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 LA VIE SOUS MACRON

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ACARIE




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeVen 17 Jan - 14:20

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeVen 17 Jan - 7:57

BUZYN VIRE LES DIRECTEURS DES HOPITAUX DE LENS ET BEUVRY

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 16 Jan - 10:28

CA  FAIT PLUS D '  UN AN QUE CA DURE ...
JAMAIS ON AVAIT VU CA EN FRANCE


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 16 Jan - 9:12

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Le Point Économie
Couverture du Point N° 2473
Politique International Économie



Actualité  Économie
Pouvoir d'achat : près de huit retraités sur dix perdants en 2020
LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 17220510

Selon une étude de l'OFCE, la politique sociale et fiscale du gouvernement fera 80 % de perdants parmi les retraités en 2020, pour 700 euros en moyenne. Par Marc Vignaud

Le president de la Republique explique que sa politique fiscale doit revaloriser le travail. Et assume avoir demande un effort aux retraites.


© JACQUES WITT / AFP
ABONNEZ-VOUS
       

Quel est l'impact de la politique sociale et fiscale d'Emmanuel Macron sur les finances des retraités ? La question agite le débat politique, comme l'a montré la confrontation du Premier ministre Édouard Philippe avec un retraité sur le plateau de L'Émission politique sur France 2.

Une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publiée jeudi permet d'éclairer un peu mieux le sujet. Ce travail, effectué par l'économiste Pierre Madec, confirme que, globalement, les retraités sont perdants....
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 15 Jan - 9:22

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 15 Jan - 9:05

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Plus de 250 000 routiers américains bientôt ruinés par un fonds de pension

Jean-François FAURE


La caisse de retraite Central States Pension Fund (ou CSPF en version originale), qui gère les prestations de retraite pour les conducteurs de camions syndicaux Teamster, a annoncé qu’elle deviendra officiellement insolvable en 2025 et que, d’ici là, elle sera contrainte de diminuer progressivement les versements à ses bénéficiaires.

La CSPF est le principal fonds de retraite pour plus de 250 000 conducteurs de camions travaillant notamment au Texas, dans le Michigan, le Wisconsin, le Missouri, le Minnesota et à New York. C’est donc l’un des acteurs importants du marché des pensions aux États-Unis. Et pourtant, dès le 1er juillet prochain, il devrait servir des pensions de moins en moins élevées à ses affiliés retraités pour éviter une faillite qui apparaît pourtant comme inéluctable.

Les pensions ne sont plus garanties depuis 2014
Jusqu’ici, un tel cas de figure était impossible en raison de plusieurs règlementaires fédéraux interdisant la réduction des pensions de retraite. Mais tout cela a changé en décembre 2014, avec l’adoption d’une loi dite Multiemployer Pension Reform Act qui permet désormais aux organismes de retraite de diminuer leurs prestations à condition de démontrer un risque d’insolvabilité à une échéance de 10 ou 20 ans à venir. C’est donc exactement ce qu’a fait la CSPF en expliquant que sa situation était intenable à moyen terme, à cause notamment de la crise financière mondiale. En effet, pour rappel, les fonds de pension américains font fructifier l’argent de leurs adhérents sur les marchés financiers, et ils courent donc le risque de perdre tout ou partie des sommes investies en cas de crise boursière par exemple.

Mais la CSPF souffre d’un autre problème bien plus préoccupant, et qui justifie à lui seul les prévisions de faillite prochaine : du fait d’un désengagement progressif d’un nombre sans cesse croissant d’employeurs, alors que le nombre de retraités, lui, ne cesse de progresser, la caisse de retraite est aujourd’hui contrainte de payer 3,46 $ au titre des pensions pour chaque dollar qu’il reçoit des employeurs. En 2015, la CSPF a ainsi reversé à ses adhérents 2 milliards de dollars de plus que le total des cotisations patronales qu’il a reçues. À ce rythme-là, Thomas Nyhan, le directeur exécutif de la Central States Pension Fund pense même que la caisse pourrait devenir insolvable bien avant 2025. Seule solution de sauvetage provisoire : faire passer le montant moyen de versement annuel de 40 000 à 16 000 dollars, soit une réduction de 60% !

Un modèle qui ne fonctionne plus
Certes, il est possible que les pensions des retraités affiliés à la CSPF soit reprises par le Pension Benefit Guaranty Corporation, un programme gouvernemental mis en place il y a une quarantaine d’années pour justement pallier les éventuelles défaillances des fonds de pension. Mais avec un actif disponible d’environ 1,9 milliards de dollars à la fin de l’exercice 2015, il y a peu de chance que ce programme suffise à couvrir les quelque 2,8 milliards de pensions versées pour l’instant aux anciens routiers de la CSPF.

Au final, ce sont 272 600 retraités et actifs qui risquent de voir disparaître leur seule et unique source de revenus pour leurs vieux jours. Mais le mal dont souffre la CSPF semble commun à toutes les caisses de retraite pour les salariés travaillant pour plusieurs employeurs (les multiemployer workers dont font partie un grand nombre de conducteurs routiers aux États-Unis). Par conséquent, si les difficultés rencontrées par la Central States Pension Fund devaient toucher également ses homologues, ce serait alors plus de 10 millions de travailleurs et retraités américains qui pourraient être ruinés.

À l’heure où l’on propose aux Français de convertir leurs caisses de retraite traditionnelles en fonds de pensions à l’américaine, autant dire que le modèle manque brusquement et singulièrement d’attrait…


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeLun 13 Jan - 8:12

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QUAND MACRON RETABLIRA L'ESCLAVAGE, LA CFDT NEGOCIERA LE POIDS DES CHAINES


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 12 Jan - 8:14


provisoirement  provisoirement  provisoirement provisoirement





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Retraites : le Premier ministre sacrifie l’âge pivot… provisoirement  


PAR JULIEN LÉCUYERjlecuyer@lavoixdunord.fr


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Édouard Philippe s’est dit «disposé à retirer», sous conditions, 
l’âge pivot de 64, un geste bien accueilli par les syndicats réformistes
 alors que les opposants ont battu le pavé dans les grandes villes de France. Photo AFP


Pressé par le président de conclure un accord et sur l’injonction de la CFDT, le Premier ministre a annoncé  hier le retrait provisoire de l’âge pivot du projet de loi. Une conférence de financement aura bien lieu,  mais avec un cadre financier et temporel si contraint que la conclusion d’un accord reste très hypothétique. 


FRANCE.
Un pas vers les syndicats mais sur une ligne de crête très étroite. Voilà ce à quoi ressemble la proposition de « compromis » lancée hier par écrit aux partenaires sociaux, et au premier chef à la CFDT qui réclamait l’abandon de l’âge pivot à 64 ans et une conférence de financement.


On nous demande en deux mois de résoudre le financement de ce qui va se substituer au fonds de solidarité vieillesse! 


D’abandon d’âge pivot, il n’y a point. Dans sa lettre, le Premier ministre le martèle : « L e projet de loi prévoira que le futur système universel comporte un âge d’équilibre », autour duquel vient se greffer un malus-bonus.


 L’âge pivot ou d’équilibre « pourra être adapté pour refléter la diversité des carrières professionnelles, et notamment les situations de pénibilité ou de carrières longues ».


Mais « pour démontrer sa confiance envers les partenaires sociaux », Édouard Philippe se dit « disposé à retirer du projet de loi la mesure de court terme (…) consistant à converger progressivement à partir de 2022 vers un âge d’équilibre de 64 ans en 2027 ».


UNE CONFÉRENCE JUSQU’EN AVRIL


Le Premier ministre offre aux partenaires sociaux jusqu’à la fin avril, au travers d’une conférence « sur l’équilibre et le financement des retraites », pour proposer des « mesures permettant d’atteindre l’équilibre financier en 2027 ».


Les propositions seront prises en compte « avant le vote du projet de loi en seconde lecture », à l’été 2020.
La conférence pourra également formuler des recommandations sur le pilotage du système et sur les sources de financement des prestations contributives et de solidarité. 


« C’est une plaisanterie, tempête Yves Veyrier (FO). On nous demande en deux mois de résoudre le financement de ce qui va se substituer au fonds de solidarité vieillesse ! »


Le leader de FO dénonce en outre la tutelle du gouvernement sur la conférence qui doit réunir, sous la supervision de l’ancien directeur général de l’AGIRC-ARRCO Jean-Jacques Marette, les partenaires sociaux, l’État et… la Cour des comptes. « On sait qu’elle ne vient jamais faire des cadeaux », ironise Yves Veyrier qui participera à la conférence.


Alors que Philippe Martinez dénonçait le « leurre » de l’âge pivot, la CFDT et l’UNSA ont salué le retrait. Cependant, les deux syndicats « réformistes » n’auront pas manqué les deux lignes rouges tracées par le Premier ministre dans sa lettre : la conférence de financement ne pourra ni entraîner une baisse des pensions ni une hausse du coût du travail. 
Ce qui semble exclure une augmentation des taux de cotisation. Et qui réduit singulièrement les solutions alternatives.
Si aucun accord n’est trouvé, « je prendrai mes responsabilités », avertit Édouard Philippe. L’âge pivot progressif ferait son retour dès 2022.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 8 Jan - 16:07

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMar 7 Jan - 8:35

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« CE N’ÉTAIT QUE DU CINÉMA » :

 LES SYNDICATS RACONTENT DEUX ANS DE « CONCERTATION » SUR LA RÉFORME DES RETRAITES. 

janvier 7, 2020

Interrogés par franceinfo, la plupart des syndicats estiment s’être heurtés à un « mur » lors des discussions sur la réforme des retraites, qui ont débuté au printemps 2018. 



LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 20705879
Le Premier ministre, Edouard Philippe, ouvre une réunion sur la réforme des retraites, avec notamment le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, le 18 décembre 2019 à l’hôtel Matignon, à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)



Un écran de fumée ? Le 9 décembre 2019, l’ex-haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye dressait un bilan plutôt flatteur de deux années d’échange sur la réforme des retraites. Et se félicitait des « 50 réunions » qui s’étaient tenues avec les syndicats, sans compter « 130 réunions avec les différentes professions » , pour élaborer le futur « système universel » à points voulu par l’exécutif.








Une satisfaction qui, aujourd’hui, tranche avec la durée d’un conflit social qui s’éternise. Mardi 7 janvier 2020, la grève contre la réforme des retraites à la SNCF est entrée dans son 33e jour,  battant ainsi largement le record du conflit social de l’hiver 1986-1987, qui avait duré 28 jours. La CGT, FO, FSU, CFE-CGC et Solidaires appellent à une nouvelle grève interprofessionnelle, jeudi 9 janvier, et à une nouvelle manifestation, samedi 11 janvier. Lesrencontres gouvernement-syndicats reprennent ce mardi 7 janvier. Pour un même résultat ?








« Donner le sentiment  qu’il y avait concertation »

Interrogés, la plupart des syndicats disent s’être heurtés à un mur depuis le début des discussions, au printemps 2018. « Nous avons expliqué en quoi le système à points n’était pas une bonne idée, mais en vain »,  explique le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, qui a participé à des rencontres « bilatérales » avec l’équipe Delevoye. « Les 18 mois de ‘concertation’, c’était pour changer les virgules et les points » dans le texte du projet, abonde Fabrice Michaud, secrétaire général de la CGT Transports. 








« A l’arrivée, le projet Delevoye est quasiment à 100% le texte d’origine. Cette concertation, ce n’était que du cinéma ! Il s’agissait simplement de donner le sentiment aux Français qu’il y en avait une », lance enfin le secrétaire national chargé des retraites à la CFE-CGC, Pierre Roger, qui a assisté à une « trentaine de réunions ». Particulièrement remonté, le président du syndicat des cadres, François Hommeril, confirme.








