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 LA VIE SOUS MACRON

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ACARIE




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Fév - 12:32

MACRON SERRE LA VIS AUX FRANCAIS POUR  SOUTENIR ZELYNSKI 

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Guerre en Ukraine : la France annonce "jusqu'à 3 milliards d'euros" d'aide militaire supplémentaire en 2024


Un accord a été signé ce vendredi 16 février entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, à Paris. Il promet jusqu'à "3 milliards d'euros" d'aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine en 2024.



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Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, le 16 février 2024

Crédit : Dimitar DILKOFF / AFP


Jérémy Billault AFP
publié le 16/02/2024 à 20:39 - mis à jour le 16/02/2024 à 21:5




Emmanuel Macron a également dénoncé un "changement de posture" de la Russie qui "exige un sursaut collectif", évoquant les cyberattaques contre des pays occidentaux et les craintes d'un déploiement d'armes nucléaires dans l'espace. Faisant référence aux "inquiétudes exprimées par ces derniers jours sur le possible déploiement par la Russie d'armes nucléaires dans l'espace", Emmanuel Macron a estimé que "la Russie doit sans tarder donner des explications". Il a ajouté que Moscou avait "franchi plusieurs seuils" dans ses cyberattaques, y voyant "une volonté d'agression".


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Fév - 8:34

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Une balance commerciale impossible à redresser ?




Claude Sicard


Pour rééquilibrer la balance commerciale de la France, il faudrait accroître de 56 % la production du secteur industriel



Publié le 18 février 2024

Le service des douanes vient de faire connaître le [url=https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-economique-et-commerce-exterieur/actualites-liees-a-la-diplomatie-economique-et-au-commerce-exterieur/2024/article/presentation-des-resultats-du-commerce-exterieur-en-2023-07-02-24#:~:text=Dans ce contexte international d%C3%A9stabilis%C3%A9,100 Md%E2%82%AC en 2023.]résultat[/url] de notre commerce extérieur pour 2023 : à nouveau un solde négatif important de 99,6 milliards d’euros. Certes, c’est mieux que l’année précédente où le déficit avait été supérieur à cause de l’envolée des prix de l’énergie causée par la guerre en Ukraine, mais le solde est négatif, une fois de plus.
La balance du commerce extérieur français est donc régulièrement déficitaire depuis 2005, c’est-à-dire depuis maintenant une vingtaine d’années. Ce solde négatif a plutôt tendance à s’aggraver, comme le montre le tableau ci-dessous :
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 104
Selon le journal La Tribune du 7 février dernier, annonçant les résultats de notre commerce extérieur pour l’année 2023 :
« Les années se suivent et se ressemblent pour la balance commerciale française : le déficit commercial de 99,6 milliards est le deuxième plus élevé de l’histoire ».
On ne peut évidemment que s’inquiéter d’une telle évolution, d’autant que les autres pays de l’Union européenne dont les balances commerciales étaient également déficitaires dans les années 1970-80, sont parvenus à redresser la barre, comme le montre le tableau suivant :
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 White-and-Blue-Simple-Business-Comparison-Table-Chart-1
Autre constat : c’est la balance des biens qui est particulièrement dégradée, les services étant là pour rattraper quelque peu le grave déséquilibre des biens :
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Le rôle déterminant du secteur industriel



Longtemps, les commentateurs de notre vie économique ont expliqué le déficit du commerce extérieur par des éléments conjoncturels, généralement des variations des prix de l’énergie, la France étant un gros importateur d’hydrocarbures. Mais, à présent, chacun a bien compris que le déficit de la balance du commerce provient du déclin industriel français. En effet, l’industrie joue un rôle déterminant dans la balance commerciale des pays développés, intervenant pour environ 75 % dans les échanges commerciaux.
Aussi, si l’on examine la relation existant dans les pays développés entre l’importance de leur production industrielle et le résultat de leur balance commerciale, on voit que les pays à production industrielle faible ont des balances commerciales déficitaires, alors que les pays à production industrielle élevée présentent des balances commerciales positives.
C’est ce que montre le tableau ci-dessous où figurent, dans la première colonne, les productions industrielles des pays comptées en valeur ajoutée par habitant, comme le font les comptabilités nationales des pays, et selon les données de la BIRD, qui incorpore la construction dans la définition de l’industrie :
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 00000000000000000000-2
Le graphique ci-dessous indique la corrélation existant entre ces données :
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Scan
L’équation de la droite de corrélation indique que pour avoir une balance commerciale équilibrée il faut que la production industrielle s’élève à 11 265 dollars par habitant. C’est une probabilité statistique qui peut souffrir chaque année des écarts par rapport à la moyenne.
Or, la France ne dispose que de 7200 dollars de production industrielle par personne. Il faudrait donc l’accroître de 56 % pour que la balance commerciale soit à l’équilibre. En se basant sur les ratios d’intensité capitalistique des entreprises industrielles existant déjà en France, cela signifie un effectif industriel passant de 2,7 millions de personnes à 4,2 millions : soit 1,5 million d’emplois industriels à créer pour que, demain, la balance commerciale soit régulièrement en équilibre. Les effectifs industriels de l’Allemagne étant bien plus élevés, de l’ordre de 7 millions de personnes, sa balance commerciale est régulièrement excédentaire. En fait, avec la quatrième révolution industrielle en cours, baptisée industrie 4.0, les intensités capitalistiques sont devenues extrêmement élevées : il va plutôt s’agir de la création de seulement environ un million d’emplois.
La corrélation mise en évidence permet de comprendre que le solde déficitaire de notre balance commerciale, rappelé plus haut, se soit régulièrement dégradé à mesure que notre secteur industriel faiblissait : entre la fin des Trente Glorieuses et aujourd’hui, l’industrie qui intervenait pour 24 % à 25% dans la formation du PIB n’intervient plus que pour 10 % seulement. La France est devenue le pays européen qui est le plus désindustrialisé, la Grèce mise à part. Avec la crise du covid, nos dirigeants ont finalement compris qu’il était nécessaire de réindustrialiser le pays, et Emmanuel Macron a lancé le Plan France 2030. Mais il sera extrêmement difficile de remonter la pente.
Dans le Figaro-économie du 12 février dernier, Anne de Guigné énonce :
« Après des années de délitement, l’industrie française a cessé de dépérir. Mais crier victoire paraît très exagéré quand les deux indicateurs les plus robustes du secteur, l‘évolution de la production manufacturière et celle de la valeur ajoutée de l’industrie demeurent en zone grise ».
Le Plan France 2030 est très insuffisant, car les moyens financiers manquent pour épauler le redressement de notre industrie, comme le font si bien maintenant les Américains avec l’IRA, un dispositif d’aide à l’investissement qui dispose d’un budget de 369 milliards de dollars.
 

Les PME appelées à la rescousse



Pour redresser rapidement notre commerce extérieur, le gouvernement a appelé les PME à la rescousse afin qu’elles exportent. Il veut faire passer le nombre d’entreprises exportatrices de 145 700 à 200 000. Dans son discours de Roubaix le 23 février 2018, Édouard Philippe avait annoncé la création de Team France Export, afin d’encourager les PME  à « chercher des aventures à l’étranger ». Team France Export est un dispositif au service des entreprises qui regroupe les services de l’État s’occupant d’exportation, Business France, Bpifrance, et les diverses CCI existant en France. Cet organisme dispose de 13 guichets régionaux, disséminés sur tout le territoire, et un réseau de 750 conseillers installés à l’étranger dans 65 pays. Précédemment, avait été créée en 2015, « Business France », une agence nationale ayant pour mission d’« aider les PME et les ETI à se projeter à l’international ». Nos entreprises ne sont donc pas dépourvues de conseillers pour les aider à exporter, et elles peuvent bénéficier de divers soutiens financiers pour prospecter à l’étranger et exporter.
Cette ambition de faire de nos petites PME industrielles, des entreprises exportatrices, n’est en fait pas très raisonnable : c’est leur faire courir beaucoup de risques et les détourner de leur tâche principale qui est, à ce stade de leur croissance, de développer et renforcer leurs avantages compétitifs. Hors les grandes entreprises, qui, elles, disposent du personnel voulu pour exporter, et dont les reins sont assez solides pour faire face aux aléas des opérations à mener dans des pays lointains que l’on connait mal, seules les ETI, (250 à 500 employés), sont capables d’avoir une politique suivie à l’exportation.
En matière d’exportation, le drame de la France est qu’elle dispose de relativement peu d’ETI, à la différence de l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne : elles sont 5760 en France, contre 12 500 en Allemagne et 10 000 en Grande-Bretagne, et ne sont pas toutes dans le secteur industriel, loin de là. Pour exporter des biens industriels, il faut généralement avoir à l’étranger des accords avec des entreprises locales qui aideront les consommateurs à utiliser ces équipements et assureront l’après- vente, car faire de l’après-vente à partir de la France est une gageure. Ces partenaires étrangers exigeront que l’entreprise avec laquelle ils vont collaborer ait une certaine dimension : s’il s’agit d’une PME de taille modeste, ils ne seront pas partants et auront tendance à aller chercher ailleurs un exportateur plus solide avec lequel s’allier. Une PME peut exporter aisément, sans risque, des produits ne nécessitant aucune collaboration avec l’acheteur, et notamment pas d’après-vente, comme par exemple, la cristallerie ou les articles de porcelaine.
Augmenter les exportations et avoir une balance commerciale à l’équilibre sont donc des missions extrêmement ardues :
  • le secteur industriel s’est considérablement amenuisé, l’industrie manufacturière ne représente plus que 10 % du PIB, contre 23 % ou 24 % pour l’Allemagne.
  • le pays manque d’entreprises de taille intermédiaire, soit deux fois moins que l’Allemagne.

 
Rééquilibrer notre balance du commerce extérieur, mission qui est confiée au ministre chargé du Commerce extérieur, est une tâche de très longue haleine qui va demander de très nombreuses années, c’est-à-dire le temps que nos dirigeants mettront pour accroître de 56 % la production du secteur industriel.

Par :          Claude Sicard


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Fév - 8:44

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Fév - 17:46

LA DICTATURE EN MARCHE 










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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Fév - 8:38

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Fév - 12:46

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Electricité : nos factures augmentent mais EDF finit 2023 avec un bénéfice net de 10 milliards d’euros


Le géant électricien EDF a fini l’année 2023 dans le vert, avec un bénéfice net de 10 milliards d’euros, grâce au redressement de sa production nucléaire lourdement affectée par des problèmes industriels en 2022, a annoncé vendredi le groupe.
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Le géant électricien EDF a fini l’année 2023 dans le vert, avec un bénéfice net de 10 milliards d’euros, grâce au redressement de sa production nucléaire lourdement affectée par des problèmes industriels en 2022, a annoncé vendredi le groupe. 


- PHOTO AFP


Par Ju.M. avec afp
Publié:16 février 2024 à 09h31



Ces résultats sont qualifiés d’« exceptionnels » par EDF, qui avait essuyé en 2022 une perte de 17,9 milliards d’euros. Son chiffre d’affaires s’est inscrit en repli de 2,6 % à 139,7 milliards d’euros, mais le groupe a réduit sa dette de 10 milliards d’euros. Celle-ci reste cependant au niveau colossal de 54,4 milliards d’euros.


Consultez l’actualité en vidéo



EDF subit en revanche une dépréciation de 12,9 milliards d’euros liée essentiellement aux difficultés du chantier de ses réacteurs nucléaires d’Hinkley Point en Grande-Bretagne. Cette dépréciation s’élève à 11,2 milliards pour les actifs d’Hinkley Point et 1,7 milliard pour l’écart d’acquisition (goodwill) de la filiale britannique EDF Energy, après l’annonce en janvier d’un délai et de coûts supplémentaires pour le projet, détaille le groupe.



« Une très bonne performance opérationnelle »



« L’année a été marquée par beaucoup d’événements, notamment par le redressement de la production et la mobilisation de l’entreprise autour du redressement de la production », a affirmé le PDG d’EDF Luc Rémont vendredi auprès de quelques journalistes. Les résultats ont été tirés « par une très bonne performance opérationnelle avec une hausse importante de 41,4 terawattheure (TWh) de la production nucléaire en France, dans un contexte de prix historiquement élevés », commente le groupe.



Les réacteurs français ont produit en 2023 quelque 320,4 TWh, dans le haut de la fourchette annoncée. En 2022, la production nucléaire avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, sur fond de difficultés industrielles (découverte d’un problème de corrosion, décalage des calendriers de maintenance liés à la crise sanitaire du Covid).





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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Fév - 8:05

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Fév - 12:16

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Fév - 10:58

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Je m'appelle Thomas, j'ai 16 ans et la vie devant moi.
Ma famille, mes amies, mes copains, le rugby, tout n'est que plaisir que je dévore avec l'insouciance de mon age, c'est normal je n'ai que 16 ans.
Plus un enfant, pas encore un adulte, je profite sans compter de cette période bénie de l'adolescence, je m'amuse, je joue, je rigole, c'est facile, je n'ai que 16 ans.
Samedi je sors !
C'est le bal du village, je vais faire la fête avec ceux que j'aime. Au milieu du bruit, de la musique et des lumières nous allons danser, chanter, crier et sans doute boire un coup et tant pis si demain j'ai mal à la tête, je suis un grand, j'ai 16 ans.
Mais voilà, rien ne s'est passé comme prévu. Ce soir j'ai croisé la route d'une bête. C'est étrange, il était à peine plus âgé que moi, si semblable et si différent.
Des potes, presque le même age, la rage de profiter de notre jeunesse à cent à l'heure mais moi j'aimais la vie et je faisais tout pour la respecter alors que lui son moteur, c'était la haine de l'autre.
Ce soir mes copains sont là, serrés autour de moi mais j'ai froid sur ce trottoir glacé.
Ce soir je ne rentrerai pas à la maison.
Ce soir je m'envole, ce soir je serai un ange.
Moi Thomas, je n'avais que 16 ans.
Juste les mots d'un papa anonyme qui malgré sa compassion et sa tolérance ne pourrait jamais, ni comprendre, ni pardonner.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Fév - 15:13

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La région Hauts-de-France est la deuxième plus exposée à la pauvreté monétaire en France métropolitaine




Selon l’Insee, 17,2 % de la population de la région des Hauts-de-France vit sous le seuil de pauvreté monétaire.


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En 2020, 17,2% de la population des Hauts-de-France vit sous le seuil de pauvreté monétaire, soit environ un million de personnes - 

Près d’un Français sur cinq vit à découvert, soit une hausse de 3 % par rapport à l’année dernière, selon le Secours populaire. Une situation qui concerne notamment un tiers des ouvriers et un quart des employés.









Consultez l’actualité en vidéo



L’Insee Hauts-de-France a réalisé un  bilan économique de la région début juin. Le même mois, l’Insee s’est penché sur l’emploi des seniors dans la région. Il ressort que les retraités des Hauts-de-France disposent des revenus les plus faibles des retraités de France métropolitaine.

À travers une nouvelle étude, dévoilée le 3 octobre 2023, l’Insee analyse les multiples visages de la pauvreté dans les Hauts-de-France, deuxième région en France métropolitaine la plus exposée à la pauvreté monétaire (17,2 %), derrière la Corse (18,3 %).






1 million de personnes sous le seuil de pauvreté monétaire





Le seuil de pauvreté monétaire est fixé à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans. En 2019, 9,2 millions de personnes, soit près de 15 % de la population française, se situaient en dessous du taux de pauvreté monétaire, selon l’Insee.


En 2020, 17,2 % de la population des Hauts-de-France vit sous le seuil de pauvreté monétaire, soit environ un million de personnes. Il s’agit de la deuxième région de métropole la plus exposée avec 4 départements sur 5 parmi les plus concernés au niveau national.








À lire aussi L’inflation se maintient à 4,9% sur un an en septembre




Quatre départements des Hauts-de-France figurent parmi les départements les plus pauvres de France. Ainsi, les taux de pauvreté du Nord (18,4 %), de l’Aisne (18,0 %) et du Pas-de-Calais (17,8 %) figurent parmi les 15 plus élevés de France métropolitaine, ces départements se positionnant respectivement à la 8e, 11e et 14e place. La Somme (15,7 %) occupe le 24e rang, soit dans le premier quart des départements métropolitains les plus exposés. Avec un taux de pauvreté inférieur à la moyenne métropolitaine, l’Oise (12,8 %) se trouve dans la seconde moitié de tableau au 65e rang.




La part d’allocataires la plus élevée de France





La part d’allocataires d’un minima social au sein de la population des 15 à 64 ans dans les Hauts-de-France est la plus élevée de France métropolitaine. De fait, les prestations sociales constituent 43 % du revenu disponible des ménages de la région sous le seuil de pauvreté (contre 37 % en moyenne nationale).




Les retraités pauvres sont nombreux





En Hauts-de-France, comme au niveau national, les ménages pauvres retraités représentent plus du quart des ménages pauvres. Dans la région, ce profil est plus présent dans les départements plus ruraux du Pas-de-Calais, de la Somme et de l’Aisne.






En 2019, dans les Hauts-de-France, 1 291 000 personnes vivent dans un ménage dont le référent fiscal a plus de 60 ans et dont la principale source de revenus provient d’une pension de retraite. Ces ménages retraités représentent 32 % des ménages fiscaux de la région.


Avec un revenu médian annuel d’environ 20 700 euros, les ménages retraités de la région disposent des revenus les plus faibles de France métropolitaine (22 300 euros en moyenne), juste après la Corse, loin derrière l’Ile-de-France (25 400 euros).




Les ménages non insérés





Les ménages pauvres non insérés sur le marché du travail et locataires dans le parc social regroupent 23,2 % des ménages pauvres. L’importance du parc de logements sociaux et les fragilités du tissu économique expliquent cette surreprésentation, particulièrement dans le Nord (24,3 %), le Pas-de-Calais (23,7 %) et l’Oise (23,7 %).


Les ménages locataires du parc privé non insérés sur le marché du travail regroupent 14,1 % des ménages pauvres. Ces ménages dépendent davantage des prestations sociales qui constituent 67,1 % de leurs ressources.


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Les ménages de moins de 30 ans non insérés sur le marché du travail représentent 11,7 % des ménages pauvres. Les Hauts-de-France sont ainsi la première région métropolitaine pour la proportion de ces ménages. Ces jeunes font face à des situations d’emplois intermittentes et peu rémunérées. Leurs ressources dépendent également en grande partie des prestations sociales.


Les ménages insérés sur le marché du travail englobent 17,4 % des ménages pauvres. La part des revenus du travail de ces ménages est 2,6 fois supérieure à celle de l’ensemble des ménages pauvres (81,7 %). Pourtant, au regard des charges familiales, leurs revenus d’activité sont insuffisants pour dépasser le seuil de pauvreté.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Fév - 8:31

Alain BAUER, Ancien grand Maitre : « L’insécurité est en train d’exploser en France »

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 9:44

QUAND PETIT LE MONDE  AGRICOLE SE FAIT ROULER DANS LA FARINE PAR LA FNSEA ET LE POUVOIR MACRONISTE

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 9:10

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 8:30

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Le recteur d’académie de Paris démissionne sur fond de désaccord avec Oudéa-Castéra, une décision rarissime


Cette décision rarissime pour un recteur survient après la suspension mercredi par le ministère de l’Education d’un projet du rectorat visant à fermer plusieurs classes préparatoires à la rentrée 2024 et en ouvrir trois autres à vocation « plus sociale ».




LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 11722203


Christophe Kerrero, ancien directeur de Jean-Michel Blanquer était recteur de l’académie de Paris depuis juillet 2020. PHOTOS AFP

Par AFP
Publié:2 février 2024 à 12h09


Le recteur de Paris Christophe Kerrero a annoncé vendredi quitter ses fonctions dans une lettre aux personnels de l’académie, sur fond d’échec de son projet de réforme des classes préparatoires dans la capitale destiné à introduire davantage de mixité sociale.

Consultez l’actualité en vidéo


Cette décision rarissime pour un recteur, celui de Paris est considéré comme l’un des plus hauts cadres de l’Education nationale, survient après la suspension mercredi par le ministère de l’Education d’un projet du rectorat visant à fermer plusieurs classes préparatoires à la rentrée 2024 et en ouvrir trois autres à vocation « plus sociale » dont l’une au lycée Henri-IV pour des futurs professeurs des écoles et deux pour des lycéens professionnels.


« La ministre Oudéa-Castéra l’a désavoué »



Selon une source proche du rectorat, « Christophe Kerrero ne pouvait pas continuer à porter la carte scolaire après que la ministre Oudéa-Castéra l’a désavoué sans l’en prévenir dans une instance qui est le Conseil supérieur de l’éducation». « Je quitte aujourd’hui mes fonctions de recteur de l’académie de Paris, quand notre Ecole est en proie au doute et que la situation exige pourtant une mobilisation de chacun de ses acteurs », écrit Christophe Kerrero dans sa lettre aux personnels de l’académie.

Dans un message transmis à la presse, l’entourage d’Amélie Oudéa-Castéra indique que « la Ministre prend acte de sa décision et remercie Christophe Kerrero pour son action et son engagement reconnus en faveur de l’Éducation nationale ».


Moratoire sur trois fermetures de classes



« Toutes les mesures de soutien des élèves en termes de promotion et de mixité sociale prises par le recteur de Paris sont soutenues et financées. Elles seront toutes réalisées », a-t-on continué de même source.

« Le rectorat de Paris avait envisagé trois fermetures de classes pour financer ces initiatives. La ministre assume son choix de lancer un moratoire sur ces fermetures, et de soutenir ainsi plus fortement encore le projet social du rectorat et l’offre existante», a-t-on complété.


À lire aussi Grève des enseignants : la ministre Oudéa-Castera «ne songe pas à démissionner», prévient-elle


Le rectorat avait décidé de fermer trois classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE): une prépa aux écoles de commerce (prépa ECG) au lycée Jacques Decour, dans le 9e arrondissement, une classe de première année littéraire (hypokâgne) au lycée Lamartine (9e) et une de deuxième année littéraire (khâgne) au lycée Chaptal (8e).

L’annonce de ces fermetures avait mobilisé ces dernières semaines enseignants et élèves, avec notamment une pétition « contre la fragilisation des parcours littéraires ».










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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Fév - 8:20

CHEZ MACRON ON ESTIME QU 'IL FAUT BAISSER LE SMIC 



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 31 Jan - 9:53

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« La ministre a mis les collègues enseignants en colère » : une raison de plus à la grève, jeudi



Une intersyndicale très large appelle à la grève ce jeudi. Un mouvement sur la question des salaires, des conditions de travail, du « choc des savoirs ». Et qui s’inscrit dans le contexte des propos très polémiques tenus par la nouvelle ministre.
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 11579348
Le nom d’Amélie Oudéa-Castéra sera sans nul doute très présent dans les cortèges. - Photo News.

