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 LA VIE SOUS MACRON

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeSam 13 Juin - 11:32

VENDREDI 10 MAI 2019 


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 12 Juin - 8:10

Chez MACRON on recycle les petits branleurs




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l'Opinion
Benjamin Griveaux va s’occuper de la BITD française

11 juin 2020 à 17h28
LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Benjamin_griveaux_sipa

Benjamin Griveaux :copyright: Sipa Press


Non, ce n’est pas une blague de 1er avril. Benjamin Griveaux, qui vient de retrouver son siège de député à l’Assemblée nationale, va se voir confier une mission sur la « base industrielle et technologique de défense », la BITD, dont seuls les spécialistes des affaires de défense savent que cela se prononc B-I-T-D et non Bitde...
Bien conscient du ridicule de la situation, compte tenu du passé récent de l’ancien candidat à la mairie de Paris, la commission de la défense, dont il est membre, va modifier cette appellation qui deviendra pour l’occasion Base industrielle de souveraineté de la défense


[ltr]Plus sérieusement, cette mission flash de deux mois se penchera sur la place des industries de défense dans le plan de relance post-covid. Dix sept auditions sont prévues. Les deux rapporteurs sont Benjamin Griveaux (qui, par ailleurs, ne passe pas pour un spécialiste de ces questions) et Jean-Louis Thieriot (LR).[/ltr]


Dernière édition par ACARIE le Sam 13 Juin - 11:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 11 Juin - 23:55

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 11 Juin - 10:30

Il prend les retraités pour des débiles ... 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMer 10 Juin - 15:42

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Castaner, encore victime de ses émotions…



 En 48 heures, le ministre de l'Intérieur vient de fournir des munitions à tous les ennemis de l'État de droit. Désastreux et dangereux.


 Par Jérôme Béglé
Publié le 09/06/2020 à 15:51 | Le Point.fr

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Le confinement avait du bon. Les langues tournaient sept fois dans les bouches avant d'entrer en action. Les ministres avaient raréfié leurs prises de parole. Et puis la mi-mai est arrivée. Chacun retrouve ses petites habitudes. Place Beauvau, au ministère de l'IntérieurChristophe Castaner a recouvré sa liberté de ton. Rarement pour le meilleur, souvent pour le pire. En 48 heures, il a multiplié les gaffes, les dérapages, les monstruosités sémantiques ou juridiques (cochez la bonne case). 


Par ordre d'entrée en scène, vous aurez goûté au douteux « soupçon avéré d'acte ou de propos raciste » de la part d'un policier ou d'un gendarme. On a grincé des dents, mais, magnanime, on s'est dit que sur l'échelle Castaner de l'à-peu-près, on en était encore à la magnitude 2.


Puis est arrivée cette déclaration mardi matin sur BFM TV-RMC : « Les manifestations ne sont pas (autorisées) dans les faits, car il y a un décret du Premier ministre dans le cadre de la deuxième phase du déconfinement qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes. 


Mais je crois que l'émotion mondiale, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s'appliquent. » On se frotte les yeux et les oreilles ! Le ministre de l'Intérieur explique doctement qu'il y a un ordre au-dessus des lois, une chose étrange et non mesurable et tellement élastique qui s'appelle l'émotion.


 Quelques semaines après avoir interdit aux familles d'enterrer dignement leurs aînés, au moment où les mariages (et les baptêmes) sont encore restreints, il existerait donc des sentiments qui seraient supérieurs aux règles de la République. 


Monsieur le Ministre, nous vous souhaitons beaucoup de courage pour maintenir l'ordre lorsque pour obéir à leurs émotions certains de nos compatriotes voudront en découdre avec des policiers ou des gendarmes qu'ils soupçonneront d'avoir utilisé la violence à mauvais escient.



Lire aussi EXCLUSIF. Adama Traoré, la contre-enquête

Réunissez-vous, manifestez et on fermera les yeux



Dans son élan, Christophe Castaner a assuré qu'« il n'y aura pas de sanction et de procès-verbal » contre les contrevenants. Autrement dit, réunissez-vous, manifestez (ne cassez pas trop de vitrines quand même) et on fermera les yeux. À quoi bon maintenir l'interdiction de tout rassemblement de plus de 50 personnes puisque le ministre de l'Intérieur s'assoit lui-même sur la loi ?


