME de 50 salariés ou plus ont délocalisé au moins une de leurs activités entre 2014 et 2016, une entreprise pouvant délocaliser à la fois son activité cœur de métier et une ou plusieurs de ses activités support.
  • Champ : PME marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France.
  • Source : Insee, enquête Chaînes d'activité mondiales des PME 2016.




Les entreprises d’envergure internationale délocalisent plus fréquemment

Les entreprises de l’information-communication représentent 6 % des PME de 50 salariés ou plus (figure 2). Entre 2014 et 2016, ce sont elles qui ont le plus fréquemment délocalisé (5,8 % d’entre elles), plutôt des activités support. Elles sont suivies par l’industrie manufacturière (27 % des PME étudiées), où 3,0 % des PME de 50 salariés ou plus ont délocalisé, surtout leur activité cœur de métier.
Les PME de 100 salariés ou plus représentent un tiers des PME étudiées et ont tendance à délocaliser un peu plus souvent : 2,4 % d’entre elles l’ont fait contre 1,7 % des PME de 50 à 99 salariés.
L’envergure internationale des entreprises facilite également la délocalisation d’activités. Celles qui exportent, surtout si elles exportent beaucoup, délocalisent plus fréquemment. Ainsi, 4,0 % des PME hautement exportatrices ont délocalisé. Cette part diminue significativement quand elles exportent peu (2,1 %). Elle diminue à nouveau pour les PME non exportatrices (0,7 %) qui représentent la moitié des PME étudiées. Par ailleurs, 19 % des PME étudiées sont des multinationales, c’est-à-dire qu’elles ont au moins une filiale à l’étranger. Parmi elles, la part de celles qui délocalisent est près de dix fois supérieure à celle observée chez les entreprises « franco-françaises » (6,9 % d’entre elles, contre 0,7 %).


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Figure 2 - Proportion de PME de 50 salariés ou plus ayant délocalisé des activités entre 2014 et 2016


012345678en %Services de l’information-communication (6 %)Industrie manufacturière (27 %)Autres secteurs marchands non financiers (67 %)100 à 249 salariés (34 %)50 à 99 salariés (66 %)Entreprise hautement exportatrice¹ (26 %)Entreprise faiblement exportatrice¹ (26 %)Entreprise non exportatrice (48 %)Entreprise multinationale (19 %)Entreprise « franco-française »² (81 %)lib1bEntreprise multinationale (19 %)lib2b6,9 %0,7 %-----0,7 %-----0.7-----0.7Services de l’information-communication (6 %)Entreprise « franco-française »² (81 %)

  • 1. Une entreprise est considérée dans cette étude comme hautement (respectivement faiblement) exportatrice si son chiffre d’affaires à l’exportation est supérieur (respectivement inférieur) à la médiane des chiffres d’affaires à l’exportation non nuls.
  • 2. Une entreprise est dite « franco-française » si elle n’a aucune filiale à l’étranger.
  • Lecture : les entreprises de l'information-communication représentent 6 % du champ étudié. Parmi elles, 5,8 % ont délocalisé au moins une de leurs activités entre 2014 et 2016.
  • Champ : PME marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France.
  • Source : Insee, enquête Chaînes d'activité mondiales des PME 2016.




Les multinationales préfèrent délocaliser ou créer ex nihilo des activités à l’étranger dans leurs filiales

Les deux tiers des PME ayant délocalisé entre 2014 et 2016 sont des multinationales. Dans ce cas, elles délocalisent le plus souvent exclusivement en interne, dans leurs filiales : c’est le cas pour 77 % de ces multinationales, tandis que 15 % font uniquement appel à des partenaires externes et 8 % combinent délocalisation en interne et recours à un prestataire externe.
De même, les deux tiers des PME ayant créé ex nihilo des activités à l’étranger entre 2014 et 2016 sont des multinationales. Pour 89 % d’entre elles, ces activités sont exclusivement développées en interne. Les autres font uniquement appel à un prestataire externe (5 %) ou combinent développement en interne et recours à un prestataire externe (6 %).

Des délocalisations et des activités nouvellement développées à l’étranger surtout vers l’UE

Parmi les PME de 50 salariés ou plus ayant délocalisé entre 2014 et 2016, 70 % l’ont fait vers l’Europe (figure 3a). Plus précisément, 63 % l’ont fait vers l’Union européenne (UE) : 44 % vers l’Union européenne des quinze et 24 % vers les nouveaux États membres, une entreprise pouvant délocaliser dans plusieurs pays. L’Europe est également la destination privilégiée par les PME qui créent ex nihilo des activités à l’étranger : 57 % d’entre elles l’ont fait en Europe, et 48 % dans l’UE (figure 3b).
L’Afrique, en raison de sa proximité avec la France et de l’usage du français dans certains pays, fait aussi partie des zones d’accueil privilégiées, aussi bien pour la délocalisation (22 %) que pour la création ex nihilo d’activités à l’étranger (17 %). Parmi les PME qui créent ex nihilo des activités à l’étranger, 22 % choisissent les États-Unis et/ou le Canada. En revanche, celles qui délocalisent privilégient l’Inde et/ou la Chine (19 %) aux États-Unis et/ou au Canada (7 %).
Dans chaque zone d’accueil, les PME de 50 salariés ou plus sont plus nombreuses à délocaliser des activités support que leur activité cœur de métier, sauf en Afrique. En revanche, quelle que soit la zone d’accueil, la création ex nihilo d’activités à l’étranger concerne davantage l’activité cœur de métier.
Délocalisations d’activitésActivités nouvellement développées à l’étranger


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Figure 3a – Zones d’accueil des délocalisations d’activités des PME de 50 salariés ou plus entre 2014 et 2016


01020304050607080en %Europedont UEAfriqueChine etIndeÉtats-Uniset CanadaAu moins une activitéActivité cœur de métierAu moins une activité supportAu moins une activitélib1bÉtats-Unis et Canadalib2b7 %6 %-----6 %-----6-----6EuropeÉtats-Unis et Canada

  • Lecture : 70 % des PME de 50 salariés ou plus ayant délocalisé l’ont fait en Europe pour au moins une de leurs activités, une entreprise pouvant délocaliser dans plusieurs zones géographiques.
  • Champ : PME marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France déclarant avoir délocalisé entre 2014 et 2016.
  • Source : Insee, enquête Chaînes d'activité mondiales des PME 2016.




Les entreprises déclarent avoir très peu réduit le nombre de postes à la suite des délocalisations

Les suppressions nettes de postes à la suite de délocalisations réalisées entre 2014 et 2016 représentent 0,06 % de l’effectif employé fin 2016 par l’ensemble des PME de 50 salariés ou plus et 2,97 % de l’emploi de celles qui ont délocalisé. Ainsi, 1 700 postes ont été supprimés en France dans les PME de 50 salariés ou plus et 700 ont été créés, soit un solde de 1 000 suppressions nettes sur 1 600 000 postes au total.
La majorité des postes supprimés concerne l’activité cœur de métier (59 % ; figure 4). Cependant, les postes relatifs aux activités support sont davantage touchés : ils représentent 41 % des postes supprimés mais 33 % des effectifs employés fin 2016 par les PME de 50 salariés ou plus ayant délocalisé. Les services administratifs sont les plus touchés.
Ces chiffres doivent néanmoins être interprétés avec prudence. Ils sont déclaratifs et estimés par les entreprises. De plus, ils ne représentent que les suppressions directes de postes au sein des entreprises ayant délocalisé, sans tenir compte de celles qui peuvent être induites chez les sous-traitants.


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Figure 4 – Répartition des postes supprimés dans les PME de 50 salariés ou plus suite à des délocalisations opérées entre 2014 et 2016


en %Activité cœur de métierAutres fonctions supportServices informatiques, technologies del’informationRecherche et développementLogistique et transportMarketing, services decommercialisation et servicesaprès-venteDesign, ingénierie et servicestechniquesServices administratifslib1lib1blib2lib2blib310 %-----10 %-----10-----10Activité cœur de métierServices administratifs

  • Lecture : entre 2014 et 2016, dans des PME de 50 salariés ou plus, 59 % des postes supprimés à la suite de délocalisations concernaient des activités cœur de métier.
  • Champ : PME marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France déclarant avoir délocalisé entre 2014 et 2016.
  • Source : Insee, enquête Chaînes d'activité mondiales des PME 2016.




Délocaliser, d’abord pour réduire les coûts

Entre 2014 et 2016, les PME étudiées ont délocalisé surtout pour réduire les coûts. 72 % d’entre elles citent la réduction du coût de la main-d’œuvre comme une motivation importante ou très importante (figure 5). Viennent ensuite la réduction des autres coûts (41 %) et l’accès à de nouveaux marchés (36 %). Le manque de main-d’œuvre qualifiée en France ou l’accès à des compétences ou des technologies spécialisées sont plus rarement cités (respectivement 15 % et 16 %).
Sur la même période, les PME de 50 salariés ou plus ayant délocalisé se sont principalement heurtées à quatre obstacles : les barrières linguistiques ou culturelles, l’inquiétude des employés et/ou des syndicats en France, le besoin de proximité avec leurs clients et l’incertitude sur la qualité des biens et des services fournis à l’étranger. Chacun de ces obstacles est évoqué par une PME sur trois.
Les PME qui ont envisagé de délocaliser sans le faire in fine se sont heurtées plus fréquemment à des obstacles, parfois différents de ceux rencontrés par les entreprises ayant délocalisé : les barrières juridiques ou administratives sont les plus fréquemment citées (par 48 % d’entre elles, contre 28 % pour celles qui ont délocalisé). Les coûts d’ensemble élevés par rapport aux gains attendus les ont également incitées à ne pas délocaliser (47 %).
Enfin, qu’elles aient délocalisé ou envisagé de le faire, les tarifs douaniers et les barrières commerciales sont très peu cités en tant qu’obstacles importants ou très importants.


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Figure 5 – Principaux obstacles et motivations liés à la délocalisation rencontrés par les PME de 50 salariés ou plus entre 2014 et 2016


01020304050607080en %Motivations :Réduire le coût de la main-d’œuvreRéduire les autres coûts (hors main-d’œuvre)Accéder à de nouveaux marchésObstacles :Barrières linguistiques ou culturellesInquiétude des employés et/ou des syndicats en FranceBesoin de proximité avec les clients actuelsIncertitude sur la qualité des biens et des servicesfournis à l’étrangerlib1lib1blib2lib2blib331 %-----31 %-----31-----31Motivations :Incertitude sur la qualité des biens et des services fournis à l’étranger

  • Lecture : entre 2014 et 2016, 72 % des PME de 50 salariés ou plus ayant délocalisé considèrent la réduction du coût de la main-d’œuvre comme une motivation importante ou très importante.
  • Champ : PME marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France déclarant avoir délocalisé entre 2014 et 2016.
  • Source : Insee, enquête Chaînes d'activité mondiales des PME 2016.