Par Laurent Decotte
Publié:31 Janvier 2024 à 07h50« Les premiers échanges entre les organisations syndicales ont eu lieu avant les vacances de Noël », resitue Catherine Piecuch, responsable régionale de la FSU. Se posait la question des salaires, des suppressions de postes, de la réforme des lycées et des mesures du « choc des savoirs », en particulier la création des groupes de niveau en français et en maths au collège.




Consultez l’actualité en vidéo



« Début janvier, l’intersyndicale était composée de la FSU, SUD, la CGT et FO. Puis l’UNSA nous a rapidement rejoints et un peu après le SGEN-CFDT. »

« On a dépassé les bornes »


Le 12 janvier, la polémique éclate lorsque la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Ouéda-Castéra, explique avoir scolarisé son fils dans le privé en raison « de paquets d’heures pas remplacées » à l’école publique. « Sans compter toutes les révélations ensuite… On a dépassé toutes les bornes de l’entendement », fulmine Catherine Piecuch.

« Elle a mis les collègues en colère », assure Olivier Carraud, délégué SNES-FSU au lycée Léonard-de-Vinci à Calais. « C’est un soufflet, un affront, on touche à l’orgueil et à l’honneur des enseignants », appuie Nicolas Penin pour le SE-UNSA.

Appels à la démission


Cela ne figure pas au rang des revendications, mais des appels à la démission fleurissent. « J’espère que ça ne va trop tourner autour de ça », redoute ce professeur d’histoire-géographie de l’Artois. « Moi, si je défile et ce n’est que la deuxième fois, c’est pour protester contre des réformes qui idéalisent à tort un passé lointain. Dans ma vie, je n’ai vu que deux ou trois élèves pour qui le redoublement a été bénéfique. Et j’ai toujours observé que les faibles avaient besoin des forts pour être tirés vers le haut, ce qui est l’inverse des groupes de niveau ! Et je ne parle pas de l’uniforme auquel je ne crois pas du tout. » La dimension locale va aussi jouer sur la mobilisation dans la mesure où les équipes prennent actuellement connaissance des créations et des suppressions de postes pour leur établissement l’année prochaine. Ainsi, à Léonard-de-Vinci à Calais, où l’hémorragie continue pour un total de 20 postes perdus en cinq ans, les grévistes devraient être nombreux.



 À lire aussi Amélie Oudéa-Castéra : la « bonne élève » proche de l’expulsion du gouvernement ?


S’il est impossible de prédire précisément la mobilisation puisque les enseignants du second degré ne sont pas obligés de se déclarer grévistes en amont, il semble que l’on s’oriente vers un mouvement assez suivi, mais pas non plus autant que celui du 13 janvier 2022. Ce jour-là, le dernier à avoir fait date, le ministère avait dénombré 38,48 % de grévistes en primaire (la FSU 75 %) et 23, 73 % en collèges et lycées (la FSU 62 %). Les grévistes dénonçaient la politique sanitaire et la communication d’un certain Jean-Michel Blanquer.
Manifestations : Calais pour les enseignants du littoral à 10 h et manifestation régionale à Lille à 14 h 30.



Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :

Education nationale
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Jan - 10:49

FABIUS ET JUPPE PRENNENT LE POUVOIR 


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 2022_photo_college-2
DR




ROBIN DE LA ROCHE
26 Jan. 2024
Vous pensiez encore vivre en démocratie, même « représentative » ? Détrompez-vous !
Le Conseil constitutionnel, drapé dans sa fameuse « sagesse », a censuré toutes les mesures anti-immigration de la loi dite « immigration ». Autrement dit, deux anciens premiers ministres, tous deux de sinistre mémoire, ont décidé, contre la représentation nationale – assemblée et sénat – de vider de sa substance une loi votée par les deux chambres.
Il y a deux manières de réagir à cette affaire.
On peut, comme le feront les frileux constitutionnalistes, trouver tout ça normal, et se féliciter du « garde-fou » que constituent les « sages » de la galerie Montpensier.
Ou bien on peut mettre appeler cette décision par son vrai nom : c’est un coup d’État. Lorsque quelques juges qui ne sont pas issus du processus démocratique jettent à la poubelle une loi votée par les représentants du peuple, comment ne pas voir que la démocratie n’est plus rien d’autre qu’un mot vide ? Comment croire encore en ces institutions, comment encore jouer le jeu de cette ripoublique des coquins ?
Souvenons-nous du referendum de 2005. La France avait voté « non ». Sarkozy le transforma en un « oui ». Ce fut la Grande Trahison, qui signa le commencement de la Grande Défiance : le peuple avait compris que l’exécutif était prêt à tout pour annuler son vote lorsqu’il ne votait pas comme prévu.
Hier, l’opération Fabius-Juppé commanditée par Macron a encore un peu plus creusé le gouffre entre le peuple de France et l’exécutif. La fracture est tellement profonde que parfois il en échappe du magma en fusion. C’est ce qu’on appelle Les Gilets Jaunes, ou aujourd’hui les Agriculteurs en colère…
Hier, la lame qui est venue se planter dans le pacte démocratique pour le déchirer était tenue par JUPPE et FABIUS. Il faut avouer que de leur part, rien de tout ceci ne peut nous étonner.
Mais la vraie, la seule question qui compte, est celle-ci : combien de temps encore le valeureux peuple de France acceptera-t-il de se faire cracher dessus ?
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Jan - 17:02

Décision n° 2023-863 DC du 25 janvier 2024 - Communiqué de presse


Loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration
Non conformité partielle - réserve








pictoCommuniqué de presse
pictoCommentaireDocument à venir
pictoDossier documentaireDocument à venir
pictoTexte adopté
pictoSaisine par Président de la RépubliquePdf 160.23 Ko
pictoSaisine par Présidente de l'Assemblée nationalePdf 134.32 Ko
pictoSaisine par 60 députésPdf 3.1 Mo
pictoSaisine par 60 sénateursPdf 1.31 Mo
pictoLégislation consolidéePdf 1.77 Mo
pictoObservations de parlementaires - 1Pdf 602.31 Ko
pictoObservations du GouvernementPdf 910.3 Ko
pictoObservations de parlementaires - 2Pdf 803.71 Ko
pictoContributions extérieuresPdf 10.84 Mo
pictoDossier législatif AN
pictoDossier législatif Sénat
pictoVersion PDF de la décisionPdf 435.36 KopictoLien stable de la décision


Pour motif de procédure et en application d’une jurisprudence constante, le Conseil constitutionnel censure 32 articles de la loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration, qui comptait 86 articles. Il censure en outre au fond, partiellement ou totalement, 3 de ses articles et assortit de réserves d’interprétation 2 autres articles. Il déclare partiellement ou totalement conformes à la Constitution 10 articles de la loi déférée, dont celui relatif à l’engagement de l’étranger de respecter les principes de la République.
Par sa décision n° 2023-863 DC du 25 janvier 2024, qui compte 276 paragraphes le Conseil constitutionnel s’est prononcé sur la loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration. Il en avait été saisi par le Président de la République, par la Présidente de l’Assemblée nationale et par deux recours émanant, l’un, de plus de soixante députés et, l’autre, de plus de soixante sénateurs.
Soit en réponse à des griefs des requérants, soit en s’en saisissant d’office, le Conseil constitutionnel censure partiellement ou totalement 32 articles comme « cavaliers législatifs ».
- Par sa décision de ce jour, le Conseil constitutionnel rappelle que, aux termes de la dernière phrase du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution : « Sans préjudice de l’application des articles 40 et 41, tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu’il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis » et qu’il lui appartient de déclarer contraires à la Constitution les dispositions qui sont introduites en méconnaissance de cette règle de procédure.
En application d’une jurisprudence constante, il s’assure dans ce cadre de l’existence d’un lien entre l’objet de l’amendement et celui de l’une au moins des dispositions du texte déposé sur le bureau de la première assemblée saisie. Depuis la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008, il ne déclare des dispositions contraires à l’article 45 de la Constitution que si un tel lien, même indirect, ne peut être identifié. Il apprécie l’existence d’un tel lien après avoir décrit le texte initial puis, pour chacune des dispositions déclarées inconstitutionnelles, les raisons pour lesquelles elle doit être regardée comme dépourvue de lien même indirect avec celui-ci. En l’absence d’un tel lien, lorsqu’il déclare inconstitutionnelles des dispositions de la loi, le Conseil constitutionnel ne préjuge pas de la conformité du contenu de ces dispositions aux autres exigences constitutionnelles.
* À cette aune, le Conseil constitutionnel relève que la loi déférée, qui comporte quatre-vingt-six articles, répartis en huit titres, a pour origine le projet de loi déposé le 1er février 2023 sur le bureau du Sénat, première assemblée saisie. Ce projet comportait vingt-sept articles répartis en six titres.
Analysant l’objet de ces dispositions issues d’amendements au regard du périmètre du projet de loi initial, le Conseil constitutionnel censure comme adoptés en méconnaissance de l’article 45 de la Constitution, notamment :
- les articles 3, 4 et 5 modifiant certaines conditions permettant à un étranger en situation régulière d’être rejoint, au titre du regroupement familial, par des membres de sa famille ;
- les articles 6 et 8 modifiant certaines conditions relatives au lien que l’étranger doit avoir avec un ressortissant français ou un étranger titulaire de la carte de résident pour se voir délivrer un titre de séjour pour motif familial ;
- les articles 9 et 10 modifiant certaines conditions de délivrance d’un titre de séjour pour un motif tenant à l’état de santé de l’étranger ;
- les articles 11, 12 et 13 relatifs, d’une part, à certaines conditions de délivrance d’un titre de séjour pour motif d’études et, d’autre part, aux frais d’inscription des étudiants étrangers dans certains établissements d’enseignement supérieur ;
- l’article 15 excluant les étrangers en situation irrégulière du bénéfice de la réduction tarifaire accordée en Île‑de‑France pour certains titres de transport aux personnes remplissant des conditions de ressources ;
- l’article 16 prévoyant qu’un visa de long séjour est délivré de plein droit aux ressortissants britanniques propriétaires d’une résidence secondaire en France ;
- l’article 17 sanctionnant notamment d’une peine d’amende délictuelle le séjour irrégulier d’un étranger majeur ;
- l’article 19 soumettant le bénéfice du droit au logement, de l’aide personnelle au logement, de l’allocation personnalisée d’autonomie et des prestations familiales pour l’étranger non ressortissant de l’Union européenne à une condition de résidence en France d’une durée d’au moins cinq ans ou d’affiliation au titre d’une activité professionnelle depuis au moins trente mois ;
- les articles 24, 25, 26 et 81 réformant certaines règles du code civil relatives au droit de la nationalité ;
- les paragraphes III et IV de l’article 47 prévoyant que l’aide internationale au développement doit prendre en compte le degré de coopération des États en matière de lutte contre l’immigration irrégulière ;
- l’article 67 modifiant les conditions d’hébergement d’urgence de certaines catégories de personnes sans abri ou en détresse.
Est en outre partiellement censuré au fond l’article 1er de la loi déférée prévoyant la fixation par le Parlement du nombre d’étrangers autorisés à s’installer en France.
Ces dispositions visaient à imposer la tenue d’un débat annuel au Parlement sur les orientations pluriannuelles de la politique d’immigration et d’intégration et la remise par le Gouvernement d’un rapport au Parlement. Elles prévoyaient en outre que le Parlement détermine, pour les trois années à venir, le nombre des étrangers admis à s’installer durablement en France, pour chacune des catégories de séjour à l’exception de l’asile, compte tenu de l’intérêt national, et précisaient que l’objectif en matière d’immigration familiale est établi dans le respect des principes qui s’attachent à ce droit.
Faisant application d’une jurisprudence constante, le Conseil constitutionnel juge qu’il ne résulte ni de l’article 48 de la Constitution ni d’aucune autre exigence constitutionnelle que le législateur peut imposer au Parlement l’organisation d’un débat en séance publique ou la fixation par ce dernier de certains objectifs chiffrés en matière d’immigration. Une telle obligation pourrait faire obstacle aux prérogatives que le Gouvernement ou chacune des assemblées, selon les cas, tiennent de la Constitution pour la fixation de l’ordre du jour.
Le Conseil constitutionnel juge en revanche que le reste de l’article 1er, qui se borne à prévoir la remise d’un rapport destiné à assurer l’information du Parlement, ne méconnaît aucune exigence constitutionnelle.
Est également censuré au fond l’article 38 de la loi déférée autorisant le relevé des empreintes digitales et la prise de photographie d’un étranger sans son consentement.
Selon cet article, l’officier de police judiciaire peut recourir à la contrainte pour procéder à la prise d’empreintes ou de photographie d’un étranger, en cas de refus caractérisé de ce dernier de se soumettre à ces opérations à l’occasion d’un contrôle aux frontières extérieures ou dans le cadre d’un placement en retenue aux fins de vérification de son droit de circulation ou de séjour sur le territoire français. Ce recours à la contrainte, qui ne peut concerner les mineurs, est strictement proportionné et tient compte de la vulnérabilité de la personne.
Par sa décision de ce jour, le Conseil constitutionnel rappelle qu’il résulte des articles 2, 4 et 9 de la Déclaration de 1789 le principe selon lequel la liberté personnelle ne saurait être entravée par une rigueur qui ne soit nécessaire.
À cette aune, il juge que, en adoptant ces dispositions, le législateur a entendu faciliter l’identification des étrangers en situation irrégulière. Il a ainsi poursuivi l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière qui participe de la sauvegarde de l’ordre public, objectif de valeur constitutionnelle.
Toutefois, d’une part, ces dispositions se bornent à prévoir que l’officier de police judiciaire qui décide de procéder à la prise d’empreintes ou de photographie sans le consentement de l’intéressé en informe préalablement le procureur de la République. Ces opérations ne sont ainsi ni soumises à l’autorisation de ce magistrat, saisi d’une demande motivée en ce sens, ni subordonnées à la démonstration qu’elles constituent l’unique moyen d’identifier la personne qui refuse de s’y soumettre.
D’autre part, ni les dispositions contestées ni aucune autre disposition ne prévoient que, lorsque la personne contrôlée ou retenue a demandé l’assistance d’un avocat, la prise d’empreintes digitales ou de photographie sans son consentement doit être effectuée en la présence de ce dernier.
De ces motifs, le Conseil constitutionnel déduit que les dispositions contestées privent de garanties légales les exigences constitutionnelles précitées.
Le Conseil constitutionnel a par ailleurs assorti de réserves d’interprétation la déclaration de conformité à la Constitution des articles 14 et 42 de la loi déférée.
Se prononçant sur la conformité à la Constitution de l’article 14, qui prévoit, à titre expérimental, que, lorsque l’autorité administrative envisage de refuser de délivrer ou de renouveler un titre de séjour demandé par un étranger, elle examine tous les motifs susceptibles de fonder la délivrance de certains autres titres de séjour et que, en cas de refus de son admission au séjour, toute nouvelle demande présentée par l’étranger avant l’expiration du délai d’un an est déclarée irrecevable, sauf éléments de fait ou de droit nouveaux, le Conseil constitutionnel juge notamment que, sauf à méconnaître les libertés et droits fondamentaux de valeur constitutionnelle reconnus à tous ceux qui résident sur le territoire de la République, ces dispositions doivent s’entendre comme imposant à l’autorité administrative d’informer l’étranger, lors du dépôt de sa demande, qu’il doit transmettre l’ensemble des éléments justificatifs permettant d’apprécier sa situation au regard de tous les motifs susceptibles de fonder la délivrance de l’un des titres de séjour visés par l’expérimentation.
Se prononçant sur l’article 42 de la loi déférée qui porte à un an, renouvelable deux fois, la durée de l’assignation à résidence dont peuvent faire l’objet certains étrangers soumis à une mesure d’éloignement, le Conseil constitutionnel juge notamment que le renouvellement de la mesure d’assignation à résidence au-delà d’une durée d’un an en accroît la rigueur. Dès lors, il appartient à l’autorité administrative de retenir, lors de chaque renouvellement, des conditions et des lieux d’assignation à résidence tenant compte, dans la contrainte qu’ils imposent à l’intéressé, du temps passé sous ce régime et des liens familiaux et personnels noués par ce dernier.
Dix autres articles de la loi déférée sont partiellement ou totalement déclarés conformes à la Constitution.
Au nombre des dispositions ainsi déclarées conformes figure l’article 46 de la loi déférée prévoyant que l’étranger qui souhaite obtenir la délivrance d’un document de séjour est tenu de souscrire un contrat par lequel il s’engage à respecter les principes de la République.
Le Conseil constitutionnel juge notamment que, loin de méconnaître des exigences constitutionnelles, le législateur a pu, pour en assurer la protection, prévoir qu’un étranger qui sollicite la délivrance d’un document de séjour doit s’engager à respecter des principes, parmi lesquels figure la liberté d’expression et de conscience, qui s’imposent à tous ceux qui résident sur le territoire de la République.
À cette fin, c’est à bon droit qu’il a imposé désormais aux ressortissants étrangers, qui ne se trouvent pas dans la même situation que celle des nationaux, la souscription d’un contrat prévoyant l’engagement de respecter la liberté personnelle, la liberté d’expression et de conscience, l’égalité entre les femmes et les hommes, la dignité de la personne humaine, la devise et les symboles de la République au sens de l’article 2 de la Constitution, l’intégrité territoriale, définie par les frontières nationales, et de ne pas se prévaloir de ses croyances ou de ses convictions pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre les services publics et les particuliers.


Télécharger le communiqué au format pdf
Pdf 220.34 Ko





lol! lol! lol!



LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Capt1015    L'immigration coûte-t-elle 

Quelque 53,9 milliards d'euros en 2023, selon une estimation

L'estimation donnée par l'élue est en réalité largement surestimée et provient d'une étude qu'il faut prendre avec prudence. Gisèle Lelouis cite un article du journal Le Figaro intitulé "L'immigration coûte plus qu'elle ne rapporte". Il se fait écho d'une étude réalisée par Jean-Paul Gourévitch pour l'association Contribuables associées, consacrée à la dénonciation de l'excès, selon elle, de dépenses publiques. Dans cette étude qui se présente comme la seule véritable analyse exhaustive sur le sujet, son auteur explique avoir comparé d'un côté les dépenses publiques liées à l'immigration et de l'autre les bénéfices de l'immigration en termes de productivité, de cotisations sociales et d'impôts. Sa conclusion est claire : le solde est négatif, 53,9 milliards d'euros en 2023.
Néanmoins, contrairement à ce que sous-entend la députée, ce chiffre ne porte pas sur tous les ans mais uniquement sur l'année 2023. Le même auteur a fait d'autres études pour les années précédentes, toujours
avec des soldes négatifs, mais avec des coûts inférieurs.[size=45]4 milliards d'euros à la France chaque année, [/size]
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Jan - 9:23

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 42185310
Les élus ne pensent qu'a leur gueule... 
Ras le bol de cette oligarchie qui se gave sans état d 'âme. 
Il serait temps d' aligner nos salaires et retraites sur l 'inflation comme cela se fait en Belgique !


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Logo_l24



Face à l’inflation, l’Assemblée augmente les frais de mandat des députés de 300 euros par mois


Les députés ont décidé ce mercredi 24 janvier d’augmenter de 300 euros l’avance de frais de mandat qui leur permet de financer des déplacements ou de louer de permanences pour suivre les effets de la hausse des prix. Tous les groupes présents au bureau de l’Assemblée ont soutenu la hausse excepté LFI qui s’est abstenu.


LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 F652IPXHTJBRVOS3CI6KLXDK2M

L'Assemblée nationale, ce mercredi. (Julien de Rosa/AFP)

par LIBERATION et AFP
publié le 24 janvier 2024 à 16h43

Si seulement toutes les professions pouvaient bénéficier du même souci des effets de l’inflation. L’Assemblée nationale a décidé, ce mercredi 24 janvier, d’augmenter d’un peu plus de 300 euros par mois l’avance de frais de mandat (AFM) des députés, en invoquant l’inflation, a-t-on appris de sources parlementaires. La décision de porter l’AFM de 5 645 euros à 5 950 euros (+5,4 %) par mois a été prise par le bureau, la plus haute instance de l’Assemblée nationale, avec le soutien de tous les groupes politiques présents à ce moment-là, sauf de LFI qui s’est abstenu.

La socialiste Valérie Rabault, absente lors du vote, avait en revanche fait part de ses réserves avant la réunion, assure-t-elle, ce que confirme une autre membre du bureau. « La réunion a pris beaucoup de retard et elle avait une obligation en fin de matinée », précise un socialiste de l’Assemblée, qui affirme que le groupe PS n’aurait pas voté pour si un de leurs représentants avait été présent.



Les députés ont aussi élargi l’avance de frais de mandat à la prise en charge de la garde d’enfants, à condition que les députés ne sollicitent pas de déductions d’impôts dans le même temps. L’avance de frais de mandat permet la location d’une permanence, de financer des déplacements, de couvrir certaines dépenses d’hébergement, des frais de réception et de représentation. Ces dépenses sont contrôlées depuis 2018 et les sommes non utilisées doivent être restituées à la trésorerie de l’Assemblée nationale.



Remplacement de l’IRFM


Cette avance, qui s’ajoute à la rémunération des élus (7 637 euros brut par mois) a remplacé la controversée Indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), enveloppe dont l’usage n’était pas vérifié et qui a donné lieu à des dérives, de l’achat de téléviseurs au paiement de vacances, par exemple.

Chez les syndicats de collaborateurs parlementaires, l’Unsa a critiqué la hausse de l’avance de frais de mandat. «L’Union syndicale des collaborateurs parlementaires Unsa dénonce cette décision qui est intervenue, alors que l’Assemblée refuse, au motif que cela coûterait trop cher à l’institution, d’augmenter le crédit collaborateurs», a dénoncé le syndicat. «Actuellement de 11 118 euros par mois, cette enveloppe sert à la rémunération des équipes des députés»«généralement constituées de trois collaborateurs» et pouvant «en compter jusqu’à cinq», rappelle-t-il. «Il est grand temps que les autorités de l’Assemblée nationale considèrent pleinement les conditions de travail des collaboratrices et des collaborateurs parlementaires», dont certains «sont payés à temps partiel au niveau du SMIC», insiste le syndicat.



Mise à jour à 20h20 : avec une précision sur la position du groupe PS.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Jan - 18:23

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Jan - 8:13

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Amélie Oudéa-Castéra : la « bonne élève » proche de l’expulsion du gouvernement ?  


PAR JULIEN LÉCUYERjlecuyer@lavoixdunord.fr

LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 High_d-20240123-H3QKAX.jpg?crop_x1=0.1791&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.8612&crop_y2=1.0&widthPct=0.3535713&heightPct=0
La ministre Amélie Oudéa-Castéra est apparue hier tout sourire au côté du président de la République, Emmanuel Macron, lors de ses vœux olympiques. photo aFP
Depuis douze jours, la nouvelle « super-ministre » de l’Éducation et des Sports encaisse les polémiques à répétition.   Au point d’embarrasser la majorité et d’interroger sur sa survie au gouvernement. Peut-elle encore tenir ?  