Citation :

La méthode de ‘concertation’ du gouvernement n’est rien d’autre qu’un enfumage permanent. On arrive à l’évidence d’un projet qui était figé dès le départ, avec des paramètres qui sont restés les mêmes du début à la fin.François Hommeril, président de la CFE-CGCà franceinfo








Surtout, les dirigeants de la CGC se disent interloqués par l’absence de tout chiffrage donné par le gouvernement sur le passage d’un système à l’autre. Dans le futur système, les cadres ne pourront cotiser pour leur retraite qu’à hauteur de 10 000 euros bruts mensuels, contre 27 000 euros actuellement. « Réduire les cotisations retraites de 8 à 3 plafonds de Sécurité sociale, ça occasionne un manque à gagner de 65 milliards sur une vingtaine d’années. Comment on va les compenser ? » interroge Pierre Roger.








Et le syndicaliste d’égrener : « On a demandé à l’équipe Delevoye et au gouvernement comment ils allaient compenser ce trou : pas de réponse. C’étaitpareil pour le reste. On les interrogeait : ‘Quelles avancées sur la retraite progressive ?’ Pas de réponse. ‘Est-ce qu’on peut discuter des critères de pénibilité ?’ Pas de réponse. On nous disait : ‘On verra plus tard.’ Ça donnait le sentiment que les sujets étaient vus. Mais pas du tout. C’était frustrant. »








Un automne 2019 « sans résultat »

Après ce premier round « d’échanges », Jean-Paul Delevoye rend, en juillet 2019, ses 132 pages de « préconisations » pour un « système universel de retraites ». A cette date, on n’est toujours pas entré dans le dur des discussions explicitant le passage des 42 régimes existants au futur système à points. « C’est normalque les négociations sectorielles n’aient démarré qu’à partir de juillet 2019, une fois le rapport rendu, s’agace-t-on au secrétariat d’Etat aux retraites. Jean-Paul Delevoye a toujours dit que système universel ne veut pas dire unique, mais commun avec des spécificités. Il fallait d’abord définir les grandes lignes. C’est pareil avec les chiffrages : c’est infaisable tant que tous les paramètres ne sont pas fixés. »








Des avancées ont-elles, néanmoins, eu lieu à l’automne ? Oui, « chez les policiers,parce que nous avons décidé d’agir par de multiples moyens, qui sont allés de la grève du zèle à des mouvements d’absence importants, lâche le secrétaire général de l’Unsa-Police, Philippe Capon. A partir d’octobre, nous avons fini par obtenir des premières assurances du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. » 








Lesautres syndicalistes questionnés, eux, n’ont rien vu venir. Pour Roger Dillenseger, de l’Unsa-ferroviaire, « il y a eu des échanges certes cordiaux avec l’équipe de Jean-Paul Delevoye sur le cas des cheminots à partir de fin octobre. Mais sans résultat. » De l’avis général, les discussions, et surtout les concessions n’ont commencé qu’après la grève « reconductible » lancée le 5 décembre contre la réforme des retraites.









Certains décrochent « la timbale »

Six jours plus tard, le Premier ministre, Edouard Philippe, lâche du lest. Le 11 décembre, il annonce que le nouveau système à points ne s’appliquera qu’à partir des personnes nées en 1975 et non en 1963, comme prévu initialement dans le rapport Delevoye.  Pour les agents roulants de la RATP et de la SNCF (qui, de toute façon, n’embauche plus au statut cheminot depuis le 1er janvier), l’entrée en vigueur est renvoyée à la génération née à partir de 1985.








Parallèlement, le gouvernement fait miroiter à l’Unsa-ferroviaire (minoritaire à la SNCF) une retraite au montant plus avantageux pour les cheminots concernés par les deux systèmes de retraite. Plus discrètement, « pilotes, hôtesses de l’air et stewards décrochent la timbale », selon Les Echos. Les navigants obtiennent le maintien « d’un régime complémentaire légal obligatoire par répartition » où ils peuvent cotiser, pour leur retraite, jusqu’à huit fois le plafond de la Sécurité sociale… Soit exactement ce que réclame en vain la CGC pour tous les salariés concernés. « Oui, depuis le 5 décembre, le gouvernement fait beaucoup de concessions », constate Yves Veyrier. Mais bien tard, selon lui. 








Citation :

L’exécutif a attendu jusqu’au dernier moment pour se rendre compte que sa réforme ne passait pas comme une lettre à la poste.Yves Veyrier, secrétaire général de FO à franceinfo








« Les marins, les danseurs… Tout ça n’avait jamais été vu dans le détail », ajoute-t-il. De la CGT à l’Unsa, beaucoup jugent que le gouvernement parie surtout sur le pourrissement du mouvement, et sur la division syndicale. Roger Dillenseger s’en désole. « J’ai connu, déplore-t-il, un autre niveau de dialogue social qu’aujourd’hui. Ne pas faire confiance au corps social est une erreur qui se paie. Tôt ou tard. »









« La réforme en Conseil des ministres le 22 janvier » 

Qu’attendre des nouvelles rencontres qui débutent mardi entre les syndicats et le gouvernement, sommé par Emmanuel Macron de trouver un « compromis rapide » ? La CGC se le demande. « Je ne sais pas de quoi on va parler. De toute façon, le champ des négociations est restreint puisque le projet sur la réforme des retraites passe en Conseil des ministres pendant la semaine du 20 janvier. Je ne vois pas comment avoir un calendrier où l’on pourra discuter des points techniques », observe Pierre Roger. Avant d’asséner : « Je n’ai jamais vu ça. » 








Le secrétariat d’Etat aux Retraites assure néanmoins que le projet est « encore en cours de rédaction », et qu’on peut ensuite « inclure des amendements s’il le faut ». A la CFDT, pourtant défenseuse du système à points, le secrétaire national chargé des retraites, Frédéric Sève, semble tout aussi désabusé que ses homologues : « Nous, la CFDT, avions trois grandes revendications afin que le système à points comprenne des droits nouveaux : une pension minimale à 100% du smic, la retraite progressive et le retour aux dix critères de pénibilité de 2017. »  Aucune n’a été satisfaite pour l’instant.









Blocage sur la pénibilité

Sur la pension minimale, le gouvernement s’est contenté de mentionner comme objectif « 85% du smic ». Le dossier de la retraite progressive est au point mort et la porte semble étroite sur la pénibilité.« La loi Pénicaud a éliminé les quatre critères de pénibilité qui concernent le plus de monde [manutention de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques et risques chimiques], regrette Frédéric Sève. Et là-dessus, il y a blocage total. On devait discuter de ces sujets à l’automne, on n’a rien vu venir. C’est invraisemblable, presque pathologique. »








Citation :

Il n’y a pas eu d’avancée sur ce qui pourrait donner un sens social au système à points, alors que c’était le cœur du sujet.Frédéric Sève, secrétaire national de la CFDTà franceinfo








Reste, pour le syndicat, la « ligne rouge » de l’âge pivot, fixé à 64 ans en 2027 (si la retraite est prise plus tôt qu’à 64 ans, la pension est amputée d’un malus). Dimanche, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a demandé sur France 2 que cet  « âge d’équilibre » ne figure pas dans le projet de loi, et que l’exécutif « convoque une conférence de financement des retraites » pour « travailler à des propositions sur l’équilibre du régime à moyen et long terme« .








En attendant de savoir si le gouvernement s’empare de cette proposition émise par la seule CFDT, la semaine sera rythmée par les grèves et les manifestations auxquelles appellent les syndicats opposés à la réforme.Ducôté de la CGC, François Hommeril dit « n’attendre plus rien » des négociations qui reprennent mardi, ni de « ce gouvernement qui est parti dans une vaste manœuvre de manipulation de l’opinion. La seule motivation, c’est de faire baisser, en tendance et sur le long terme, la retraite par répartition. »






source france info

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeSam 4 Jan - 11:11

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BIENVENUE AUX FONDS DE PENSION : POURQUOI LA RÉFORME DES RETRAITES VA FAVORISER LES SYSTÈMES PAR CAPITALISATION



janvier 4, 2020
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Emmanuel Macron avec Thomas Buberl, le DG d’Axa, en 2016. Le géant de l’assurance propose de nombreux produits d’épargne-retraite par capitalisation. – ERIC PIERMONT / AFP




 

Qu’il le veuille ou non, le gouvernement met tout en place pour développer la retraite par capitalisation au détriment du système par répartition.







Réforme des retraites, loi Pacte, baisse des pensions… Mis bout-à-bout, plusieurs indices laissent penser que la retraite par capitalisation va prendre de plus en plus d’ampleur en France dans les années à venir, au détriment du système par répartition. Explications en quatre points.







Retraites par points : l’acclimatation à l’épargne-retraite individualisée

C’est la mesure phare annoncée par Edouard Philippe le 11 décembre sur les retraites : le passage d’un système en trimestres à un système par points à partir de 2025 pour les générations nées après 1975.







 Un système où « chaque heure cotisée permettra d’acquérir des points, qui augmenteront la pension », explique Matignon. C’est là un véritable tournant : on s’éloigne d’un système qui fonctionne majoritairement par répartition où chacun cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins. 







Un système où l’âge du taux plein est fixe et connu, et où la prestation finale est prédéfinie. Las, à l’avenir, le niveau des pensions dépendra des efforts individuels du cotisant tout au long de sa carrière. Avec sa future réforme, le gouvernement acclimate donc les ménages à une épargne retraite plus individualisée, et pose, de fait, les bases d’un système de retraite par capitalisation.







Les riches n’auront plus à payer pour les autres

Autre changement sur les retraites : au-delà de 120.000 euros de revenus bruts par an, les plus riches ne cotiseront qu’à hauteur de 2,81% au régime des retraites, soit 10 fois moins que le reste de la population. 







Pire, cette menue cotisation dite « de solidarité » ne générera pas de droits pour eux ! Deux conséquences à ce choix politique : d’abord, l’assiette étant réduite, le montant des ressources du future régime sera amputé des cotisations au dessus de 120.000 euros bruts.







 Un manque à gagner évalué à 2,8 milliards d’euros par an. Mais surtout, en sortant les plus aisés du système de solidarité, on ouvre un véritable boulevard aux assureurs privés et autres gérants de fonds pour récupérer leurs cotisations.







La loi Pacte, le « bon plan retraite » selon BlackRock

Mieux, la solution de repli pour ces ménages aisés est déjà toute trouvée grâce à la loi « relative à la croissance et la transformation des entreprises », dite loi Pacte, votée au printemps dernier. Qualifiée de « bon plan retraite » par la très influente société de gestion d‘actifs BlackRock, Pacte fait la part belle à l’épargne retraite individuelle, qui englobe des produits d’épargne par capitalisation où le ménage, via sa banque ou son assureur, économise pendant toute sa vie active pour obtenir un capital ou une rente à sa retraite. Objectif affiché par le gouvernement : accroître les encours de l’épargne-retraite individuelle de 230 à 300 milliards d’euros d’ici à 2022. Pour ce faire, il met sur la table plus d’un milliard d’euros d’allégements fiscaux, en rendant notamment déductibles, dans la limite de 10% du revenu net imposable, les versements effectués sur le nouveau « Plan épargne retraite » créé par la loi Pacte.







Des pensions de plus en plus petites pour les générations futures

Du reste, il n’est pas impossible que les produits par capitalisation s’imposent naturellement comme un recours à la dégradation des sources de revenu des retraités. D’abord parce que le régime général des retraites sera de moins en moins généreux, à en croire les prévisions du Conseil d’orientation des retraites (Cor) : pour un salarié non-cadre du privé né en 2000, la pension moyenne perçue sur l’ensemble de la durée de retraite ne représentera plus qu’entre 54 % et 63 % du salaire moyen de l’ensemble de la carrière, contre près de 75 % pour celui né en 1940.







 La faute, comme l’explique l’économiste de Xerfi Alexandre Mirlicourtois, aux effets négatifs des réformes des retraites successives depuis 1993 qui n’ont fait que réduire le niveau des pensions.







Ensuite, l’immobilier, qui phagocyte 70 % de l’épargne des Français, pourrait être de moins en moins accessible.« Les retraités de demain devraient être moins chanceux que leurs aînés parce que la constitution d’un patrimoine immobilier est rendue plus complexe par la flambée des prix de la pierre », estime l’économiste.