Relocaliser pour privilégier proximité et qualité

Entre 2014 et 2016, 1,5 % des PME de 50 salariés ou plus ont relocalisé au moins une de leurs activités ou l’ont envisagé sans le faire, principalement pour retrouver une proximité à la fois géographique, linguistique et culturelle. Les difficultés managériales dues à l’éloignement, à la langue et/ou aux différences culturelles sont un facteur déterminant pour la moitié d’entre elles. De plus, parmi celles-ci, deux PME sur cinq ont relocalisé leur activité, en raison principalement des temps de livraison trop longs pour les clients et de la qualité insuffisante des biens et des services fournis à l’étranger. 

Encadré 1 - « Faire » ou « faire faire » dans l’enquête Chaînes d’activité mondiales

L’enquête Chaînes d’activité mondiales s’intéresse aux choix stratégiques des entreprises entre « faire » et/ou « faire faire ». « Faire », c’est réaliser en interne la production ; « faire faire » c’est externaliser en partie ou totalement ses activités, en France ou à l’étranger ; « faire faire » par une entreprise implantée à l’étranger, c’est délocaliser, l’activité délocalisée pouvant être auparavant effectuée par l’entreprise ou déjà externalisée en France. En revanche, lorsqu’une activité est développée ex nihilo à l’étranger, il s’agit d’une activité nouvellement développée à l’étranger, et non de délocalisation. Enfin, « faire » ou « faire faire » en France ce qui était auparavant réalisé à l’étranger, c’est relocaliser.

Encadré 2 - L’enquête Chaînes d’activité mondiales des PME (CAM-PME) 2016 : une définition économique de l’entreprise

L’unité statistique retenue est l’entreprise au sens de la loi de modernisation de l’économie. Cette définition économique de l’entreprise retenue dans l’édition 2016 de l’enquête permet de mieux appréhender l’organisation en groupe des unités légales.
Par ailleurs, cette édition porte spécifiquement sur les PME de 50 salariés ou plus tandis que l’édition 2011 s’intéressait à l’ensemble des unités légales de 50 salariés ou plus. Sur le champ des activités couvertes par l’enquête, hors microentreprises, les PME de 50 salariés ou plus représentent 11 % des entreprises, 15 % des effectifs en équivalent temps plein (ETP) et 11 % de la valeur ajoutée hors taxes. Chacune d’entre elles est constituée en moyenne d’un peu moins de 4 unités légales.
La première édition de cette enquête, intitulée CAM 2011, couvrait la période 2009-2011 et portait sur l’unité légale (définition juridique de l’entreprise).
Les enquêtes CAM-PME 2016 et CAM 2011 couvrent les mêmes activités (sources) mais présentent néanmoins des différences notables quant à l’unité statistique et au champ étudiés, leurs résultats ne sont par conséquent pas directement comparables.


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SANDRINE ROUSSEAU S 'EST FAITE DECONSTRUIRE  lol!


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 30 Juin - 11:42

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 30 Juin - 8:48

C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui...
Ce gamin aime se faire remarquer...
Il fait honte à la France. Il se comporte comme le délégué de classe alors qu’on sait qui est le vrai directeur de l’école.
MACRON, dans les réunions internationales, courant comme un enfant, que ne veut pas rater la distribution des bombons à la fête de Halloween ! geek geek jocolor jocolor jocolor


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 30 Juin - 8:25

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMer 29 Juin - 6:54

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L’ancien ministre nordiste Alain Griset condamné à  un an de prison avec sursis 

PAR SÉBASTIEN LEROYsebastienleroy@lavoixdunord.fr

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Alain Griset (à droite) est sanctionné pour la deuxième fois dans cette affaire après une première condamnation au tribunal de Paris en décembre pour déclaration incomplète ou mensongère à la HATVP. 
photo archives pib

L’ex-ministre des PME du gouvernement Castex a été reconnu coupable hier d’« abus de confiance » et de « faux et usage de faux » par le tribunal de Lille et condamné à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité.  



LILLE.
Alors qu’il réclamait la relaxe dans l’affaire du placement sur son PEA personnel de 130 000 € appartenant à la Confédération nationale de l’artisanat des métiers et des services du Nord (CNAMS 59) qu’il présidait, Alain Griset a été reconnu coupable par le tribunal, condamné à un an de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 5 000 € d’amende, en tenant compte « de l’absence d’antécédents » judiciaires du prévenu et de la restitution des fonds.


La nomination  du prévenu à une haute fonction n’est peut-être pas étrangère  à la décision de rendre les fonds. 


Aucun des arguments développés par l’ex-ministre lors de sa longue comparution du 25 mai n’a finalement convaincu le tribunal de Lille de son innocence. Ni la « maladresse » admise sur une manœuvre présentée comme « plus aisée » pour rapporter à la CNAMS 59. Ni le fait que l’argent ait finalement été rendu peu après sa nomination au gouvernement sans enrichissement personnel selon lui. Encore moins que les administrateurs de la CNAMS 59 étaient informés de la manœuvre, en toute « transparence » et en « confiance », à défaut de formalisme.


Pour la chambre correctionnelle, l’abus de confiance est caractérisé dès lors que le propriétaire des fonds, la CNAMS 59, n’avait plus la jouissance de ceux-ci. « Il est indifférent qu’il n’y ait pas d’enrichissement et la remise des fonds ne saurait faire disparaître l’infraction », ajoute le tribunal. Lequel pointe surtout le « flou et le secret » autour du placement et estime que si « les membres du conseil d’administration de la CNAMS avaient confiance » dans leur président, aucun ne savait en réalité que l’argent de l’organisme faisait des petits sur le PEA personnel de l’ancien artisan-taxi devenu ministre. « La nomination du prévenu à une haute fonction n’est peut-être pas étrangère à la décision de rendre les fonds » a d’ailleurs ajouté le président Mickael Simoens.


Enfin, les différentes versions d’un accord du conseil signé après coup pour rentrer dans les clous auprès de l’Élysée témoignent de « la fébrilité et l’angoisse » autour de la manœuvre selon le tribunal et signe selon lui l’infraction de faux et usage de faux.
Après avoir été condamné une première fois à six mois de prison avec sursis fin 2021 pour déclaration incomplète à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) – ce qui avait conduit à sa démission du gouvernement – Alain Griset qui s’était présenté comme un autodidacte à l’audience est donc à nouveau sanctionné, sur le fond. Mais celui qui avait indiqué être désormais « en retraite, percevant 3 000 € par mois », n’en a pas fini de s’expliquer : sur ces deux volets de l’affaire, il a fait appel.




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Yaël Braun-Pivet, l’ex-socialiste  qui se révèle en macronie 

PAR ÉRIC DUSSARTedussart@lavoixdunord.fr

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À la tête de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet a fait beaucoup de progrès dans la maîtrise des débats, en cinq ans. Suffisamment pour maîtriser ceux de l’Assemblée ? 
PHOTO AFP


L’ex-ministre des outre-mer – elle a démissionné au bout d’un mois – est désormais la première femme  à présider l’Assemblée nationale. Une trajectoire fulgurante pour une ancienne avocate pénaliste, réellement entrée en politique en 2016. Mais elle en avait envie depuis plusieurs années. 






PARIS.
Ce fut un court moment – à peine six heures – mais il a compté dans la vie de Yaël Braun-Pivet. C’était en septembre 2018, elle était députée depuis un peu plus d’an an, et François de Rugy quittait le perchoir de l’Assemblée nationale pour entrer au gouvernement. Alors, toute novice qu’elle était, la députée de la cinquième circonscription des Yvelines fit acte de candidature – à la stupéfaction générale.




Il va falloir qu’on travaille ensemble. Nous sommes tous comptables de cette situation. YAËL BRAUN-PIVET 




Et aussi à la grande colère d’une bonne partie de la macronie, à commencer par l’un des plus fidèles, Richard Ferrand, lui-même candidat et porté par un large consensus. Six heures plus tard, donc, elle annonçait aux journalistes de la salle des quatre colonnes qu’elle retirait sa candidature.




Non, elle n’avait subi aucune pression, oui, elle pensait toujours que notre pays était prêt à voir une femme à la tête de l’Assemblée, c’est juste qu’elle venait de s’apercevoir que « la profession de foi de Richard Ferrand correspond au projet que je souhaite porter ».




On a beaucoup raconté, les jours suivants que certains de ses « amis » politiques l’avaient menacé de « pourrir » sa présidence de la commission des lois, si elle maintenait sa candidature.




SYMPA ET CHALEUREUSE

Car Yaël Braun-Pivet, entrée réellement en politique en 2016, quand elle adhéra à La République en marche « après avoir toujours voté socialiste », avait déjà créé la sensation en réussissant à se glisser à la tête d’une des huit commissions permanentes, où il était jusque-là de solide tradition de trouver des politiques expérimentés.




Elle avait vanté « un renouvellement » (elle reprochait l’inverse à Richard Ferrand), « une nouvelle manière de travailler et d’écouter », bref, elle avait séduit par sa détermination et une évidente fraîcheur – qu’on lui reconnaît toujours, d’ailleurs.




Sympa, chaleureuse, « pas tordue », c’est ainsi qu’on la voit généralement au Palais-Bourbon, même si certains – c’est le revers de la médaille – la jugent trop gentille pour le costume qu’elle vient d’endosser.
En tout cas, après des débuts hésitants – les critiques en amateurisme des « marcheurs » ne l’ont pas épargnée – elle a su s’imposer. « J’ai tenu la barre face aux crises, du terrorisme à la pandémie », dit-elle, même si on se souvient de l’époque de la commission d’enquête sur Alexandre Benalla, où sa posture de rempart devant l’Élysée était un peu trop évidente.
La commission a fini par « exploser » après le retrait de l’opposition ; « c’était intenable d’avance », dit-elle aujourd’hui.
Tout cela est donc fulgurant, pour une mère de famille – elle a cinq enfants – ancienne avocate pénaliste (elle a débuté auprès du ténor Hervé Témime, tout de même) revenue en France en 2012 après un périple de dix ans, de Taïwan au Portugal en passant par le Japon, au côté de son mari, cadre chez l’Oréal.
C’est alors qu’elle s’est investie dans le bénévolat, auprès des Restos du cœur ou en organisant des consultations gratuites sur l’accès à la justice, tout en militant au Parti socialiste.