Une rumeur parisienne annonce Castaner au ministère de la Défense à l'issue d'un prochain remaniement. Ce bavard impénitent se retrouverait ainsi à la tête de la grande muette. Puisse-t-elle lui inspirer une utilisation économe de sa salive. Au sein des troupes, on s'inquiète déjà : assistera-t-on à un mauvais remake de Mais où est passée la 7e compagnie ?


lol! lol! lol! lol!
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 8 Juin - 8:23

Philippe Douste-Blazy sous la censure et ce n’est qu’un début



La censure de la société commence à s'intéresser à Philippe Douste-Blazy, via les chevaliers de la « bien pensance » : les Décodeurs du Monde. Tous les citoyens qui se croyaient encore dans un monde libre peuvent déchanter. Ils sont bel et bien surveillés et rappelés à l'ordre, l'ordre fixé par des surveillants auto-proclamés sérieux et « No Fake ». Sous les apparences d’une modernité un peu louche de Start-up nation, nos lendemains s'annoncent cruels.


Une censure très orientée
La censure est l’arme habituelle des dictatures. Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la santé, médecin, dont le père était un membre éminent de l’Académie de médecine vient de se voir rappelé à l'ordre. Un internaute, sur un site de soutien au professeur Raoult, se plaint même que sa vidéo de l'intervention critiquée de M. Douste Blazy aurait été censurée sur Facebook. Motif : selon les Décodeurs du Monde, les propos de l’ancien ministre contiennent des raccourcis et des approximations !
C’est comme ça, dans la France de 2020. On se gausse du « Plus jamais ça ». On commémore, à juste titre, les souvenirs de celles et de ceux qui périrent sous le joug des totalitarismes, mais on se comporte un peu comme les monstres du passé. On censure, on coupe, on interdit, on dévalorise, on moque, on interdit même une erreur, une approximation. Tout doit être lisse, parfait et aux normes. C'est important car les lecteurs d'aujourd'hui sont incapables de lire correctement un texte, de l'analyser et d'y repérer une approximation. Il faut à ce lecteur l'aide d'un surveillant, présenté comme un ange gardien, évidemment...
...Evidemment, cette célérité à censurer, cette recherche des raccourcis et des approximations ne s’appliquent pas à tout ce qui sert les adversaires des médecins qui veulent sauver des vies. L’étude publiée dans The Lancet contient des données manifestement erronées (le nombre de morts en Australie par exemple), se fonde sur des données invérifiables, conclut à l’inefficacité d’un traitement, prescrit à des doses inconnues sur des patients gravement malades, présente, sur les cinq continents, des groupes étonnamment semblables, mais cela n’a pas d’importance. Les Décodeurs du Monde ne critiquent pas cette étude, n'y voient aucune approximation, aucun raccourci, rien de « foireux ».
Nous sommes vraiment entrés dans le Grand Dévoilement. C’est dans les situations hors normes que se dévoile le vrai visage des gens. En temps de guerre, on a vu les résistants et les collaborateurs. Avec cette crise sanitaire, on voit qui est ouvert à la discussion et à l'écoute et qui penche dangereusement du côté de l’innommable.


Le trouble office des décodeurs du Monde
Il y a quelques années déjà, Le Monde avait eu la « brillante » idée de créer un outil nommé Décodex. A l'époque, j'avais évoqué cette formidable mise au goût du jour de l'Inquisition. Cet outil du web, permet ainsi de prendre connaissance de la nature, sérieuse ou non, dangereuse ou non, des sites que l’on consulte. Décodex est un outil décomplexé et fort peu modeste : son ambition est là pour « Eviter la confusion sur les sources », « Donner les bons outils au bon moment » et « lutter contre la diffusion virale de fausses informations et à aider les internautes à se repérer dans la jungle des sites producteurs ou relayeurs d’informations ». Le travail réalisé est présenté comme sérieux et solide par ses concepteurs, on ne rigole pas.
Aujourd’hui, toute critique, toute prise de position contrariant la pensée dominante est douteuse, dangereuse et forcément une fake. Eh oui, le teaser de la « bien-pensance » est brandi, la censure est à l’œuvre.
Décodex c’est un peu la vieille liste de l’église catholique mettant à l’index les ouvrages interdits, rejetés et à éviter. Décodex, c’est un peu l’officine du directeur de la Librairie, fonction qui existait sous l’ancien régime et dont la finalité était la surveillance de la pensée et l’interdiction de tout ouvrage subversif car remettant en cause le discours du pouvoir. C’est un peu tout cela mais en bien pire. Décodex est la version proprette des pires outils de contrôle de la conscience imaginés par George Orwell dans 1984. Pourquoi ? Parce que Décodex se présente comme un outil bienveillant, éclairé, créé pour nous venir en aide et même venir en aide aux enseignants. Sans la moindre gêne, Le Monde avait présente sa démarche la main sur le cœur « Notre but n’est certainement pas d’établir une hiérarchie ou de décréter ce qu’il faut lire ou non mais, simplement, d’offrir des points de repères à des lecteurs parfois perdus face à la masse d’informations qu’ils peuvent trouver sur le Web ». C’est beau et touchant, sauf que Décodex est surtout là pour protéger notre merveilleux système où tout le monde peut dire ce qu’il pense à condition que ce qu’il pense ne soit pas en contradiction avec ce que pense le système.