 Enfin, « les carrières sont moins linéaires avec la montée du chômage », obérant d’autant le niveau des cotisations. Dès lors, « ce sont donc bien les différentes sources de revenus des retraités et futurs retraités qui vont être sous pression », résume–t-il. 







D’ailleurs selon les différents scénarios économiques envisagés, le niveau de vie des retraités « s’établirait entre 82 et 89 % de celui de la population en 2060 ». Alors qu’il était 106 % en 2016… Bref, si l’Etat ne revient pas à un système des retraites plus généreux, les actifs vont devoir envisager d’autres moyens pour assurer leurs vieux jours.






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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeVen 3 Jan - 12:13

AU VOLEUR  ! ! ! ! 


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeVen 3 Jan - 9:14

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeVen 3 Jan - 8:11

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Laurent Mauduit : « une Caste dissout l’État de l’intérieur au profit des intérêts privés » 

Dans son dernier livre : La Caste, publié aux éditions La Découverte, Laurent Mauduit met à nue la haute fonction publique. Entre enrichissement personnel et prise de pouvoir, le cofondateur de Mediapart signe une enquête passionnante. Entretien.


C’est un livre qui, à n’en pas douter, fera date. Avec La Caste, Laurent Mauduit nous emmène dans les arcanes du pouvoir à travers une enquête fouillée, précise et ô combien précieuse pour comprendre comment se fabrique et se perpétue l’oligarchie à la française. Une oligarchie qui, loin d’œuvrer dans l’intérêt général, cherche avant tout à conforter sa domination tout en se remplissant les poches au détriment de la Nation. Un livre qu’on ne peut que recommander chaudement à ceux qui cherchent à comprendre la construction d’un pouvoir tout en évitant le piège des théories du complot.
LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 9782348037702
Mr Mondialisation : La caste, qu’est-ce que vous désignez par cette appellation ?
Laurent Mauduit : Nous vivons, en France, dans un capitalisme qui s’est converti au modèle anglo-saxon et qui est donc devenu beaucoup plus inégalitaire que par le passé, comme en témoigne la crise sociale historique que nous traversons avec le mouvement des gilets jaunes. Mais notre pays ne traverse pas qu’une crise sociale ; il traverse aussi une crise démocratique. Et si c’est le cas, c’est parce qu’un petit groupe de très hauts fonctionnaires, essentiellement issus de l’un des corps d’élite de Bercy, l’Inspection des finances, a réalisé au fil des ans, un double hold-up, d’abord sur la vie des affaires, ensuite sur le pouvoir.

Le premier hold-up a été effectué grâce aux privatisations : les hauts fonctionnaires chargés de les conduire les ont souvent effectuées à leur propre profit puisqu’ils ont pris les commandes des groupes privatisés. Regardez par exemple les banques françaises : elles sont toutes aujourd’hui dirigées par des Inspecteurs des finances, qui ont déserté le service de l’intérêt général, et qui ont pactisé avec la finance. Et puis, plus récemment, certains de ces anciens hauts fonctionnaires qui étaient passés dans le privé sont revenus dans le public, et on a assisté à une sorte de privatisation des postes clefs de la République. Observez que le gouverneur de la Banque de France vient de BNP-Paribas ; le patron de la Caisse des Dépôts de l’assureur italien Generali ; le directeur de cabinet du ministre des Finances de la banque italienne Mediobanca ; le secrétaire général de l’Élysée du transporteur maritime MSC ; et Macron lui-même est emblématique de cela puisque, Inspecteur des finances, il est passé par la banque Rothschild avant de revenir vers la sphère publique.

C’est donc cela, la Caste : une petite oligarchie de hauts fonctionnaires qui a mis la main sur une partie de la vie des affaires, et qui, avec Macron, a maintenant aussi pris le pouvoir en France.

Mr Mondialisation : Dans votre enquête, il est beaucoup question de pantouflages et de retropantouflages. Qu’est-ce que ces termes désignent, et dans quelle mesure ces phénomènes constituent-ils un problème pour notre démocratie ?

Laurent Mauduit : C’est précisément ce que je viens de vous dire. L’épisode 1, celui des pantouflages, a permis à cette caste de prendre le contrôle de secteurs clefs de la vie économique, et tout particulièrement du secteur de la finance. Et puis l’épisode 2, celui des rétropantouflages, a permis aux mêmes de prendre en main tous les rouages de l’État, jusqu’au sommet.

Si l’on regarde en arrière, les pantouflages constituent une pratique très ancienne. Déjà sous le Second Empire, les Inspecteurs des finances se ruaient dans les banques privées pour y faire fortune. En revanche, les rétropantouflages sont un phénomène nouveau, en tous cas par leur ampleur. Si nouveau qu’ils ont entraîné avec Macron un phénomène nouveau : une porosité générale entre l’intérêt général et les affaires privées. La muraille de Chine qui a presque toujours existé entre ces deux univers est en train de s’effondrer, entraînant une sorte de dissolution de l’intérieur de l’État au profit des intérêts privés. Et cette porosité généralisée est assumée puisque Macron propose que le temps passé dans le privé par un haut fonctionnaire qui revient ensuite vers la sphère publique soit pris en compte pour son avancement dans la fonction publique. C’est donc une implosion de la fonction publique qui est engagée.

Mr Mondialisation : L’affaire de l’actuel secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kholer, fait l’actualité depuis quelques mois. Pourriez-vous nous remémorer les faits et nous expliquer en quoi ils constituent un parfait exemple des dérives de la haute fonction publique ? 

Laurent Mauduit : Cette porosité généralisée débouche sur une cascade sans précédent de conflits d’intérêts, qui posent soit des problèmes éthiques, soit des problèmes de prise illégale d’intérêt, c’est-à-dire des problèmes pénaux. Et c’est vrai que le cas d’Alexis Kohler, l’actuel secrétaire général de l’Élysée, est très emblématique de cela. Car à deux reprises, en 2014, puis en 2016, il a voulu quitter ses fonctions de membre du cabinet ministériel (auprès de Moscovici dans le premier cas, de Macron dans le second), pour rejoindre comme secrétaire général le géant mondial du transport maritime, MSC, sans jamais dire qu’il était lié familialement à ce groupe. Pis que cela ! Auparavant, il était haut haut fonctionnaire à l’Agence des participations de l’État (la grande direction de Bercy qui gère les participations de l’État), et a siégé à ce titre comme représentant de l’État au conseil d’administration de STX (les chantiers navals de Saint-Nazaire), à une époque où MSC était son unique client ; et il a siégé à la même époque comme représentant de l’État au conseil de l’Établissement public du port du Havre, dont MSC était le principal opérateur. Or, dans les deux cas, il a également caché qu’il était lié d’un point de vue familial à ce groupe tout en votant des mesures en sa faveur. Pour finir, le scandale a fait tellement de vagues, du fait des révélations de Mediapart, que le parquet national financier a été contraint d’ouvrir une enquête préliminaire visant Alexis Kohler, qui est donc le principal collaborateur de Macron.

Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ce n’est pas un cas isolé. Au contraire, la porosité généralisée à laquelle nous assistons génère des conflits d’intérêts de ce type en cascade. Je vous en donne juste une autre illustration, celle d’Emmanuel Moulin, l’actuel directeur de cabinet du ministre des Finances Bruno Le Maire. Ancien de la direction du Trésor, il a souhaité voici quelques années pantoufler : il a rejoint comme secrétaire général la banque italienne Mediobanca. Comme par hasard, cette banque a été choisie peu de temps après par le ministère des Finances comme banque-conseil pour conseiller l’État lors de la privatisation de l’aéroport de Nice. Or, on a découvert que cette même banque était aussi actionnaire minoritaire du consortium qui a gagné la privatisation. Épaulée par Emmanuel Moulin, issue de Bercy, la banque était donc en plein conflit d’intérêts, étant tout à la fois du côté du vendeur et du côté des acquéreurs. Ce qui est tout à fait choquant. Et comme si de rien n’était, Emmanuel Moulin a donc quelque temps après été coopté comme directeur de cabinet. Voilà où conduit cette porosité : à une prédation des intérêts publics par des intérêts privés.

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Mr Mondialisation : À travers une rétrospective historique, vous rappelez dans votre livre que les dérives de la haute fonction publique étaient déjà monnaie courante durant le Second Empire. Qu’est-ce qui distingue les dérives d’hier et les affaires que vous analysez aujourd’hui ? 

Laurent Mauduit : Oui, la consanguinité est un trait distinctif depuis très longtemps du capitalisme français. Du capitalisme de connivence qui prévaut sous Napoléon le Petit jusqu’au capitalisme du Fouquet’s qui sévit sous le Petit Nicolas, ce sont les mêmes mélanges des genres que l’on constate. Mais avec Macron, on fait tout de même un pas de plus, spectaculaire, vers ce système poreux. Pour la bonne raison que le chef de l’État lui-même est l’un de ces hauts fonctionnaires essuie-glace, qui est venu de la sphère publique, avant d’aller s’enrichir chez Rothschild, puis de partir à la conquête du sommet de l’État. Avec lui, la porosité n’est pas une dérive. D’un seul coup, elle fait système.

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ENCORE MERCI A TOUS CEUX QUI ONT VOTE MACRON 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMar 31 Déc - 8:58

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Alors, M. Macron, on a perdu la ligne avec Téhéran ?



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Rappelez-vous, au mois d’août dernier, la cour médiatique tombait en pâmoison devant le « coup » de Macron, à la fin du G7 à Biarritz : l’atterrissage surprise de l’avion du ministre des Affaires étrangères iranien ! 


Sur les plateaux, on s’enchantait des qualités de diplomate de Macron, à comparer avec les gaffes à répétition de Trump.




Aujourd’hui, Téhéran nous rend le coup de pied de l’âne. Et Le Drian a beau hausser le ton, les mollahs, qui résistent depuis quarante ans aux États-Unis, doivent bien rire sous cape des menaces du petit Président et de sa cour. Quant à Macron, qui avait offert une tribune internationale à l’Iran à Biarritz, le voila bien remercié. 


Farida Adelkhah et Roland Marchal, deux intellectuels Français, sont incarcérés à Téhéran depuis un mois pour des motifs d’espionnage et d’atteintes à la sécurité nationale totalement imaginaires. Car dans l’affaire, ce ne sont que les écrits de ces deux chercheurs et penseurs, ouvertement opposés au régime des ayatollahs, qui les a conduits en prison. Comme, d’ailleurs, leur compagnon d’infortune, une jeune chercheuse australienne, elle aussi détenue injustement.


Mais alors, à quoi a pu servir le « coup d’éclat » de Macron à Biarritz ? À embarrasser Trump ? Le président américain s’en est largement remis. À provoquer l’admiration des observateurs des plateaux télé ? Il n’y avait pas besoin de convoquer le ministre iranien par surprise, quelques jolies formules dans un discours et ils auraient tous été conquis. À se remettre dans le jeu international, après une série de déconvenues ? Le « coup » a impressionné les journalistes, pas les dirigeants et les diplomates, et Paris est toujours aussi peu influent depuis.


Mais alors, ils sont où, les talents diplomatiques exceptionnels de Macron ? Aurait-il égaré le numéro de téléphone du ministre des Affaires étrangères ?
 Ou bien Téhéran, qui a bien profité du tapis rouge qu’on lui a déroulé, n’a-t-elle plus besoin de nous aujourd’hui, au point de s’en prendre à nos compatriotes ? Macron n’a de talent que pour les coups de com’, il eût bien mieux valu qu’il en ait pour aider à la libération de Français détenus sans motif et qui risquent, hélas, de souffrir un bon moment des carences du pouvoir.




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeLun 30 Déc - 11:22

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 29 Déc - 11:05

L'Avenir de l'Artois > Béthune




Emmanuel Macron en visite à Nœux-les-Mines: «l’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier»


PUBLIÉ LE 13/01/2017
Charlotte Dumont


Le candidat à la présidentielle s’est rendu dans la cité du fond de Sains vendredi 13 janvier

1 / 6
           ….            
 