À SA PLACE


Elle l’a donc quitté en 2016, convaincue par Emmanuel Macron, au moment de ses réserves quant à la loi sur la déchéance de nationalité. Aujourd’hui, il se trouve encore des députés pour tiquer devant son « manque de hauteur de vue », mais elle se trouve tout à fait à sa place. Suffisamment expérimentée, dit-elle, pour « travailler ensemble, chercher des majorités d’idées et des co-constructions avec les oppositions ».
Qui ne manquent déjà pas de lui rappeler qu’elle était contre l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, en 2018 (« n ul besoin de brandir des peurs », disait-elle), qu’elle soutient quatre ans plus tard. C’est le premier coup de vent auquel elle devra faire face du haut du perchoir.




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 28 Juin - 8:49

DETTE FRANÇAISE: LE CHEF DES DÉPUTÉS LR CRAINT QUE LA SITUATION NE DEVIENNE "HORS DE CONTRÔLE"



Jérémy Bruno
Le 27/06/2022 à 10:37





  • Le nouveau président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, a déclaré lundi matin craindre une situation "hors de contrôle" pour la dette française.




La droite s'inquiète pour la dette. Invité sur Europe 1 ce lundi matin, le nouveau chef des députés LR, Olivier Marleix, a déclaré craindre une situation "hors de contrôle" en France si aucune mesure n'était rapidement prise par le gouvernement. Selon l'Insee, la dette publique française est remontée à 114,5% du PIB à la fin du premier trimestre 2022.
"J'en veux beaucoup à ceux qui ont mis ce sujet sous la table [...]. Beaucoup de gens dans ce pays ont une lourde responsabilité du fait d'avoir masqué la réalité aux Français" et "aujourd'hui la réalité nous rattrape", a déclaré Olivier Marleix, s'inquiétant notamment de la différence "préoccupante" avec l'Allemagne.






Citation :
"Si on n'est pas très sérieux dans les semaines, les mois qui viennent, la situation pourrait devenir extrêmement préoccupante, grave, peut-être hors de contrôle en France", a poursuivi le député d'Eure-et-Loir, récemment élu président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale.


L'endettement public de la France s'est massivement accru depuis la crise sanitaire. Selon les derniers chiffres de l'Insee, il s'est encore aggravé de 88,8 milliards d'euros au premier trimestre, atteignant en valeur absolue 2901,8 milliards d'euros. Fin 2019, avant la crise sanitaire, la dette publique française s'élevait à 97,6% du PIB.
Jérémy Bruno


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 27 Juin - 12:36

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 27 Juin - 8:02

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Bataille de postes  à l’Assemblée  nationale,  semaine  « épique »   en vue 



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Pour la première fois en France, une femme devrait accéder au perchoir, Yaël Braun-Pivet. Elle était ministre des Outre-Mer depuis un mois avant de sortir du gouvernement ce week-end. PHOTO AFP

À partir de demain s’ouvre au Palais-Bourbon  une semaine de votes pour l’attribution  des postes clés de l’institution,  avec gauche et RN en embuscade. 


FRANCE.
Alors que les macronistes ont perdu la majorité absolue il y a une semaine, la Première ministre Élisabeth Borne va poursuivre en parallèle ses échanges avec les groupes parlementaires afin de former un « gouvernement d’action » pour « début juillet », comme voulu par Emmanuel Macron.


Les projecteurs seront braqués sur la commission des finances, dont le président doit être membre de l’opposition. 


PRÉSIDENCE DE L’ASSEMBLÉE MARDI


Pour la première fois en France, une femme devrait accéder au perchoir, Yaël Braun-Pivet, qui était ministre des Outre-Mer depuis un mois et est sortie du gouvernement ce week-end. Encore novice en politique en 2017, l’ex-présidente de la commission des lois de l’Assemblée réélue députée des Yvelines a été investie mercredi par la majorité présidentielle et devrait ainsi succéder à Richard Ferrand (LREM), un proche d’Emmanuel Macron défait au second tour des législatives.
Se présentent également : Annie Genevard (LR), ex-vice-présidente LR de l’Assemblée, l’élu RN Sébastien Chenu, et certainement un candidat de l’union de la gauche.
Si la majorité absolue des suffrages exprimés n’a pas été obtenue aux deux premiers tours de scrutin, la majorité relative suffira au troisième tour, ce qui devrait garantir l’élection de M me Braun-Pivet.


HEURE BUTOIR POUR LES GROUPES POLITIQUES MARDI SOIR


Avant 18 h, les groupes doivent remettre à la présidence de l’Assemblée leurs déclarations politiques, accompagnées de la liste de leurs membres et des députés apparentés. Les groupes politiques peuvent le cas échéant se déclarer d’opposition. La liste sera publiée mercredi au Journal officiel . L’échéance est importante car elle va permettre d’établir quel est le rapport de forces dans la nouvelle Assemblée. La majorité compte 252 députés, il lui manque donc 37 élus pour la majorité absolue.
À ce stade, on s’achemine vers 10 groupes politiques au total, soit le record déjà atteint en 2020 : trois groupes de la majorité (LREM rebaptisé Renaissance, MoDem et Horizons), quatre à gauche (LFI, PS, PCF, Europe Écologie-Les Verts), les groupes LR et RN, et sans doute les UTiles, un groupe, composé notamment de députés d’Outre-mer.


3 MERCREDI, CEUX AUX MANETTES DE L’INSTITUTION


Nouvelle séance mercredi à 15 h : seront nommés, éventuellement par scrutin s’il y a pluralité de candidats, les membres du bureau de l’Assemblée nationale, sorte de conseil d’administration de l’institution. Il s’agit en premier lieu des six vice-présidents de l’Assemblée, qui assurent à tour de rôle, avec le président de l’Assemblée, la présidence des séances. Les trois questeurs (qui tiennent les cordons de la bourse de l’institution), deux de la majorité, un de l’opposition, seront également désignés. En jeu également, douze postes de secrétaires.
Le bureau régit le fonctionnement de l’Assemblée nationale et peut aussi décider de lever l’immunité d’un député. Il doit refléter la composition de l’Assemblée.


4 JEUDI EN COMMISSION, NOTAMMENT AUX FINANCES


À partir de 10 h 30, la lutte se déploiera dans les huit commissions permanentes de l’Assemblée (lois, affaires économiques, affaires sociales…) pour l’élection de leurs directions. Le groupe LREM s’y prépare par une série de votes internes, notamment sur les fonctions stratégiques de rapporteurs généraux des budgets. Jean-René Cazeneuve et Alexandre Holroyd sont en lice pour celui de l’État, Marc Ferracci et Stéphanie Rist pour celui de la Sécurité sociale. Les projecteurs seront braqués sur la commission des finances, dont le président doit être membre de l’opposition.
La majorité traditionnellement ne participe pas au vote pour cette commission, laissant les oppositions s’organiser. Certains macronistes se réservent cependant la possibilité de départager RN et gauche, qui prétendent au poste de président, avec respectivement Jean-Philippe Tanguy, ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, et Éric Coquerel (LFI) ou Valérie Rabault (PS). Pour éviter les fractures au sein de la NUPES, cette dernière a suggéré une présidence tournante… à gauche.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeSam 25 Juin - 8:48

Les lobbyistes on gagné .Macron et Lemaire détruisent l organisme qui defendait les consommateurs ...les gueux perdent encore 





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Sécurité alimentaire : à quelle sauce   sera mangé le personnel de la DGCCRF ?  



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Les agents de la DGCCRF ont manifesté en rappelant le travail fait sur les récents scandales sanitaires Buitoni ou Kinder... photo afp

Le projet de « police unique » en charge des contrôles de sécurité alimentaire, qui va voir une partie des missions   de la Répression des fraudes transférées au ministère de l’Agriculture, a poussé le personnel de la DGCCRF dans la rue… 


FRANCE.
Conçu fin 2017 dans le sillage du scandale du lait contaminé de Lactalis, le projet annoncé mi-mai, pour une entrée en vigueur en 2023, vise à accorder la sécurité sanitaire des aliments exclusivement au ministère de l’Agriculture, via la direction générale de l’alimentation (DGAL). Jusqu’à présent, ces missions étaient partagées avec la DGCCRF. Soixante emplois vont être supprimés dans ce service dépendant de Bercy.


Attribuer  la sécurité alimentaire  à l’Agriculture, c’est  la placer du côté  des industriels. 


L’institution, qui compte environ 2 500 agents dont 1 800 enquêteurs, a pourtant déjà « perdu 1 000 emplois en 15 ans », rappelle David Sironneau, coresponsable de Solidaires CCRF&SCL, le premier syndicat de la DGCCRF qui était en grève mardi.
« On nous dissèque », expliquait Viviane Danaudière, inspectrice dijonnaise qui arborait une pancarte « DGCCRF sacrifiée=consommateur en danger ».
Dans son agence, les dix fonctionnaires étaient grévistes. À Arras, c’était 21 sur 22, alors que des agents de Montpellier, Lyon, Strasbourg, Lille ou Rouen s’étaient rassemblés devant le siège parisien. « On a pris cette décision politique comme une sanction », s’est désolé David Sironneau, en rappelant le travail de la DGCCRF sur les récents scandales sanitaires Buitoni ou Kinder.
Dans une vidéo adressée aux agents de la DGCCRF, Bruno Le Maire, qui n’a pas reçu les agents, reconnaît que « cette réforme a pu susciter un certain nombre d’interrogations », mais assure qu’elle répond « à un besoin de simplification ». Reste que, pour Thibaut Favier (CFDT) « il y a un gros risque que la DGAL récupère (aussi) la recherche des fraudes alimentaires ».


PRESSION DES LOBBIES ?