PARIS.
Appels à démission, huées, défiance des syndicats… Depuis le 12 janvier, les tempêtes s’enchaînent pour Amélie Oudéa-Castéra. Aux foudres médiatiques concernant la scolarisation de son fils au sein du très select établissement Stanislas à Paris, accusé de dérives homophobes et de contournement de Parcoursup, se sont ajoutées hier les conclusions d’un rapport parlementaire.


Ses propos sont très mal passés. Les députés me remontent que c’est très difficile sur le terrain. 


La députée écologiste Sabrina Sebaihi y dénonce la rémunération de l’ancienne championne de tennis au titre de ses fonctions de directrice générale de la FFT, entre 2021 et 2022 (400 000 €, plus 100 000 € de prime d’objectif).
Officiellement, la « super-ministre » de l’Éducation nationale et des Sports reste soutenue par le président de la République, à côté duquel elle s’affichait hier encore lors des vœux olympiques.
Emmanuel Macron, interrogé le 16 janvier, a reconnu de la part de sa ministre « un propos public qui a été maladroit ». « Elle s’en est excusée et elle a bien fait », a-t-il balayé.
Mais garde-t-elle sa confiance ? Le chef de l’État s’est bien gardé de prononcer ces mots. Ce qui, au sein de la macronie, est interprété comme une manière de laisser ouverte la piste d’une expulsion de celle qui fut qualifiée de « bonne élève » aux Sports, lors du remaniement qui doit compléter le gouvernement Attal.


CHAUSSE-TRAPPES MÉDIATIQUES


« Ses différents propos sont très mal passés , soupire un cadre fidèle de Renaissance. Les députés me remontent que c’est très difficile sur le terrain. » « En politique, ça s’appelle un accident du travail (…) il y a ceux qui tombent et puis ceux qui surnagent », a estimé le maire de Meaux, Jean-François Copé (LR).
De fait, Amélie Oudéa-Castéra, du tennis à l’ENA en passant par Axa et Carrefour, a prouvé sa résilience. Ce qui n’a pas empêché Matignon de la « coacher » pour éviter les chausse-trappes médiatiques. Car une chute serait désastreuse, alors qu’« on est dans le money time de la préparation des JO », alerte un député du camp présidentiel. Le risque est grand, par ailleurs, de voir l’héritage Attal à l’Éducation disparaître.
« Le président et le Premier ministre vont regarder attentivement ce qui se passe », croit savoir un visiteur du soir. Affaiblie politiquement et dépourvue de soutien parlementaire, Amélie Oudéa-Castéra ne survivrait pas à de nouvelles révélations ou à une disqualification durable par les syndicats, déjà bien remontés pour la prochaine manifestation sur les conditions de travail prévue le 1 er février.



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Jan - 12:06

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Jan - 15:55

LES TRICHEURS DE LA MACRONIE


SciencesPo, sollicité, vient de confirmer qu'il n'y avait pas de validations d'acquis en 2013, et qu'en conséquence, M. Attal n'aurait pu en bénéficier légalement.

Or M. Attal n'a eu son diplôme de SciencesPo qu'en mai 2013, alors qu'il faisait partie de la promotion 2012.

Et il occupait depuis mai 2012, 'un des postes les plus chronophages de la République: conseiller ministériel. Un temps plein payé 6.000 euros par mois au ministère de la santé - domaine sur lequel il n'avait aucune compétence - obtenu grâce à un piston de sa meilleure amie qui était alors la fille de la ministre, Marisol Touraine.

C'est un poste qui exige jusqu'àparfois jusqu'à 80 heures de travail par semaine.

Il n'a donc pu suivre un quelconque cursus au cours de l'année universitaire 2012-2013.

Il va cependant être diplômé en mai 2013. Comment l'expliquer ?

Une VAE ? Non, SciencesPo vient de confirmer qu'elles n'existaient pas.

Comme l'attestent les documents que nous avons reçus, la direction de SciencesPo a décidé de lui offrir son master en "récompense" de son recrutement en un cabinet ministériel.

Ce sont des arrangements courants à SciencesPo avec les élèves qui peuvent leur servir de relais par la suite.

Alors qu'il n'avait pas réussi à obtenir son master, pourtant quasiment offert aux étudiants de SciencesPo, et qu'il devait donc redoubler, M. Attal va donc se voir offrir son seul diplôme connu par copinage.

C'est beau l'endogamie.

Rappelons que M. Attal, contrairement à ce qu'il a affirmé, et comme cela a été depuis confirmé aux Echos, n'a pas non plus suivi d'études de droit à Assas, où on lui avait pourtant permis d'entrer en L3 directement.

Citation






LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 SQ5VqbVJ_mini

Aurores

@lesaurores
·
15 janv.
·

De nombreuses sources nous confirment les informations d’@anatolium.

Non seulement Gabriel Attal n’a jamais mis les pieds à Assas après avoir arraché une inscription dérogatoire en L3 - et n’en a pas été diplômé - mais son diplôme à @sciencespo lui a bien été offert en 2013 par…  twitter.com/lesaurores/sta…

Voir plus



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LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 BGb5kic-_normal




Juan Branco LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 270a



@anatolium




[size=19]Crépuscule

Il y a cinq ans, dans le cadre d’une longue enquête, je dessinais le portrait d’un politicien aux dents de lait auquel personne encore ne s’intéressait.

Un certain Gabriel Attal.

Nous étions en 2018, et ce livre, intitulé Crépuscule, démontrait comment l’ascension d’Emmanuel Macron, loin du phénomène démocratique spontané, avait pris assise sur une fabrication oligarchique qui bientôt Attal propulserait.

J’y décrivais, en miroir, leurs deux parcours. Nous étions en 2018, et cet ouvrage, qui offrait une plongée inédite dans la façon dont le pouvoir se construisait en France, ferait immédiatement scandale, se voyant violemment attaqué par une presse aux ordres que je connaissais intimement, et dont les propriétaires, paniqués des secrets que je révélais, après m’avoir adoré, se répandraient dans le tout Paris en prétendant que tout cela n’était que mensonge, ressentiment et tromperie.

Cinq ans plus tard, tout est là. Gabriel Attal, qui n’était personne, un primodéputé de 28 ans pistonné par son amant, vient d’être nommé premier ministre. Et la confirmation de ce qui était annoncé devra interroger ceux qui, pendant toute cette période, auront benoîtement cru ce qu’on leur disait au sujet de ce texte, ou se seront tus par peur d’être ostracisés.

La publication de l’ouvrage, en libre accès, fut un véritable phénomène de société. Sans aucun relais médiatique, un million de personnes le téléchargèrent. 500.000 en écoutèrent la version audio, puis, une fois édité en librairies, 170.000 l’achetèrent.

Cette base immense, qui se voyait raconter comment la démocratie en France n’était qu’une illusion, suscita rapidement une inquiétude et une réaction effrénée de la part du pouvoir, mais surtout de ses relais, paniqué à l’idée que la vérité fut faite, non seulement sur ses êtes, mais sur la façon dont ils étaient propulsés. Rappelons-nous qu’Aurore Bergé alla jusqu’à au Procureur de la République, m’accusant d’avoir « armé les esprits ». On ne rit pas. La suite, on la connaît.

Lorsque le livre paru - nous étions à l’automne 2018 - les gilets jaunes ne s'étaient pas encore élancés, et Paris roucoulait d’amour pour ce pouvoir que le reste de la France abhorrait. L’omerta était telle que l’ouvrage ne trouverait de longs mois aucun éditeur, circulant de main en main, sous la poche. Des signaux faibles pourtant émergeaient. Gérard Collomb, débordé par l’affaire Benalla, refusait de faire ce qu’on lui demandait, et discrètement, démissionnait d’un pouvoir qu’il avait fait naître. Pendant près de quinze jours, personne ne lui succéderait, révélant une crise de régime qui se verrait habilement masquée par les perquisitions de la France Insoumise et la réaction déplacée de Jean-Luc Mélenchon. Comme un enfant, pris la main dans le pot, ne croyant pas ce qu’il voyait, il se laisserait avoir par une opération d’intimidation spectaculaire dont le seul objet était de détourné l’attention de ce qui, au gouvernement, s’installait. Trop franc, trop innocent, il fut ce jour là, de la macronie, le parfait instrument.

La crise politique était évitée, mais le peuple grondait. Car la France s’effondrait. Les premières pénuries de médicament accompagnaient un effondrement de l’école, de la santé et de la sécurité. Ce pouvoir sans légitimité ni provenance, n’avait d’autre choix que de piller, et multipliait les dispositifs fiscaux pour, d’un côté, récompenser ceux qui l’avaient fait, et de l’autre, le faire payer aux restes des français.

Personne ne se reconnaissait en ces êtres qui étaient censés les représenter, menteurs patentés qui, prétendant financer la transition écologique, créaient une taxe carburant pour financer le CICE, une exemption d’impôts pour les plus argentés.
Gabriel, qui n'était alors qu’un primodéputé pistonné par son amoureux, donc, Stéphane Séjourné, conseiller politique du Président, avait obtenu contre menues coucheries sa circonscription, et tentait de se frayer un chemin dans ce magma là. Il avait rencontré son compagnon après avoir été propulsé à 22 ans au cabinet de la ministre de la santé Marisol Touraine par les grâces de sa fille, aux côtés de son futur conjoint Olivier Véran et Benjamin Griveaux. 6000 euros par mois, chauffeur et secrétariat pour un jeune homme qui n’était pas encore diplômé - des privilèges qui lui seront désormais garantis à vie – voilà qui a de quoi séduire et exciter.

Sans parcours professionnel ni titres à proposer, on l’avait entendu défendre laborieusement deux réformes, Parcoursup et le SNU à l’Assemblée nationale, alternant entre l’insignifiant et le catastrophique. Il bégayait légèrement, et comme à chaque fois qu’il craignait que son imposture fût révélée, ou que ses mensonges furent décelés, laissait un sourire en coin le dominer.

Gabriel faisait des pieds et des mains, déjà, pour entrer au gouvernement, et ces articles, en macronie, constituaient de puissants arguments. La rumeur bruissait auprès de ses camarades députés. De puissantes forces l’accompagnaient. A peine élu, ses premiers pas étaient immortalisés dans Paris Match. Rien n’était dit sur celui qu’il était. Une photographie mi-allongé, coupe de vin à la main, le mettait en avant avantageusement, parlant de Fort Boyard et d’Orelsan, au soleil, en une pose lascive, chemise ouverte à la BHL, sur les quais de Paris devant la Seine et le Grand Palais. Paris Match, à 28 ans ? Ce sont des centaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Chaque semaine, Gabriel, cet été, y serait montré.

Comment faisait-il ? Paris bruissait et commençait à s’interroger. Gabriel, lui, fonçait. C’est qu’après avoir fait le siège de son amoureux versaillais, Séjourné lui avait arrangé une rencontre auprès de Brigitte qui au gouvernement, auprès de Blanquer l’avait promu, et de Mimi Marchand et quelques autres proxénètes et trafiquants, l’introduisait. C’était eux qui, à la manœuvre, avait fabriqué ces articles que Paris Match et Bruno Jeudy s’étaient contentés de publier.

Les mois passèrent, et Gabriel Attal, comme en tous ses postes, n’y fit que concrétiser son ambition effrénée. Le SNU, dont il avait la charge, s’effondrait, mais le petit cabinet qu’il avait pu constituer lui organisait déjeuners et dîners avec le tout Paris. En frénésie.

Gabriel avait compris que pour les êtres sans qualité, la solution était de courir, et de courir vite, sautant de maroquin en maroquin comme il irait de conjoint en conjoint, imitant Emmanuel Macron, c’est-à-dire recherchant ses promotions avant que le moindre résultat puisse lui être attribué. Avant que le moindre échec ne pût lui être imputé.

Les postes passèrent, et les oligarques se rapprochèrent. Bernard Arnault donnait ses instructions au Parisien, tandis que Brigitte Macron appelait Marc-Olivier Fogiel pour lui dire de le couver. Les portraits flatteurs fleurissaient. Gabriel sautait à temps sur le porte-parolat du gouvernement que son nouveau conjoint quittait, tandis que Séjourné, à Bruxelles, se voyait exilé. Sentant les limites s’approcher, le voilà qui à nouveau s’enfuyait au ministère du budget.

Comme partout, il en partirait sans bilan, avant même d’avoir présenté un budget. Ministre de l’éducation, il se verrait propulsé à Matignon avant qu’une année scolaire n’ait été achevé et que la moindre mesure qu’il ait annoncé n’ait été appliquée. Qu’importait que les réformes sur le harcèlement, le brevet, le bac, n’eussent été appliquées. Qu’aucune loi n’ait été votée.

Agitation, mouvement et une importante équipe de communication - les seuls conseillers qui l’ont partout suivi traitent de ces questions: l’obsession, recouvrir l’imposture et se protéger de ses effets. Imiter le daron.

De ce qui a suivi, des tournées américaines au Bildeberg hollandais, entre deux plans comm’ avec des influenceurs et des émissions confessions sur les plus grandes chaines de télévision, il n’est pas besoin de le rappeler. La connexion Marchand-Fogiel-Macron a permis, ces derniers mois, un bombardement sur BFM TV dont personne n’a parlé, et qui n’avait qu’une vocation: préparer l’opinion à l’ascension du fils prodige de l’Elysée, sur le modèle de Macron. Les dîners avec Crespo-Mara et Ardisson, sur 7 à 8, auront préparé le chemin à ce qui aujourd’hui est. Qu’importe que tout soit mensonger. Qu’importe que tout soit inventé. Aujourd’hui, Premier ministre, il l’est.

La France, nous l’avons dit, n’est pas une démocratie. Elle est une oligarchie où le contrôle de l’image vaut politique et façon de l’opinion.

Seuls ceux qui n’ont pas lu Crépuscule s’étonneront, a fortiori, se féliciteront, de ce parcours prodigieux que toute la presse va vous louer. Pour Gabriel Attal, c’est un soulagement. Le voilà à la tête de l’Etat, comme il en rêvait et l’annonçait depuis l’âge de 14 ans. Lui qui posait dans son yearbook de l’école alsacienne avec sa tête accolée à la photographie de Georges Pompidou, qui n’a jamais eu d’expérience professionnelle si ce n’est un stage pistonné à la Villa Médicis, a été incapable de compléter sa scolarité à SciencesPo, rit en privé des SDF et de l'école publique, qui n’a en lui la moindre once d’humanité, aura toujours su comment resquiller pour avancer. Alors même que son diplôme de Master a dû être arraché par la grâce d’une faveur de François-Antoine Mariani, bientôt conseiller d'Edouard Philippe, qui voulut lui éviter un humiliant redoublement, il est consacré.

Cet homme, comme tant d’autres avant lui, est désormais celui qui aura à décider de notre politique nucléaire et étrangère, antiterroriste, éducative et industrielle.

Cela doit nous amener à nous interroger, et nous interdire de nous étonner que l’on manque demain d’amoxicilline, de lits d’hôpitaux et d’enseignants, suite à des décisions prises par de tels gouvernements.

Je ne rentrerai pas en des considérations personnelles, sur le caractère profondément pervers et fourbe d’un être qui aura, tout au long de sa vie, fait montre d’une grande capacité à la cruauté et à la violence, elles-mêmes fruits de blessures mal pensées.

Il y a plus grave et plus dangereux, car ces êtres le sont, et prêts à tout pour asservir et dominer. Je vous raconterai la façon dont, se présentant en victime, ils auront, à de nombreuses reprises, tenté de dévaster ceux qui les menaçaient. Leur instrumentalisation de l’appareil judiciaire, de la police, pour semer la terreur en un pays que l’on rêve démocratique.

Il y a plus important que ces méfaits qui toucheront à ceux qui s’y sont opposés. Car la violence est l’instrument de ceux qui sont sans pensée et sans idée, et pour lesquels la politique n’est qu’un rapport de force dont le peuple est le nutriment. A peine arrivé au pouvoir, il faudra à Gabriel rémunérer et récompenser tous ceux qui, comme son maître, l’auront jusqu’ici appuyé. Et ce n’est que le début, puisque d’ores et déjà, 2027 est annoncé. La course sera effrénée. Tandis que des notes, sondages et fiches Bristol préparées par des conseillers, vont se multiplier pour nourrir ses interventions au cours d’un dîner, d’une invitation télévisée, d’un débat parlementaire pour parler de sujets dont il n’ont aucune idée, le fond va se voir rapidement évacué.

Car si vous pensez que ces êtres vous gouvernent dans l’ambition de faire quelque chose d’un pays qu’ils n’ont jamais pensé, vous vous trompez. Les avez-vous un jour entendus parler de ce qu’ils pensent, de ce que nous sommes et deviendrons ? Ce n’est pas un hasard.

Être un politique aujourd’hui, c’est se vouer à décider chaque année, de la distribution des ressources de l’Etat, ces milliards que nous produisons chaque année, et qui sont chaque année collectées par nos bureaucrates avinés. C’est être la personne qui pourra trancher en faveur de telle ou telle puissance, nommer les hauts fonctionnaires, recevant les informations qui, collectées par les services de renseignement, remonteront incessamment pour détruire ou protéger, distribuer privilèges et faveurs, opprimer ou dévaster.

Voilà le pouvoir, pour les êtres avinés. Alors qu’importe Gabriel, ses failles et ses blessures. Son intimité, et ses béances, explorées et exposées. Son absence d'intellectualité, de rapport au monde et d’expérience d’un quelconque réel, cette ambition sans bornes et sans scrupules qui le consume et le dévore depuis qu’il est enfant, l’empêchant à tout rapport à l’autre et à toute pensée. Tout cela est qualité en un monde où les vices sont toujours récompensés.

Ce qui compte, c’est que ce qui vient sera d'une violence difficile à imaginer. Et nous en porterons tous une collective responsabilité.

Je prédis, en un environnement médiatique parfaitement contrôlé qui va lui attribuer mille succès, un jeu de massacres. Une rupture anthropologique. Car nous atteignons avec ces êtres, de nouveaux sommets. Que même Gérald Darmanin et Bruno Lemaire se soient inquiétés de sa nomination dit beaucoup de ce qui s’apprête à nous être présenté.

Il nous faudra l’assumer. Prévenus, passifs, silencieux et pour beaucoup égoïstes et sans solidarité nous l’aurons cherché.

Notre société, qui ne sait plus s'exiger, prospère sur le pillage de pans entiers de l'humanité. Repue et confuse, médiocre, elle ne se plus donne aucune arme, ni pour protéger ceux qui cherchent à la féconder, ni pour abattre ceux qui n'ont pour objectif que de la piller. Voilà un jeune premier, millionnaire avant ses trente ans de ce que lui offrait la société, que nous nous sommes montrés prêts à consacrer. Sans résister. Cela doit, sur nous et non sur lui, nous interroger.

La France est-elle une idée morte, au point que l’on accepte de la placer entre les mains d’êtres mortuaires et que la vie a depuis longtemps quitté ? N’est-elle plus qu’un système où la prédation, la dévastation, normalisées, justifient qu’à sa tête, des êtres sans beauté ni humanité soient propulsés ?

Je prédis à Gaby, qui n'a, en trois ans au gouvernement et sept ans de carrière politique, jamais rien fait ni démontré, mais surtout rien apporté à la communauté, de grands succès. Et je vous prédis que vous aurez, encore à encore, à les payer pour en maquiller les insuffisances, de façon sonnante et trébuchante, comme nous l’aurons toujours fait.

Un dernier point. Que cela ne nous fasse en rien envie. Gaby, comme tant de ceux qui nous dirigent, n'est qu'un symptôme, et non, en soi, la difficulté.

Ce a quoi il a dû sacrifier pour devenir est difficile à concevoir. Je le connais, intimement. Je sais ce qu’il a a combler.

Je sais qu’il se vengera de ce que j’ai écrit, de ce qui a été dit de lui, et de la violence qu’il considère avoir subi, parce que des personnes auront osé dire de lui sa vérité.

Pronostiquez-moi des heures sombres, alors que tout un appareil d’État est à ses pieds. Mais prenez le d’abord en pitié. D'être ce qu'il est.

Et prenons-nous en pitié, d’avoir accepté que nous dominent des hommes dont la médiocrité ne cesse de prospérer, et qui n’ont que la violence, à défaut d’âmes et d’idées, comme qualité à nous proposer.