Après la censure, la violence physique ?
Ce qui est effrayant dans la réaction du pouvoir, des pouvoirs, c’est la violence, de moins en moins légitime, exercée sur les citoyens. Le débat, la confrontation des idées, la polémique, si utile à la réflexion et aux remises en cause, tout cela est désormais rendu difficile, si ce n'est interdit. Les faits, les chiffres, les études, plus rien n’a de sens et de portée dès lors que le Système pense et dit le contraire. Je dis ce qui est vrai et vous n’avez droit qu’à vous taire même si les faits vous donnent raison, telle est la philosophie des censeurs.
Ce qui est effrayant, c’est que la dictature aime la censure mais elle a aussi d'autres vices. Elle aime la violence psychologique, voire physique. Nous sommes au début d’un basculement inquiétant vers un autoritarisme de plus en plus sourd et aveugle. Il y a de quoi s’inquiéter pour demain, après la censure qu’adviendra-t-il de nous ?


Régis DESMARAIS
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 5 Juin - 16:46


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 5 Juin - 16:25

SITE D'INFORMATION SUR L'ACTUALITÉ POLITIQUE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE


TAXIS, TÉLÉPHONIE, HÉBERGEMENT… LES FRAIS DES DÉPUTÉS QUI ONT GONFLÉ EN 2019

juin 5, 2020


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I Le montant de certains frais de fonctionnement, pris en charge par l’Assemblée nationale pour les députés, a augmenté en 2019, parfois dans des proportions importantes. Un constat qui s’inscrit dans un contexte de résultat budgétaire déficitaire du Palais Bourbon, pour la troisième année consécutive.

Les députés ont du mal à se serrer la ceinture. En 2019, pour la troisième année consécutive, l’Assemblée nationale a enregistré un déficit de 22 millions d’euros — sur un budget global de 547 millions d’euros — indique le rapport remis par les questeurs, gestionnaires financiers de l’hémicycle, à la commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes. Une situation qui s’explique à la fois par la hausse des investissements (opérations immobilières, travaux…) et la chute des recettes propres.




Elle s’explique aussi, dans une moindre mesure, par la légère augmentation des charges parlementaires (+1% à 310 millions d’euros environ), qui intègrent les frais remboursés aux 577 élus de la chambre basse. Toutefois, l’Assemblée nationale a pu puiser dans ses propres réserves pour combler ce déficit, et n’a donc pas eu besoin de solliciter une augmentation de la dotation budgétaire de l’Etat, stabilisée à 518 millions d’euros depuis 2012.




La dotation d’hébergement séduit un nombre croissant de députés

L’une des augmentations de charges parlementaires les plus significatives concerne les dépenses d’hébergement des députés, dont le montant global a atteint 1,80 million d’euros en 2019, en hausse de 12%. Si le recours au remboursement des nuitées d’hôtel en Ile-de-France a fortement baissé (- 47%) pour s’établir à 357.000 euros, le rapport des questeurs relève en revanche “l’accroissement symétrique de la dotation pour la location d’un appartement à Paris”. Le montant de cette dotation d’hébergement, utilisée par 116 députés en 2019 — contre 98 en 2018, année de sa création — a ainsi augmenté de 80%, pour atteindre 1,1 million d’euros. Toutes catégories confondues (frais d’agence, frais de loyer, charges…), la prise en charge moyenne s’est élevée à 892 euros par mois et par député, selon les chiffres des questeurs.




Pour rappel, cette dotation d’hébergement, qui s’ajoute à l’Avance de frais de mandat (5.373 euros par mois), s’adresse uniquement aux députés qui ne bénéficient pas d’un des 250 bureaux « avec possibilité de couchage », n’habitent pas à Paris ou la petite couronne, et n’ont pas pu accéder à l’une des 51 chambres de la résidence de l’Assemblée. Initialement fixée à 900 euros par mois, elle a été revalorisée à 1.200 euros en novembre dernier, afin de “tenir compte du niveau élevé des loyers parisiens”, selon les explications fournies par le bureau de l’Assemblée.