« On estime qu’ils (la DGAL) ne sont pas en capacité de le faire, qu’ils n’ont pas les compétences. Ils ont une culture plus administrative que pénale. Qu’on le veuille ou non, le ministère de l’Agriculture est sensible aux pressions des lobbies », estime-t-il. « Politiquement, attribuer la sécurité alimentaire à l’Agriculture, c’est la placer du côté des industriels. Nous défendons le consommateur ».
Solidaires s’inquiète également de la « p rivatisation de certaines missions de service public comme les prélèvements et analyses de produits alimentaires bruts ou transformés, ainsi que les contrôles d’hygiène » des restaurants, artisans de bouche, étant donné que la DGAL travaille déjà avec des opérateurs privés.
Le transfert pose également la question du devenir du réseau de laboratoires partagé entre la DGCCRF et les douanes, qui emploie 380 personnes. Dans l’entourage de la DGCCRF, on assure qu’il « ne va pas disparaître » mais, pour les syndicats, sa survie est menacée si son activité diminue.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeVen 24 Juin - 11:25

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 20 Juin - 7:30

Bonne nouvelle ...les traitres sont évincés par le peuple 


BOURGUIGNON ...Virée   LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Captu640


DAGBERT...   Viré    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Captu641


CASTANNER ...Viré LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Captu642


FERRAND...Viré   LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Captu643



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeDim 19 Juin - 10:14

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeDim 19 Juin - 7:40

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MACRON,ON A ECOUTE LES PROMESSES ON ATTEND LES ACTES 




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 14 Juin - 23:14

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Gerard
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 14 Juin - 16:42

VOTEZ TOUT, SAUF MACRON. 
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 14 Juin - 9:42

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 13 Juin - 17:44



Une lycéenne convoquée par la gendarmerie après avoir interpellé Emmanuel Macron...
Emmanuel Macron a été vivement interpellé jeudi dernier, lors d'un déplacement à Gaillac.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeSam 11 Juin - 9:03

AU VOLEUR ! ! ! 



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeSam 11 Juin - 8:53

Stade de France : au pays des pieds nickelés


LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 865f954cd878d7db6568a7a2f493cb71?s=140&d=mm&r=gGeorges Michel 10 juin 2022





LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Les-pieds-nickeles-600x475


C’est vraiment la faute à pas de chance : les images de vidéosurveillance du Stade de France de la fameuse soirée ont été détruites. Jeudi après-midi, après l’audition du préfet Lallement, c’était le tour des représentants de la Fédération française de Football (FFF) d’être auditionnés. Et c’est à cette occasion qu’on a appris que les images enregistrées sous la responsabilité du Stade de France ont été supprimées. C’est ballot !


Non, « c’est la loi », si l’on en croit la déclaration à l’AFP, du président de la commission de la culture du Sénat Laurent Lafon. Le directeur des affaires institutionnelles de la FFF a en effet déclaré devant les sénateurs que « les images de vidéosurveillance, au bout de sept jours, sont automatiquement détruites, et la seule façon [qu’elles ne soient pas détruites, passé ce délai], c’est qu’on ait eu une réquisition pour les fournir aux différentes populations »


Et il n’y a pas eu réquisition. Réquisition qui aurait dû émaner du procureur de la République de Paris, placé, on le rappelle, sous l’autorité de la Chancellerie. Décidément, on joue vraiment de malchance depuis le début de cette affaire ! 


Le Monde du 10 juin révèle cependant qu’une source proche de l’enquête s’est étonnée de cette destruction car le « délai légal de conservation des vidéosurveillance est d’un mois » et non de sept jours, comme d'ailleurs le précise l'arrêté de la préfecture autorisant la vidéosurveillance du Stade. Toujours selon Le Monde« la capacité des serveurs du consortium Stade de France, qui gère l’intérieur de l’enceinte sportive, ne permet pas de les garder au-delà de sept à huit jours ». C’est donc technique ! Et l’on veut organiser les Jeux olympiques…


Et puis, quand ça veut pas, ça veut pas... Toujours et encore selon les informations du Monde« un OPJ [officier de police judiciaire] a bien fait la demande des images au consortium Stade de France… mais jeudi 9 juin, après que la destruction desdites bandes a été rendue publique ». Vite, coco, fais la demande, des fois qu'ils aient un double ! C’est ce qu’on doit appeler un « dysfonctionnement », selon la formule désormais consacrée.


Bien évidemment, ce clafoutis foutraque n’aurait aucun goût si on n’y ajoutait pas quelques morceaux de polémique, pour paraphraser le politologue averti qu’est Laurent Gerra. La semaine dernière, Gérald Darmanin avait assuré aux sénateurs qu’il tenait à la disposition de la commission les images de la soirée. Darmanin aurait-il menti ou tout simplement avancé cela sans savoir ? Eh bien, non. Sur ce coup-là, il faut lui donner raison car, comme l’a précisé la préfecture de police dans un tweet, publié jeudi soir, « les images en possession de la préfecture de police sont évidemment toujours à la disposition de la justice, dans le cadre de réquisitions dressées en enquête pénale. Ne confondons pas images de la police et images d’un opérateur privé. » On est donc rassuré.


Il n’empêche, on peut être étonné qu’au lendemain de cette soirée dantesque, il n’y ait pas eu réquisition. Alors, « complot », comme certains politiques l’avancent, ou bien « connerie », pour reprendre les mots de la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie, membre de la commission sénatoriale ? « Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot, a-t-elle tweeté, reprenant un mot du défunt Michel Rocard


La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare ». On ne peut exclure non plus le complot de la connerie. Un complot mondial, voire universel !
Quoi qu’il en soit, tout ceci concourt à conforter l’image de notre pays « à l’international », comme ils disent : la France, pays des pieds nickelés.
lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 9 Juin - 7:18

LA SITUATION EST TRES GRAVE ...






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L ' euro est en train de mourir ...et l ' Europe agonise .
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMer 8 Juin - 11:11



Dernière édition par ACARIE le Jeu 9 Juin - 7:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMer 8 Juin - 10:51

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Grève à l’hôpital: «Si on vendait des boîtes à sardines, il y a longtemps que tout se serait effondré»




Les personnels de la fonction publique hospitalière étaient appelés à un mouvement de grève national, mardi, pour dénoncer le manque de moyens. Devant le CH Lille, ils nous racontent comment « tout tient par la conscience professionnelle des soignants ».
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«On crie notre souffrance». Beaucoup de personnel ont témoigné, mardi, lors de l’appel national à la grève de plusieurs syndicats, leur souffrance «de voir souffrir les patients» dont les prises en charge sont retardées à cause du manque de moyens, dénoncent les grévistes. 


PHOTO BAZIZ CHIBANE - VDNPQR

Anne-Sophie Hache
Publié: 7 Juin 2022 à 18h37


« Ce qui va mal à l’hôpital ? Il n’y a plus rien qui va. » On les croise au bas des escaliers, en pause. Si elles l’avaient pu, elles se seraient bien mêlées au groupe de manifestants appelés par leurs organisations syndicales à se rassembler, mardi, devant l’Institut cœur poumons (ICP), à Lille. Et pour cause. « L’hôpital qui court à sa perte, on le vit au quotidien », déplorent les secrétaires médico-administratives et infirmières de programmation. « On compte sur notre conscience professionnelle, ils savent bien qu’on ne va pas laisser les patients mourir. »
« Cela touche tous les services, tous les maillons de la chaîne sont en crise. On doit programmer des examens avec des attentes monstrueuses, un mois pour une consultation d’anesthésie, par exemple. Au téléphone, les patients nous disent  : "c’est long, je n’ai plus qu’à crever". » « On travaille en cardio-vasculaire, c’est plus lourd qu’une appendicite... La prise en charge des patients n’est plus qualitative. » Quant au Ségur de la santé, « il n’a pas fait grand-chose à part une revalorisation, depuis longtemps méritée, mais restée insuffisante. Il faut plus de lits, plus de personnel ».
Citation :






Citation :
« Voir les patients avec des prises en soins retardées, avec des retentissements sur leur santé. Je n’imaginais pas cela possible en France. »

La pause est finie. On aborde un petit groupe de manifestantes. Infirmière et aide-soignante en soins palliatifs, elles s’estiment moins impactées que dans d’autres services, même si chez elles aussi le non-remplacement des congés maternité, par exemple, complique le quotidien. « Il faut rendre attractives nos professions pour donner l’envie aux jeunes de se former. » Une aide-soignante de nuit date de 2009, la dégradation progressive avec « la politique du chiffre avec[url=https://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/gerer-un-etablissement-de-sante-medico-social/financement/financement-des-etablissements-de-sante-10795/article/financement-des-etablissements-de-sante#:~:text=La tarification %C3%A0 l] la tarification à l’activité[/url], qui fait qu’on gère l’hôpital comme une entreprise. Ma mère était infirmière, elle a fait toute sa carrière dans le même service. Moi, depuis huit ans, je suis l’une des plus anciennes ».


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L’appel national à la grève a réuni plusieurs dizaines de manifestants, mardi midi, devant l’Institut cœur poumon, au centre hospitalier de Lille. PHOTO BAZIZ CHIBANE - VDNPQR

Plus loin, une médecin se dit aussi « très inquiète de l’état de l’hôpital, il ne tient que par la bonne volonté des soignants, dans des conditions qui ne seraient acceptées nulle part ailleurs. Surtout chez les infirmiers, il en manque tellement, ils ont des horaires de fous. Si on fabriquait des boîtes à sardines, il y a longtemps que tout se serait effondré. On pouvait tolérer les dysfonctionnements sur une période de crise, mais la crise passée, on n’a pas l’impression que la mesure a été prise de la racine du mal. Le plus compliqué, c’est de voir les patients avec des prises en soins retardées, détériorées, avec des retentissements sur leur santé. Je n’imaginais pas cela possible en France. »
Beaucoup de personnels hospitaliers interrogés ne souhaitant pas être identifiés, par peur de représailles, nous n’avons mentionné aucun nom.


La mobilisation ailleurs dans la région


À Boulogne-sur-Mer, un piquet de grève a réuni durant deux heures, mardi matin, les manifestants devant le centre hospitalier (CHB). La CGT Santé estime à 100 % le pourcentage de grévistes au niveau du service des urgences (tous réquisitionnés) ainsi que dans le service de chirurgie, et un suivi, dans les autres services, très variable. Ils étaient 265 selon la direction (soit 9 % de participation tous services confondus), aux urgences, 57 grévistes pour 75 agents.

Les soignants se sont aussi mobilisés devant le centre hospitalier de Calais. La mobilisation n’est pas passée inaperçue devant l’hôpital de Roubaix où les syndicats organisaient « un pique-nique revendicatif » où se sont invités, comme à Lille, des candidats aux législatives, une manifestation légitime selon le directeur de cet hôpital, Maxime Morin, présent mardi : «  Le moment est un peu difficile dans les établissements de santé. Les directions ne le contestent pas, au contraire. On a des problématiques de recrutement, d’attractivité, et des problématiques autour de l’absentéisme. »



LE SERVICE PUBLIC SE PLAINT ET PENDANT CE TEMPS DANS LES CLINIQUES PRIVEES, PAR SOUCI DE RENTABILITE ON NE PAYE PAS BIEN  SON PERSONNEL ET ON FERME LE WEEK END. 

LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Captu628


PAR MÉLANIE COTTREZbethune@lavoixdunord.fr

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Le manque de personnel de remplacement ne permet plus le roulement nécessaire à la maternité de la clinique. PHOTOS ARCHIVES
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PreviousNext

Aucun accouchement ne sera assuré à la clinique Anne-d’Artois à Béthune les week-ends du mois   de juin. Une décision prise vendredi dernier en raison du manque de personnel. Les femmes enceintes arrivées au terme seront redirigées. 


BÉTHUNE.
Du samedi matin 8 heures au lundi matin 8 heures, il ne sera pas possible d’accoucher à la clinique Anne-d’Artois à Béthune tous les week-ends du mois de juin. Le bloc obstétrical de la maternité de niveau 1 sera fermé.
La décision a été prise vendredi, « pas à la dernière minute car elle a été longuement réfléchie », explique la responsable communication du groupe Vivalto Santé, propriétaire de la clinique après l’acquisition des Hôpitaux privés du littoral (HPL) en juillet 2021. Mais bien parce qu’il n’y avait pas d’autre choix en raison d’une pénurie de personnel. « Nous avons des arrêts maladie que nous ne sommes pas en mesure de remplacer de manière satisfaisante, indique la société. Nous recherchons des sages-femmes et des infirmières de nuit. En contrats à durée déterminée. »
Une situation critique côté main-d’œuvre, « jamais vue depuis quatre ans », même durant la crise sanitaire liée au Covid-19, qui n’a absolument rien à voir, selon la clinique, avec cette décision. « C’est une problématique nationale, élargit Vivalto Santé. On voit des services d’urgences fermer temporairement partout. Il y a des difficultés à recruter. »
Obligée de fermer partiellement sa maternité, la clinique a fait le choix des week-ends. « Afin de privilégier la continuité des soins en semaine », ajoutent les services.
Toutes les patientes suivies proches du terme ont été prévenues. Un peu plus de 500 femmes accouchent, chaque année, à la clinique Anne-d’Artois.
En cas de besoin pendant la période, il est conseillé de faire le 15, qui reste joignable en permanence, pour être orienté vers l’établissement le plus adapté, en bénéficiant de conseils et d’un éventuel transport. « Le SAMU renforcera sa vigilance pour la régulation des appels provenant des femmes enceintes du territoire béthunois », indique l’hôpital privé.
Les femmes qui se présenteraient aux urgences durant ces périodes seront prises en charge par les médecins puis réorientées vers le centre hospitalier de Béthune-Beuvry (maternité de niveau 2) ou la polyclinique de la Clarence à Divion (maternité de niveau 1). « Au choix », selon le groupe. « Plutôt selon la place, à la dernière minute », d’après les informations récoltées par une future maman.
Elle poursuit : « Je m’étais organisée pour avoir une chambre individuelle. J’ai appelé Divion pour réserver. Or, ça n’est pas possible sans y avoir été suivie. Je n’en veux pas aux soignantes qui sont très professionnelles. Et peu importe où j’accouche si ça se passe bien. Mais la manière dont c’est fait, c’est un peu honteux. »
Les mesures pourraient être renouvelées si une solution n’était pas trouvée d’ici l’été, car il faudra, en plus, tenir compte des congés.


PETITE REMARQUE : POUR GARDER DU PERSONNEL IL FAUT Y METTRE LE PRIX....PETITE REMARQUE : POUR GARDER DU PERSONNEL IL FAUT Y METTRE LE PRIX...PETITE REMARQUE : POUR GARDER DU PERSONNEL IL FAUT Y METTRE LE PRIX 
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 7 Juin - 8:50

Fiscalité. Macron est bien le président des riches


Une étude de l’OFCE confirme que les mesures prises depuis le début du quinquennat ont fait gagner 2 905 euros aux 5 % les plus riches et fait perdre 240 euros aux plus modestes. Sans les mesures d’urgence liées au mouvement des gilets jaunes, cela aurait été pire.
Publié le
Jeudi 6 Février 2020

Clotilde Mathieu
LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 72559.HR



Malgré les mesures prises en 2019 pour calmer la colère des gilets jaunes, la politique menée par Emmanuel Macron profite bien aux 5 % des ménages les plus riches. 


Le constat dressé, hier, par l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) est cinglant : « Sur les 17 milliards d’euros de gains de pouvoir d’achat pour les ménages depuis 2018, plus de 4 milliards d’euros l’ont été aux 5 % de ménages les plus aisés. » 


A contrario, l’effet cumulé des mesures prises depuis le début du quinquennat devrait être négatif pour les 10 % de ménages les plus modestes.  Autrement dit, « les 5 % des Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros par an alors que les 5 % les plus riches devraient voir le leur grimper de 2 905 euros par an », note également l’institut. 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeDim 5 Juin - 7:40

L’association Bon Sens et Le Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens (CSAPE) avec pour avocat Me Martine BAHEUX ont déposé plainte devant le Pôle financier du Tribunal judiciaire de Paris. Les plaignants relèvent les liens entre le président du Conseil constitutionnel avec le cabinet de conseil McKinsey par son propre fils, ainsi que les liens entre ce même cabinet et l’Etat. Ces liens entachent aussi bien l’écriture de toutes les lois d’exception depuis le début de la crise Covid-19, que leur validation par le Conseil Constitutionnel. Enfin, la plainte concerne également une atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation de par des actes d’intelligences de responsables publics avec une puissance étrangère, la société McKinsey France, elle-même filiale de McKinsey Inc., une société américaine. Cette plainte fait suite à la Commission d’enquête du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.
On y apprend que les sociétés de conseils, et en particulier McKinsey, sont au centre du monde de l’industrie et de la finance américains. Tous leurs fameux conseils ont pour finalité d’enrichir ces entreprises américaines grâce aux impôts des Français. Les « grands » médias français, complices et bénéficiaires de la situation font semblant de croire que ces cabinets sont embauchés pour des raisons idéologiques. Les indices à notre disposition montrent plutôt un immense pillage en bande organisée dont les responsables étrangers comme Français sont clairement identifiés.
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L’escroquerie des activités de conseil
Le rapport du Sénat montre l’explosion des dépenses de cabinets de Conseil sous la Présidence d’Emmanuel Macron. Déjà en 2018, 379M€ ont été dépensés par l’Etat en “conseils” auprès de ces cabinets et la situation n’a fait qu’empirer pour atteindre 894M€ en 2021. Si on ajoute les dépenses des opérateurs de l’Etat, les cabinets ont reçu plus d’1Md€ en 2021.
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Leurs “conseils” concernent toute la stratégie de l’Etat.
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Il s’agit bien évidemment de ne pas oublier de mettre des guillemets à “conseils”. La plupart des cadres de la fonction publique ou de grosses entreprises ont déjà été confrontés à des prestataires venus vendre un peu de rêve. Le schéma classique étant le suivant : 
  • Le grand chef, Directeur, Président, a eu droit à une belle présentation powerpoint de la part d’une bande de costards-cravates venus lui vendre leurs services pour révolutionner le/la Management/Digitalisation/Customer-Relashionship/Rationalisation
  • Les équipes doivent alors subir les Entretiens/Audits/Produits d’autres costards-cravates qui ne connaissent absolument rien à l’entreprise, mais ont la solution miracle qui va résoudre tous les problèmes
  • La restitution prend alors la forme d’un nouveau powerpoint contenant des propositions fourre-tout et générales qui ne risquent pas de contrarier le commanditaire, de préférence différentes de celles de l’audit d’il y a 2 ans.
  • Bonus : si vraiment on est un pigeon, l’offre s’accompagne d’un nouvel outil informatique qui “répond parfaitement à la problématique” et “très facile à mettre en place”. Les équipes vont alors s’entre déchirer pour tenter de l’installer pendant 3 ans avant de laisser tomber parce que personne n’arrive à le faire fonctionner ni même n’en a besoin.



Cela tombe bien, l’Etat français est friand de costards-cravates, de powerpoints et de “solutions” informatiques. Il en est tellement friand que finalement même si au bout de la commande il n’y a rien, absolument aucun livrable, cela ne semble déranger personne. On dira que l’important n’est pas le résultat, mais le chemin parcouru.
Dans le rapport du Sénat on trouve quelques pépites de prestations-conseils qui n’ont donné absolument aucune suite :
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Il faut dire aussi qu’un cabinet de conseil assis à la table de l’Elysée ou du Conseil Constitutionnel, cela doit se voir aussi souvent pour discuter affaire que pour couper la dinde de Noël. On peut par exemple noter que :
  • Victor Fabius, directeur associé chez McKinsey & Company France est le fils de Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel
  • Marguerite Cazeneuve, ancienne Junior Associate de McKinsey & Company France, actuellement Directrice Déléguée de l’Assurance Maladie, est l’épouse de Aurélien Rousseau, membre du Conseil d’État, Directeur de la Monnaie de Paris et Directeur de l’ARS IDF et la fille de Béatrice Cazeneuve du comité de direction d’Eli Lilly (qui vend une molécule contre le SARS-COV2)
  • Amélie de Montchalin, Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, est l’épouse de Guillaume de Montchalin ancien partner de The Boston Consulting Group