2:15 PM · 9 janv. 2024
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Jan - 10:52

Quand les partisans de Macron tentent d’utiliser l’épargne populaire pour financer la guerre ! La volonté de détourner le livret A

Posté le21 janvier 2024


Le 7 novembre 2023, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un amendement au projet de loi de finances pour 2024 de M. Thomas Gassilloud, député Renaissance du Rhône, Président de la Commission de la Défense depuis 2022, tendant à utiliser une partie des encours du Livret A aux fins de financer l’industrie d’armement, notamment les petites et moyennes entreprises de la « base industrielle et technologique de défense » (BITD). Cet amendement, définitivement adopté, mais finalement censuré par le Conseil constitutionnel fin décembre 2023, vient de loin : M. Thomas Gassilloud, qui avait déjà tenté en vain de l’introduire dans la Loi de Programmation Militaire1, indique pour le justifier : « […] dans la continuité du rapport de la Mission flash menée par Jean-Louis Thiériot et Françoise Ballet-Blu en 2021, le rapport d’information sur l’économie de guerre, publié par Christophe Plassard le 29 mars dernier, confirme le constat selon lequel les entreprises de la base industrielle et technologie de défense (BITD) sont de plus en plus confrontées à des difficultés d’accès aux financements privés. »
Cet acharnement marque la volonté farouche de Macron et de ses serviteurs de dénaturer le Livret A, dont la vocation essentielle vise à financer le logement social et la politique de la ville depuis bientôt cent-vingt ans.*
°0°
La vocation économique et sociale du livret A
Le Livret A est né en 1818, en même temps que les Caisses d’épargne, afin de mobiliser les économies des Français pour couvrir l’énorme dette publique léguée par le PremierEmpire dont les guerres avaient pesé lourdement sur la richesse nationale. Il a constitué un prolongement de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), créée par l’article 110 de la loi du 28 avril 1816 : « Les dépôts, les consignations, les services relatifs à la Légion d’honneur, à la compagnie des canaux, aux fonds de retraite […] seront administrés par un établissement spécial sous le nom de Caisse des dépôts et consignations. ». Chargée indirectement d’éviter à l’État d’emprunter à taux prohibitif sur les marchés financiers internationaux pour amortir cette dette publique, la Caisse a rempli sa mission au-delà de ce qui était attendu.
Très rapidement, dans une perspective néo-colbertiste, la CDC devient un opérateur majeur du financement de l’économie française, tout spécialement des programmes d’intérêt général. Dès 1822, elle contribue à la modernisation du port de Dunkerque et au développement des canaux.
En 1837, elle centralise effectivement toutes les disponibilités collectées par le biais des livrets A dans ce qui est aujourd’hui les fonds d’épargne de la Caisse. À partir de 1850, elle gère les premiers fonds de retraite, un domaine où elle excelle encore2.
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 CW6XAZMEURCMZNIG6FVOGBTPAU
Dès 1889, elle fournit à la France les moyens de se doter progressivement d’un réseau téléphonique national. En 1905, la Caisse commence également à mobiliser les ressources du Livret A en faveur du logement social, alors balbutiant.
En 1953, le nouveau directeur général de la CDCFrançois Bloch-Lainé, intensifie son action dans ce domaine, en inscrivant celle-ci dans les priorités des plans de développement économique. C’est grâce à la CDC que la crise du logement de l’après-guerre est peu à peu surmontée et que peut être accueilli dans des délais très courts et des conditions globalement correctes le million de personnes venues d’Algérie en 1962.
°0°
Le Livret A victime de la dérégulation financière
et des appétits de l’industrie d’armement
En 2009, sous l’effet de la financiarisation de l’économie, un profond changement affecte la collecte de l’épargne populaire. Concentrée jusqu’alors dans les mains de trois établissements financiers spécifiques – les Caisses d’épargne, la Banque postale3 et le Crédit mutuel -, la distribution des Livrets A est confiée à toutes les banques qui peuvent ainsi optimiser plus facilement le placement des nombreux instruments financiers qu’offre le marché4. Pourtant, le succès du Livret A ne se dément pas : à l’été 2023, on dénombrait cinquante-six millions de Livrets, dont l’encours atteignait près de 406 milliards d’euros, soit une moyenne de 7 250 euros par compte.
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Armement_air-sol_modulaire-1024x476
Néanmoins la fin de la totale centralisation de ces livrets à la CDC a accompagné la banalisation de leur placement. Les banques peuvent conserver une part importante des disponibilités des Livrets A pour financer le tissu économique local, d’ailleurs selon des modalités qui demeurent très opaques. Conformément à l’article L. 221-1 du Code monétaire et financier, une somme globale égale au moins à 125 % des prêts consentis par la CDC au titre du logement social et de la politique de la ville constitue le minimum légal en-deçà duquel il n’est pas possible d’aller.
Actuellement, en application du décret du 17 mars 2011, la part des disponibilités des Livrets A centralisée à la CDC est fixée à 65 %, de sorte que les banques conservent un peu plus de 140 milliards d’euros tirés du Livret A dans leurs comptes. Bien sûr, le fléchage d’une partie des encours du Livret A vers l’industrie d’armement, censuré par deux fois le Conseil constitutionnel et probablement appelé à être remis sur le métier, serait préjudiciable au financement du logement social et à la politique de la ville.
Au détriment du Logement social
Or, le pays compte actuellement quatre millions de personnes mal-logées tandis que plus de deux millions de demandes d’accès à un logement social locatif sont en instance5. Selon le rapport de la Commission pour la relance durable de la construction de logements présidée par M. François Rebsamen6, il faudrait construire au moins 210 000 logements par an de manière à satisfaire tous les besoins de la population en 2030. En 2016, moins de 123 000 ont été mis en chantier. En 2021, la situation était encore plus catastrophique : il n’y en eut que 95 000 (- 22,5%).
Ainsi, au lieu de confier la totalité de l’encours du Livret A à la CDC pour impulser une politique du logement social à la hauteur des besoins des Français7, moyennant en parallèle une forte augmentation des crédits de l’État consacrés au logement en général8, la puissance publique, singulièrement depuis 2017, se désengage – le gouvernement en avait donné un premier aperçu en baissant de cinq euros les APL – : fin des aides Pinel à l’investissement locatif aidé ; recentrage du prêt à taux zéro.
En revanche, en 2024, les armées et la police bénéficieront de 4,5 milliards d’euros supplémentaires, 3,6 pour les premières au titre de la Loi de Programmation Militaire et 0,9 pour la seconde au titre de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur.
La politique de ce gouvernement est claire :
Plutôt des armes que des logements
L’économie de guerre est bien là !
Paris, le 22 janvier 2024
1 Le Conseil constitutionnel a censuré cet amendement à la loi de programmation militaire au motif qu’il s’agissait d’un cavalier législatif.
2 La CDC gère toujours des fonds de retraite, notamment la Caisse nationale de retraite des collectivités locales (CNRACL), le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État (FSPOEIE), l’Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l’État et des collectivités locales (IRCANTEC) et l’Établissement de la retraite additionnelle de la fonction publique (ERAPF)
3 La Banque postale est née en 2006 : elle résulte de la séparation des activités financières de celles d’acheminement du courrier et des services numériques en vue d’introduire la concurrence dans ce secteur d’activité.
4 Le code monétaire et financier recense de manière très souple treize catégories d’in struments.
5 Chiffre de fin 2020.
6 François Rebsamen, Rapport au Premier ministre de la commission pour la relance durable de la construction de logements, 20 septembre 2021
7 La CDC finance 70 % des opérations de construction et de rénovation du logement social.
8 En 2024, les crédits pour l’APL augmentent de 3,9 % (programme 109) et les moyens dévolus au logement d’insertion de 2,6 %, soit moins que l’évolution de l’indice de laconstruction (programme 177).


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Jan - 15:50

Affaire Oudéa-Castéra : quand Mediapart approche, les ministres fuient
Par Michaël Hajdenberg, coresponsable du pôle Enquête.
enquete@mediapart.fr
Dans un monde idéal, les ministres répondraient aux journalistes qui leur posent des questions. La réalité est tout autre : quand on travaille sur un sujet un peu sensible en France, il faut se battre pour tenter d’obtenir autre chose qu’un silence ou des représailles.

L’affaire Stanislas en est une parfaite illustration. En juin 2022, David Perrotin publie avec Lorrraine Poupon une enquête sur l’univers sexiste, homophobe et autoritaire du « meilleur » lycée de France. Il tente de faire réagir le ministère, qui renvoie vers le rectorat. Silence. Le Monde et Brut publient de nouvelles informations. Sans susciter plus de réactions.LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 1f12f01ed039b19b
« Le ministre de l’éducation de l’époque, Pap Ndiaye, pleure au Sénat en évoquant le cas de Lucas, un adolescent qui s’est suicidé après un harcèlement homophobe. Mais il ne dit mot sur Stanislas où l’homophobie règne. J’angle alors un rebond sur cette contradiction », se souvient David Perrotin.

En février 2023, dans son article titré « Six mois de silence qui confinent à la lâcheté », il met la capture d’écran de tous les messages adressés au ministère et restés sans réponse. Dix jours plus tard, le ministre saisira enfin l’inspection.

Celle-ci rédige un rapport dont David Perrotin apprend en décembre 2023 qu’il est achevé. Le 14 décembre, le 19 décembre et le 8 janvier, il demande à prendre connaissance dudit rapport. Avant d’enfin obtenir une réponse : « Le rectorat ne pourra donner suite à votre demande. Bien cordialement. »

Le 11 janvier, Amélie Oudéa-Castéra est nommée ministre de l’éducation. Le journaliste Michel Deléan fait état d’une information qu’on lui a confiée : ses enfants seraient scolarisés à Stanislas.

Mathilde Goanec, qui dirige le pôle société et suit les questions d’éducation, David Perrotin et Ilyes Ramdani, qui couvre l’exécutif, tentent de confirmer et de préciser : le nombre d’enfants, leur situation. Ils y parviennent. À 20 h 20, des questions sont envoyées à la ministre. À 20 h 30, le cabinet accuse réception. « On revient vers vous. »

Mais de retour, il n’y aura pas. Relance est faite le lendemain matin à 11 heures. Ultime tentative à 12 h 30 : « On publie dans 15 minutes. » Silence radio.

« Souvent, on laisse plus de temps pour répondre, explique Ilyes Ramdani. Mais là, c’est très simple. Il n’y a pas de recherches à faire. On demande juste une confirmation et un commentaire. Sans compter que les ministres ont tout un appareillage de communicants autour d’eux. Parfois, les conseillers presse font comme s’ils nous accordaient une faveur de nous répondre. Mais il ne faut pas oublier que c’est leur métier de répondre aux journalistes. Ils sont payés avec de l’argent public pour cette fonction. »

À 13 h 30, on publie. Mathilde Goanec est sensible au fait qu’une ministre de l’éducation nationale inscrive ses enfants dans le privé. David Perrotin est « obsédé » par le conflit d’intérêts : la ministre va avoir en main un rapport sur l’établissement où sont scolarisés ses enfants. Ilyès Ramdani insiste sur l’aspect « politique » : le choix d’un établissement réactionnaire contraire aux valeurs officiellement défendues par le gouvernement. Après discussion, c’est sur ce dernier aspect que nous choisissons de titrer.

Dès le matin, le silence de la ministre avait été anticipé lors de notre conférence de rédaction. Or AOC (Amélie Oudéa-Castéra) se déplace dans l’après-midi dans un collège des Yvelines, avec Gabriel Attal. Ilyes Ramdani a prévu de s’y rendre. Pourquoi ne pas se pointer avec une caméra ? Bérénice Gabriel, journaliste reporter d’image (JRI) ira donc, elle aussi.

« On se fait accréditer. On prévient. Mais ils vont tout faire pour qu’on ne puisse pas poser de questions », rapporte Ilyes Ramdani. D’abord la visite du collège est « poolée ». Cela signifie que seuls quelques journalistes accompagnent les ministres pendant la visite de l’établissement. « Souvent, on tire au sort entre rédactions. Là, c’est Matignon qui a fait sa propre sélection. Pendant ce temps-là, on est parqués entre des barrières et des policiers. »

Le journaliste réussit à faire quelques pas avec la ministre : « Elle me connaît ; ne me répond jamais. Mais on s’est déjà vus lors de déplacements. Je lui dis que je souhaite l’interroger sur le sujet Stanislas. Elle me répond qu’elle ne va pas esquiver, qu’elle en parlera plus tard. Je suis surpris qu’elle veuille ainsi répondre devant toutes les caméras » lors de ce qu’on appelle dans le jargon une séquence « micros tendus » : l’équivalent d’une conférence de presse éclair.

Avant cela, la ministre s’isole pendant dix minutes avec le premier ministre et leurs conseillers : le temps de se caler. La question sur Stanislas est d’autant moins compliquée à anticiper que nous avons fait part de nos interrogations la veille au soir et que notre article est paru deux heures avant.

Les ministres reviennent. C’est la meute. « Il faut parvenir à s’imposer et à se faire entendre », explique Ilyes Ramdani. Qui n’a pas subi, au comptoir, l’affront de ne pas réussir à attraper le regard du barman au milieu de la foule des assoiffés, ne peut pas comprendre la difficulté.

Au bout de deux questions, un conseiller Matignon chuchote à l’oreille d’Ilyes Ramdani : « Laisse France Inter poser sa question et après, c’est toi. » France Inter pose sa question. Gabriel Attal répond. Ses conseillers ponctuent : « Merci, c’est fini. » Là, il faut « parler vite et fort ». Amélie Oudéa-Castéra l’entend, répond. C’est le crash.

Ni Ilyes Ramdani ni David Perrotin ne mesurent instantanément l’écho considérable que va prendre l’affaire. Mais dans la rédaction, c’est déjà l’ébullition. Parmi tous les sujets à déplier, récupérer – enfin – le rapport de l’inspection devient plus prioritaire que jamais.

David Perrotin arrose à peu près toutes les sources imaginables et finit par recevoir, le vendredi soir, le SMS d’un inconnu : « On me dit que vous cherchez le rapport. » David Perrotin ne saura jamais qui a prévenu cette personne, qui elle-même ne souhaite ni rencontrer le journaliste ni lui envoyer le rapport par voie numérique. Ce sera par voie postale et rien d’autre.

La Poste étant fermée le week-end, le colis ne partira que le lundi. Impatience dans la rédaction. « T’es sûr, David ? T’es vraiment sûr qu’on ne peut pas faire autrement ? » Quatre jours d’attente peuvent sembler peu quand on attend un rapport depuis déjà des mois. Cela paraît très long quand on craint qu’un autre média se le procure entre-temps.

Le mardi midi, enfin, un livreur sonne à la porte avec le colis de La Poste. Il faut aller vite : Emmanuel Macron tient une conférence de presse le soir même. Non seulement le retentissement sera maximal si on parvient à publier avant, mais après 20 heures, le président risque de saturer l’espace médiatique. « Il peut tenter une diversion comme il l’a fait en soutenant Depardieu au moment de la loi immigration », entend-on dans la rédaction.

À 17 h 30, le papier est prêt. On réduit le nombre de relectures, on presse les correcteurs et correctrices. À 18 heures, il est en ligne. Feu sur les réseaux sociaux !

Ilyes Ramdani, lui, est déjà parti vers l’Élysée. Enjeu : réussir à poser une question à Macron sur le sujet. « Ce n’était pas une évidence pour moi au départ. Il y a tellement de thématiques sur lesquelles on voudrait l’interroger. »

Mais Stanislas, « c’est notre histoire ». C’est « dans l’actu ». Et puis, si on pose la question, nous et pas un confrère, on pourra la problématiser à notre manière : il ne faut pas que le président puisse s’échapper facilement en évoquant la vie privée. On opte donc pour : « Trouvez-vous normal que l’État subventionne ce type d’établissement aux pratiques jugées contraires à la loi par l’inspection ? »

Encore faut-il réussir à poser la question. Quand on suit la conférence de presse sur une des très nombreuses chaînes de télévision qui retransmet l’événement, on aperçoit parfois Ilyes Ramdani à l’écran. Mais on ne perçoit pas qu’il pianote sans cesse des SMS à trois conseillers du président : « Je les bombarde. Quand Laurence Ferrari pose sa question pour CNews, je leur dis que ce serait bien de rééquilibrer. Quand une question est posée sur AOC, je leur dis que ce serait bien d’enchaîner. Je leur fais valoir que c’est notre histoire. Je tente d’accrocher un regard. Je lève désespérément la main. »

Rien n’y fait. Il est snobé, tout comme Libé, qui avait révélé le mensonge de la ministre sur les heures de cours non remplacées dans l’école publique de la rue Littré. Une coïncidence, sûrement.

Dernier vent de la semaine : jeudi. David Perrotin a appris que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique avait recommandé mardi à la ministre de se déporter du sujet Stanislas. Il envoie un mail au ministère, leur dit qu’il lui faut une réponse avant 16 heures. Mais AOC ne répond pas et à 16 heures, l’info sort sur BFMTV.

Quand David Perrotin s’en agace auprès de Matignon, un conseiller lui répond avoir eu des problèmes avec sa boîte mail. « Ils nous baladent avec le sourire », constate David Perrotin. « Quand je les croise, ils font semblant de ne pas me voir », déplore Ilyes Ramdani.

Avec une certaine réussite. Si AOC sombre dans la tempête, Gabriel Attal passe entre les gouttes : « Il fait un déplacement par jour. Mais il réussit à tellement bien verrouiller sa communication qu’il n’a pas encore eu à répondre de ses actes dans cette histoire, regrette David Perrotin. C’est pourtant lui qui, quand il était ministre de l’éducation, a enterré le rapport. » S’en expliquera-t-il un jour ?

Lire notre révélation
Stanislas et l’affaire Oudéa-Castéra
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14 décembre 2023


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Charlie Munger, le bras droit et complice de Warren Buffett. Getty Images



Le vice-président de longue date de Berkshire Hathaway, Charlie Munger, est décédé fin novembre à l’âge de 99 ans. Découvrez le portrait de l’homme qui a transformé la vie de Warren Buffett dans cet article de couverture Forbes, publié en 1996. 
 
Par Matt Schifrin pour Forbes US – Traduit par Lisa Deleforterie
 
Il y a près de 28 ans, dans l’édition du 22 janvier 1996, le magazine Forbes a publié le premier grand portrait du conseiller de Warren Buffett ; « L’homme qui murmurait à l’oreille de Warren Buffett ».
Nous vous conseillons vivement de lire cet excellent article de couverture de Forbes. Vous découvrirez que sans les conseils de Charlie Munger, Warren Buffett, 93 ans, ne serait probablement jamais devenu le « GOAT » (Greatest Of All Time) des investisseurs mondiaux. Son patrimoine ne s’élèverait pas non plus à 120 milliards de dollars (111,4 milliards d’euros). À ses débuts, Warren Buffett était un investisseur dans les actions dépréciées (value investing). Il achetait des actions bon marché à des « prix d’appel » et les revendait lorsqu’elles gagnaient en valeur. Charlie Munger a façonné la philosophie d’investissement de Warren Buffett. L’intention était simple : acheter des actions et les conserver pour toujours. Dans cet article, nous utiliserons le terme « actions de croissance à décision unique » pour parler de ce concept. C’est exactement ce que Berkshire a fait avec des actions telles que Coca-Cola et American Express, et des sociétés privées telles que See’s Candies et GEICO.
Grâce à cette stratégie, Berkshire s’est affranchi des restrictions imposées par l’investissement de valeur à forte décote de Benjamin Graham. Tout en conservant une analyse rigoureuse, Berkshire a commencé à acheter des actions « pleinement valorisées » qui avaient des franchises presque invincibles, comme Apple, dont le flux croissant de bénéfices et de dividendes s’est finalement transformé en machines à intérêts composés.
L’autre stratégie majeure de Berkshire, fortement influencée par Munger et décrite pour la première fois dans cet article, est l’idée de jouer sur les chances en utilisant le « flottant » des primes des compagnies d’assurance qu’il possède, comme GEICO et National Indemnity. En utilisant ces « passifs » peu coûteux de la même manière que les investisseurs utilisent l’effet de levier, Berkshire a été en mesure d’amplifier considérablement les rendements de son portefeuille.
 



Un article de Robert Lenzner et David S. Fondiller pour Forbes US – Publié le 22 janvier 1996
 
L’homme qui murmurait à l’oreille de Warren Buffett
 
Découvrez Charlie Munger, l’avocat de Los Angeles, devenu le bras droit et complice de Warren Buffett. L’oracle d’Omaha, probablement le plus grand investisseur de l’histoire moderne des États-Unis, n’a pas réussi seul. Peu de gens le savent, mais depuis plus de 30 ans, la philosophie d’investissement de Berkshire Hathaway est autant l’œuvre de Charlie Munger que celle de Warren Buffet.  
 