 
 
 
 
 
15h16 : Emmanuel Macron arrive à la cité minière du fond de Sains, rue de Madagascar. Il est immédiatement envahi par une horde de journalistes. La sécurité le guide très vite vers une maison qui est en cours de rénovation par le bailleur social SIA. Une employée de l’entreprise et une autre d’Axentia lui expliquent l’objectif de ce chantier : améliorer l’isolation thermique. Un sujet important selon le candidat : « La région doit être pilote dans la transition énergétique et thermique ». Même si la population reste sa priorité. « Dans quelle situation vivent ces familles ? Pourquoi tant de chômage ? » interroge-t-il.
L’ancien ministre visite ensuite une deuxième maison, habitée cette fois-ci. La locataire les invite à rentrer. Il prend le temps de s’intéresser à ses conditions de vie. 
Un troisième logement doit être vu, situé une rue plus loin. Sur le chemin, une riveraine l’interpelle de sa fenêtre. Il prend le temps d’aller lui serrer la main. Discute, et fait de même avec d’autres riverains. « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? » demande-t-il. Emmanuel Macron continue de s’intéresser de près à leur situation et les questionne sur leur emploi car « ici, c’est un secteur où il y a beaucoup de chômage ».

Selon lui, la région a été délaissée par l’État par le passé et « la République n’a pas toujours été à la hauteur ». L’ancien ministre souhaite changer les choses. « Après la fermeture des mines, rien n’a été fait. Il est très important de rendre hommage aux personnes qui y ont travaillé. » Pour lui, ce territoire est un lieu stratégique car « c’est une région au cœur de l’Europe ».

 Elle est cependant face à certains problèmes selon lui : « l’alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier. Tout comme l’échec scolaire. Il faut traiter cela en urgence afin de rendre le quotidien de ces personnes meilleur. »

Après deux heures de visite, le leader du mouvement « En marche » se rendait à Hénin-Beaumont.

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 29 Déc - 9:58

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeSam 28 Déc - 19:37

ON ATTEND TOUJOURS LES VŒUX DE NOEL DE MACRON 






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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeSam 28 Déc - 9:10

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeVen 27 Déc - 16:15

Les représentants du plus grand fonds d’investissement au monde, très intéressés par la loi Pacte et la réforme des retraites, ont déjà rencontré à plusieurs reprises le président de la République. 
Le lobby dont fait partie BlackRock en France, l’AFG, a également multiplié les actions d’influence sur la loi Pacte auprès des dirigeants français.




1er gestionnaire d’actifs au monde (7000 milliards $), l’Américain Black Rock a des vues sur l’épargne française.
Question posée par Trialon le 09/12/2019
Alors que le Parisien révèle que le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, n’avait pas mentionné sa fonction d’administrateur au sein d’un Institut de formation de l’assurance (Ifpass) dans sa déclaration d’intérêts à l’HATVP (Haute Autorité pour la transparence de la vie publique), de nombreux internautes et le site Arrêt sur images pointent du doigt les proximités entre Emmanuel Macron, son gouvernement et BlackRock, «fonds extrêmement attentif aux opportunités des réformes du système des retraites en France». Et de dénoncer une réforme qui aurait été dictée par le lobbying du géant américain.
Les accointances supposées du pouvoir avec ce géant de la finance (plus de 6 000 milliards de dollars d’actifs, dont les deux tiers concernent l’épargne retraite) reposent notamment sur un article du Canard enchaîné, dont une capture d’écran a ressurgi la semaine dernière. Dans ce texte, qu’Arrêt sur images a d’abord présenté comme publié «la semaine dernière»avant de corriger en révélation «de l’automne 2017», le palmipède révélait que le 25 octobre 2017, l’Elysée avait reçu en grande pompe durant toute une journée (et non pas seulement durant un dîner comme évoqué dans la presse) «le gratin de la finance mondiale, représenté par les dirigeants de BlackRock, le plus gros investisseur du monde, et par 21 gestionnaires de fonds».
LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 BBXZZYP.img_-1024x683Le PDG d’Amundi, Yves Perrier (G), PDG de BlackRock, Larry Fink (C) assis aux côtés du président français Emmanuel Macron lors d’une réunion entre le président français et les représentants des fonds d’investissement et des fonds souverains pour lutter contre le changement climatique à l’Elysée à Paris le 10 juillet 2019
Photo by Michel Euler / POOL / AFP
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 26 Déc - 15:43

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Taux bas : la Banque de France prête à soutenir les assureurs-vie





Le Gouverneur de la Banque de France, Francois Villeroy de Galhau (à droite) a apporté son soutien à la demande faite par les assureurs auprès du ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
Par Romain Gueugneau, Édouard Lederer



C'est une petite phrase glissée dans un long discours, mais qui va rassurer l'ensemble du secteur. A l'occasion d'une conférence commune organisée ce mercredi par le régulateur financier (ACPR) et le gendarme boursier (AMF), le gouverneur de la Banque de France a apporté un soutien discret mais essentiel aux assureurs français, confrontés au choc des taux négatifs et à la baisse des rendements.

Tout en évoquant « la solidité » des acteurs, François Villeroy de Galhau recommande aux assureurs de baisser les rendements de l'assurance-vie - comme viennent de le faire  Swiss Life et Generali  - puis « d'activement réorienter et diversifier leur offre aux épargnants ».
Le gouverneur s'est toutefois empressé d'ajouter : « Si en complément - et en complément seulement - il est nécessaire de procéder à des ajustements réglementaires pour faciliter cette mutation de l'assurance-vie, nous sommes prêts à les soutenir ». Cette petite phrase, émanant du superviseur, quoique peu précise, est loin d'être anodine. Elle intervient dans un contexte particulier pour le secteur.

Un sujet technique et politique


Les assureurs ont récemment  demandé au ministre des Finances de prendre un arrêté pour leur permettre, d'une part, de pouvoir compter en fonds propres les bénéfices qu'ils ont mis en réserve pour les clients sous forme de provision (PPE) afin de lisser les rendements, et d'autre part, de laisser leur ratio osciller dans une fourchette large. Dit autrement, le secteur appelle le régulateur à tenir compte du choc des taux négatifs et à appliquer les règles de solvabilité avec plus de souplesse. Comme c'est le cas en Allemagne par exemple.
La Banque de France ne se positionne pas précisément sur le sujet de la PPE, qui reste un élément de mesure pour mieux jauger la situation capitalistique des assureurs. « Changer de thermomètre ne résout pas le problème », commente un expert de la régulation financière. De fait, dans ce contexte de taux bas, les autorités travaillent aussi sur l'offre de produits d'épargne.
L'avis de la Banque de France pèsera forcément à Bercy. Le dossier, en cours d'instruction, figure en bonne place sur le bureau du ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Quoique d'apparence technique, il est surtout très politique.


Rassurer les épargnants


« Tout l'équilibre économique de l'assurance nécessite un examen très attentif. On regarde cela avec attention, assure une source proche de Bercy. Les règles sont là pour garantir la robustesse des assureurs. La priorité est d'assurer la protection des épargnants et des assurés ». Au dernier pointage, le volume d'encours total dans l'assurance-vie en France s'élevait à 1.779 milliards d'euros.
De fait, le débat sur la PPE risque de tourner à l'affrontement entre les épargnants et les assureurs. Pour la Faider, l'une des principales associations d'épargnants en France, la demande des assureurs ne passe pas. « Cette façon de vouloir faire main basse sur la PPE est totalement extravagante », réagissait jeudi dernier Jean Berthon, vice-président de la Faider, dans « les Echos ».
Les assureurs réfutent l'argument. La PPE, si elle était comptabilisée dans le calcul de solvabilité des assureurs, resterait bien la propriété des assurés, font-ils valoir. « Il ne s'agit pas d'assimiler la PPE à des fonds propres mais bien d'avoir une vision sur la solidité de la compagnie d'assurance », explique un grand assureur qui distingue bien les compagnies ayant fait des provisions, et les autres, qui ont préféré distribuer leur rendement. Dans une vision de solvabilité, « n'est-on pas fondé à dire que ceux
 que ceux qui ont plus de réserves sont plus solides ? ».


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 26 Déc - 15:14

DE NOMBREUX CHEFS D 'ETAT ONT SOUHAITE DE BONS VŒUX DE NOËL A LEUR PEUPLE... SAUF MACRON



...
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeLun 23 Déc - 19:01

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TRAVAILLER PLUS... ET VIVRE MOINS ?

Alors que Macron persiste à nous vendre sa "réforme" des retraites pour s'adapter à ce nouveau monde où l'on vivrait mieux et plus longtemps, la réalité est toute autre : pour la première fois depuis des décennies, l'espérance de vie diminue aux USA et au Royaume-Uni.


Les études montrent que cette baisse de l'espérance de vie vient d'une mortalité plus importante chez les personnes en âge de travailler !! Les causes principales des décès : diabète, hypertension, drogues, alcool, suicide. La baisse des aides publiques pour l'accès au soin a également eu de lourdes conséquences.


En France, en analysant les données des quatre dernières années (2014 à 2018) de l’INSEE, l’espérance de vie à 60 ans a cessé d’augmenter. Elle a même baissé pour les femmes de 0,1 année.


Le monde que Macron veut construire est un monde où les plus pauvres travaillerons plus et vivrons moins. Tout cela au profit de quelques millionnaires et milliardaires, qui eux, vivront bien plus longtemps. Plus que jamais, cette réforme des retraites, qui n'est qu'une régréssion sociale (et humaine), doit être rejetée en bloc, tout comme le projet de société de Macron.


Sources en commentaires.
Crédit photo : Lee Jeffries



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeVen 20 Déc - 10:21

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 18 Déc - 8:50

LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 79738005_2383720088559494_7549310685293838336_n.jpg?_nc_cat=110&_nc_oc=AQnTCgcg2suRE7xH5nwFWhUTKcg2zadyrY5ITI4XYLJn0Kof9FJ2h5e_562G85hhypY&_nc_ht=scontent.fcdg2-1
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMar 17 Déc - 8:10

Il faut toujours se méfier d 'un homme politique qui cache ou ne divulgue pas tout ce qui fait sa vie...
Les électeurs veulent  de la transparence et quand rien n 'est clair, que tout est flou ,    c 'est qu 'il y a un loup disait Martine Aubry  


LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Annota53
Il a « oublié » de déclarer, à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, treize fonctions, exercées à titre bénévole ou non, et donc, pour certaines, « absolument incompatibles » avec sa fonction au gouvernement.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Déc - 22:16

LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Logo-marianne


Pays à l'arrêt, Français dans la rue Et si c'était Macron, le problème ?