Pour plus d’informations, le compte Twitter de Philippe Duval propose des infographies très riches sur tous les liens entre nos politiques et ces cabinets.
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En plus de ces liens familiaux, le rapport du Sénat dénonce le risque de “pantouflage” des élus, ministres ou hauts fonctionnaires dans ces cabinets. Le “pantouflage” consiste pour une entreprise à offrir un poste extrêmement bien rémunéré à un ancien responsable public, en remerciement de ses services pendant son activité. Les banques ont l’habitude d’offrir de nombreux postes aux anciens inspecteurs des finances. On comprend alors plus facilement pourquoi l’administration française est aussi aveugle au sujet de l’évasion fiscale. En plus d’être un moyen classique de corruption (chaque inspecteur, élu ou haut fonctionnaire sait qu’un très bon poste l’attend s’il est gentil toute sa carrière), il permet aux cabinets de conseil de disposer facilement des “carnets d’adresses” des pantouflards afin d’être reçus le plus efficacement possible au cœur de l’Etat. Le Sénat a dénombré presque une centaine de départs de la haute fonction publique ou des armées vers ces fameuses activités de conseils. Un nombre plus que suffisant pour ouvrir toutes les portes, ou du moins toutes les oreilles.
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Enfin le rapport du Sénat dénonce le nombre de prestations “pro bono” c’est-à-dire “gratuites”. Il est évident que derrière ce philanthropisme des cabinets de Conseils se cachent aussi bien une mise en relation des membres avec des décideurs publics, que des “orientations” sur les travaux, profitant aux nombreux clients des gentils cabinets. C’est le sens de l’article de Mediapart sur ces prestations, dont la participation “gratuite” de Karim Tadjeddine, directeur associé de McKinsey au bureau de Paris,  à la commission Attali, au think tank « En temps réel » (club financé par des entreprises du CAC 40) ou encore à la campagne d’Emmanuel Macron de 2017.
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Ainsi, le Sénat fait bien le bilan de cette bande de copains qui a appris à se placer sous le robinet à fric de l’Etat. Seulement ce petit milliard d’euros annuel n’est que la partie émergée de l’Iceberg. Ces cabinets de Conseils coûtent une fortune, pour un rendu souvent invisible. Il serait illusoire de penser qu’ils ne font rien. Il est nécessaire de se pencher sur qui sont les vrais bénéficiaires des fameuses réformes et lois en provenance de ces chers conseillers.
Macron : le putsch de la finance et des cabinets
Un article de 2019 de Consultor révèle que le candidat Macron a bénéficié de très nombreuses aides de la part des cabinets de conseil. Aude Lancelin avait déjà montré dans son célèbre article Macron, le putsch du CAC 40 comment la haute finance française et leurs sous-fifres médiatiques ont propulsé Macron à la tête du pays. Depuis son arrivée au pouvoir pendant la Présidence de François Hollande, il a enchaîné les réformes néolibérales chères aux sociaux-démocrates, remettant au goût du jour un Tchatchérisme primaire que même les anglosaxons semblaient abandonner. Cette politique appauvrit les travailleurs tout en enrichissant les détenteurs du capital, financiers comme géants de l’industrie. Elle s’accompagne de fortes contestations immédiatement réprimées avec violence. La France n’y a pas fait exception avec la crise des gilets jaunes.
Le putsch de 2017 (qui n’est que l’aboutissement d’une longue décrépitude) a achevé ce qu’il restait du principe d’Etat de droit. Dans un Etat de droit, il existe normalement une séparation des 3 pouvoirs. Le pouvoir exécutif, c’est-à-dire le Président de la République, le Premier Ministre et le gouvernement, ne doit qu’exécuter les lois et les décisions de justice. Le pouvoir législatif détenu par le Sénat et l’Assemblée nationale écrit et vote la loi et a un pouvoir de censure et de contrôle sur le pouvoir exécutif. Le pouvoir judiciaire composé des juges et des magistrats doit contrôler l’application de la loi et sanctionne son non-respect. Précisons qu’en France, le pouvoir judiciaire n’est pas compétent pour juger des décisions des 2 autres pouvoirs. Ce rôle est donné au Tribunal Administratif. Enfin, au-dessus de ces 3 pouvoirs se trouve la Constitution dont le Conseil Constitutionnel est le garant.
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Normalement, les pouvoirs législatifs et judiciaires sont des contre-pouvoirs qui empêchent le pouvoir exécutif de prendre le contrôle total du pays, c’est-à-dire de mettre en place une dictature. 
Au sein de cette belle théorie, les grandes banques et industries usent de leur pouvoir financier presque sans limite en payant des lobbyistes qui viennent murmurer à l’oreille de tout ce petit monde. La commission européenne Bruxelloise est championne olympique de cette discipline. Qui peut s’étonner que les grosses fortunes payent des agents pour influencer les décideurs et en tirer profit ? Chacun ses armes finalement, ce n’est pas équitable, mais c’est la dure loi du sport.
Depuis 2017 en France, les règles du jeu ont changé. Le nouveau système a décidé de ne plus s’embarrasser des intermédiaires. Depuis le début de la Présidence, les Français ont pris l’habitude de voir le gouvernement écrire toutes les lois et le parlement les voter sans discussion. Seul le Sénat réagit parfois à ces lois pour garder un semblant de débat. En effet, Emmanuel Macron a été très clair sur sa volonté d’avoir un pouvoir exécutif qui réforme le pays.
Les députés de la majorité se sont, bien entendu, portés volontaires pour assumer ce rôle de donner de la légitimité aux décisions prises sans analyse, ni débat. Ce n’est donc plus une instance où sont réfléchies écrites et votées les lois, mais juste une chambre d’enregistrement.
Le rapport du Sénat révèle que les lois ne sont en fait pas écrites par le gouvernement, mais directement par les cabinets de conseil. Les rôles se sont complètement inversés. Nous avions auparavant des politiques qui écrivaient des lois (certes en subissant l’influence des lobbyistes) et qui payaient des agences pour la communication et faire passer la pilule de leurs réformes, dorénavant les agences écrivent directement les lois et les politiques font juste la promotion de la réforme. Au-dessus de tout ça, le Conseil Constitutionnel directement en conflits d’intérêts avec ces mêmes agences valide l’ensemble.
L’idéal communiste du XIXe siècle rêve de la prise de pouvoir de l’Etat sur la finance et l’appareil productif. Finalement au XXIe siècle, la fusion existe, mais dans l’autre sens. La finance et les industries ont pris directement le contrôle de l’Etat.
La très chère numérisation publique
Les cabinets de conseil sont la pierre angulaire du nouveau régime installé en France organisant le plus gros racket d’argent public jamais mis en place. Au-delà de la facturation des prestations de conseil détaillées plus haut, le vrai racket s’effectue lors des commandes de l’Etat à la suite des nouvelles lois. Les plus simples à identifier concernent la “modernisation numérique” de l’Etat, puisque les cabinets de conseils bossent finalement pour eux-mêmes. Par exemple, les cabinets Accenture et Capgemini “conseillent” chaque jour à l’Etat de moderniser son action, tout en remportant les différents appels d’offres qui découlent des différentes lois de modernisation. Quelques exemples emblématiques ont coloré ces dernières années :
  • Le projet SCRIBE qui visait à dématérialiser les procédures de la police nationale, et notamment la rédaction des plaintes a été un raté total : 11,7 millions d’euros et 4 ans de développement investis
  • Le projet d’opérateur national de paie (ONP) a été un fiasco total. Il devait centraliser, en 2017, la paie des 2,5 millions de fonctionnaires et permettre la suppression de 3 800 emplois publics. Pour Solidaires, la facture globale pourrait aller jusqu’à 1 milliard d’euros.
  • La “modernisation” de pôle emploi par Capgemini pour laquelle Franc Serres, syndicaliste CGT, s’échine à détailler les conflits d’intérêts ou arrangements d’appels d’offres.
  • Le baromètre de l’action publique de l’Etat, grande opération de communication du gouvernement pour un coût de 3,12 M€.



Depuis le début de la crise sanitaire, ces conseillers-récupérateurs de projet ont allègrement profité de la générosité de l’Etat. Le rapport du Sénat montre comment Capgemini et d’autres, ont participé “gratuitement” à la création de l’application StopCovid, avant d’être finalement rémunéré par l’Etat pour son hébergement et sa maintenance, sans passer par aucun appel d’offre.
La société McKinsey & Company, contrairement à Accenture ou Capgemini n’est pas directement opérateur du numérique. En revanche, en conseillant, à la fois, le ministère des solidarités et de la santé et la société Microsoft, elle se trouve dans une position de conflits d’intérêts. C’est un intermédiaire rémunéré par les Etats pour se faire conseiller d’acheter les produits de ses clients. C’est ainsi que la plateforme HealthDataHub qui réunit l’ensemble des données de santé de toute la population soignée en France sous la forme de Big Data, afin d’en permettre l’exploitation à des fins de recherche, mais aussi de facto l’exploitation commerciale, est confiée à Microsoft. Ce, en dépit de vives critiques de la Représentation nationale et de promesses de retrait qui n’ont jamais été suivies.
C’est donc une société américaine qui détient les informations médicales des Français. Les wikileaks ont pourtant montré que les agences américaines mettent énormément de moyens pour surveiller les populations au plus grand profit de leur gouvernement et de leurs firmes. On observe d’ailleurs que l’enjeu n’est pas uniquement civil, mais également militaire. En effet, la convention constitutive du GIP HealthDataHub compte parmi ses signataires, le ministère des armées, représenté par la direction centrale du Service de Santé des Armées (SSA). Il paraît alors utile de rappeler que depuis la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, l’armée française est devenue “accro à Microsoft”. Par de nombreux aspects on peut considérer que la prise de pouvoir évoquée ici avait déjà commencé pendant la Présidence de Nicolas Sarkozy. La destruction de notre souveraineté sur le plan militaire n’en est qu’un des aspects.
Big pharma à la manoeuvre
Les plus grands gagnants de la crise sanitaire restent indéniablement les laboratoires pharmaceutiques. Ces laboratoires sont des clients importants de McKinsey & Company qui annonce avoir activement participé à : « Huit des dix plus grosses opérations de fusion-acquisition du secteur (des médicaments sur ordonnance) ». Ces 2 mondes font d’ailleurs plus que se côtoyer et faire des affaires, ce sont tout simplement les mêmes personnes :
  • Stephen Hoge, Président de Moderna est un ancien associé McKinsey
  • Ian E. L. Davis, Directeur non exécutif Johnson & Jonhson est un ancien Directeur Général McKinsey
  • Aamir Malik, vice Président de Pfizer est un ancien Managing Partner McKinsey