Charlie Munger est un avocat et un investisseur de 72 ans qui vit à Los Angeles, à 2 000 kilomètres de Warren Buffett, qui réside à Omaha, dans le Nebraska. Tandis que Warren Buffet est de nature plutôt modeste et sympathique, Charlie Munger renvoie plutôt l’image de quelqu’un d’arrogant et d’érudit. Et pourtant, les deux hommes sont très complémentaires. En réalité, il s’agit de deux esprits en parfaite synchronisation.
Charlie Munger est le réaliste par excellence avec lequel Warren Buffett, un peu plus aventureux, aime tester ses idées. « Charlie a un esprit extrêmement réactif. Il va de A à Z en un seul mouvement. Il comprend tous les points avant même que vous ne finissiez votre phrase ». En 1978, Munger est nommé vice-président de Berkshire Hathaway et, en 1983, président de Wesco Financial Corporation, une société financière contrôlée à 80 % par Berkshire. Il est également administrateur de Salomon Inc.
Pour comprendre l’influence de Munger sur Buffett, il faut se rappeler l’évolution progressive de la philosophie d’investissement de ce dernier. Il a commencé par acheter des actions bon marché à des prix très attrayants et à les vendre lorsqu’elles n’étaient plus bon marché. Pour savoir quand elles étaient bon marché, il fallait procéder à une analyse minutieuse du bilan. Warren Buffett suit toujours les préceptes de Benjamin Graham en matière d’analyse minutieuse, mais cela fait des années qu’il n’a pas acheté d’actions qui, selon les critères de Graham, sont bon marché en termes d’actifs, de bénéfices ou de flux de trésorerie. Il ne cherche pas non plus, dans le style classique de Graham, à vendre ses positions lorsqu’elles rattrapent le marché.
Au fil des ans, en particulier dans les années 1980 et 1990, Buffett a adhéré au concept d’acheter des actions et les conserver « pour toujours ». Coca-Cola n’était pas bon marché selon les normes conventionnelles lorsque Berkshire Hathaway a investi dans cette marque pour la première fois en 1988. Depuis, Coca-Cola s’est apprécié de près de 600 %, soit un taux de rendement annuel d’environ 25 %, mais Berkshire n’a pas encaissé un centime de bénéfices et n’a pas vendu une seule action.
Warren Buffett et Charlie Munger suivent le modèle de Benjamin Graham. Les titres de Berkshire Hathaway qui ont fait l’objet d’une « décision unique » – Coca-Cola, Washington Post Co., Geico, Gillette, Wells Fargo, Buffalo News et Dexter Shoes – n’ont été choisis qu’après une analyse exhaustive des bilans et des tendances sociales et économiques. Là où la plupart des analystes ne voyaient que des propriétés de bonne qualité mais pleinement valorisées, Buffett voyait des franchises hors de prix, pratiquement à l’abri de l’inflation et capables de continuer à croître ; des machines à intérêts composés, en somme.
Dans cette synthèse progressive de Graham et de la théorie de la « décision unique », Charlie Munger a joué le rôle d’un concepteur. Buffett raconte : « Charlie m’a poussé à ne pas me contenter d’acheter des bonnes affaires, comme Ben Graham me l’avait enseigné. C’est le véritable impact qu’il a eu sur moi. Il a fallu une force puissante pour m’éloigner des idées restrictives de Graham. C’était le pouvoir de l’esprit de Charlie. Il a élargi mes horizons. »
Comme s’il complétait la pensée de Buffett, Munger a expliqué dans une autre interview : « Nous nous sommes rendus compte qu’une entreprise qui se vendait à deux ou trois fois sa valeur comptable pouvait encore être une excellente affaire en raison de moments implicites dans sa position, parfois combinés à une compétence managériale inhabituelle manifestement présente chez une personne ou une autre, ou dans un système ou un autre ». Coca-Cola correspond à ce modèle. Il en va de même pour See’s Candies et le Washington Post. Munger déclare : « Nous avons l’intention de conserver Coca-Cola pour toujours ». Et « pour toujours » ne correspond pas à la stratégie d’investissement de Ben Graham.
Munger développe : « Il y a d’énormes avantages pour un individu à se mettre dans une position où il se contente de quelques bons investissements. Vous payez moins aux courtiers. Vous entendez moins de sottises ». Mieux encore, selon M. Munger, vous n’avez pas à payer le percepteur chaque année. « Si cela fonctionne, le système fiscal gouvernemental vous donne un, deux ou trois points de pourcentage supplémentaires par an grâce aux effets composés. » Munger fait référence à ce que la plupart des investisseurs savent en théorie mais ignorent en pratique : le soi-disant impôt sur les plus-values n’est pas du tout un impôt sur les plus-values. « Il s’agit d’un impôt sur les transactions. Pas de transaction, pas d’impôt. Si vous ne prenez pas de bénéfices, il reste une obligation fiscale théorique, mais l’argent travaille toujours pour vous. »
Buffett et Munger partagent un profond respect pour la puissance impressionnante et mystérieuse des intérêts composés. Charlie Munger aime citer l’homme qui l’inspire, Benjamin Franklin, à ce sujet. Voici ce qu’écrivait le célèbre inventeur à propos des intérêts composés : « C’est la pierre qui transformera tout votre plomb en or. Rappelez-vous que l’argent est de nature prolifique. L’argent peut engendrer de l’argent, et sa progéniture peut en engendrer encore plus ».
Charlie Munger illustre sa magie en prenant un investissement de 1 $ et en démontrant qu’un rendement de 13,4 % par an, après impôts, sur 30 ans, fera que ce 1 $ vaudra 43,50 $. Pour Munger, il vaut mieux compter sur la capitalisation que sur le market timing.
Ce que peu de gens savent, c’est que Buffett et Munger tirent encore plus de puissance du principe de la capitalisation en utilisant l’effet de levier. Prenons un dollar composé sur 30 ans au taux de 13,4 %. Supposons que la première année, vous empruntiez 50 cents à 8 % et que vous les investissiez également. L’effet net est de faire passer votre taux de rendement de 13,4 % à 18,8 %. Répétez ce processus chaque année et, au cours des 30 années, votre 1 $ sera investi à hauteur de 176 $.
« Comprendre à la fois la puissance du rendement composé et la difficulté de l’obtenir est le cœur et l’âme de la compréhension de beaucoup de choses », déclare Munger. Il a persuadé Buffett d’acheter 100 % de See’s Candies pour Berkshire en 1972 pour 25 millions de dollars (23,1 millions d’euros), déduction faite des liquidités excédentaires. Ce n’est certainement pas une décision que Benjamin Graham aurait prise. Mais il s’est avéré être une machine à intérêts composés. L’année dernière, See’s a réalisé un bénéfice d’environ 50 millions de dollars (46,3 millions d’euros) avant impôts, ce qui valorise l’entreprise à 500 millions de dollars (463 millions d’euros). Cela représente un taux de rendement composé de 13,3 % sur 24 ans. Si l’on ajoute les bénéfices non distribués avant impôts sur cette période – qui ont été réinvestis – on obtient un rendement total avant impôts de plus de 23 % par an.
À tout moment au cours de ces 24 années, Berkshire Hathaway aurait pu encaisser tout ou partie de See’s par le biais d’une première offre publique. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ? Munger répond : « Le nombre d’acquisitions rapportant 23 % avant impôts est très faible en Amérique ». Mieux vaut laisser l’argent s’accumuler dans une valeur relativement sûre.
Dans la biographie de Roger Lowenstein, Buffett : The Making of an American Capitalist, Munger n’a droit qu’à peu de pages. Pourtant, Buffett serait le premier à admettre que sans Charlie Munger, il ne serait probablement pas devenu l’un des hommes les plus riches du monde. M. Lowenstein n’ignore pas le rôle de Munger mais, peut-être parce qu’il est moins dramatique que celui de Buffett, il le sous-estime.
Une fois par an, Warren et Charlie s’assoient côte à côte sur la scène d’un auditorium à Omaha, le jour de la réunion annuelle de Berkshire Hathaway. Ils se rencontrent souvent à New York et en Californie, et ont récemment passé le week-end à Seattle avec Bill Gates, l’ami intime de Buffett. Cependant, la majeure partie de l’année, ils ne se contactent que par téléphone.
De manière générale, Buffett sélectionne les actions, tandis que Munger est le sceptique, l’avocat du diable, contre lequel Buffett teste ses idées. Il est impossible de savoir si une idée a des chances de fonctionner si l’on ne prend pas en compte tous les aspects négatifs possibles. Malgré leurs différences superficielles, ces deux hommes ont un esprit similaire. « Toute personne engagée dans un travail complexe a besoin de collègues », explique M. Munger. « Le simple fait de mettre de l’ordre dans ses idées avec quelqu’un d’autre est un exercice très utile. Vous connaissez ce cliché selon lequel les opposés s’attirent ? Eh bien, les opposés ne s’attirent pas. Les expériences psychologiques prouvent que ce sont les personnes qui se ressemblent qui sont attirées les unes par les autres. Nos esprits fonctionnent de la même manière. »
Alors comment leurs esprits travaillent-ils ensemble ? Tout d’abord, ils se posent énormément de questions. Si une entreprise leur paraît bien, ils se demanderont si le prix est assez bas, si la direction est composée de personnes avec qui ils se sentiraient à l’aise, si l’entreprise est suffisamment bon marché pour être achetée, et si oui, l’est-elle pour les bonnes raisons ? Munger se demande toujours : « Quel peut être le revers de la médaille ? Qu’est-ce qui peut mal tourner et que je n’ai pas prévu ? »
À l’heure actuelle, les deux hommes s’affrontent au sujet des 20 millions d’actions de Berkshire Hathaway, soit une participation de 13 %, dans Capital Cities/ABC, d’une valeur de 2,5 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros). Au début de cette année, lorsque les actionnaires voteront sur le rachat de Capital Cities par Walt Disney Company, Munger et Buffett devront décider s’ils veulent devenir l’un des deux principaux actionnaires de ce qui deviendrait le plus grand groupe de divertissement du pays.
Doivent-ils opter pour la totalité des actions de Walt Disney dans le cadre de l’opération ? Ou faire un compromis en optant pour une moitié d’actions et une moitié de liquidités ? Peut-être qu’avec un Dow Jones dépassant les 5 000 points, ils devraient encaisser tous leurs jetons.
« Nous avons une grande admiration pour ce que Disney a réalisé. Mais l’action est très élevée et le marché lui-même est proche de niveaux records », explique Charlie Munger à Forbes. Disney se vend à 22 fois les bénéfices et à 5 fois la valeur comptable. C’est bien, mais est-ce si bien que cela en a l’air ? Munger et Buffett ne cessent de se questionner à ce sujet.
« Beaucoup de personnalités dominantes, comme moi, ne peuvent pas jouer le rôle de subordonné, même face à Warren, qui est plus compétent et plus dévoué que moi », explique Munger. Cette phrase en dit long sur la relation entre les deux hommes. Munger a des opinions très arrêtées. Pourtant, il est prêt à jouer les seconds rôles. Subordonner des opinions tranchées et une personnalité puissante exige un haut degré d’autodiscipline et d’objectivité. L’objectivité est d’une important cruciale ici. Les décisions doivent être dépourvues d’émotions, d’espoirs et de craintes, d’impatience et d’auto-illusion et de tous les éléments purement subjectifs. Munger a cette force, que peu de gens possèdent. Céder parfois à Warren Buffett exige, selon les propres termes de Munger, « de l’objectivité quant à la place que l’on occupe dans l’ordre des choses ».
Il faut donc savoir faire preuve de « sang-froid ». La plupart d’entre nous sont pris de vertige lorsqu’une action que nous détenons monte et monte. Nous craignons de perdre nos bénéfices sur papier. Nous vendons donc, et parfois nous le regrettons. À l’autre extrême, nous avons envie de garder un investissement mais nous nous en éloignons parce que le consensus dit que nous avons tort. Munger et Buffett tentent de mettre de côté leurs émotions quand il s’agit de prendre des décisions aussi importantes. De même, lorsque les choses commencent à aller mal, la plupart d’entre nous continuent d’espérer qu’elles vont bientôt s’améliorer. Munger et Buffett essaient plutôt d’analyser calmement les possibilités. Cette objectivité à toute épreuve s’est récemment manifestée par la décision commune de racheter pour 140 millions de dollars (129,6 millions d’euros) d’actions privilégiées de Salomon Inc. en difficulté, plutôt que de les convertir en actions ordinaires. Sur le plan émotionnel, Buffett et Munger étaient très attachés à cette entreprise, mais objectivement, ils pouvaient trouver de meilleurs endroits pour placer leur argent. Salomon Inc. n’était pas la meilleure option.
Munger a soutenu Buffett sur l’une des décisions les plus difficiles liées à Salomon Inc. : le refus de payer toutes les rémunérations différées et acquises que l’ancien président John Gutfreund prétendait lui être dues. Cette décision est à mettre en parallèle avec les généreuses indemnités versées récemment aux dirigeants évincés de Time Warner. Selon Munger, M. Gutfreund a laissé tomber l’entreprise et ne méritait pas de recevoir une telle somme au vu des récents évènements. Pour maintenir la paix, la plupart des cadres auraient payé la somme demandée. Mais pour Munger, ce ne serait pas une décision objective.
Plus souvent qu’ils ne sont en désaccord, Munger et Buffett voient les choses exactement de la même manière. Il ne leur a fallu que trois heures pour décider d’acquérir une position de 4 % dans la Federal Home Loan Mortgage Corporation pour Berkshire Hathaway en 1989. Cette position, pour laquelle Berkshire n’a payé que 72 millions de dollars (66,6 millions d’euros), vaut aujourd’hui plus d’un demi-milliard de dollars (environ 465 millions d’euros).
« C’était une évidence », explique M. Munger. « Seules les caisses d’épargne et de crédit pouvaient en être propriétaires. Et aucun organisme ne pouvait détenir plus de 4 %. C’était le marché infructueux par excellence. C’était une évidence : cela pouvait rapporter des centaines de millions de dollars. » Pour Buffett et Munger, peut-être. Mais pas pour tout le monde.
Warren Buffett est de loin le plus riche des deux. Avec sa femme, il détient 43,8 % de Berkshire Hathaway, qui vaut 17 milliards de dollars (15,7 milliards d’euros). Les 1,6 % de Munger valent actuellement 610 millions de dollars (565 millions d’euros).
Alors que Buffett affirme ne pas se souvenir d’avoir vendu une seule action Berkshire, Munger a donné plusieurs centaines d’actions à des fins caritatives. Il a donné beaucoup d’argent au Good Samaritan Hospital de Los Angeles. Il a contribué généreusement à Planned Parenthood et à la faculté de droit de l’université de Stanford, et a été le principal donateur d’un nouveau centre scientifique à la Harvard-Westlake School, un externat privé de Los Angeles.
Ce n’est pas une question d’avidité ; Buffett ne mène pas une vie particulièrement luxueuse et prévoit de laisser presque tout à sa femme, Susan, qui, à son tour, a promis de le léguer à la fondation la mieux dotée au monde. Les deux hommes ne partagent pas la même vision sur ce point : Munger veut avoir la satisfaction de voir son argent faire de bonnes choses maintenant ; Buffett considère qu’il vaut mieux accumuler plus d’argent pour que ses héritiers puissent faire plus de bonnes choses plus tard.
Il semblerait que Buffett pense que plus il a de temps pour faire fonctionner la magie des intérêts composés, plus ses héritiers auront d’argent pour faire de bonnes choses. Alors que de nombreuses personnes le critiquent pour son manque de générosité, Munger défend fermement son ami : « Il est plus utile pour Warren d’accumuler de l’argent que d’en donner ». C’est Munger qui est à l’origine du plan de contributions désignées dans le cadre duquel les actionnaires de Berkshire peuvent faire don de 13 dollars pour chacune de leurs actions à leur organisation caritative préférée.
Un point sur lequel Munger et Buffett ne sont pas exactement d’accord est la politique. Munger, qui a huit enfants avec sa seconde épouse Nancy, est un républicain déclaré. Buffett, quant à lui, est un démocrate. S’il est moins passionné que Buffett par les droits civiques, Munger est d’accord avec lui sur le contrôle de la population et le droit à l’avortement. Dans les années 1960, Munger a aidé des femmes californiennes à se faire avorter au Mexique en payant leur voyage. Plus tard, il a contribué à persuader la Cour suprême de Californie de prendre la première décision annulant, pour des raisons constitutionnelles, une loi interdisant l’avortement. Buffett se souvient : « Charlie a pris l’affaire en main. Il a sollicité les doyens des principales écoles de médecine et de droit pour qu’ils présentent des mémoires d’amicus curiae. Charlie a travaillé jour et nuit sur ce dossier, allant même jusqu’à rédiger lui-même certains des mémoires ».
Il doit y avoir quelque chose dans l’air à Omaha. Bien que les deux hommes ne se soient rencontrés qu’à la fin des années 1950, la maison dans laquelle Munger a grandi n’est qu’à 200 mètres de la maison actuelle de Buffett. Plus jeune, Munger a également travaillé dans l’épicerie du grand-père de Buffett. Après avoir fréquenté l’université du Michigan et le California Institute of Technology sans obtenir de diplôme, Munger a servi comme officier météorologue dans l’armée de l’air pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est entré à la faculté de droit de Harvard sans diplôme de premier cycle et a obtenu son diplôme en 1948. Il n’avait que 22 ans lorsqu’il est entré à Harvard, mais même selon les critères de cette institution, Munger était considéré comme un « homme intelligent, mais quelque peu pompeux et vaniteux ». Un jour, lors d’un échange avec son professeur, il lui a calmement dit : « Donnez-moi les faits et je vous donnerai la loi ».
Contrairement à Warren Buffett, Charlie Munger n’a jamais consacré tout son temps à l’investissement. Après l’obtention de son diplôme, il a fui sa ville natale et s’est tourné vers les riches perspectives de Los Angeles, où il a rejoint le cabinet d’avocats Musick Peeler & Garrett, qui représentait de riches entrepreneurs locaux, dont l’industriel américain J. Paul Getty.
Plus tard, Munger a créé son propre cabinet, Munger, Tolles & Olson. Il s’agit de l’un des principaux cabinets californiens, représentant Southern California Edison et Unocal, ainsi que Berkshire Hathaway. En 1965, il s’est retiré de la société en tant qu’associé actif, bien qu’il y conserve son bureau et continue de donner des cours aux associés sur l’importance de « choisir les clients comme des amis ».
Charlie Munger a commencé sa carrière d’investisseur indépendamment de Warren Buffett. De 1962 à 1975, il a dirigé Wheeler Munger & Co, une société de conseil en investissement, à partir d’un bureau miteux situé dans le bâtiment du Pacific Exchange. Les résultats d’investissement de Munger n’ont pas égalé ceux de Buffett au cours de ces années, mais il a obtenu un rendement composé très respectable de 19,8 % par an avant frais et après déduction des dépenses.
Munger n’est devenu un actionnaire important de Berkshire Hathaway qu’à la fin des années 1970, lorsque deux de ses participations. Diversified Retailing, et plus tard Blue Chip Stamps, ont été fusionnées dans Berkshire. Par la suite, Buffett et Munger ont appris à mieux se connaître et l’oracle d’Omaha est entré dans sa période la plus productive.
Les deux hommes mènent des vies très différentes. Dernièrement, Buffett a commencé à profiter de sa popularité, sans pour autant négliger ses investissements. Munger, comme toujours, poursuit un large éventail d’activités. « J’ai essayé d’imiter, de façon médiocre, la vie de Benjamin Franklin. À l’âge de 42 ans, il a quitté le monde des affaires pour se consacrer davantage à ses activités d’écrivain, d’homme d’État, de philanthrope, d’inventeur et de scientifique. C’est pourquoi j’ai détourné mon intérêt des affaires. »
Il est remarquable que ni Munger ni Buffett n’aient beaucoup d’estime pour Wall Street, qui a pourtant fait leur fortune. « Sur une base nette, l’ensemble de l’activité de gestion des investissements n’apporte aucune valeur ajoutée à tous les propriétaires de portefeuilles d’actions réunis », déclare Munger. Il compare le marché à un champ de courses, où il est notoirement difficile de déjouer les pronostics parce que l’hippodrome prélève 17 % sur chaque dollar parié. Si l’on ajoute les commissions, les frais de gestion, les bénéfices de souscription et l’ensemble de la structure des frais, la part de la communauté financière, bien que moins importante que celle d’un hippodrome, peut encore être considérable.
« Battre les moyennes du marché, après avoir payé des coûts et des frais substantiels, est un jeu contre les pronostics ; pourtant, quelques personnes y parviennent, en particulier celles qui considèrent le marché comme un jeu plein de folie avec, à l’occasion, une mauvaise évaluation d’un élément ou d’un autre », explique Charlie Munger.
Y a-t-il une contradiction entre ce mépris pour l’investissement professionnel et la brillante pratique de cet art par Warren Buffett et Charlie Munger ? La réponse de Munger montre qu’il a beaucoup réfléchi à cette question. « Je me joins à John Maynard Keynes pour qualifier la gestion d’investissement de profession médiocre », répond-il, « parce que la majeure partie de cette activité consiste simplement à se balader dans un univers perpétuel d’actions ordinaires. Vous remarquerez qu’aucun de mes enfants ne travaille dans la gestion des investissements. Warren et moi sommes un peu différents en ce sens que nous dirigeons des entreprises et leur allouons des capitaux. »
« John Maynard Keynes a expié ses « péchés » en faisant gagner de l’argent à son université et en servant sa nation. Je fais mes activités extérieures pour me racheter et Warren utilise ses succès en matière d’investissement pour devenir un grand professeur. Et nous aimons gagner de l’argent pour les personnes qui nous ont fait confiance très tôt, lorsque nous étions jeunes et pauvres », poursuit-il.
Selon Forbes, la conscience sociale exprimée par Munger fait partie intégrante de sa réussite en matière d’investissement, tout comme celle de Buffett. C’est ainsi que ces prodiges complexes entretiennent soigneusement leur machine à intérêts composés, création conjointe de deux personnalités exceptionnelles. D’autres peuvent essayer de reproduire Berkshire Hathaway, mais ils ne pourront pas reproduire l’ingéniosité de ces deux esprits exceptionnels.
 
Le facteur OPM (Other People’s Money)
Vous n’y avez sans doute jamais pensé, mais acheter des actions de Berkshire Hathaway, c’est acheter sur marge un portefeuille d’investissements constitué par Warren Buffett et son partenaire de longue date, Charles Munger.
Même si vous payez en espèces, avec Berkshire Hathaway, vous bénéficiez de l’effet de levier sans risque d’appel de marge. De plus, l’argent emprunté ne coûte pratiquement rien à Berkshire, de sorte que tous les bénéfices réalisés reviennent aux actionnaires. Les actionnaires de Berkshire Hathaway bénéficient donc de tous les avantages de l’effet de levier sans les risques. Vendue avec une prime de 35 % par rapport à la valeur de l’actif, l’action est largement surévaluée. Mais si l’on tient compte de l’effet de levier, la prime semble beaucoup moins imposante. Buffett déclare : « La prime de l’action est moins importante qu’il n’y paraît ». Et Munger explique : « Warren et moi avons peur d’acheter des actions sur marge. Il y a toujours un petit risque de catastrophe lorsque vous possédez des titres mis en gage par d’autres. L’idéal est d’emprunter de manière à ce qu’aucune chose temporaire ne puisse vous perturber ».
C’est précisément ce que fait Berkshire Hathaway : elle investit non seulement ses fonds propres, mais aussi 13,4 milliards de dollars (12,4 milliards d’euros) – 11 700 dollars (10 800 euros) par action – d’argent emprunté, essentiellement sans intérêt.
C’est pourquoi Buffett peut dire que la prime sur l’action Berkshire est moins importante qu’il n’y paraît. Selon les chiffres publiés, cette action de 32 050 dollars (29 690 euros) a une valeur comptable par action de 23 780 dollars (22 030 euros). (Ndlr : l’action Berkshire se vend aujourd’hui à 545 650 dollars, soit 505 405 euros.) En gros, pour chaque tranche de 1 000 dollars (926 euros) d’actifs de Berkshire, les actionnaires reçoivent 500 dollars (463 euros) d’OPM. Si l’on ajoute l’argent des autres, qui travaille tout aussi dur pour les actionnaires que les actifs, une grande partie de la prime s’évanouit.
Une partie de l’OPM découle de la stratégie d’achat et de revente de Buffett et Munger : En octobre 1995, Berkshire avait un impôt différé passif de 5,1 milliards de dollars (4,7 milliards d’euros), mais n’avait versé que 155 millions de dollars (143,6 millions d’euros) à l’IRS (Internal Revenue Service).
 « L’objectif est d’acheter une action qui ne verse pas de dividende, qui se compose pendant 30 ans à raison de 15 % par an et qui ne paie qu’un seul impôt de 35 % à la fin de la période. Après impôts, cela donne un taux de rendement annuel de 13,4 % », affirme Charlie Munger.
Vient ensuite le « float » de la compagnie d’assurance. Ce terme technique anglais désigne les provisions pour sinistres non réglés et les primes payées à l’avance par l’assuré, qui sont bien entendu conservées et utilisées par la compagnie d’assurance dans l’attente du règlement des sinistres.
Il s’agit pratiquement d’argent gratuit pour l’assureur, même s’il doit parfois y puiser pour payer les sinistres. Le float de la compagnie d’assurance Berkshire Hathaway s’élève à 3,8 milliards de dollars (3,5 milliards d’euros), et sera bientôt de 6,8 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros), avec l’absorption imminente de l’assureur automobile Geico.
Il y a ensuite la dette de Berkshire Hathaway, qui s’élève à 1,5 milliard de dollars (1,39 milliard d’euros), la seule partie de l’OPM qui coûte de l’argent. L’affaire est d’importance : Le taux d’intérêt est de 6,5 %.
« Nous considérons notre float comme un actif très important », déclare Warren Buffett. « Par rapport à notre volume de primes, il est probablement le plus important de toutes les compagnies d’assurances multirisques, et c’est voulu. »
Berkshire Hathaway a acquis ses activités d’assurance pour 8,5 millions de dollars (7,8 millions d’euros) en 1967. Aujourd’hui, ses excédents s’élèvent à 19 milliards de dollars (17,6 milliards d’euros). Mais le siège social n’a pas changé. Si Berkshire avait dû emprunter cet argent aux taux d’intérêt en vigueur, le coût aurait été de près de 800 millions de dollars (741 millions d’euros) par an. Toutes les compagnies d’assurance ont un fonds de roulement. Celui de Berkshire Hathaway est différent.
Si Berkshire s’en sort si bien, c’est parce qu’elle a évité les polices relatives à l’amiante et aux risques environnementaux qui ont coulé tant d’autres assureurs. Sa plus grosse perte de souscription a été de 120 millions de dollars (111 millions d’euros) en 1991.
En fin de compte, au cours des trois dernières années, Berkshire a réalisé des bénéfices techniques. Son coût de financement est donc inférieur à zéro, ce qui signifie que le rendement du float est un pur bénéfice.
En investissant le float, Warren Buffett et Charlie Munger ont pu obtenir un taux de rendement composé de 23 %. Vous savez maintenant pourquoi Forbes qualifie Berkshire de « merveilleuse machine à intérêts composés ».
Pendant ce temps, le float moyen augmente de façon géométrique. Il a plus que doublé, passant de 1,6 milliard de dollars (1,48 milliard d’euros) en 1990 à 3,8 milliards de dollars (3,52 milliards d’euros) en 1995. La compagnie d’assurance de Berkshire, autrefois minuscule, est devenue la deuxième compagnie d’assurance la mieux capitalisée des États-Unis. Elle est notée A++ et dispose de 19 milliards de dollars (17,6 milliards d’euros) d’excédents pour les assurés, ce qui la place en deuxième position derrière State Farm, qui dispose de 24 milliards de dollars (22,2 milliards d’euros).
Cependant, ne cherchez pas de limousines ou d’œuvres d’art inestimables dans les bureaux de la National Indemnity Company. Charlie Munger et Warren Buffett ne sont pas du style à faire étalage de leurs fortunes.