Publié le 13/12/2019 à 18:00



Les allers-retours, les contradictions et les ambiguïtés sur les arbitrages relatifs aux retraites ne sont qu'une illustration d'un dysfonctionnement plus général. Le “problème Macron” ? Une intelligence corsetée par les dogmes de l'ENA et des banques d'affaires, une personnalité imbue d'elle-même. Jupiter enfant roi.
Peut-être, à la fin, cette réforme passera-t-elle - une majorité de Français, d'ailleurs, en est convaincue.
Ou peut-être pas. L'amabilité délicieuse d’Édouard Philippe n'aura pas suffi à masquer les « lignes rouges » allègrement franchies du point de vue de la CFDT, le double langage vis-à-vis des forces de l'ordre ou des professeurs, et ce mélange entre réforme systémique et petites économies budgétaires qui constituait pourtant un casus belli. Mais, quoi qu'il arrive, et même si de nouveaux aménagements apaisent le premier syndicat de France et qu'il en ressort auréolé de ce qualificatif de président « réformateur » qui fait rêver ceux qui ne conçoivent la réforme que comme l'adaptation du modèle français aux impératifs de la gouvernance par les nombres, cet épisode aura creusé encore davantage les fractures d'un pays sans cesse au bord de la crise de nerfs.
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LE MALAISE

Comment diable en arrive-t-on à mettre entre 800 000 et 1 500 000 personnes dans la rue, en un mouvement social recueillant entre 60 et 70 % d'opinions favorables, avec une réforme qui était majoritairement souhaitée par le pays ? Problème de « pédagogie », répondent les spécialistes de la politique vue comme l'art de conduire le troupeau. D'autres tentent d'alerter sur les maladresses de l'exécutif, comme cette ministre : « Certains retraités ont même cru qu'ils étaient concernés. C'est dire ! » « Jean-Paul Delevoye est trop technicien, ajoute-t-elle. C'est le problème avec ceux qui maîtrisent parfaitement un sujet. Ils deviennent incompréhensibles. Il n'y a pas eu de mise en perspective, on a perdu les gens. » Mais peut-on réduire cette gabegie à un simple malentendu ? Les syndicats n'ont même pas attendu de savoir ce qu'il y avait dans la réforme pour manifester ? Mais ceux qui sont descendus dans la rue l'ont-ils fait seulement contre cette réforme ? Le malaise des enseignants est symptomatique. Celui des personnels hospitaliers aussi. Mais, surtout, les slogans parlaient d'eux-mêmes.
Citation :
Quand il est convaincu d'avoir raison, il s'accroche. En fait, il est convaincu de sa mission, convaincu qu'il n'y a que lui qui puisse l'accomplir.
Olivier Duhamel
Le soutien de l'opinion également. Les Français envoyaient un message à Emmanuel Macron. Un an après le début du mouvement des « gilets jaunes », ils essayaient une nouvelle fois de raconter leurs difficultés, leur impression de voir disparaître toutes les conquêtes sociales du XXe siècle et d'être les dindons d'une farce pour laquelle ils n'ont jamais explicitement voté. Les inégalités entre territoires, la désertification d'une partie du pays, l'impossibilité de se loger à un prix décent et à une distance acceptable de son lieu de travail, la disparition progressive des services publics, l'état dramatique des infrastructures… C'est à tout cela que la politique d'Emmanuel Macron semble incapable de répondre. Et les allers-retours, les contradictions et les ambiguïtés sur les arbitrages autour des retraites ne sont qu'une illustration d'un dysfonctionnement plus général.


FORCE DU NARCISSISME



Illusion d'optique, plaide le politologue Olivier Duhamel. « Il faut refaire la chronologie pour comprendre ce qui s'est passé. Quand il lance ça en campagne, tout le monde considère qu'il n'y a pas de problème paramétrique. Les médias construisent des récits qui n'ont rien à voir avec le réel. En 1995, il y a avait eu deux récits successifs : d'abord, de façon unanime, ils ont expliqué que c'était une réforme formidable, puis, de façon tout aussi unanime, ils ont dénoncé un pouvoir arrogant et droit dans ses bottes. Là, tous les médias répètent : “Quelle erreur de ne pas l'avoir faite dès le début !” Mais pas un n'a soutenu, depuis deux ans, qu'il fallait la faire. En fait, à sa place, tout le monde aurait agi de la même façon. » Emmanuel Macron, victime du caractère moutonnier des médias ? A tout le moins peut-on considérer que, s'il y a préjudice, il n'est que récent. Mais celui qui conseilla le candidat en campagne ajoute, comme un ultime plaidoyer : « Il n'a pas le pragmatisme d'un Chirac ou d'un Hollande. Quand il est convaincu d'avoir raison, il s'accroche. En fait, il est convaincu de sa mission, convaincu qu'il n'y a que lui qui puisse l'accomplir. »
Citation :
Ce qui explique les tensions actuelles ? L'isolement d'Emmanuel Macron et la dominance de son cerveau techno
Un ancien proche
S'il y a un « problème Macron », c'est bien là qu'il faut le chercher. Dans le parcours de ce garçon qui a vu se pâmer tous ceux qu'il a croisés. Il faut admettre qu'il sait jouer de son intelligence, de ses aspirations sincères de jeune homme qui se vit, non pas tant comme un écrivain que comme un personnage de roman. Force du narcissisme.
Lui qui prétendait tout bousculer ne fait que perpétuer

On pourrait voir un étrange paradoxe dans la coexistence, chez lui, de cette fibre littéraire qu'il met en avant à travers les auteurs les plus éloignés possible des vanités de ce monde, Colette, Giono, et son obsession forcenée de se forger dès ses études des réseaux devant lui assurer, au choix, la réussite ou la fortune. Il n'est besoin que de lire les excellentes enquêtes de Marc Endeweld (l'Ambigu Monsieur Macron et le Grand Manipulateur) pour avoir un portrait saisissant de ce milieu mêlant les intérêts privés et le supposé service de l’État dans un mélange des genres effarant. Aucun paradoxe, affirme pourtant un ancien proche. « C'est un personnage plus complexe que l'image qu'il projette. L'exercice du pouvoir amène une simplification terrible. Mitterrand a souffert de la même réduction. » Mais, finalement, le même reconnaît en creux que cet amour de la littérature, ces références récurrentes aux lectures de sa grand-mère, ne pèsent rien à côté des dogmes de l'énarque et banquier d'affaires.


LIRE AUSSIGilets jaunes : un an après, les raisons de la colère sont toujours là

Emmanuel Macron n'est que la reproduction de ses prédécesseurs. Lui qui prétendait tout bousculer ne fait que perpétuer. « On est face à la répétition du même, comme si aucune leçon n'était retenue des échecs précédents. C'est comme ça. Les technos se croient élus pour faire une réforme des retraites. Ce qui explique les tensions actuelles ? L'isolement d'Emmanuel Macron et la dominance de son cerveau techno. L'énarque bouffe le khâgneux et ne lui laisse aucune grâce. Il y a là une véritable dimension tragique. » Certes, l'homme est surprenant. Ce côté bravache, d'abord, très « cour de récréation », ce besoin de se mesurer : « Parfois, explique l'un de ses interlocuteurs réguliers, quand il prend la parole sur un sujet, il dit : “Tiens, cela va emmerder Ruffin.” Et ça ne rate pas, on voit Ruffin qui rapplique immédiatement à la télé. Cela le fait beaucoup rire. »
Cette façon, aussi, de s'encanailler, d'oublier la fonction qui l'obsède habituellement, le temps d'un selfie avec des jeunes gens dépoitraillés, a quelque chose de consternant. Les impératifs de la communication suffisent-ils à expliquer les images de ce président goguenard, entouré de danseurs en débardeur résille et microshort, ou de jeunes gens lançant des doigts d'honneur à on ne sait qui ? Ou bien faut-il voir dans ces moments de vulgarité absolue la certitude, de la part de Jupiter enfant roi, qu'il a le droit de se lâcher, tant il est, toujours et quoi qu'il arrive, au-dessus du vulgaire, du commun des mortels ? « Qu'ils viennent me chercher ! » Le cri du cœur. Celui prononcé pour protéger Alexandre Benalla, mais que le président semble nous lancer chaque fois qu'il se heurte à la colère, au refus, de la part d'un peuple qui a le mauvais goût, lui, de ne pas se pâmer. « Il séduit ceux qui sont du même milieu que lui, s'agace un ancien ministre de François Hollande. C'est très français, cette admiration, en politique et parmi les intellectuels, pour celui qui a fait le bon cursus. Même les maires, lors du “grand débat”, sont sortis subjugués. C'est cette idée qu'un inspecteur des finances vaut mieux qu'un gars qui a un BTS agricole. »
"Parfois, explique l'un de ses interlocuteurs réguliers, quand il prend la parole sur un sujet, il dit : “Tiens, cela va emmerder Ruffin.” Et ça ne rate pas, on voit Ruffin qui rapplique immédiatement à la télé. Cela le fait beaucoup rire."


Le « grand débat ». Un épisode significatif du fonctionnement d'un président intimement persuadé qu'il est le meilleur et qui aime la confrontation, non pas tant par courage que par volonté farouche d'avoir le dernier mot. Et quand, dans ce grand débat, il invite les soixante-quatre plus grands intellectuels français, c'est dans un dispositif effarant qui leur accorde trois minutes pour poser leur question à un président qui se fera un plaisir de leur démontrer qu'il est à leur niveau… Appliqué à la réforme des retraites, cela donne une prétendue concertation qui masque mal le grand écart avec les méthodes et la pensée d'une deuxième gauche dont il s'est pourtant voulu l'héritier : « La deuxième gauche avait comme idée qu'une réforme juste entraîne la société, poursuit notre ancien ministre. Lui est dans le principe de l'enfant tout-puissant. Parce qu'il le veut, ça doit se faire. »

PLASTICITÉ IDÉOLOGIQUE

On connaît le constat, résumé par un parlementaire LR : « Emmanuel Macron, ce qu'il lui manquera toujours, c'est qu'il n'a jamais fait de permanence municipale ou parlementaire. Moi, je reçois trente citoyens toutes les semaines, je vois des chairs humaines. Si t'as pas vécu cela, c'est compliqué de présider au destin de la France. »

Le garçon a l'art de séduire les messieurs, mais il choisit en général ceux qui sont utiles

Pis, il est parfaitement incapable de trouver des qualités à qui ne lui ressemble pas, à qui n'est pas issu de ce système qui se croit méritocratique quand il ne fonctionne que par connivence. « Il est entouré de ses semblables, constate un proche observateur. Il y a deux sortes de premier de la classe. Celui qui est copain avec le dernier de la classe parce qu'il est curieux et celui qui est copain avec les autres premiers de la classe et n'a rien à dire au dernier de la classe. Macron est de la seconde espèce. » Bien sûr, ces derniers temps, le président rappelle à tous sa jeunesse provinciale. Il se met en scène comme l'enfant d'Amiens, grandi loin des élites parisiennes. Mais il suffit de se pencher sur son parcours de jeune homme pressé pour y trouver la force d'attraction d'un système qui formate les esprits avec d'autant plus de facilité qu'ils sont pétris d'ambition et avides de réussite. Le garçon a l'art de séduire les messieurs, mais il choisit en général ceux qui sont utiles. Henri Hermand, bien sûr, banquier, mécène historique de la deuxième gauche, Michel Rocard, Jean-Pierre Jouyet et tant d'autres. C'est toute sa force, il excelle à suggérer à chacun qu'il pourrait être celui qui osera ce dont ils rêvent, qui appliquera ce qu'ils ont toujours rêvé de voir appliqué. Il est leur possible réussite, leur future apothéose, l'héritage qu'ils laisseront au monde. D'où cette merveilleuse plasticité idéologique qu'il affiche. Chevènementiste sur les questions régaliennes, social-démocrate quand il dessine dans son programme un projet de réforme des retraites, libéral anglo-saxon quand il s'agit de plaire à la bible thatchérienne, The Economist, ultra-atlantiste quand il faut faire campagne, pourfendant l' « État profond » quand il faut se présenter comme le refondateur de l'Europe et des grands équilibres internationaux.
Citation :
Il y a deux sortes de premier de la classe. Celui qui est copain avec le dernier de la classe et celui qui n'a rien à lui dire. Macron est de la seconde espèce.
Un proche