On ne s’étonne plus alors que la seule stratégie conseillée au gouvernement soit la vaccination de masse, avec les produits vendus par les copains. C’est McKinsey qui s’occupe de la campagne vaccinale entre novembre 2020 et le 4 février 2022, avec une interruption de trois mois à l’automne 2021.
LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-le-2022-04-06-%C3%A0-23.19.07-1024x734
McKinsey est donc grassement payé par le gouvernement français pour émettre des avis qui vont bénéficier aux vendeurs de vaccins clients du cabinet, puis pour mettre en place une stratégie qui va permettre de vendre un maximum de ces vaccins.
Les industriels de la vaccination sont également étroitement liés à l’industrie numérique par l’intermédiaire du milliardaire Bill Gates. Le fondateur de Microsoft (dont nous avons vu la mainmise croissante sur les données françaises de santé et les systèmes d’exploitations des matériels militaires) est également le fondateur de Gavi, l’Alliance du Vaccin qui récolte des fonds privés comme publics (la France est contributrice) pour vacciner la planète. Avec sa fondation Bill & Melinda Gates, le milliardaire est également le premier financeur de l’OMS, qui porte un soutien démesuré à la vaccination face à toutes les autres formes de soins. La fondation Gavi est également engagée dans le programme Trust Stamp d’identité numérique. Les géants de Big Pharma, tout comme les géants de l’armement ou de la finance, ont besoin des géants du numérique et de la donnée pour asseoir leur hégémonie.
L’arnaque totale de la grippe H1N1 de 2009 a été la première tentative du XXIe siècle de création d’une panique générale pour rafler la mise. Le Sénat avait écrit un rapport édifiant en 2010 montrant les conflits d’intérêts entre les laboratoires pharmaceutiques, les “experts scientifiques”, chercheurs, décideurs, mais également l’OMS. Cette arnaque a également eu lieu sous la Présidence de Nicolas Sarkozy. C’est Roselyne Bachelot, ancienne déléguée médicale au sein du laboratoire ICI Pharma (aujourd’hui Astrazeneca) de 1969 à 1976, puis chargée des relations publiques chez Soguipharm de 1984 à 1989 qui était alors Ministre de la Santé et a lancé les achats massifs de vaccins (94 millions de doses commandées) qui ont en écrasante majorité fini à la poubelle (6 millions de doses réellement utilisées). Le coût estimé de l’arnaque est de 660 millions d’euros.
Enfin, Pfizer a des liens avec le Président Macron. L’affaire Macron – Rothschild défraye la chronique en ce moment. En effet, en 2012, Emmanuel Macron a conseillé le rachat par Nestlé de la filiale de lait infantile de Pfizer, pour un montant de 12 milliards d’euros. On relèvera à ce stade le niveau moral du futur Président, intermédiaire de cette acquisition, alors que Nestlé s’enrichit depuis 50 ans grâce à la vente de lait en poudre dans les pays où l’eau n’est pas potable et donc responsable de la mort de nombreux enfants intoxiqués. Le Président français, de mère médecin conseil à la Sécurité Sociale, et de père médecin et professeur de neurologie à l’université de Picardie, n’est donc pas qu’un allié de la finance comme on aime le dépeindre, mais également de Big Pharma. 
La finance, toujours la finance
Là où il y a de l’argent, il y a le monde de la finance. Les célèbres fonds d’investissements américains BlackRockSSgA Funds Management, Wellington ManagementCapital Research & Management, et The Vanguard sont les plus gros actionnaires de PfizerModernaJohnson&Johnson et AstraZeneca qui ont pu bénéficier de la panique mondiale pour engendrer des bénéfices records. Ces mêmes fonds d’investissements possèdent également Microsoft qui propose ses services de flicage total des individus.
Ce sont également les propriétaires de Meta (Facebook), TwitterGoogle (Alphabet) et donc YouTube (via Google). Il est donc facile de comprendre l’empressement de tout ce petit monde à combattre les “fausses informations” concernant les vaccins anticovid qui sont les produits les plus rentables du groupe.
L’activité “mère” de ces fonds d’investissements reste toutefois les retraites. C’est là qu’entre en jeu McKinsey qui conseille une fois de plus le gouvernement français et en particulier la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse pour finir de détruire la retraite par répartition. Leur dernière expertise a coûté près d’1 million d’euros pour finalement être abandonnée pour cause de crise Covid en 2020. Tout cela alors que BlackRock lorgne sur les retraites françaises et que des rencontres ont été organisées avec certains membres du gouvernement depuis 2017. On notera que la dernière grosse réforme des retraites a eu lieu en 2010, encore une fois pendant la Présidence de Nicolas Sarkozy.
Piller oui, mais pour le bien
Un système uniquement basé sur le profit finira toujours par être dénoncé. L’ensemble ne peut tenir qu’à condition de convaincre ses représentants de son bien fondé. Un des principes les plus connus permettant de recruter des agents (ou corrompre des individus) est donné par l’acronyme MICE :
  • Money : argent ;
  • Ideology : idéologie (convictions religieuses, politiques, etc.) ou Interest : intérêt (passe-droits, faveurs sexuelles) ;
  • Coercion, Compromise ou Constrain : coercition, compromission ou contrainte (chantage, menaces, kompromat, torture, etc.) ;
  • Ego : ego (vanité, désir de se mettre en avant).



L’argent est le nerf de la guerre que nous avons détaillé plus haut. Les autres aspects sont également au centre du système.
Le principe de coercition est par exemple au noeud de l’affaire Epstein, dont le “suicide” risque d’empêcher de découvrir qui, parmi tous les noms en relation avec ce personnage, profitait des faveurs de l’île, et qui profitait du chantage qui en découlait.
L’aspect idéologique est créé et entretenu au sein des différents groupes auxquels participent les différents protagonistes. Un des plus célèbre reste le World Economic Forum de Davos, organisé par Klaus Schwab et au sein duquel depuis 50 ans se rencontrent les plus grandes fortunes (et parfois dirigeants) de la planète. Il y est toujours question de savoir comment diriger un “meilleur monde”. Le célèbre ouvrage The Great Reset (d’une lecture aussi pénible qu’instructive sur la pensée de ces gens) n’annonce pas moins que la fusion du grand capital et des Etats pour enfin contrôler cette masse indisciplinée et nuisible pour sa mère Gaïa : l’humanité.
La corruption par l’égo est créée avant 40 ans chez tous nos dirigeants par les fameux recrutement des Young Leaders ou Young Global Leaders. Il est difficile de faire mieux qu’un titre honorifique ronflant pour s’assurer de la reconnaissance et de la fidélité de tous ces cadres qu’on retrouve aussi bien dans les banques, qu’au sein des gouvernements ou dans les cabinets.
Conclusion : les cabinets escrocs, mais pas seulement
Les cabinets de conseil facturent du Bullshit pour des sommes astronomiques. C’est ce qui ressort du rapport du Sénat. Il ne faut cependant pas limiter leur action à ce seul racket. Ils sont au cœur du pillage de l’Etat français qui profite tout particulièrement aux géants des géants pharmaceutiques, numériques et finalement financiers américains. Un système dont la finalité n’est pas simplement de s’enrichir, mais bien de prendre le contrôle des institutions. Brzezinski, architecte de la politique étrangère américaine depuis les années 70, explique dans Le grand échiquier considérer les pays européens comme des vassaux américains : “un des piliers vitaux d’une grande structure de sécurité et de coopération, placée sous l’égide américaine”. Dans ce jeu, seuls les Français ont, un temps, fait exception en tentant de s’extraire de cette domination. A l’aube de l’élection Présidentielle Française, c’est maintenant l’heure du choix : doit-on se contenter de cette place de vassal en acceptant que les politiques économiques, militaires, culturelles, d’éducation ou de santé, françaises, soient au service d’intérêts privés américains, ou doit-on enfin retrouver notre indépendance et reprendre notre avenir en main ?
Pierre Lécot
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Copyright :copyright: Pierre Lécot, Décoder l'éco, 2022

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeVen 3 Juin - 18:18

FIER D ' ETRE FRANCAIS ? PAS VRAIMENT..


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeJeu 2 Juin - 7:28

Stade de France : et maintenant, les agressions sexuelles…

LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 6a5f58eaa6107945b448b426f88749e4?s=140&d=mm&r=gGabrielle Cluzel 1 juin 202



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Les témoignages se suivent, toujours plus effrayants. Après les vols de portefeuille, les sacs et les portables arrachés, les arnaques au faux taxi, les injures, les rires face aux enfants effrayés et en larmes, voici les agressions sexuelles. Elles manquaient au tableau pour qu’il soit complet. Et, pour tout dire, on s’en doutait autant qu’on les redoutait.


C’est le site du Figaro qui a révélé d’accablants témoignages, mercredi. Le parquet de Bobigny annonce « ne pas avoir été informé de faits de cette nature », mais un syndicaliste policier parle de « remontées de terrain », un autre, présent sur le dispositif de sécurité, dit avoir vu « des femmes se faire toucher la poitrine ». Un supporter du Real Madrid déclare au Figaro « avoir vu des filles de moins de 12 ans pleurer parce qu’elles ont été touchées par ces monstres » : « Ces gars ont touché des mineures », commente-t-il avec indignation.


Dans la version espagnole de 20 Minutes, il est question de « filles déshabillées et volées ». Des supporters de Liverpool affirment également avoir eu peur pour leurs filles, abordées de façon agressive, « pelotées »« touchées de manière inappropriée » (sic).


Comme pour les viols de Cologne, la nuit de la Saint-Sylvestre 2016, inutile, d’attendre le soutien des collectifs MeToo en toc et autres comités féministes hémiplégiques. On se souvient de la très élégante saillie de Caroline De Haas, le 7 janvier : « Ceux qui me disent que les viols en Allemagne sont dus à l’arrivée de migrants : allez déverser votre merde ailleurs. » Il n’est pas certain qu’Anglais et Espagnols, furieux comme en témoigne leur presse - tellement plus libre que la nôtre -, s’accommodent d’une fumeuse explication de largeur de trottoir en Seine-Saint-Denis.


Nous avons honte. Tellement honte. Tous les Français auxquels il reste un peu d’honneur et d’éducation pleurent avec ces fillettes et leurs parents. Est-ce donc ainsi qu'en France, aujourd'hui, nous traitons nos invités ? Dire que le gouvernement ne s’est TOUJOURS pas officiellement excusé.


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«J'ai vu des femmes se faire toucher»: des témoins dénoncent des agressions sexuelles au Stade de France


Par Guillaume Poingt
Publié hier à 13:30, 




TÉMOIGNAGES - Agissant en bandes, des voleurs en ont vraisemblablement profité pour «peloter des jeunes filles et des femmes», rapportent des policiers et des spectateurs.




Vols à l'arraché, spectateurs dépouillés mais aussi agressions sexuelles ont marqué le samedi soir cauchemardesque au Stade de France, en marge de la rencontre Liverpool - Real Madrid.




 «C'est un truc de fou ce qui s'est passé. Je n'avais jamais vu ça, des équipes de blédards de Barbès, de Saint-Denis.... J'ai vu des femmes se faire toucher la poitrine, ils ont arraché des sacs», assure un policier présent sur le dispositif de sécurité. Un second fonctionnaire, lui aussi sur le terrain samedi, confirme des agressions sexuelles commises aux abords du stade. 




«J'ai entendu des histoires de mains baladeuses mais je n'ai rien vu», poursuit un troisième, plus prudent.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMer 1 Juin - 9:25

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeMar 31 Mai - 8:41

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 30 Mai - 9:08

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 30 Mai - 8:42

Récit cauchemardesque d’une famille espagnole à Saint-Denis





LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Xnip2022-05-30_01-54-53
DR


La Rédaction

“Il y avait des armées de voleurs qui chassaient les supporters”.