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Charlie Munger, le bras droit et complice de Warren Buffett. Getty Images




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Jan - 8:54

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Jan - 8:32

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-20240117]https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/en-conference-de-presse-emmanuel-macron-a-fait-moins-d-annonces-que-de-clins-d-il-a-la-droite_228454.html?xtor=EPR-5689964-[daily]-20240117







En conférence de presse, Emmanuel Macron a fait moins d’annonces que de clins d’œil à la droite




Face aux journalistes, le chef de l’État a confirmé (sans le dire) son virage droitier, comme l’annonçait le remaniement et les ministres autour de Gabriel Attal.



Par Romain Herreros

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LOIC VENANCE / AFP


Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse organisée à l’Élysée ce mardi 16 janvier (Photo by LOIC VENANCE / AFP)


POLITIQUE - L’événement a duré plus de deux heures. Mais il est probable qu’il a semblé plus long aux membres de l’aile gauche de la Macronie. Ce mardi 16 janvier en conférence de presse, Emmanuel Macron avait à cœur de renouer avec la Nation, en fixant un cap politique pour la nouvelle équipe ministérielle fraîchement nommée autour de Gabriel Attal.


Un exercice durant lequel le chef de l’État a (surtout) confirmé le virage à droite pris par l’exécutif, dans le sillage de la nomination de plusieurs personnalités issues des Républicains, de Rachida Dati à la Culture à Catherine Vautrin à la Santé et au Travail. Dès l’entame, le ton était donné. Vantant sur un ton quasi sarkozyste l’idéal d’une « France forte », Emmanuel Macron a pioché sans complexe dans le vocabulaire de la droite, jusqu’à reprendre une expression utilisée comme slogan électoral par Éric Ciotti et Éric Zemmour.


Uniforme, morale, natalité…



Au-delà du champ lexical, les priorités affichées confirment le hold-up que le locataire de l’Élysée entend achever sur l’électorat de droite. Uniforme à l’école, choc de simplification, apprentissage de la morale et la Marseillaise à l’école… Autant de promesses qui avaient été faites en leurs temps par Nicolas Sarkozy et l’UMP, et qui se retrouvent désormais dans la bouche du chef de l’État. Ce que ne manque de pas de souligner la gauche, à l’image du député PS Arthur Delaporte qui ironise sur « Macronzy » sur le réseau social X.


« Dès la rentrée 2024, l’instruction civique sera refondée. Son volume horaire sera doublé — une heure par semaine dès la cinquième — avec en appui les grands textes fondateurs de la nation », a promis Emmanuel Macron, évoquant également le retour de l’histoire de l’art, du théâtre ou encore des cérémonies de remise des diplômes « dès cette année » au collège, « un rite républicain d’unité, de fierté et de reconnaissance ».
Dans cette même optique de « régénération », Emmanuel Macron a aussi souhaité un « réarmement démographique ». Une terminologie qui a notamment fait bondir la gauche. Cheffe du parti Les Écologistes, Marine Tondelier y a carrément vu un parallèle avec la dystopie La Servante Écarlate, écrite par Margaret Atwood en 1985. Dans cette même optique visant au « réarmement civique » de la France, Emmanuel Macron a annoncé vouloir agir sur le temps d’écran des enfants et a confirmé la généralisation du SNU dès la seconde.

« Analyse 100 % conservatrice »



Sans réelle nouveauté à annoncer (la plupart des annonces relevant de chantier déjà entrepris), le locataire de l’Élysée a mis l’accent sur une certaine vision de la France. « Il adopte un discours axé principalement sur l’encadrement de la jeunesse et son éducation. Avec une analyse à 100 % conservatrice : les jeunes sont rivés à leurs écrans, déscolarisés ou mal scolarisés, appartiennent à une « génération complotiste » et n’obéissent plus à leurs parents », analyse pour Le HuffPost Philippe Moreau Chevrolet, professeur en communication politique à Sciences Po, qui voit dans l’exercice « un show en prime time pour remobiliser les électeurs séniors avant les Européennes ».


Sur France 2, le sondeur Jérôme Fourquet perçoit également ce virage droitier, entre baisse de l’impôt sur le revenu de 2 milliards d’euros en 2025 et ouverture d’une rémunération « au mérite » dans la fonction publique. « La France du bon sens, la France de l’ordre qui va avec le progrès, la France du mérite… Le tournant à droite, sémantiquement, il est assumé », juge le politologue, décelant cette même filiation sarkozyste dans le discours du chef de l’État. « En parlant des classes moyennes, on est dans un retour aux années Nicolas Sarkozy. Rachida Dati en est l’icône vintage », a-t-il ajouté.


Sans surprise, ces appels du pied n’ont pas manqué d’agacer chez Les Républicains. À l’image d’Éric Ciotti, qui interroge sur le réseau social X : « Une nouvelle fois, il promet monts et merveilles. Une seule question se pose : qui est Président depuis 2017 ? ». Au regard du discours de ce soir, et de son gouvernement, on serait tenté de lui répondre : un président qui compte bien finir ce qu’il entreprend depuis six ans et demi, conquérir l’électorat de droite.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 15 Jan - 10:04

Combien gagnait Amélie Oudéa-Castéra, lorsqu'elle dirigeait la Fédération française de tennis ?

AMÉLIE OUDÉA-CASTÉRA 
SUIVRE CE SUJET



L'héritière de l'hyper-ministère de l'Éducation, de la jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques dans le nouveau gouvernement Attal, gagnait bien les sommes évoquées par le patron du tennis français Gilles Moretton, lorsqu'elle en était à sa tête. Son ancien salaire est visible sur le site de la Haute-Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

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Par Capital avec AFP
Publié le 11/01/2024 



Un salaire à six chiffres. C'est bien ce que Amélie Oudéa-Castéra, qui hérite du portefeuille de l'Éducation et de la jeunesse, en plus des Sports et des Jeux olympiques dans le nouveau gouvernement Attal, touchait, lorsqu'elle était directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT).


La ministre l'avait confirmé devant les députés en novembre, puisque cette rémunération avait aussi fait l'objet de questions récemment au président de la FFT lui aussi auditionné. «Le président de la FFT n'a pas menti et je n'ai pas menti dans mes déclarations», a-t-elle dit à la commission d'enquête sur les dysfonctionnements dans le sport.
Amélie Oudéa-Castéra a expliqué qu'elle avait bien divisé par trois son salaire en passant de «1,4 million euros par an» comme directrice exécutive chez Carrefour (400 000 euros brut en fixe, 400 000 euros brut de variable et 600 000 de dotation en actions de performance) à 500 000 euros à la FFT (dont 100 000 de bonus maximum), a-t-elle détaillé. Ces sommes sont précisées dans la déclaration de revenus, de patrimoine, et d'intérêts que doivent remplir les ministres quand ils sont nommés, et publiées sur le site de la Haute-Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).


Des questions qui «excitent pas mal»


Des sommes qui sont connues depuis son entrée en fonction. «Comme je savais que ces questions excitaient pas mal, j'ai pu refaire à l'euro près les calculs et je ne nie aucune des virgules, aucun des chiffres», a-t-elle dit, ajoutant que le «coefficient de trois est exact»«J'ai renoncé aux deux tiers de ma rémunération pour ma passion dans le sport», a-t-elle affirmé, et a qualifié sa rémunération à la FFT de «très proche de celle mon prédécesseur».


À LIRE AUSSIDéclaration de patrimoine : la HATVP épingle cinq députés


«L'argent n'a jamais été mon moteur», a-t-elle martelé. Le président de la FFT Gilles Moretton avait été interrogé à ce sujet et Médiapart avait mentionné de potentielles inexactitudes sur le sujet.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeLun 15 Jan - 9:45



Info Libé


La défense d’Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants fragilisée par l’ancienne institutrice de son fils


Critiquée pour avoir scolarisé ses enfants à Stanislas, établissement privé très conservateur, la nouvelle ministre de l’Education nationale avait justifié sa décision en raison «des paquets d’heures pas remplacées» dans l’école publique de son fils aîné. Où il n’a en réalité passé que six mois de petite section de maternelle.

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La ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra, vendredi à Andrésy. (Denis Allard/Libération)
par Cécile Bourgneuf et Pauline Moullot
publié le 14 janvier 2024 à 19h07

Une ministre de l’Education nationale qui met ses enfants dans le privé, ça la fiche mal. Mais quand celle-ci, la toute fraîchement nommée Amélie Oudéa-Castéra, se justifie de cette polémique en dézinguant l’école publique qu’elle est censée défendre, c’est encore pire. D’autant que les arguments de l’ancienne tenniswoman de 45 ans pourraient être fragilisés par les informations recueillies par Libération.


 Notamment le fait que l’expérience du public par ses enfants se résume à six mois de petite section de maternelle. Tout commence vingt-quatre heures à peine après son arrivée rue de Grenelle, lorsque la ministre au portefeuille XXL (outre l’Education, il comporte les Sports, la Jeunesse et les JO), se déplace dans un collège des Yvelines au côté du Premier ministre, Gabriel Attal, vendredi 12 janvier.

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Jan - 17:03

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:54

POLÉMIQUE D'OUDÉA-CASTÉRA SUR LES PROFS NON REMPLACÉS: UN SYNDICAT APPELLE À MANIFESTER « SOUS LES FENÊTRES » DE LA MINISTRE

Tom Kerkour
Le 14/01/2024 à 9:31




  • Partag"Nous avons vu des paquets d'heures pas sérieusement remplacées, on en a eu marre": La ministre de l'Éducation nationale s'exprime sur la scolarisation de ses enfants au lycée privé catholique Stanislas





La nouvelle ministre de l'Éducation a provoqué un tollé en assurant avoir placé ses enfants dans une école privée face au "paquet d'heures non remplacées" des établissements publics.

D'une enquête à un appel à la grève: pour la nouvelle ministre de l'Éducation et des sports Amélie Oudéa-Castéra, la polémique aura rapidement dégénéré. Le lendemain de sa prise de poste, présente aux côtés de Gabriel Attal, la nouvelle patronne de l'Éducation nationale a justifié son choix d'avoir placé ses enfants dans une école privée, au collège et au lycée Stanislas.
Un choix motivé par le "paquet d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées" dans les établissements publics, comme elle l'a expliqué durant un micro-tendu.




Grève le 25 janvier et le 1er février


Rapidement, la machine s'est emballée. Les plus courroucés, les syndicats, en appellent désormais à la grève pour dénoncer la "provocation" et le "mépris" de la nouvelle ministre.
Le Fnec-FP-FO a dénoncé un "mépris insupportable" et appelé à une grève et à "manifester sous les fenêtres" du ministère le 25 janvier.
De leur côté, le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) et le FSU, avaient déjà lancé un appel à la grève pour le 1er février prochain. Un mouvement concernant aussi "d'autres organisations syndicales", comme l'explique un communiqué de presse paru le 13 janvier.



Citation :
"Le SNES, avec la FSU, rencontre Amélie Oudéa-Castera lundi 15 janvier matin. Il reviendra sur cet épisode et se fera le porte-parole des personnels choqués par ces propos.

Une grève initialement prévue pour les salaires et les conditions de travail du corps enseignant, mais dont le sommaire a vraisemblablement été revu pour coller à cette nouvelle actualité qualifiée de "violente charge contre l'enseignement public".




Amélie Oudéa-Castera
[th]Fonctions[/th][th]Ministre de l'Éducation nationale de la Jeunessedes Sports et des Jeux olympiques et paralympiques[/th][th]Président[/th][th]Premier ministre[/th][th]Gouvernement[/th][th]Prédécesseur[/th][th]Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques[/th][th]Président[/th][th]Premier ministre[/th][th]Gouvernement[/th][th]Prédécesseur[/th][th]Successeur[/th][th]Biographie[/th][th]Nom de naissance[/th][th]Date de naissance[/th][th]Lieu de naissance[/th][th]Nationalité[/th][th]Parti politique[/th][th]Conjoint[/th][th]Famille[/th][th]Diplômée de[/th][th]Profession[/th]
[size=22][b][size=22][b][size=22][b][size=22][b][size=22][b][size=22][b]Amélie Oudéa-Castéra[/b][/size][/b][/size][/b][/size][/b][/size][/b][/size][/b][/size]
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 220px-Am%C3%A9lie_Oud%C3%A9a-Cast%C3%A9ra_2017_%28crop%29
Amélie Oudéa-Castéra en 2017.
En fonction depuis le 11 janvier 2024
(3 jours)
Emmanuel Macron
Gabriel Attal
Attal
Gabriel Attal (Éducation nationale)
Elle-même (Sports)
20 mai 2022 – 11 janvier 2024
(1 an, 7 mois et 22 jours)
Emmanuel Macron
Élisabeth Borne
Borne
Roxana Maracineanu (ministre déléguée)
Elle-même
Amélie Claire Castéra
9 avril 1978 (45 ans)
Paris 14e (France)
Française
RE
Gustavo Kuerten (1997)
Frédéric Oudéa (depuis 2006)
Patrice Duhamel (oncle)
Alain Duhamel (oncle)
Université Panthéon-Sorbonne
IEP de Paris
ESSEC
ENA
Haute fonctionnaire
Ministres français des Sports
Amélie Oudéa-Castéra, née Amélie Castéra le 9 avril 1978 dans le 14e arrondissement de Paris, est une haute fonctionnaire et administratrice de société française, magistrate à la Cour des comptes puis directrice générale de la Fédération française de tennis. Elle a eu dans sa jeunesse une brève carrière de joueuse de tennis professionnelle.
Le 20 mai 2022, elle est nommée ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans le gouvernement Élisabeth Borne. Le 11 janvier 2024, elle est nommée ministre de l'Éducation nationale et conserve également le ministère des Sports qu'elle administre depuis mai 2022.


Biographie


Famille


Amélie Claire Castéra naît le 9 avril 1978 dans le 14e arrondissement de Paris du mariage de Richard Castéra, directeur de Publicis et haut fonctionnaire, et de Dominique Duhamel, directrice des ressources humaines1,2. Elle est la nièce du médecin Jean-François Duhamel, des journalistes politiques Alain et Patrice Duhamel3 et Nathalie Saint-Cricq4 et la cousine de Benjamin Duhamel, journaliste de BFMTV[réf. nécessaire].
En 1997, elle est la compagne pendant quelques mois du joueur de tennis brésilien Gustavo Kuerten[source insuffisante]5, qui remporte à ce moment-là son premier titre à Roland-Garros. Le 22 juillet 2006, elle épouse Frédéric Oudéaprésident-directeur général de la Société générale de 2008 à 2023 puis président de Sanofi à partir de mai 2023. De ce mariage naissent trois garçons2,6. Son mari a également deux enfants d'une précédente union.[réf. nécessaire]

Carrière sportive


Amélie Castéra gagne en 1992 le tournoi de l'Orange Bowl. Elle a joué à Roland-Garros, en Australie, à Wimbledon, à l'US Open, contre Martina Hingis, et Lindsay Davenport. Elle atteint pour meilleur classement une 251e place en simple le 8 mai 1995. Elle met un terme à sa carrière en juin 1996 afin de se consacrer à ses études7.

Formation


Après des études au lycée Victor-Duruy puis au lycée Jean-de-La-Fontaine, elle poursuit des études supérieures à Paris. Elle obtient une maîtrise en droit à l'université Panthéon-Sorbonne ; elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris qu'elle intègre en 19968[source insuffisante] et de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC)2[réf. à confirmer].

Carrière professionnelle


Ancienne élève de la promotion Léopold-Sédar-Senghor de l'École nationale d'administration (au même titre qu'Emmanuel Macron)9,10, Amélie Castéra est nommée en 2004 à la Cour des comptes11,12,13. Elle y exerce notamment les fonctions de rapporteur près la CDBF. Conformément à son ancienneté, elle est promue auditrice de 1re classe en octobre 2005 puis conseillère référendaire en avril 2007[source secondaire nécessaire].
En 2008, elle quitte la Cour des comptes pour être nommée chargée de mission auprès du directeur général du groupe Axa13. Elle restera fonctionnaire en disponibilité, membre du corps des magistrats de la Cour des comptes, jusqu’à sa démission le 25 juin 2018[source secondaire nécessaire]14. La même année, elle intègre le cercle des « Young Leaders » de la French-American Foundation-France15.[pertinence contestée] Elle évolue au sein du groupe Axa, où elle devient en 2010 directrice de la planification stratégique, puis en 2011 directrice marketing, marque, service et digital d'Axa France2[réf. à confirmer].
En 2009, elle est nommée au conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport16,13.
En 2018, investie dans l'association « Sport dans la ville »17, elle est cofondatrice18 et présidente de l'association « Rénovons le sport français »19. Elle est alors pressentie pour devenir directrice générale de l'Agence nationale du sport, présidée par le conseiller-maître à la Cour des comptes Jean Castex13, mais elle décline la proposition20,21 et rejoint le groupe Carrefour en tant qu’administratrice en juin 2018. Après dix ans de disponbilité, elle démissionne alors de la fonction publique[source secondaire nécessaire]14. En novembre 2018, elle est nommée directrice e-commerce, data et transformation digitale du groupe22. Elle perçoit alors une rémunération de 1,4 million euros par an23.
En juillet 2018, elle est nommée présidente du Comité d'audit de Paris 2024, poste auquel elle est remplacée le 27 juin 2019 par Patricia Langrand[source secondaire nécessaire]24.
Personnalité de l'écosystème du commerce en ligne, Amélie Oudéa-Castéra est élue « Femme du digital 2020 »[source insuffisante]25.
Amélie Oudéa-Castéra est membre de l'association « Ensemble pour un autre tennis », liste d'opposition soutenue par Gilles Moretton, candidat au poste de président de la Fédération française de tennis (FFT)[source secondaire nécessaire]26. Gilles Moretton ayant été élu président de la FFT le 13 février 2021, Amélie Oudéa-Castera est nommée directrice générale le 5 mars, en remplacement de Jean-François Vilotte1,27. Elle souhaite notamment faire vivre le stade Roland-Garros toute l'année3. Elle perçoit une rémunération de 35 000 euros nets par mois28.
Amélie Oudéa-Castéra est administratrice de la société française Plastic Omnium depuis 2014 et de la société d'investissement Eurazeo depuis 2018[source secondaire nécessaire].
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ACARIE

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Jan - 9:56

Six ans et demi en Macronie : 18 condamnations, 7 mises en examen et 13 enquêtes en cours



29 novembre 2023 | Loïc Le Clerc | DOSSIER. L'enfer de la Macronie - Justice - Macronie
LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Maclown-1024x576

On vous aurait bien fait un top 10 des macronistes confrontés à la justice, mais ils sont déjà une trentaine…
Article mis à jour le 29 novembre 2023.
Il voulait introduire de la « moralisation » dans la vie publique, il promettait une « République exemplaire ». Au final, la « grande » loi portée par le Garde des Sceaux François Bayrou n’aura été qu’une réponse à l’affaire Fillon. Un fait divers, une loi.
La suite de la « morale » macronienne, on la connaît. À se croire dans l’Ancien Monde. Déjà six ans qu’Emmanuel Macron est Président et la liste des déboires de la Macronie ne cesse de s’allonger.



18 condamnations


  • Laetitia Avia


Depuis l’été 2020, la députée-vice-présidente-du-bureau-exécutif-porte-parole de LREM est visée par une enquête pour « harcèlement moral ». Cinq de ses anciens assistants parlementaires l’accusent, dans un article publié par Mediapart, d’humiliations, harcèlements et abus de pouvoir. Le 5 juillet 2023, la désormais ex-députée a été condamnée à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour harcèlement moral.

  • Anne-Christine Lang


Le 9 mai 2023, l’ex-députée LREM Anne-Christine Lang a été condamnée à 3 ans d’inéligibilité et 60 000€ d’amende pour détournement de fonds publicsapprend-on dans Le Monde. On lit : « Mme Lang a reconnu avoir utilisé une partie de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) à des fins personnelles. Des « dépenses non conformes » à hauteur de 44 650 euros, comme l’a rappelé le président du tribunal, citant comme exemple des consultations médicales, l’achat de jouets et de vêtements pour enfants, le paiement de cotisations à un parti politique ou encore des chèques en faveur de personnes ou de sociétés « sans lien avec le mandat de député ». »

  • François Pupponi


Ancien maire de Sarcelles et député MoDem, François Pupponi a été condamné à 5000 euros d’amende et 29 000 euros de dommages et intérêts, en janvier 2022, pour abus de biens sociaux et faux et usage de faux par le tribunal correctionnel de Pontoise. L’élu a fait appel de cette décision, lit-on sur Mediapart.

  • Alain Griset


Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, Alain Griset n’est peut-être pas le plus médiatique des membres du gouvernement, mais il est plutôt bien connu de la justice. Ainsi lit-on sur Le Monde ce mercredi 8 décembre 2021 qu’il a été « condamné à six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour déclaration incomplète de son patrimoine ». Une « maladresse » qui s’élève à 171.000 euros. Sitôt condamné, Alain Griset a fait appel de cette décision et démissionné du gouvernement. En appel, l’ex-ministre a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.

  • Sira Sylla


Harcèlement moral, non-paiement d’heures supplémentaires et de journées de repos, manquement à l’obligation de sécurité. Voilà le beau palmarès de Sira Sylla, députée LREM de 2017 à 2022. Le 6 septembre 2022, elle a été reconnue coupable de ces faits par le conseil des prud’hommes de Rouen. Ainsi lit-on sur le site de France 3 Normandie : « L’ancienne parlementaire investie par la majorité devra verser un total de près de 80.000€ à la victime dont près de 20.000€ d’heures supplémentaires impayées, 20.000€ pour les faits de harcèlement moral et près de 21.000€ de dommages et intérêts pour le licenciement. » Au moins trois de ses anciens assistants parlementaires avaient saisi la justice. À l’époque, Bruno Roger-Petit, conseiller d’Emmanuel Macron, avait publiquement exprimé sa solidarité envers Sira Sylla. Sur Mediapart, on apprenait alors qu’un de ses collaborateurs avait ainsi « été « forcé à ne pas respecter le couvre-feu » pour lui apporter du champagne, tandis qu’un autre salarié a expliqué qu’avant son licenciement, la députée lui avait souhaité par téléphone « une bonne mort » à son grand-père, alors hospitalisé. »

  • Jacques Krabal


Député de 2012 à 2022, d’abord sous l’étiquette du PRG puis celle de LREM, Jacques Krabal a été condamné en novembre 2021 par la cour d’appel de Paris à la suite d’une plainte pour travail dissimulé et harcèlement moral de son ancien directeur de cabinet.