MÉLANGE DES GENRES

Qui est le vrai Macron ? Quelle est sa colonne vertébrale, derrière ces postures successives ? On serait tenté de la trouver dans ces moments où sonne l'heure de vérité. Dans les moments où il faut réellement choisir, c'est-à-dire fâcher. Et là, les orientations ont le mérite de la clarté. C'est la loi Egalim, vidée de sa substance, pour le plus grand bonheur de la grande distribution, après des « états généraux de l'alimentation » qui avaient suscité tous les espoirs, ce sont la signature du Ceta et les louanges sur le Mercosur, avant que les insultes publiques de Jair Bolsonaro ne lui permettent opportunément de rétropédaler pour coller à l'opinion. Ce sont, enfin, les arbitrages industriels.
La vérité d'Emmanuel Macron n'est-elle pas à chercher dans ces dossiers qu'il eut à gérer comme secrétaire général adjoint de l’Élysée ou comme ministre de l'Economie ? Alstom, Technip… Olivier Marleix, député LR, déclarait à Marianne en juin 2019 : « Les sommes en jeu dans ces fusions sont immenses : dans la vente d'Alstom Power à GE, du seul côté d'Alstom les “coûts de l'opération” avoisinaient les 300 millions d'euros, souvent en success fees [frais de réussite]. Pour une banque d'affaires, l'enjeu, c'est 10 ou 15 millions d'euros. Pendant ses deux années à Bercy, M. Macron a autorisé des fusions pour des montants colossaux : Alstom-GE, 13 Mds €; Alcatel, 15 Mds €; Lafarge, 17 Mds €; Technip, 8 Mds €. Cette accélération de l'histoire est inédite… Que les financiers de la campagne, MM. Kohler et Denormandie, aient été en charge de ces dossiers au cabinet souligne le mélange des genres ! »LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 20006_1220839_k11_k10_2859862
Dans les milieux d'affaires comme un poisson dans l'eau, mais visiblement pas des plus habiles quand il s'agit de gérer la réalité d'un pays, avec ses mouvements d'opinion et ses adversaires à convaincre. « Depuis le temps qu'on nous bassine avec la start-up nation, commente un des nombreux déçus du macronisme, il faut arrêter. Emmanuel Macron ne gouverne pas la France comme une entreprise et cette réforme des retraites en est la preuve. Si les entreprises françaises fonctionnaient comme ça, on aurait le PIB de la Mauritanie. »
Le constat est là : les « gilets jaunes » ont constitué un tournant. Alors qu'il croyait avoir repris la main, le président prouve face au mouvement social qu'il est passé à côté du phénomène politique le plus essentiel des vingt dernières années. « Les “gilets jaunes” devaient conduire au fameux acte II du quinquennat, plus social, tout sourire, tout miel, analyse un autre de ses proches. Dans les faits, l'épisode n'a fait que renforcer les travers de l'acte I : cette politique du réformisme à marche forcée, orientée uniquement vers les premiers de cordée. Il n'y a pas eu de volonté de renouer avec les Français, mais une contraction supplémentaire. Il s'est littéralement retiré des Français. Le fruit des “gilets jaunes”, c'est une infinie solitude. » Pourtant, l'occasion était formidable. « Avec les “gilets jaunes”, le message adressé était que les Français aspiraient à participer à la vie collective. Comment se fait-il que cette période extraordinaire où les Français ont dit “Nous voulons en être” se résolve dans ce moment où on leur dit qu'ils n'en seront pas ? C'est une béance politique. » Mais le fait est qu'Emmanuel Macron n'a pas la moindre idée de la vie de ses concitoyens. Quant à leur avis sur l'organisation sociale et politique… « A part avec le “grand débat”, il n'a pas une passion immodérée pour le Meccano territorial », tente un de ses conseillers en mal d'euphémisme. Du côté du ministère de la Santé et des Solidarités, c'est le même genre d'aveu : « Les questions de pauvreté, de précarité, de petite enfance, il ne s'intéresse pas à ces sujets… mais il apprend. »
Citation :
Cet homme n'a rien vécu, ne manie que le packaging habituel du communicant absolu… en cela, il incarne le vide des élites.
Christophe Guilluy
Bref, la vraie vie, les aspirations des gens ordinaires, l'égale dignité des citoyens dans une démocratie… cela ne pèse rien face aux dogmes appris à l'ENA, dans cette aristocratie de l'Inspection des finances. Bienvenue dans la République des directeurs de cabinet. Quand en plus, Bruxelles - ô surprise ! - va dans le même sens, comme c'est le cas pour la réforme des retraites, il serait aberrant de demander son avis au peuple.LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 20006_1220839_k17_k16_2859866

PENSER LA TROISIÈME VOIE

Pourtant, souligne le géographe Christophe Guilluy, l'erreur majeure consisterait à trop personnaliser ce désolant constat. « Emmanuel Macron n'est rien d'autre qu'un catalyseur. On surjoue l'intelligence de cet homme pour masquer le fait que les élites sont de moins en moins cultivées. Cet homme n'a rien vécu, ne manie que le packaging habituel du communicant absolu… En cela, il incarne le vide des élites. La seule question à se poser est la suivante : comment Macron est-il possible ? Qu'est-ce qui explique qu'un tel homme arrive à cette place ? »
Il est encore temps de penser la troisième voie

Ce qui l'explique ? La mécanique d'un système qui a peu à peu vidé la démocratie de son sens pour mieux se perpétuer. Qu'est-ce qui l'y maintient ? Le fait qu'une majorité de Français ne croit pas une seconde que le Rassemblement national puisse être une réponse adéquate et acceptable. Pour l'heure, nous ne sommes pas au pied de ce mur simpliste. Alors, il est encore temps de penser la troisième voie.
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MessageSujet: DELEVOYE   LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 15 Déc - 17:06

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 16:36

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 10:18

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 10:03

VIVE LA GREVE ! ! ! !      C'EST BON POUR LE BUSINESS ....


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 9:22

Le modèle social Français en danger.....(vu de la Suisse )



LUNDI 9 DÉCEMBRE 2019  BENITO PEREZ

On a coutume de dénigrer notre voisin français, chez qui tout irait mal. 
Le moindre mouvement de grève, comme celui, massif, débuté jeudi dernier pour défendre le système des retraites, viendrait accréditer l’idée d’une certaine incurie collective.


 Et si la réalité était autre? 


Un chiffre: un retraité français sur treize vit sous le seuil de pauvreté. La moyenne européenne dépasse un sur sept. En Suisse, c’est un sur six.


Evidemment, le rituel d’un pouvoir autoritaire et d’une rue contestataire a de quoi agacer.


 Mais si la France connaît encore aujourd’hui des retraites justes et solidaires, elle le doit aussi aux combats syndicaux. Les conquêtes de la gauche politique de 36, 45 ou 81 auraient été de peu de poids sans la pugnacité du mouvement social.


Et ce n’est pas un hasard si les institutions les plus solides du dispositif social français – l’assurance-chômage, les retraites et la Sécu – reposent sur des accords tripartites entre Etat, travailleurs et patronat. Une base robuste, peu sensible aux conjonctures économique ou partisane.


 Bien plus difficile à modifier au profit des possédants que les lois fiscales ou du travail, déjà passées à la moulinette des députés La République en Marche.


On comprend dès lors pourquoi, avec sa subtile réforme des retraites, Emmanuel Macron cherche, sous couvert d’égalité entre les salariés, à étatiser ces caisses et à les fondre dans un système unique.


 Le gouvernement aurait de cette façon la haute main sur les rémunérations et les cotisations des salariés. On comprend donc également la réticence des organisations syndicales, bien loin de défendre les «privilèges» d’une minorité, à accepter le marché de dupes de la retraite «à points».


Au-delà du recul (bien réel) de l’âge de la retraite et des pertes pour les salariés les plus fragiles et les plus précaires (notre article du 2 décembre), le plan Delevoye est symptomatique de la méthode Macron de démantèlement social.


 En brisant la logique d’assurance solidaire pour imposer un système d’assistance publique, le modèle proposé sape les droits acquis et prépare l’arrivée des fonds privés d’assurance appelés à compenser les pertes ainsi orchestrées.


 Que l’inspirateur de la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, travaille en douce pour les assureurs, comme révélé lundi par Le Parisien, ne surprendra personne.
Avec cette réforme et celles similaires menées contre les chômeurs et l’assurance-maladie, le président français joue gros.




 Il sait que l’ajustement structurel qu’il impose à son pays ne pourra se concrétiser qu’après le renversement de ces trois fortins syndicaux.


 Trois piliers d’une république sociale dont l’avenir se joue actuellement dans la rue et les entreprises du pays.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 11 Déc - 9:17

Jérôme Rivière : « Jean-Paul Delevoye est pris en flagrant délit de mensonge ! »

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Le « Monsieur retraites » du gouvernement Philippe, Jean-Paul Delevoye, vient d’être pris la main dans le sac : il a « omis » de déclarer être administrateur principal de l’Institut de formation de la profession de l’assurance. 


Un oubli gênant, quand on sait que les assureurs seront les premiers bénéficiaires de la réforme des retraites.


On apprend, mardi, qu’il annonce également démissionner de la présidence du think tank Parallaxe, qui lui versait 5.300 euros de gratifications mensuelles.
Réaction de Jérôme Rivière au micro de Boulevard Voltaire.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeLun 9 Déc - 20:35

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 8 Déc - 10:04

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 4 Déc - 7:58

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 4 Déc - 7:48

Hauts fonctionnaires, parlementaires et ministres sont-ils concernés par la réforme des retraites ?


LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Retraites-hauts-fonctionnaires-parlementaires-4022c4-0@1x
Le système universel souhaité par le gouvernement doit conduire à la suppression de tous les régimes spéciaux, sans exception.  −  ERIC FEFERBERG / POOL / AFP



À LA LOUPE – Le projet de réforme des retraites prévoit la mise en place d'un système universel. Une remise à plat qui doit en théorie concerner tous les salariés. Députés, sénateurs ou hauts fonctionnaires seront-ils affectés ? Risquent-t-ils d'y perdre ?

03 déc. 16:02 - Thomas Deszpot

Le 5 décembre, il est peu probable que les préfets, sénateurs et autres hauts fonctionnaires défilent dans les rues et se mettent en grève pour dénoncer le projet de réforme des retraites. Seront-ils d'ailleurs concernés par le projet de loi ?

Alors que le gouvernement met en avant la suppression des régimes spéciaux et défend un système favorisant l'équité, bon nombre de citoyens s'interrogent aujourd'hui sur les retraites de celles et ceux qui évoluent dans les "hautes sphères" de la République. Parlementaires, hauts fonctionnaires, des postes souvent considérés comme privilégiés et qu'une partie de l'opinion appelle aujourd'hui à réformer.




Citation :
LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 1BG0X1pF_normal

Don Patillo@DonPatillo32

Replying to @SudRadio and 2 others


[ltr]La seule chose à comprendre dans la reforme des retraites, c'est qu'on va tous se faire empaffer sauf les principaux...
Le principal régime spécial à réformer, celui des Présidents, Ministres, députés, Sénateurs et Haut-fonctionnaires...
[/ltr]






Ouvrier ou Président, tout le monde est concerné


Si les régimes spéciaux sont dans le viseur de l'exécutif, la réforme va-t-elle véritablement toucher tous les Français, parlementaires compris ? Du côté du haut-commissariat aux retraites, dont Jean-Paul Delevoye a pris la tête, on assure que oui, "en accord avec le principe d'un système universel" qui doit permettre une remise à plat complète. 

Les ministres seront concernés, mais indirectement : ils continuent en effet à cotiser à leur caisse habituelle, de la même manière que pour un salarié en détachement.



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Dans les faits, l'impact de la réforme ne sera pas identique pour tout le monde. Les parlementaires ne sont par exemple pas logés à la même enseigne pour le calcul de leurs pensions. Les députés (qui sont 577, rappelons-le), dépendent aujourd'hui d'une caisse de retraite spécifique, mais ne disposent plus des mêmes avantages que par le passé. Depuis une réforme de 2010, il leur faut en effet cotiser plus de 40 ans pour obtenir une retraite à taux plein. Un seuil qui "passera à 43 annuités en 2033, s'alignant ainsi sur celui de la fonction publique", comme le rappelait récemment France Info. L'âge de départ est quant à lui fixé à 62 ans, même si de nombreux députés plus âgés continuent de siéger. 

Les sénateurs seront quant à eux davantage perdants. Si à la suite de réformes successives, l’âge de départ a été porté de 60 à 62 ans (pour ceux qui sont nés après le 1er janvier 1956), la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein augmente lentement : elle ne sera de 43 ans qu'à partir de 2035. Le Dauphiné libéré souligne que "la cotisation retraite des sénateurs s’élève à 545,40 €, soit 9,83 % de leur indemnité de base". Mais qu'elle est "doublée par une cotisation de même niveau sur une complémentaire à points". Le produit de cette cotisation, ajoute le journal, "judicieusement géré, a permis d’amasser une cagnotte qui dépasse le milliard d’euros. Les retraites des anciens sénateurs sont donc nettement plus élevées que celles des députés."