C’est à l’aube, samedi, que ces cinq personnes ont garé leur camionnette dans le quartier de Saint-Denis. José Francisco : “Nous nous sommes garés dans le quartier et un type est arrivé qui s’est mis devant nous et avec le traducteur google nous a dit “vous savez où vous vous garez ?” et nous a demandé 50 euros pour protéger le van. On a fini par lui en donner 40, alors il a pris une photo et l’a transmise à sa bande, je suppose”.
Puis vint le match, et le chaos : “Il n’y avait pas d’anneaux de sécurité ou quelque chose comme ça, tout le monde pouvait entrer, et ceux que l’on voyait sauter les barrières étaient des gens du quartier que l’on voyait déjà palper tout le monde, chercher des montres, des téléphones portables”, se souvient José Francisco.
La situation a empiré après le match, notamment pour Arancha Cortés et sa fille, qui n’étaient pas entrées dans le stade : “Nous sommes allées d’un bar au métro et j’ai commencé à voir des centaines de personnes du quartier qui nous observaient, qui traquaient tous les supporters, à la recherche de quelque chose à voler. J’ai appelé mon mari et lui ai demandé de sortir du stade parce que nous avions très peur, tout comme des centaines de supporters des deux équipes”.
Et lorsque José Francisco est sorti du stade, il a découvert la scène : “Vous voyez des flots de ces gens qui se dirigeaient vers le stade, qui volaient, qui agressaient, avec des cutters pour découper les sacs. Je ne pouvais pas croire ce qui se passait, il y en avait des centaines et des centaines. Je suis arrivé dans le métro et les gens en sortaient en courant, imaginez ce qui se passait en bas. Ils ont jeté du spray au poivre et ça nous a frappé de plein fouet”.
Le pur instinct de survie a conduit les supporters à coopérer pour se défendre : “Les supporters s’associaient les uns aux autres pour former des boucliers humains et mieux se défendre, les supporters du Real Madrid et de Liverpool même. J’ai appris par la suite que de nombreuses filles avaient été déshabillées et volées.”
“Je venais de quitter le stade lorsque j’ai remarqué que quelqu’un avait fouillé dans ma poche et pris mon téléphone portable. Ma première réaction a été de lui courir après et je l’ai poursuivi jusqu’à ce que je le croise dans une rue : des dizaines de jeunes du quartier me regardaient avec un visage hargneux. J’ai crié à l’aide et la police est rapidement arrivée, est entrée dans la maison où le garçon était censé se trouver et l’a fait sortir, menotté et tout. Il était deux heures du matin et je voulais juste partir mais ils m’ont forcé à aller au poste de police pour déposer une plainte. Il y avait des centaines de fans, surtout des fans de Liverpool. Quand je suis parti, il était déjà trois heures et je cherchais comme un fou une voiture pour m’emmener hors du quartier. J’ai arrêté un gars et il m’a réclamé 90 euros pour m’aider. Je l’aurais payé mille euros pour sortir de là
C’est plusieurs heures après le début de la nuit que le groupe s’est retrouvé pour repartir vers Madrid avec beaucoup de choses à raconter : “Les gens ne peuvent pas imaginer ce que c’était. Il y avait des armées de voleurs à notre recherche. Il y a eu des bagarres, des agressions, des vols… Un film d’horreur”, se souvient Alfredo Gómez.
Source : 20 minutos
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeLun 30 Mai - 7:49

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 12 Icon_minitimeDim 29 Mai - 8:18

GOUVERNEMENT BORNE : DES TROUS DANS LA RAQUETTE


écrit par Thierry Benne 23 mai 2022
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Pour les Français à qui on avait promis le sang neuf du quinquennat nouveau d’un Président nouveau, on ne peut écarter comme l’ombre d’une déception, comme le regret d’un nouveau rendez-vous manqué. 




Où sont les retraites et le logement ?

Bien qu’avec plus de 21% du PIB national en 2020 (source: ministère de la transition écologique), il corresponde à l’une des plus importantes dépenses (504 milliards d’euros) des Français, le logement n’a pas sa place dans la liste des ministères et secrétariats d’État. 
Le Président confirme ainsi son mépris et son arrogance de financier pour tout ce qui représente l’un des besoins primaires les plus essentiels de chacun.
 A moins bien sûr qu’il ne consacre pas de ministère à ce secteur pour libérer la construction, l’acquisition et la location de biens immobiliers de toutes les contraintes réglementaires et fiscales qui en effet sont la cause majeure des difficultés que rencontre l’immobilier en général et le logement en particulier. Mais ne soyons pas trop optimistes à cet égard.
La future réforme des retraites, pourtant la mère de toutes les réformes, n’est même pas expressément citée dans la liste des attributions ministérielles. 
Il faut en arriver, au delà de l’annonce officielle, au détail des postes ministériels pour apprendre qu’elle relèvera du ministre du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion. Or c’est un non-sens absolu, puisque précisément les retraites obligent les retraités à renoncer définitivement à leur activité et que, comme son titre l’indique, le ministre du travail  et de l’emploi n’est normalement pas le mieux placé pour s’occuper de personnes qui sont inactives du fait même de leur état . 
Manifestement, on n’a pas encore réalisé en haut lieu qu’il n’est pas sain de surcharger les effectifs d’un ministère, qui a déjà fort à faire avec le travail et l’emploi,  de la gestion ou du contrôle de quelque 330 milliards d’euros à redistribuer entre 18 millions de retraités.
 C’est une mission pour laquelle la rue de Grenelle, sous la coupe des syndicats et des organisations patronales, n’est véritablement pas la mieux dimensionnée, ni intrinsèquement la plus pertinente. À quand donc et pour pas moins de 18 millions de retraités,   qu’on contraint toujours injustement et illégalement au silence en leur refusant toute représentation collective dans les principales institutions les concernant (CESE, COR, CSR et la plupart des caisses de retraite…), un véritable ministère des retraites et des retraités, fin spécialiste des premières  et à l’écoute des seconds ?

On n’a pas oublié une tradition française : les conflits d’intérêt

On remarque que la sécurité, dont l’état plus que dégradé est actuellement l’une des toutes premières préoccupations des Français, agace hautement le Président, puisque dans l’un de ses tweets, il l’avait ostensiblement reléguée à la  dernière place des six ou sept priorités qu’il assignait à la Première Ministre dans la constitution du Gouvernement.
 On s’aperçoit que le mot désormais fâche tant qu’il n’apparaît plus dans le cadre des attributions spécifiques portée sur la liste des ministres, alors que l’écologie, pour ne citer qu’elle, ne mobilise pas moins de trois ministères distincts. Comme si la survivance à terme de l’ensemble de la biosphère mondiale importait davantage à notre Président que la survie quotidienne de ses concitoyens et de ses concitoyennes, victimes innocentes et plurielles d’agressions et d’assassinats récurrents,  dont plusieurs parfaitement évitables.
On regrettera qu’alors que ni les océans, ni les mers n’ont rétréci, l’ancien ministère de la mer se contracte d’un coup  en un secrétariat d’État indigne de la seconde puissance maritime mondiale, au moment même où  le conflit ukrainien et les menaces chinoises remettent à l’ordre du jour l’importance de la géopolitique dans la conduite de l’ordre du monde.
N’échappant pas à la vieille tradition française du déni systématique des conflits d’intérêts, la nomination de Madame Oudéa-Castéra au poste de ministre des sports et des jeux olympiques et paralympiques,  pose un problèmeNon pas à raison de ses qualités personnelles qui sont sans doute éminentes, mais parce que son mari se trouve être le directeur général de l’une des plus grandes banques françaises, dont on imagine mal qu’elle puisse être – tout favoritisme mis à part – systématiquement tenue à l’écart du financement de tous les investissements liés directement ou indirectement au prochains jeux olympiques et paralympiques.
Rappelons d’ailleurs qu’un problème similaire s’était déjà posé lors du premier quinquennat à raison des liens matrimoniaux unissant Buzyn la ministre de la Santé à son époux à la tête de l’INSERM.
Il sera intéressant de savoir si le nouveau ministre des comptes publics continuera, sur ordre ou de son propre chef, à développer les mêmes complaisances que son prédécesseur à l’égard des très généreuses rémunérations illicites du Conseil constitutionnel, que nos lecteurs connaissent bien.
Quant au ministère de l’Éducation nationale, on peut relever que malgré tous les efforts du ministre sortant, l’institution peine encore à instruire et que, l’ensauvagement » aidant, l’ambition d’éduquer demeure clairement hors de sa portée, alors que le seul maintien de la discipline ne cesse d’absorber une part croissante du temps scolaire. Incontestablement, il s’agit toujours d’un mammouth fragile  constamment ballotté de réformes en réformes  et qui aspire à retrouver, avec un cap solide et des principes républicains nettement affirmés,  un minimum de sérénité et de stabilité.
 Or, en dépit de sa qualité intrinsèque, le cursus universitaire de son nouveau titulaire inquiète visiblement nombre d’enseignants et de parents, car il ne faudrait pas que nos écoles, nos collèges et nos lycées suivent l’exemple sulfureux de certaines filières universitaires de sciences humaines et politiques, dont la conception très restrictive et volontiers musclée de la démocratie exclut par principe tout débat ou toute approche contradictoire. Il n’est pas sûr en effet que malgré toutes les chimères qu’elles ont brassées,  l’échec patent des années Vallaud-Belkacem nous ait définitivement prémunis contre de nouvelles expérimentations, qui focaliseraient à perte de raison sur l’idéologie une trop grande partie de l’énergie qu’on devrait précieusement réserver au savoir.
Ainsi, sur un plan plus général, il est permis de se demander si, avec les ministres qu’il mobilise, ce second quinquennat va poursuivre ou non le travail de déconstruction du pays déjà largement entamé lors du premier mandat présidentiel, puisque:
  • dès le 14 février 2017, l’encore candidat Macron interviewé par une chaîne algérienne n’avait pas       hésité depuis Alger à charger gravement la France en dénonçant dans la colonisation de l’Algérie       rien moins qu’un crime contre l’humanité;

  • après avoir affirmé à Lyon le 5 février  2017 qu’il n’y avait pas de culture française, le Chef de l’État récidivait depuis l’Élysée le 18 avril 2021 en réservant à la chaîne américaine CBS l’annonce qu’il fallait déconstruire notre propre histoire.


Comment ne pas s’alarmer dès lors et si la même voie est poursuivie, des décombres qu’on risque de relever un peu partout au bout de dix ans de ce travail systématique de sape, d’endettement, de dénigrement et d’autoflagellation d’un pays qui, malgré ses défauts, mérite mieux que la médiocrité, les reniements et les affrontements qu’on lui promet ?




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