  • Pierre Cabaré


En septembre 2021, le député LREM est condamné aux prud’hommes pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse » d’un collaborateur, informe Le Monde.
De plus, en septembre 2019, France 3 dévoile que Pierre Cabaré fait l’objet d’une enquête préliminaire du service régional de police judiciaire de Toulouse pour harcèlement sexuel et moral. La plaignante, sa suppléante et assistante parlementaire, a également porté plainte pour agression sexuelle. Pierre Cabaré est depuis longtemps connu des services : en 2003, il avait été condamné à un an d’inéligibilité par le Conseil constitutionnel pour la gestion de son compte de campagne lorsqu’il était candidat divers droite aux législatives de 2002.

  • Sandrine Josso


En février 2021, la députée Sandrine Josso MoDem a été condamnée à un an d’inéligibilité pour n’avoir pas présenté ses comptes de campagne de l’élection municipale dans les temps. Une peine qui ne l’empêchait pas d’être candidate à sa réélection en 2022.
Parallèlement, le 10 octobre 2021, Mediapart publiait l’information suivante : « En 2018, la députée de Loire-Atlantique Sandrine Josso a demandé à son assistante de lui prêter 10 000 euros en contractant un crédit à la consommation. Elle ne l’a pas remboursée. La justice a ouvert une enquête pour « abus de confiance ». »

  • Benoit Simian


Ce député membre du groupe Libertés et Territoires à l’Assemblée (mais élu LREM) fait l’objet d’une enquête « pour harcèlement moral par conjoint […] dans le cadre d’une « séparation houleuse » assortie de « plaintes croisées » pour violences »lit-on dans Sud Ouest. Déjà interdit d’approcher du domicile conjugal, une demande de levée d’immunité a été formulée auprès du bureau de l’Assemblée, lequel, début décembre 2020, l’a… rejetée.
En juin 2022, Benoît Simian est condamné à huit mois de prison avec sursis. Il doit également verser 5000 euros à son ex-compagne et a interdiction de s’approcher d’elle pendant un an. Toutefois, il échappe à une peine d’inéligibilité. À noter que l’imminence de cette condamnation ne l’avait pas empêché d’être candidat à sa réélection aux législatives.
Benoît Simian fait parallèlement l’objet d’une enquête judiciaire pour harcèlement à l’encontre d’une collaboratrice.

  • M’Jid El Guerrab


Le 31 août 2017, M’Jid El Guerrab, alors député LREM, frappe violemment à coups de casque Boris Faure, un cadre du PS. Deux coups qui causeront un traumatisme crânien au socialiste. Pour sa défense, il accuse Boris Faure d’« insultes racistes ».
Depuis, M’Jid El Guerrab a exclu du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Il a aussi été mis en examen pour violences volontaires avec arme.
Le 12 mai 2022, Boris Faure tweete : « Mon agresseur est reconnu coupable pleinement. 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 2 ans d’inéligibilité. »

  • Jean-Paul Delevoye


Lu dans Le Parisien, le 2 décembre 2021 : « L’ancien haut-commissaire aux retraites a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende pour ne pas avoir déclaré plusieurs mandats à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. »

  • Stéphanie Kerbarh


Députée LREM lors du premier mandat d’Emmanuel Macron, Stéphanie Kerbarh a été condamnée en décembre 2019 par le conseil des prud’hommes du Havre pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse de son assistant

  • Alexandre Benalla et Vincent Crase


Faut-il encore présenter le feuilleton de l’été ? Alors qu’Emmanuel Macron profitait de sa piscine à 34.000 euros à Brégançon, une vidéo montrant son homme de main élyséen molestant des manifestants le 1er-Mai venait assombrir le ciel estival macroniste.
Alexandre Benalla n’est pas seulement un barbouze. Il intervient comme bon lui semble, en marge des manifestations, brassard « police » autour du bras. La loi, c’est lui. Le jeune homme de 26 ans dispose aussi d’une voiture (avec chauffeur) équipée de gyrophares, d’un badge lui permettant de se rendre dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et et de porter des armes à feu. À ce propos, ces armes étaient conservées dans un coffre-fort au domicile de Benalla. Depuis que la justice s’est saisie de l’affaire, le coffre-fort a disparuLe 5 novembre, une information judiciaire a été ouverte contre X (coucou Alexandre Benalla) par le parquet de Paris pour « soustraction de documents ou objets concernant un crime ou un délit en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité ».
Pour la première fois du quinquennat, Emmanuel Macron est pris de court. Sa communication s’avère catastrophique. Lui et ses sbires accusent les journalistes de ne pas chercher la « vérité ». Même les plus conservateurs des syndicats de police s’offusqueront de voir Benalla invité du JT de TF1. Eux n’ont pas droit à autant de considération.
L’Assemblée et le Sénat tenteront de jouer leur rôle de contre-pouvoir face à un super-Président. Le Palais-Bourbon, aux mains de LREM, abdiquera rapidement, se félicitant d’avoir fait la lumière sur cette affaire, alors que le ministre de l’Intérieur, le préfet de police ou encore Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République, ont menti sous serment.
Un scandale d’Etat que les marcheurs qualifieront de « tempête dans un verre d’eau ». L’Elysée aurait mis à pied Benalla 15 jours, après le 1er mai, avant de le licencier une fois l’affaire rendue public. Un « fait-divers » qui poussera Macron à réorganiser l’Elysée.
Alexandre Benalla a été mis en examen le 22 juillet pour violences volontaires, immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, port public et sans droit d’insignes réglementés, recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection et recel de violation du secret professionnel. Vincent Crase, un gendarme réserviste salarié du parti LREM, a lui aussi été mis en examen pour les mêmes faits.
De plus, Mediapart révèle que Ismaël Emelien, conseiller spécial d’Emmanuel Macron, devrait se voir lui aussi inquiété dans cette affaire. Il est accusé d’avoir détenu le CD montrant les images volées de la vidéosurveillance des violences du 1er mai.
Le 29 novembre 2018, Alexandre Benalla a également été mis en examen pour violences volontaires, des faits commis au Jardin des plantes, toujours le 1er mai. De plus, une enquête préliminaire a été ouverte à son encontre pour la non-restitution de deux passeports diplomatiques qu’il a continué à utiliser malgré son licenciement de l’Élysée.
Le 5 novembre 2021, Alexandre Benalla a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Et, comme on peut le lire sur franceinfo« l’ancien collaborateur de l’Élysée n’ira toutefois pas en prison. S’il ne fait pas appel, il devra porter un bracelet électronique en Normandie, au domicile de sa mère. »
En parallèle, Vincent Crase a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis, 500 euros d’amende, l’interdiction de port d’arme de dix ans et la confiscation de celles qui détient pour notamment « violence en réunion », « port d’arme prohibé » et « suppression de données » dans l’affaire des violences du 1er mai 2018 à Paris. Toujours sur franceinfo : « Enfin, deux policiers de la préfecture de police de Paris, Maxence Creusat et Laurent Simonin, jugés pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla, ont respectivement été condamnés à 500 euros amende et à trois mois de prison avec sursis, sans inscription pour les deux au casier judiciaire. »
« Tout va bien », pourrait commenter le Président.

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  • Jérôme Peyrat


En septembre 2020, ce conseiller d’Emmanuel Macron quitte son poste élyséen. Et pour cause : il vient d’être condamné pour violences envers son ex-compagne à 3000 euros d’amende avec sursis. Fidèle à l’idée macronnienne de faire des violences faites aux femmes la « grande cause du quinquennat », il sera nommé conseiller politique auprès de Stanislas Guérini, la patron du parti…Par la suite, LREM fera de Jérôme Peyrat sa tête de liste en Dordogne pour les élections régionales.

  • Stéphane Trompille


Lu sur Mediapart en mai 2020 : « Stéphane Trompille a été condamné par le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse pour « harcèlement sexuel » envers une ex-collaboratrice. Il va faire appel. Après moult hésitations, son groupe parlementaire lui a demandé de « se mettre en retrait ». » Il doit être jugé en appel en juin 2023.

  • Mustapha Laabid


Le 6 août 2019, le député LREM Mustapha Laabid a été condamné à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 10.000 euros d’amende pour abus de confiance. Il avait utilisé l’argent d’une association qu’il présidait à des fins personnelles. Le montant du préjudice est de 21.930,54 euros. L’élu a fait appel et la cour d’appel de Rennes a renvoyé le procès au 1er avril 2020.

  • Claire O’Petit


L’affaire remonte au mois d’octobre 2017. La députée LREM a été condamnée par la Cour d’appel de Paris pour « des fautes de gestion » lorsqu’elle était la représentante légale de l’Agence de développement et de proximité (ADCP), lit-on dans Le Parisien. Conséquence : elle n’a plus le droit de « diriger, gérer, administrer ou contrôler directement ou indirectement toute entreprise commerciale ou artisanale […] pour une durée de cinq ans ». Une condamnation qui, visiblement, n’a pas perturbé la parlementaire, laquelle s’est félicitée de ne pas avoir été condamnée ni pour détournement, ni pour enrichissement. On l’applaudie bien fort !

7 mises en examen





  • François Bayrou et Sylvie Goulard


Mai 2017. Emmanuel Macron commence tout juste son mandat. Trois membres du MoDem font partie du gouvernement, à des postes majeurs : François Bayrou à la Justice, Marielle de Sarnez aux Affaires européennes et Sylvie Goulard aux Armées. François Bayrou aura tout juste le temps de porter sa « grande » réforme de « moralisation ».
En juillet 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries concernant des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen.
Les trois démissionneront dès juin 2017.
Première et éphémère ministre des Armées d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard a été mise en examen le 29 novembre 2019 par la juge chargée de l’enquête sur les emplois présumés fictifs des assistants de députés européensLe 4 décembre 2019, Marielle de Sarnez est mise en examen pour « détournement de fonds publics ». Le 6 décembre 2019, c’est François Bayrou qui est mis en examen à son tour. « Au total, une douzaine de responsables du Modem ont été mis en examen dans cette affaire »peut-on lire dans Les Échos. Par fair-play, nous n’intégrons dans la Macronie que les capitaines de l’équipe.
Le 13 janvier 2021, François Bayrou annonce le décès de Marielle de Sarnez.
Le 31 janvier 2023, le parquet de Paris demande le renvoi du parti et d’une douzaine de ses responsables devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics ».

  • Alexis Kohler


Outre son rôle dans l’affaire Benalla – Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, avait eu connaissance des agissements violents dès le mois de mai et n’a rien fait savoir à la justice, à l’instar de l’Intérieur et de l’Élysée – ce très proche d’Emmanuel Macron est embourbé dans une affaire de conflit d’intérêts.
Alexis Kohler a été directeur financier d’août 2016 à mai 2017 de l’armateur italo-suisse MSC, fondé par des membres de sa famille. Or, depuis 2010, il a aussi représenté l’Agence des participations de l’Etat auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est client. Il siégeait également au conseil de surveillance du Grand Port maritime du Havre.
Selon Mediapart, avec cette double (triple !) casquette, Alexis Kohler a ainsi pu conclure en 2011 des contrats entre MSC et le port du Havre. Le beurre, l’argent du beurre et la crémière.
Anticor a porté plainte pour « prise illégale d’intérêt »« corruption passive » et « trafic d’influence ». Début juin 2018, le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête à l’encontre du secrétaire général de l’Elysée.
En juin 2020, on apprend via Mediapart que « Emmanuel Macron a écrit au PNF à l’été 2019 pour disculper Alexis Kohler, au lendemain d’un rapport de police l’accablant. À la suite de cette lettre, un second rapport d’enquête a été écrit, aboutissant à des conclusions inverses. Un mois plus tard, l’enquête sera classée sans suite. »
Rebondissement le 3 octobre 2022, où l’]on apprend de franceinfo que « le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a été mis en examen le 23 septembre dernier pour « prise illégale d’interêts » […] une information confirmée ensuite par le parquet national financier. Alexis Kohler a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté pour « trafic d’influence ». » Du côté du président de la République, on ne tortille pas : Alexis Kohler est et restera à son poste. Coûte que coûte.
Le 13 mars 2023, France 2 ]révèle que deux anciens supérieurs de l’actuel secrétaire général de l’Élysée sont également mis en examen pour « complicité de prise illégale d’intérêts ».

  • Thierry Solère


Au tout début de l’actuelle législature, en juin 2017, le député « constructif » Thierry Solère avait magouillé avec la majorité pour obtenir le poste de questeur (celui qui gère les finances de l’Assemblée nationale), traditionnellement réservé à l’opposition. Depuis, il a rejoint les rangs de LREM et laissé ce poste prestigieux à Eric Ciotti. Mais les magouilles n’ont pas l’air de s’arrêter.
Début février 2019, le tribunal de grande instance de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre le parlementaire pour des soupçons de « fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel […] abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017 ». Rien que ça.
Le 11 octobre 2019, Thierry Solère est mis en examen pour fraude fiscale, détournement de fonds publics et trafic d’influence.
En février 2022, on apprend que Thierry Solère est « mis en examen pour cinq nouvelles infractions ». Voici ce que l’on peut alors lire sur Libération : « L’élu LREM des Hauts-de-Seine, déjà visé par sept mises en examen […] a été mis en examen pour cinq nouvelles infractions. Thierry Solère est notamment soupçonné d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019. Il est mis en examen pour « détournement de fonds publics », « trafic d’influence passif » dans le but de faire « obtenir des marchés » à des sociétés immobilières et à une société de conseil, et pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. »

  • Le directeur financier et le trésorier du Modem


Alors que le parti allié d’Emmanuel Macron est déjà visé par une information judiciaire concernant des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen, le 16 novembre 2019, l’étau se resserre. Son directeur financier Alexandre Nardella – « premier responsable du parti centriste à être entendu par les juges d’instruction chargés de l’enquête », peut-on lire dans Le Monde – est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics » et « recel de détournement de fonds publics »Quelques jours plus tard, c’est Michel Mercier, ancien ministre de la Justice et trésorier du Modem, qui est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics ».

  • Richard Ferrand


Au printemps 2017, Richard Ferrand fut, l’espace d’un mois, ministre de la Cohésion des territoires. En juin 2017, le parquet de Brest a ouvert une enquête préliminaire sur son passé à la tête des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012. Le ministre fut alors remercié et devint président du groupe LREM puis président de l’Assemblée nationale.
En 2011, Richard Ferrand a favorisé la société immobilière de sa compagne Sandrine Doucen pour l’obtention d’un marché lors de la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne.
Après avoir été classée sans suite en octobre 2017, l’affaire est relancée en janvier 2018 avec l’ouverture par le PNF d’une information judiciaire pour prise illégale d’intérêts. La Cour de Cassation a ordonné en juillet 2018 le dépaysement à Lille de l’information judiciaire ouverte à Paris. Fin septembre 2018, trois juges d’instruction ont été désignés à Lille.
Le 11 septembre 2019, Richard Ferrand est mis en examen pour prise illégale d’intérêts. Une première pour un président de l’Assemblée.

13 enquêtes en cours


  • Bruno Le Maire


Le 12 juin 2023, on apprend via l’AFP que le micro-parti « Avec BLM » est visée par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la police judiciaire parisienne. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le financement de la campagne pour la primaire de la droite de 2016. À cette nouvelle, le ministre de l’Économie s’est dit « surpris ». Tu m’étonnes !

  • Marlène Schiappa


Le 4 mai 2023, on apprend via France Inter que le parquet national financier a ouvert une information judiciaire pour « détournement de fonds publics par négligence », « abus de confiance » et « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire du fonds Marianne. Ce fonds de 2,5 millions d’euros, créé par Marlène Schiappa en 2021 suite à l’assassinat de Samuel Paty, était destiné à des associations dans le but de promouvoir les valeurs de la République et de lutter contre le séparatisme. Or, après les révélations de Marianne et de France 2 fin mars 2023, il semblerait que l’argent alloué ait surtout à des proches de la secrétaire d’État, à des fins de propagandes politiques en pleine élection présidentielle.

  • Caroline Cayeux


Lu dans Le Monde, le 29 novembre 2022 : « La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé saisir la justice concernant la déclaration de patrimoine de la désormais ex-ministre déléguée aux collectivités territoriales, Caroline Cayeux, suspectant de possibles « évaluation mensongère de son patrimoine » et « fraude fiscale ». » Démissionnaire, la maire LR de Beauvais n’aura été ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales que quatre mois.
Le 7 mars 2023, on apprend dans Le Monde que l’ex-ministre est visée par une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « déclaration de patrimoine incomplète ou mensongère auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et de blanchiment de fraude fiscale ».

  • Damien Abad


Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées du 20 mai au 4 juillet 2022, Damien Abad est l’objet d’une enquête pour tentative de viol depuis le mois de juin 2022. Le 4 juillet, alors qu’une quatrième femme l’accuse de viol, le député sera écarté du gouvernement.

  • Chrysoula Zacharopoulou


Un mois et un jour. Voilà le temps qu’il aura fallu pour qu’un membre du gouvernement Borne soit visé par une plainte. Il s’agit de Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux. Voilà ce qu’on apprend sur marianne.net en juin 2022 : « Chrysoula Zacharopoulou […] fait l’objet de deux plaintes pour viol. Les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de ses fonctions de gynécologue. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. »

  • Nathalie Elimas


En janvier 2022, alors secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, Nathalie Elimas est visée par une enquête administrative sur des accusations de harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet. « Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes », lit-on dans Le Monde. Nathalie Elimas quitte le gouvernement en mars 2022.

  • Sébastien Lecornu


C’est ainsi que la Macronie fait sa rentrée en 2021 : une enquête préliminaire pour une éventuelle prise illégale d’intérêts est en cours au Parquet national financier (PNF) à l’encontre du ministre des Outre-Mer. On apprend la nouvelle via Libération. Le quotidien précise : « Les faits remontent à l’époque où il cumulait les fonctions de président du conseil départemental de l’Eure et un poste d’administrateur de la Société des autoroutes Paris-Normandie ».

  • Olivier Dussopt


11 juin 2020, Mediapart révèle que « le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour « corruption » et « prise illégale d’intérêts » […] Le secrétaire d’État s’était fait offrir en 2017 des œuvres d’art par un dirigeant de la Saur, en affaires avec la municipalité qu’il dirigeait alors. » L’ancien socialiste sera perquisitionné le 18 août 2020.
Le 4 février 2023, on lit sur Mediapart : « le ministre du travail, en première ligne politique et médiatique avec la réforme des retraites, a reçu ces derniers jours un rapport d’enquête accablant du Parquet national financier (PNF), qui le soupçonne d’un délit de favoritisme sur un marché truqué avec l’un des géants français de l’eau, le groupe Saur. »

  • Le « dircab » de Richard Ferrand


Le 24 octobre 2019, on lit sur Le Point que le Parquet national financier a ouvert une enquête à l’encontre du directeur de cabinet de Richard Ferrand, Jean-Marie Girier (qui fut aussi directeur de la campagne d’Emmanuel Macron). Il aurait travaillé à une stratégie pour « siphonner les élus du Parti socialiste et créer un « Agir » de gauche ».

  • Jean-Jacques Bridey


Le 27 septembre 2018, Mediapart publie un article sur ce député LREM. Jean-Jacques Bridey, un des premiers « marcheurs », actuel président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, est « visé par une enquête préliminaire pour concussion », peut-on lire.
Concrètement, Jean-Jacques Bridey est soupçonné d’avoir dépassé les plafonds d’indemnités concernant le cumul de mandats. Coût de l’opération : 100.000 euros.
En septembre 2019, Le Monde révèle qu’une autre enquête est ouverte par le Parquet national financier à l’encontre de Jean-Jacques Bridey. Cette fois-ci, le député est soupçonné de « détournement de fonds publics, liés à un usage illicite de ses indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM) de député, lors de la précédente législature », peut-on lire dans le quotidien du soir. Plus tôt en septembre, Mediapart assurait que Jean-Jacques Bridey se faisait également rembourser deux fois ses notes de frais, des frais de bouche exorbitants alors qu’il était maire de Fresnes.

  • Laura Flessel


Le 4 septembre, quelques heures avant le remaniement post-Hulot, la ministre des Sports Laura Flessel annonce sa démission pour des « raisons personnelles ». Il n’aura pas fallu 24 heures pour que Mediapart révèle ces « raisons » : « Le fisc a récemment saisi la Commission des infractions fiscales (CIF) de Bercy, en vue d’une possible plainte pénale pour fraude, après avoir découvert des manquements déclaratifs de la ministre concernant une société de droit à l’image », peut-on lire. Plusieurs dizaines de milliers d’euros d’impôt seraient en jeu.
À peine nommée, la nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, est épinglée dans la presse parce que, depuis 2012, elle occupe un logement social.

  • Françoise Nyssen


Avant d’être nommée ministre de la Culture, Françoise Nyssen dirigeait la maison d’édition Actes Sud. C’est à la tête de cette dernière qu’elle s’est permis quelques écarts avec les règles élémentaires d’urbanisme. En 1997, lors de l’agrandissement des locaux parisiens – un immeuble classé – , Françoise Nyssen avait fait réaliser les travaux « sans autorisation », ni « déclaration au fisc », écrit Le Canard enchaîné. Le journal satirique révèle également d’autres « irrégularités » dans des travaux au siège d’Actes Sud, dans le centre classé d’Arles, effectués en 2011. Une « négligence », tente d’expliquer la ministre.
Le parquet de Paris a ouvert jeudi 23 août une enquête préliminaire.
Le 16 octobre 2018, à l’occasion du remaniement post-démissions de Nicolas Hulot et de Gérard Collomb, Françoise Nyssen n’est pas reconduite à la Culture.

  • Muriel Pénicaud


22 mai 2018, la ministre du Travail est entendue comme témoin assisté par le pôle financier du Tribunal de Paris. La justice enquête sur le rôle de Business France – société qui eut pour directrice générale Muriel Pénicaud – dans l’organisation d’une soirée à Las Vegas en janvier 2016 pour le candidat Macron.
Une information judiciaire a été ouverte pour des soupçons de favoritisme en juillet 2017, mois au cours duquel Muriel Pénicaud a déclaré qu’elle n’avait « rien à se reprocher ».