Jusqu'à présent, les sénateurs n'avaient pas souhaité remettre en cause ces avantages, à l'inverse des députés qui avaient décidé d'aligner progressivement leur régime sur celui de la fonction publique. Personne ne pouvait d'ailleurs contraindre les pensionnaires du Palais Bourbon à modifier leur régime, en vertu de la séparation des pouvoirs. La future réforme devrait de facto faire évoluer la situation, entraînant une disparition de la caisse de retraite des sénateurs.

Quid des hauts fonctionnaires ?


Contrairement aux parlementaires, les hauts fonctionnaires ne disposent pas d'un régime spécial. La Direction générale de finances publiques précise à LCI que du côté des préfets, à la Cour des comptes ou encore au Conseil d'Etat, le fonctionnement du système de retraite est identique à celui des autres titulaires de la fonction publique. Avec les "mêmes règles […], si ce n'est que la limite d'âge (au sens de l'âge maximum jusque auquel le fonctionnaire peut continuer à travailler) peut parfois être repoussée sur des emplois de direction dans l'intérêt du service".

Le futur système par points, défendu par le gouvernement, aura donc un impact similaire à celui observé chez les autres fonctionnaires. Avec notamment la fin du calcul des pensions sur les six derniers mois d'une carrière. La réforme, si elle aboutit, pourrait modifier quelques pratiques entrées dans les mœurs. On observe en effet un certain nombre de hauts fonctionnaires (Laurent Wauquiez notamment) se mettre en disponibilité, parfois durant de longues années, afin de continuer à cotiser auprès de leur caisse d'origine et d'en conserver certains avantages. La migration vers un système universel rendrait de fait beaucoup moins utile ce genre de manœuvres.

EN VIDÉO

Réforme des retraites : faut-il se fier aux simulateurs proposés par les syndicats ?









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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 1 Déc - 16:54

LA FACTURE XXL DES VOYAGES OFFICIELS D’EMMANUEL MACRON À BORD DE L’A330 PRÉSIDENTIEL




BARTHÉLÉMY PHILIPPE  PUBLIÉ LE 25/11/2019 À 12H29  MIS À JOUR LE 27/11/2019 À 9H19





  Pour les déplacements présidentiels en avion, il faut se référer à un rapport de la Cour des comptes, qui avait fait état de 77 vols en 2018. Sur ce total, onze trajets de longue distance avaient dû être effectués à bord de l'Airbus A330, l'appareil le plus performant de la flotte gouvernementale. Mais aussi celui dont le coût d'utilisation est le plus élevé.


Pour effectuer de courts déplacements, en France et en Europe, la présidence de la République privilégie en revanche les avions d’affaires de type Falcon, dont l'ET 60 possède six exemplaires. Si en 2018, Emmanuel Macron a passé quelques heures de moins à bord d'un de ces Falcon (555 heures) que François Hollande (588 heures) l’avait fait en 2015 — selon la réponse du gouvernement à une question écrite de René Dosière, membre honoraire du parlement — certains de ses déplacements n’ont pas manqué de créer la polémique. À l’image du vol de 110 kilomètres effectué mi-juin 2018 entre la Roche-sur-Yon (Vendée) et Rochefort (Charente-Maritime), qui aura duré en tout et pour tout... 35 minutes !


Air Sarko One bientôt rebaptisé ?



Pour les très longues distances, Emmanuel Macron prend place à bord de l’Airbus A330, le fleuron de la flotte gouvernementale, dont Nicolas Sarkozy avait souhaité l'acquisition en 2010. 


En général, le président emprunte “Air Sarko One” à l’occasion de ses déplacements extra-communautaires (Etats-Unis, Inde, Chine, Outre-mer...). En 2018, ces voyages officiels ont été “plus nombreux que [ceux] de son prédécesseur” François Hollande en 2015, a noté la députée Aude Bono-Vandorme.


 Ainsi, Emmanuel Macron a passé 213 heures à bord de l’Airbus présidentiel en 2018, contre 87 heures seulement pour François Hollande, trois ans plus tôt. Un différentiel qui doit beaucoup au calendrier assez "léger" des déplacements officiels extra-communautaires de l'ex-président en 2015. 


Dans un rapport consacré à la présidence, la Cour des comptes avait d'ailleurs relevé une inversion de la tendance dès 2016, avec la "hausse du coût du transport aérien [qui] résulte avant tout d’un recours accru aux avions A 330 et Falcon 7X en raison de l’éloignement des destinations".


Evidemment, la mise à disposition d’Air Sarko One — le surnom donné à l'appareil — a un coût important : 22.482 euros par heure de vol, selon les précisions apportées par l’Elysée auprès de Capital. C'est entre quatre et cinq fois supérieur au coût horaire à bord d'un Falcon de la flotte gouvernementale, dont le tarif d’utilisation varierait entre 4.000 et 5.000 euros l’heure, selon l'estimation d'Aude Bono-Vandorme. 


Et c’est un chiffre en hausse par rapport à 2015 : il s’établissait alors à 20.776 euros par heure de vol. Malgré un temps total de trajet similaire à celui de son prédécesseur — 800 heures contre 774 heures pour François Hollande en 2015 en comptant les vols effectués hors l’A330 présidentiel — la facture des déplacements aériens que l’Elysée a remboursé au ministère des Armées en 2018 est logiquement plus élevée qu'en 2015. Elle atteindrait 7,9 millions d’euros, alors que la note de François Hollande avait plafonné à 6,3 millions d’euros, selon les calculs de la députée LREM.


Une note en baisse pour le gouvernement



En revanche, le constat s’inverse concernant la mise à disposition de la flotte d’Etat pour les services du Premier ministre et des différents ministères. En 2018, Edouard Philippe a passé “seulement” 201 heures à bord de l'un des aéronefs de l’ET 60, contre 305 heures pour Manuel Valls en 2015. La facture remboursée par Matignon à la Défense en 2018 s’établit à 2,5 millions d’euros, en baisse de 7% ou 300.000 euros.
Même constat pour le reste de l’exécutif : sous Emmanuel Macron, les membres du gouvernement volent beaucoup moins que sous François Hollande (488 heures cumulées en 2018, 659 heures en 2015). La note s’en ressent, puisque le montant des remboursements dus par les différents ministères atteint seulement 1,8 million d’euros en 2018, en diminution de 36% par rapport à 2015. Selon les observations d’Aude Bono-Vandorme, deux ministères échappent toutefois à la règle d’un usage plus modéré des moyens de l’ET 60 : il s’agit du ministère de la Santé qui a réglé une somme de 131.580 euros en 2018 contre 14.878 euros en 2015 — soit une augmentation de 90% — et du ministère de l’Economie et des Finances, dont la facture a bondi de 45%, pour atteindre 187.743 euros en 2018
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Graphique réalisé par la députée Aude Bono-Vandorme, et son équipe.


Malgré ce constat général d’un gouvernement (Premier ministre inclus) plus économe des moyens de la flotte d’Etat, la facture globale avancée par le ministère des Armées pour les déplacements de l’exécutif (Elysée compris) a légèrement augmenté, passant de 11,9 millions d’euros à 12,2 millions d’euros entre 2015 et 2018. Ce qui correspond à un rebond de 2,5%, note la députée Aude Bono-Vandorme. L’élue de la première circonscription de l’Aisne voit dans ce différentiel l’effet du plus grand nombre de déplacements de longue distance que le président a effectué l’an passé.


Cet article a été actualisé le 27 novembre suite aux précisions apportées par l'Elysée à Capital, concernant le coût horaire d'utilisation de l'Airbus A330.


>> À lire aussi - Budget de l’Elysée : et si Emmanuel Macron suivait l’exemple de Charles de Gaulle ?




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 24 Nov - 9:10

LETTRE D'UN ÉLU AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE 


Bernard HERTZOG Maire honoraire de Silly-sur-Nied
Conseiller général honoraire de Moselle


Chevalier dans l'ordre national du mérite


Chevalier dans l'ordre des palmes académiques


3 rue Grégoire de Tours 57000 Metz


                                                                                                                  
                                                         Lettre à son Altesse Macron 


Sire, je voudrais vous féliciter. Il vous en a fallu du courage pour décider de ponctionner les soi-disant avantages de tous ces bienheureux retraités


Il est vrai qu'ils sont redoutables et, pour tout dire, presque enragés avec leurs béquilles, leurs bandages sans parler des chaises percées.


Il y a même un bon côté. Peu s'en iront à l'abordage afin d'incendier l'Elysée ou de construire des barrages.


Et puis ils vont bientôt crever. Alors pourquoi donc s'en priver ?


Peut-être vous a-t-il échappé ce que fut leur enfance dorée ?


La deuxième guerre mondiale avec son lot de privations, de bombardements, un régal pour qui aime les films d'action


Et ensuite ce fut l'école où l'on passa bien peu de temps, pas comme certains guignols qui n'en sortent qu'à 27 ans.


Souvent après, c'était l'usine où l'on entrait à 14 ans et travaillait quarante-huit heures par semaine. Quinze jours de congés payés.


Vraiment l'existence rêvée.


Puis notre service militaire. Dites-moi où l'avez-vous fait ?


Pour nous, 28 mois d'une guerre. Trente mille jeunes y sont tombés. Mais cela n'est pas votre affaire.


Alors pourquoi donc se gêner.


Pressurons-les tous, ces nantis, pour pouvoir mieux distribuer aux arrivants de ces pays qui jamais n'auront travaillé ni cotisé.


Pour ce qui est du logement, mon Dieu que nous fûmes gâtés, à six dans l'appartement d'à peine soixante mètres carrés sans aucune des commodités qu'on accorde généreusement même aux nouveaux arrivés.


Sans doute l'histoire de France n'est pas votre tasse de thé. Elle fut traitée en votre absence ou bien vous l'avez oubliée


Pas nous ! Un jour, vous vous en apercevrez.. Macron, le Saigneur des retraités !


Appelons désormais Macron, le Saigneur des retraités car c'est vraiment le titre qui lui convient.


Surtout ne pas se plaindre et critiquer quand on choisit de ne rien faire et ne rien dire


ON EN A TOUS RAS LE BOL !


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeSam 16 Nov - 9:52

Budget 2020 de la Sécu : « Bercy confond les caisses », s’insurge la droite sénatoriale


La majorité du Sénat voit rouge sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Aggravation du déficit, manque de perspectives et de réponses, choix budgétaires contestés : les sénateurs LR multiplient les griefs à l’égard de la politique sociale et de santé.



LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Picture-3795-1548062471Par Guillaume Jacquot

Dérapage des comptes de la Sécu, un hôpital qui reste en crise et un appauvrissement du pouvoir d’achat : la droite sénatoriale fait feu sur le prochain budget de la Sécu. Une certaine prise de conscience qui ne date pas d’aujourd’hui, mais elle prend une autre tournure cette année, avec le dernier projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), examiné au Sénat la semaine prochaine. La nature des recettes de la Sécu a évolué : les cotisations sociales, qui ont longtemps représenté l’essentiel des sources de financement ont fini par se faire dépasser par l’impôt (CSG en tête).
L’an prochain, la Sécurité sociale s’apprête à perdre 3,7 milliards d’euros de prélèvements sociaux, conséquence en grande partie (2,7 milliards d'euros) des mesures pour le pouvoir d’achat adoptées en urgence en décembre 2018, en plein conflit des gilets jaunes. Une perte sèche qui explique en grande partie le déficit de 5,4 milliards d’euros l’an prochain du régime général du Fonds de solidarité vieillesse.

« Une abolition du reste d’autonomie de la Sécurité sociale »

L’article 3 du PLFSS concentre les critiques : l’État ne compensera pas ce manque à gagner pour la Sécu, contrairement aux injonctions de la loi Veil de 1994. Les Républicains, qui détiennent la majorité au Sénat avec les centristes, s’y opposeront symboliquement en supprimant cette disposition « qui met en difficulté la Sécurité sociale ». Le président de la commission des Affaires sociales, Alain Milon, tire la sonnette d’alarme. « C’est une abolition du reste d’autonomie de la Sécurité sociale, c’est une atteinte directe à un modèle social, du fait de l’instauration de la bercisation de la Sécurité sociale […] La non-compensation, ça veut dire que l’État décide à la place de la Sécurité sociale ! »
Le ministère des Comptes publics, le responsable est tout trouvé pour la droite sénatoriale. « Bercy confond les caisses », résume Bruno Retailleau, le président du groupe (voir la vidéo de tête). A priori, pour le contribuable, rien ne change. Impôt ou cotisation sociale : la « poche » reste la même. Mais la finalité est différente. « Le but n’est pas le même. Le but de l’État, c’est de construire des routes ou d’entretenir les armées. Le but de la Sécurité sociale c’est d’assurer la bonne santé des Françaises et des Français, et c’est immédiat et ça n’est pas prévisible », explique Alain Milon, qui redoute à terme une mutation vers un système à l’anglo-saxonne, qui remettrait en cause la philosophie du modèle français.
Cet affaiblissement des ressources directement affectées à la Sécu, redouté tant par les sénateurs de droite, que sur les bancs de la gauche (relire notre article), intervient en plus dans un contexte difficile. « Je rappelle que le climat est fragile », observe le sénateur Alain Milon, à dix jours de l’anniversaire du mouvement des gilets jaunes. « Les décisions qui sont prises entraîneront une méfiance encore plus grande de nos concitoyens à l’égard de l’État. »

« On ne peut plus faire un milliard d’euros d’économie tous les ans sur les hôpitaux »

Dénonçant une « gestion très comptable » de la part du gouvernement, la droite sénatoriale se désole de l’absence de toute perspective sur le long terme et de réponses aux acteurs de la santé.  « Il y a une dégradation des comptes qui est préoccupante […] Ce qui nous interroge encore beaucoup plus c’est la désespérance qu’il y a dans pratiquement tous les secteurs : l’hôpital, la médecine de ville, les EHPAD et une pénurie de médicament », énumère Bruno Retailleau.
Alors que l’hôpital traverse une crise sans précédent, les sénateurs de la majorité sénatoriale regrettent le durcissement de l’objectif de progression des dépenses d’assurance maladie : 2,3% l’an prochain, contre 2,5% en 2019. La hausse des dépenses de santé est donc limitée à quatre milliards d’euros en 2020. « En fait il faudrait 8 milliards pour assurer une bonne santé à l’ensemble des Français », estime Alain Milon. Idem sur l’hôpital, dans l’attente d’autres réponses publiques que de simples ajustements organisationnels. Pour l’heure, 800 millions d’euros vont être retirés de leur budget, dans la ligne des derniers PLFSS, dénoncent les sénateurs LR. « Il est évident qu’à un moment ou un autre l’hôpital ne peut plus, on ne peut plus faire un milliard d’euros d’économie tous les ans sur les hôpitaux », souligne le sénateur Alain Milon, médecin de profession :

Images : Samia Dechir
Certes, la ministre Agnès Buzyn promet prochainement un plan pour les hôpitaux, après avoir concédé quelques gestes en faveur des urgences, au bord de l’asphyxie. Les annonces pourraient intervenir dans le courant du mois, alors que les personnels hospitaliers sont appelés à manifester le 14 novembre.  « Ce qui est dérangeant, c’est qu’elle présente ça au moment où le Parlement vote un PLFSS qui ne comprend pas les mesures qu’elle annonce », pointe Alain Milon.

La sous-revalorisation d’aides sociales dans le viseur de la droite

Troisième opposition des sénateurs LR : la perte de pouvoir d’achat pour les retraités et les familles. À l’article 52, le projet de loi tel qu’adopté par l’Assemblée nationale gèle quasiment les pensions de retraite de plus de 2000 euros et les prestations sociales, en ne les revalorisant que de 0,3 %. Un coup de pouce immédiatement gommé par la hausse des prix à la consommation, qui est de l’ordre de 1%. La commission des affaires sociales poussera en séance pour une suppression de l’article qui désindexe ces prestations sociales. « La famille est la branche sacrifiée », résume Bruno Retailleau, inquiet de l’absence totale de politique nataliste.
Ajouté à la suppression de la non-compensation des mesures d’urgence prévues par l’État, cet amendement de suppression sera l’une des grandes modifications que la droite tentera d’apporter. L’exercice budgétaire est très contraint : le Parlement ne peut pas créer de nouvelles dépenses dans un texte, comme l’impose la Constitution. Contre les visions court-termistes, la droite sénatoriale appelle également à une réforme « d’envergure et globale » pour la santé.
La branche vieillesse de la Sécu n’est pas en reste. Inquiet sur les incertitudes du calendrier de la future réforme des retraites, Le groupe LR va proposer, cette année encore, un recul de l’âge légal de départ, estimant qu’il est urgent d’équilibre les régimes de base.

LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE

Budget 2020 : la droite sénatoriale veut reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans
Sécurité sociale : « On se dirige progressivement vers un modèle à l’anglo-saxonne sans le dire aux Français » selon Bruno Retailleau
Le Sénat s’inquiète des bouleversements dans le financement de la Sécu
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeDim 27 Oct - 9:24

SCOOP............... DOCUMENTS QUI VONT FAIRE DU BRUIT 



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeSam 26 Oct - 8:41

LA VOIX DU NORD 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 23 Oct - 17:51

PRIVATISATIONS PROCHAINE DES ROUTES NATIONALES ??? 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 17 Oct - 12:00

LE POINT 



La politique fiscale de Macron a augmenté les inégalités en 2018

Selon l'Insee, les inégalités et la pauvreté devraient avoir légèrement progressé en 2018, notamment du fait de la taxation des revenus du capital à 30 %.





 Par Marc Vignaud
Publié le 16/10/2019 à 22:35 | Le Point.fr

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Le taux de pauvreté s'est établi à 14,7 % de la population française en 2018, en augmentation de 0,6 point, selon des données provisoires publiées mercredi par l'Insee.

:copyright: LOIC VENANCE / AFP

Emmanuel Macron, le président des riches et de l'augmentation des inégalités ? C'est l'image qu'a cherché à imposer l'opposition de gauche, surfant sur la baisse de la fiscalité du capital décidée dès 2018 avec la transformation de l'ISF en simple impôt sur la fortune immobilière (IFI) et l'instauration de la taxe à 30 % sur les revenus du capital.


Cette image se vérifie-t-elle dans les faits ? Une étude de l'Insee sur l'évolution des inégalités en 2018 permet de commencer à répondre à cette question pour la première année du quinquennat. Les résultats sont encore provisoires, puisqu'ils ont été obtenus par simulation des mesures fiscales et sociales sur le revenu des ménages. Les résultats définitifs ne seront connus qu'en septembre 2020.



Une augmentation légère de l'écart entre les 20 % les plus riches et les plus pauvres

Que montrent-ils ? Que les inégalités augmentent, si l'on se réfère à l'indice de Gini, un indicateur qui mesure l'écart par rapport à une situation d'égalité parfaite dans laquelle chaque Français aurait le même niveau de vie, notée 0. La situation inverse dans laquelle un seul Français empocherait la totalité des revenus au détriment des autres est notée 1. Selon l'Insee, l'indice de Gini progresserait de 0,005 point pour s'établir à 0,294. « Ce serait la plus forte hausse depuis 2010, mais le niveau de 2018 resterait en dessous du pic atteint en 2011 », souligne l'Insee dans sa note.
Comment expliquer cette hausse ? Essentiellement par la mise en place de la taxation à 30 % des revenus du capital qui a entraîné une forte hausse des dividendes versés, « très concentrés dans le haut de la distribution » des revenus. La hausse ne tient en revanche pas compte de la transformation de l'ISF en IFI « pour des contraintes de disponibilité de données ». Si cette mesure avait pu être prise en compte, elle aurait sans doute entraîné une augmentation supplémentaire de 0,002 de l'indice de Gini, considère l'Insee. Le chèque énergie venu en remplacement des tarifs sociaux du gaz et de l'électricité n'a pas non plus été intégré (car il n'est pas considéré comme une prestation monétaire). Ce chèque énergie contribuerait au contraire à « légèrement réduire les inégalités », souligne aussi l'Insee.



Lire aussi Les classes moyennes, grandes gagnantes de la politique de Macron
D'autres mesures que la taxe à 30 % contribuent à l'augmentation des inégalités de niveau de vie, comme le gel des allocations logement. À l'inverse, les plus modestes ont bénéficié des mesures sur les minima sociaux et la prime d'activité, qui contribuent à réduire les inégalités. L'indice de Gini n'est évidemment pas le seul indicateur disponible. Le rapport entre le niveau de vie des 20 % de personnes les plus aisées et celui des 20 % les plus modestes augmenterait également, mais plus « légèrement », de 0,1 point. Avec cette hausse, les premiers ont atteint un niveau de vie 4,4 fois plus que les seconds (après une quasi-stabilité depuis 2013). Le rapport entre le niveau de vie des 10 % les plus riches et les 10 % aux revenus les plus modestes, lui, resterait quasiment stable. Les premiers ont un niveau de vie 3,5 supérieur à celui des seconds.

Taux de pauvreté en légère hausse

Quant au taux de pauvreté, qui mesure le nombre de personnes vivant sous la barre de 60 % du revenu médian (le niveau de revenu qui sépare la population française en deux parties égales), il augmenterait de 0,6 % pour atteindre 14,7 % de la population française.



Cette hausse est toutefois surestimée dans la mesure où elle est portée par la baisse des APL dans les logements sociaux. Une diminution en réalité compensée par une baisse de loyer, qui n'entre pas dans le calcul du revenu des ménages. Corrigé de cet effet, l'augmentation du taux de pauvreté serait limitée à 0,2 point, à 14,3 %. Avec cette correction, le nombre de pauvres aurait atteint 9,1 millions de personnes en 2018. En retenant un seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian, la hausse du taux de pauvreté est beaucoup plus faible, à 0,2 point et serait là encore atténuée par l'effet baisse de loyer dans les logements sociaux. Ce niveau de pauvreté augmente en partie parce que le niveau de vie médian progresse plus vite que les bas revenus, « ce qui contribue à accroître le taux de pauvreté avant redistribution de 0,2 point ».
« Les mesures sur les prélèvements, comme la baisse de la taxe d'habitation, la bascule CSG/cotisations et l'extension du crédit d'impôt pour l'emploi de salariés à domicile aux retraités, bénéficieraient davantage aux ménages au-dessus du seuil de pauvreté. Elles contribueraient donc à la hausse du seuil et du taux de pauvreté, tandis que les mesures sur les minima sociaux (revalorisation de l'allocation de solidarité aux personnes âgées et de l'allocation aux adultes handicapés) contribueraient au contraire à la baisse du taux de pauvreté », détaille l'Insee.
Reste à savoir si cette légère tendance à l'augmentation des inégalités et de la pauvreté se poursuivra en 2019 et en 2020, après les mesures fiscales destinées à calmer la fronde des Gilets jaunes.

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Et si les réformes du marché du travail n’avaient rien changé ?
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 17 Oct - 10:13

La pauvreté a fortement augmenté en France l’an passé





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Marc Sergent


Selon une première estimation de l’Insee publiée mercredi, la pauvreté a fortement augmenté en France l’an passé. Le taux de pauvreté a augmenté de 0,6 point, 14,7 % de la population française étant considérée comme pauvre à la fin 2018, un niveau au plus haut depuis la fin des années 1970.
Il s’agit des personnes dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian (qui est à 1.050 euros par mois environ pour une personne seule).
Concrètement, 400.000 personnes environ ont basculé l’an passé dans la pauvreté. Celle-ci concerne 9,3 millions de Français.
Autre mauvaise nouvelle : parallèlement à cette hausse, les inégalités ont aussi augmenté. L’indice de Gini, qui mesure les inégalités, aurait connu en 2018 sa plus forte progression depuis 2010, selon l’Insee.



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeMer 16 Oct - 14:59

UN JOUR ORDINAIRE EN MACRONIE : 




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeJeu 10 Oct - 8:33

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 14 Icon_minitimeSam 28 Sep - 8:26

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