Deux affaires classées sans suite


  • Gérald Darmanin


Fin 2017, le ministre des Comptes publics est accusé de viol et d’abus de faiblesse par deux femmes. En février et mai 2018, les affaires sont classées sans suite.
Le 31 août 2018, Gérald Darmanin a obtenu un non-lieu définitif pour une de ces affaires, au motif que « le défaut de consentement ne suffit pas à caractériser le viol. Encore faut-il que le mis en cause ait eu conscience d’imposer un acte sexuel par violence, menace, contrainte ou surprise »]a expliqué le juge. La plaignante a fait appel. L’avocat du ministre a, quant à lui, annoncé l’intention de ce dernier de porter plainte pour « dénonciation calomnieuse ».
Mi-novembre 2019, on apprend via l’AFP que la justice va réexaminer le non-lieu dont a bénéficié Gérald Darmanin. Le 11 juin 2020, on lit dans Le Monde que « la cour d’appel de Paris a en effet ordonné la reprise des investigations visant le ministre concernant une accusation de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance »Le 14 décembre 2020, il a été entendu par les juges qui l’ont placé sous le statut de témoin assisté.
Le 13 septembre 2021, la juge d’instruction en charge de l’enquête prononce la fin des investigations, sans mettre en examen le ministre de l’Intérieur, nous apprend l’AFP. Le non-lieu est ordonné le 11 juillet 2022.
En parallèle, les accusations de « trafic d’influence » ont été classées sans suite.

  • Nicolas Hulot


En 2008, une plainte pour viol a été déposée à l’encontre de Nicolas Hulot. Plainte classée sans suite la même année, mais dévoilée en 2018 par le journal Ebdo.

Bonus


  • Agnès Buzyn


La ministre de la Santé a frôlé le conflit d’intérêts, ce dont son secteur d’activité n’a pas besoin pour être au centre de moultes théories du complot.
À peine nommée, elle s’est vu privée de la tutelle sur l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), car celui-ci est dirigé par son mari, Yves Lévy, depuis juin 2014. Visiblement peu perturbé par la perspective d’un conflit d’intérêts, ce dernier laissait planer le doute, encore en juin dernier, qu’il pourrait briguer un nouveau mandat à la tête de l’institut.
Il aura fallu attendre juillet 2018 et l’indignation de la communauté scientifique pour qu’Yves Lévy abandonne l’idée.
Le 10 octobre, Yves Lévy a été nommé « conseiller d’Etat en service extraordinaire ». Ou comment un médecin devient expert en droit public auprès du gouvernement.

Loïc Le Clerc



ET MAINTENANT RACHIDA DATI 




Mise en examen pour "corruption passive", Rachida Dati bientôt renvoyée en correctionnelle ?

Affaire Renault


Publié le 12/01/2024 à 13:00





Le PNF s’apprête à requérir le renvoi de la nouvelle ministre de la Culture en correctionnelle… pour « corruption passive ». Rachida Dati est soupçonnée d’avoir touché 900 000 euros de Renault pour des prestations imaginaires. Sauf que la défense de la nouvelle ministre a déposé de nouveaux recours pour cause de prescription. Pas d’éventuel procès en vue d’ici fin 2025 ou 2026.


Un bien triste concours de circonstances. Danièle Baduel, à l’origine des ennuis judiciaires de Rachida Dati dans l’affaire Renault, est décédée subitement le 10 janvier, à la veille de la nomination de l’ancienne ministre de la Justice au ministère de la Culture. Danièle Baduel, détentrice d’une action Renault, avait déposé plainte en 2019 contre Rachida Dati et son emploi présumé fictif auprès de Carlos Ghosn, le PDG du constructeur automobile. C’est cette plainte, rédigée par son compagnon (devenu son mari en 2022), Me Jean-Paul Baduel, qui a déclenché l’ouverture de l’enquête par le Parquet national financier (PNF), puis la désignation de juges d’instruction, les auditions de Carlos Ghosn en fuite au Liban, puis les mises en examen de Rachida Dati en 2021 pour « corruption passive par agent d’une organisation internationale, trafic d’influence passif, recel d'abus de pouvoir et recel d’abus de confiance ».



lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Jan - 7:16

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Jan - 16:13



 À l'époque, il voulait devenir un "acteur célèbre" : quand Gabriel Attal passait à la télévision à l'âge de 9 ans








Politique
Publié le 10/01/2024 à 09:31 , mis à jour à 09:32
BORIS BOUTET






Ce mardi 9 janvier, Gabriel Attal est devenu à 34 ans le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Ve République. L'occasion d'inhumer sa première intervention télévisée. 

C'était en novembre 1998. Gabriel Attal avait 9 ans et le futur Premier ministre faisait sa première apparition à la télévision. Le reportage inhumé par l'Institut national de l'audiovisuel (INA), était à l'époque diffusé dans le magazine "Vu d'ici" sur France 3. 



Il porte sur l'Ecole alsacienne, un établissement huppé du 6e arrondissement de Paris où Gabriel Attal a fait sa scolarité. Parmi les élèves de cette classe d'écoliers du primaire, l'ambition ne manque pas. L'un s'imagine Président, une autre Première ministre. 



Une seconde apparition, 10 ans plus tard





Le petit Gabriel Attal rêve quant à lui d'une carrière de comédien. "Papa travaille dans le cinéma et m’a dit que si on voulait être un acteur célèbre, il fallait commencer par le théâtre", explique-t-il au micro, racontant avoir tenu les premiers rôles des pièces de fin d'année dans lesquelles il a joué. 




Quelques années plus tard, Gabriel Attal réapparait à la télévision. On est en 2008 et il a désormais 19 ans. Ingrid Bettancourt vient d'être libéré après avoir été retenue en otage pendant 6 ans en Colombie. 


"C'est incroyable, on est tous soulagés et étonnés", explique celui qui est alors étudiant à Science Po Paris et militant au Parti socialiste.

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https://www.sudouest.fr/politique/gabriel-attal/video-gabriel-attal-et-homosexualite-j-ai-toujours-considere-qu-on-pouvait-l-assumer-18069213.php


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Jan - 8:37

VIREE PAR MACRON ! ! !    lol!


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Jan - 18:07

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Anny Duperey : « Ce qui m'effraie, c'est de voir la docilité des gens »



Un monde qui rappelle les jours anciens
L'émission « Les Incorrectibles », sur Youtube, a eu le plaisir d'accueillir une personnalité française emblématique le dimanche 5 mars 2023 : Anny Duperey. Sa vision, pleine de sensibilité et de réflexion sur l'état actuel de notre société, mérite qu'on s'y attarde.


Anny Duperey, avec sa capacité naturelle à exprimer ses sentiments, a souligné une ressemblance frappante entre notre époque actuelle et l'ère de la royauté. « Et je trouve que ce que l'on vit actuellement, ressemble assez, finalement, à ce qui a dû se passer sous la royauté. », a-t-elle partagé. Elle parle d'un « roi tout puissant » qui décide pour tous, entouré d'une cour de ministres impuissants, d'exécutants fidèles. Elle fait référence à un système où la séparation entre les puissants et le reste de la société est de plus en plus marquée.


Des mots qui résonnent


Ce qui l'a marquée, c'est une phrase du président Macron qu'il a prononcée lors d'une de ses apparitions : « On croise dans une gare, des gens qui ont réussi et des gens qui ne sont rien. ». Pour Duperey, cette déclaration n'est pas qu'une simple phrase, c'est le reflet d'une vision du monde. 


Éric Morillot l'interroge sur cette sensibilité qui la rend si réactive aux discours publics. Elle explique que, bien qu'elle ne soit pas nécessairement une activiste militante, elle ne peut ignorer ce qui est humainement inacceptable.


L'une des craintes majeures d'Anny Duperey est la docilité de la société. Elle soulève un point poignant en mettant en évidence le problème de l'ignorance volontaire. Pour elle, ne pas vouloir voir, c'est se soumettre à une potentielle dérive. Elle lance un avertissement en comparant la situation à une société de contrôle semblable à la Chine. Selon elle, trop de personnes font preuve de complaisance, pensant que tout est fait pour leur bien.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Jan - 8:15

MACRON N'AIME PAS CEUX QUI LUTTENT CONTRE LA CORRUPTION 


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 31 Déc - 10:50

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 31 Déc - 9:49

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 30 Déc - 9:10

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Déc - 17:02



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Déc - 9:30

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Déc - 8:21

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Déc - 7:55

Et une fois de plus le ministre Darmanin et le président Macron nous ont menti. Avec la complicité du garde des sceaux Dupont-Moretti et du ministre de la propagande Olivier Véran, ils nous ont fait croire que les terribles émeutes de juin 2023 ne concernaient que 5000 "manifestants, dont 4000 auraient été arrêtés et rapidement punis par une justice exemplaire."
Voilà pour le "conte de fées"...
Mais la réalité est toute autre: l'Etat a reconnu que 550 communes avaient été touchées par les émeutes (grâce à la répartition territoriale des migrants, une idée de génie). Ce qui voudrait dire qu'il n'y avait en moyenne qu'une dizaine d'émeutiers par commune ? Toutes les images de toutes les TV contredisent cela !
Xavier Raufer, expert en questions de criminalité, terrorisme et insécurité urbaine, a livré hier sur C-News les fruits de son enquête:
-Sur 320 communes analysées à ce jour, il n'y en que 4 qui n'ont pas bénéficié des milliards déversés dans la "politique de la ville", destinée à pacifier et intégrer les banlieues...
-En "estimation basse" on arrive déjà à 50.000 émeutiers...
-Sur les 4000 manifestants arrêtés, à ce jour, 6 mois après, AUCUN n'est plus incarcéré.
La très grande majorité n'ayant de toutes façons eu que des peines avec sursis, qui ne sont pas des punitions, aux dires mêmes des jeunes concernés...
Des chiffres qui changent tout, car ils transforment "l'action exemplaire de l'Etat et de la justice" en lamentable déroute masquée par le mensonge permanent.


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Dernière édition par ACARIE le Ven 29 Déc - 9:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Déc - 9:24

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Projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration


Publié le 20 décembre 2023

Quotas migratoires, durcissement du regroupement familial et de l’accès à certaines allocations, régularisation exceptionnelle de travailleurs sans papiers dans certains métiers, mesures sur l'intégration, le séjour et les demandeurs d’asile, éloignement facilité en cas d'infractions graves... Que contient le projet de loi sur l'immigration ?

Le 20 décembre 2023, le chef de l’État a annoncé saisir le Conseil constitutionnel du projet de loi immigration voté par le Parlement.

Les étapes précédentes

SOMMAIRE

[list=fr-summary__list][*]Quotas migratoires, regroupement familial, allocations sociales
[*]Intégration et nationalité française
[*]Titres de séjour
[*]Travail des étrangers
[*]Possibilités d'éloignement renforcées
[*]Asile et contentieux des étrangers
[/list]

Le projet de loi sur l'immigration comporte plusieurs volets. Le texte initial du gouvernement a été largement modifié et complété par le Sénat, l'Assemblée nationale ayant rejeté le texte en première lecture, après adoption d'une motion de rejet préalable. Plusieurs ajouts du Sénat ont été conservés dans le texte issu de la commission mixte paritaire et définitivement voté.


Quotas migratoires, regroupement familial, allocations sociales



Des quotas migratoires sont instaurés. Les orientations pluriannuelles de la politique d’immigration et d'intégration devront faire l’objet d’un débat annuel au Parlement, lequel devra voter, pour trois ans, le nombre des étrangers, par catégorie, admis à s’installer en France (hors asile).


Les conditions du regroupement familial sont modifiées : durée de séjour exigée de l'étranger pour faire venir sa famille en France portée de 18 à 24 mois, niveau minimum de français requis du conjoint rejoignant avant son entrée en France...

L’accès à certaines prestations sociales dites "non contributives" sera conditionné à une durée de séjour régulier plus longue en France (délai de carence) : 5 ans pour l’aide personnalisée au logement (APL) sauf si le demandeur travaille depuis 3 mois en France ou dispose d’un visa étudiant ; 5 ans pour les allocations familiales, l’allocation personnalisée d'autonomie et le droit au logement opposable sauf si le demandeur travaille depuis 30 mois…Ces dispositions ne concernent pas les réfugiés, apatrides et les détenteurs d’une carte de résident (de dix ans), ni l’allocation enfant handicapé et la prestation de compensation du handicap.  

À noter : la suppression votée au Sénat de l’aide médicale d’État (AME) ne figure pas dans le texte adopté.

Intégration et nationalité française



Les étrangers qui demandent une première carte de séjour pluriannuelle devront avoir une connaissance minimale de la langue française (niveau A 2). Aujourd'hui, ces cartes de séjour, en général valables quatre ans, sont délivrées à la seule condition d'avoir suivi un apprentissage du français dans le cadre du contrat d'intégration républicain, mais sans obligation de résultat. Le niveau minimal de français exigé pour l'octroi d'une carte de résident et pour l'accès à la nationalité française est par ailleurs relevé (niveaux B1 et B2). 

Les obligations des employeurs en matière de formation au français langue étrangère (FLE) de leurs salariés étrangers sont renforcées

La formation civique du contrat d'intégration républicaine est complétée. Par ailleurs, tous les étrangers qui demandent une carte de séjour devront s’engager à respecter les principes de la République par la signature d’un nouveau contrat (liberté d’expression et de conscience, égalité femmes-hommes, devise et symboles de la République...). Aujourd'hui, pour certains titres, cette condition n'est pas prévue. En cas de rejet d'un de ces principes, les préfectures pourront refuser, retirer ou ne pas renouveler le titre de séjour.



Les enfants nés en France de parents étrangers deviendront Français à leur majorité s’ils en manifestent la volonté. Les autres conditions posées à l’article 21-7 du code civil ne sont pas modifiées. Le droit du sol de ces enfants est toutefois écarté en cas de condamnation définitive pour crime.

Les binationaux pourront être déchus de leur nationalité française (acquise par naturalisation, manifestation de volonté, mariage, effet collectif...) en cas de condamnation définitive pour homicide volontaire sur une personne dépositaire de l'autorité publique (militaire, policier...).


Titres de séjour

Le délit de séjour irrégulier (avec un visa expiré ou sans titre de séjour) est rétabli. Il sera passible de 3 750 euros d’amende et d’une peine complémentaire de trois ans d’interdiction du territoire. 

Les conditions de délivrance d'un titre de séjour pour les conjoints de Français et les parents d'enfants français sont durcies (pour une carte de résident, durée de séjour régulier exigée portée de 3 à 5 ans…). La carte de séjour "étranger malade" fait l'objet de nouvelles dispositions. 

Les étudiants étrangers devront déposer une caution "retour" (dont le montant sera fixé par décret) pour accéder à un premier titre de séjour. Des exceptions sont prévues (modicité des revenus et excellence du parcours scolaire ou universitaire). La caution sera restituée à l'étudiant, sauf s'il n'a pas respecté une décision d'éloignement.

Les étrangers victimes de "marchands de sommeil" ayant déposé plainte se verront délivrer une carte de séjour pendant la durée de la procédure pénale.

De nouveaux motifs de refus de délivrance ou de retrait des cartes de séjour temporaire sont créés (fraude documentaire, infractions commises contre des élus ou des agents publics...). La menace grave pour l'ordre public devient un motif de non-renouvellement ou de retrait de la carte de résident. De plus, un séjour effectif de six mois par an en France sera imposé pour le renouvellement de certains titres longs.

Pour éviter que les préfectures n’aient à se prononcer successivement sur plusieurs demandes de titres déposées par un même étranger, une expérimentation d’une "instruction à 360 °" est prévue dans cinq à dix départements (examen dès la première demande de titre des droits au séjour éventuels de l’étranger). 



Travail des étrangers

Les travailleurs sans papiers exerçant dans des métiers en tension pourront se voir délivrer à titre exceptionnel, comme aujourd’hui, une carte de séjour "travailleur temporaire" ou "salarié". Cependant, ils ne seront plus obligés de passer par leur employeur pour solliciter cette carte. Ils devront notamment justifier avoir travaillé 12 mois (consécutifs ou non) au cours des 24 derniers mois, résider depuis 3 ans en France et de leur intégration. Les préfets disposeront d'un pouvoir discrétionnaire pour accorder le titre. Cette mesure sera expérimentée jusqu’à fin 2026. Le texte initial du gouvernement allait plus loin en matière de travail puisqu’il instaurait une délivrance automatique d’une carte de séjour "travail dans des métiers en tension"(sous certaines conditions), ainsi que l’accès immédiat au travail des demandeurs d’asile des pays les plus à risques (et donc susceptibles d’obtenir le statut de réfugié).

Pour répondre aux besoins de recrutement dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux, une nouvelle carte de séjour pluriannuelle "talent - profession médicale et de la pharmacie" est instituée au profit de praticiens diplômés hors Union européenne (PADHUE).

Afin de lutter contre le travail illégal des travailleurs dits "des plateformes"., le projet de loi conditionne l’accès au statut d’auto-entrepreneur à la détention d’une carte autorisant à travailler.

Les sanctions contre les entreprises employant des travailleurs irréguliers sont renforcées.

Possibilités d'éloignement renforcées



Le projet de loi entend faciliter l'éloignement des étrangers qui représentent une menace grave pour l'ordre public. Il permettra l’expulsion des étrangers réguliers, même présents depuis longtemps en France ou y ayant des liens personnels et familiaux, condamnés notamment pour des crimes ou délits passibles d'au moins cinq ou trois ans de prison ou "impliqués dans des violences contre des élus ou des agents publics". Parallèlement, le juge pourra plus largement prononcer une interdiction du territoire français (ITF). Le texte tel qu’amendé supprime par ailleurs les protections dont bénéficient certains étrangers irréguliers (étranger arrivé en France avant ses 13 ans, conjoint de Français...) contre une obligation de quitter le territoire français (OQTF).  L’OQTF ne pourra être prise par la préfecture qu’après vérification du droit au séjour. 

Les frais d'assignation à résidence des étrangers frappés d'une expulsion, d'une peine d'ITF ou d'une interdiction administrative du territoire seront à leur charge. Les étrangers destinataires d’une OQTF ou d’une mesure d’expulsion ne pourront être hébergés dans le dispositif d’hébergement d’urgence que dans l’attente de leur éloignement.

Pour faciliter l’exécution des mesures d’éloignement, le texte permet de conditionner la délivrance de visas et l’aide publique au développement à la bonne délivrance des laissez-passer consulaires par les États étrangers

Le texte autorise aussi la création d’un fichier des mineurs étrangers isolés délinquants. 

L'interdiction de placer en centre de rétention administrative (CRA) les mineurs étrangers est posée.
 
D'autres mesures pour lutter contre l'immigration irrégulière complètent le texte : répression accrue contre les passeurs et les "marchands de sommeil", possibilité de relever les empreintes digitales des étrangers en situation irrégulière sans leur consentement, contrôle visuel possible des voitures de particuliers en "zone-frontière" (et non plus seulement des camionnettes de plus de neuf places)...



Asile et contentieux des étrangers

Le projet de loi prévoit le déploiement progressif de pôles territoriaux dénommés "France Asile", en remplacement des guichets uniques d'accueil des demandeurs d'asile (GUDA). Ils permettront en un même lieu l'enregistrement du demandeur d'asile par la préfecture, l'ouverture de droits par l'Office français pour l'immigration et l'intégration (OFII) et l'introduction de la demande auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). 

L’organisation de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) est aussi réformée, avec la création de chambres territoriales de la CNDA et la généralisation du juge unique. La formation collégiale ne sera saisie que pour les affaires complexes.

La procédure de réunification familiale pour les familles des réfugiés est modifiée sur plusieurs points. Les demandeurs d’asile qui présentent un risque de fuite ou une menace à l’ordre public pourront être assignés à résidence ou placés en rétention administrative, sous certaines conditions. 

Enfin, le contentieux des étrangers (qui représente 40% de l'activité des juridictions administratives) est simplifié. Le nombre de procédures contentieuses types est réduit de 12 à 3. Cette simplification s'inspire d'un rapport du Conseil d'État sur le sujet du 5 mars 2020. 

Le projet de loi comporte un dernier titre relatif aux Outre-mer.



Entrée, séjour, travail, éloignement : le statut des étrangers en France

Eclairage
23 février 2022

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Sources



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https://www.vie-publique.fr/dossier/20160-la-politique-dimmigration-la-maitrise-des-flux-migratoires

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Déc - 9:28

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Avec le 49.3 les 577 députés sont inutiles .
Les virer ferait gagner 7 millions d 'économies par mois  lol!
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeJeu 21 Déc - 7:40

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ACARIE

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Déc - 7:58

Analyse du scrutin n° 3213
Deuxième séance du 19/12/2023





Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration (texte de la commission mixte paritaire).



Pour l'adoption : 349Contre : 186Abstention : 38

Synthèse du vote


Nombre de votants : 573
Nombre de suffrages exprimés : 535
Majorité absolue : 268
Pour l'adoption : 349
Contre : 186
L'Assemblée nationale a adopté.
Visualiser les votes des députés dans l'hémicycle







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Migrations : un grand mouvement de gouvernail

 

PAR OLIVIER BERGERoberger@lavoixdunord.fr




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La loi immigration en France et le pacte migratoire et de l’asile européen attestent d’un glissement sémantique et idéologique. 



La parenthèse climatique vite refermée par la COP28 à Dubaï, il ne reste plus qu’un thème apparent de débat politique au sein de nos démocraties avancées : l’immigrant, l’étranger, l’exilé, le demandeur d’asile. Bref, l’autre (en restant poli) dont on a besoin pour travailler et enrichir nos sociétés mais qu’on ne veut plus voir.

Les difficultés de l’accouchement de la loi immigration attestent d’un glissement sémantique et idéologique, exacerbé par l’absence de majorité absolue à l’Assemblée. « La préférence nationale », serinée par le FN depuis les années 80, commence à devenir la norme du discours politique.

Nous ne sommes pas encore dans les outrances de la campagne électorale américaine du revenant Donald Trump qui désigne avec agressivité ceux « qui empoisonnent le sang » des États-Unis. Nous ne sommes pas au niveau du Hongrois Viktor Orban qui moque l’UE en « mauvaise parodie de l’Union soviétique », ferme ses frontières et les droits des personnes aux orientations sexuelles alternatives.

L’Union européenne elle-même n’est pas à l’abri de ce grand mouvement de gouvernail à droite, à six mois des élections. La négociation pour un nouveau pacte migratoire et de l’asile est qualifiée de « réforme de la honte » dans Le Monde par le député européen et ancien maire de Grande-Synthe Damien Carême. Selon l’élu écologiste, ce pacte abandonne la juste répartition de l’accueil entre les États membres, pousse à externaliser la question aux pays tiers et sonne la fin du droit d’asile international.

En ces jours gris et sombres de fin d’automne, on devrait relire le préambule de la constitution du 27 octobre 1946, s’inspirant de celle de 1789 : « Tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance possède des droits inaliénables et sacrés. »
.


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