Le taux de consommation de la dotation matérielle des députés augmente

Les dépenses de taxis, courrier et téléphonie ont également augmenté de 15% en 2019, pour atteindre un total cumulé de 6 millions d’euros. La recrudescence de ces frais a eu pour conséquence de faire grimper à 54% le taux de consommation de la dotation matérielle des députés (DMD), l’enveloppe budgétaire — plafonnée à 18.950 euros par an et par député — sur laquelle ces trois types de dépenses sont prises en charge par l’Assemblée. Toutefois, les fonds dédiés à la DMD sont loin d’avoir été utilisés intégralement. “Seuls 39 députés sur 577 ont utilisé la totalité de cette enveloppe en 2019”, indique à Capital l’équipe de Florian Bachelier, premier questeur de l’Assemblée nationale.




Dans le détail, les dépenses afférentes au courrier ont augmenté de 15% pour atteindre un montant légèrement supérieur à 2,5 millions d’euros. Constat identique pour les frais téléphoniques de nos élus (+ 23%) — qui comprennent l’achat de terminaux mobiles — dont le total cumulé a dépassé 1,5 million d’euros en 2019. “Cette augmentation est purement comptable, tient à préciser le cabinet de Laurianne Rossi, questeure de l’Assemblée, à Capital. En 2018, de fortes pénalités ont été honorées par l’opérateur Orange ». Traduction : le budget « téléphonie » inscrit dans les comptes 2018 ne correspondait pas tout à fait à la réalité, puisqu’il intégrait des remboursements d’Orange à l’Assemblée.




Les frais de taxis grimpent encore




Enfin, le remboursement des frais de taxis, qui avait littéralement explosé entre 2017 et 2018 (+ 65%), a poursuivi sa hausse en 2019 (+ 11%), pour atteindre 1,8 million d’euros. Ce qui représente, en moyenne, 260 euros de notes de taxis par député chaque mois. Une progression qui s’explique par le déplafonnement du remboursement de ces frais, ainsi que par son extension aux déplacements sur l’ensemble du territoire, depuis 2018, alors qu’il ne concernait auparavant que les trajets dans Paris et sa petite couronne.




En ce qui concerne les bons points budgétaires, le collège des questeurs se félicite de la baisse (- 4%) du niveau des achats de fournitures et de biens (papeterie, petits équipements de bureau…). En outre, les dépenses consacrées aux voyages et déplacements des députés (trains, avions, péages…) sont restées globalement stables en 2019 (+ 1,5% à 6,2 millions d’euros), au même titre que les frais de représentation (organisation de réceptions, dépenses liées aux activités internationales des commissions…). En léger recul, ces derniers ont atteint 4,5 millions d’euros. Cet effort est particulièrement visible en ce qui concerne la présidence de l’Assemblée nationale, dont les frais de représentation se sont élevés à 336.000 euros seulement, en baisse de plus de 15% sur un an.




Toutefois, ces éléments positifs ne suffisent pas à dissiper l’impression d’une gestion budgétaire imparfaite, qui a saisi certains membres de la commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes. “On est en train de creuser un véritable déficit structurel à l’Assemblée, à cause des orientations qui ont été prises”, s’alarme l’un d’entre eux, auprès de Capital. Prévue la semaine prochaine, l’audition des questeurs devant la commission spéciale devrait donner lieu à une franche explication.




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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 5 Juin - 6:42

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 1 Juin - 8:34

Citation :
Citation :
Sibeth Ndiaye a annoncé que le gouvernement allait distribuer des médailles de l’engagement  pour “récompenser les soignants qui se sont dévouées pendant la crise du covid-19.”


Conformément aux lois en vigueur concernant les marchés publics, un appel d’offre a été lancé pour la fabrication de ces médailles.
Sans surprise, ce sont les Chinois qui ont remporté le marché, leurs médailles étant proposées au prix compétitifs de 1,25 € alors que le meilleur devis proposé par une petite entreprise français proposait un prix à l’unité de 1,69€.


Un juste retour des choses : sans nos amis chinois, il n’y aurait pas eu de virus donc pas de médaille pour les soignants.


Étonnant non??

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 1 Juin - 8:26

 


Les politiciens véreux PROTÈGENT les marges bénéficiaires des labos contre l 'intérêt  des français
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 28 Mai - 9:53

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMar 26 Mai - 10:02

DANGER 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeDim 24 Mai - 12:52

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeSam 23 Mai - 9:56

LA VOIX DU NORD


Permis suspendu en cas d’infraction avec son téléphone 


LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 High_d-20190708-3UY4TR.jpg?crop_x1=0.0746&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.9254&crop_y2=1.0&widthPct=0.25535706&heightPct=0

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FRANCE.
Avoir son téléphone à la main en conduisant est déjà sanctionné. Cette infraction entraîne une amende prévue pour les contraventions de quatrième classe, soit 135 euros et un retrait de trois points sur le permis de conduire. Des sanctions qui ne semblent pas effrayer certains automobilistes. Selon les chiffres de la Sécurité routière, le téléphone au volant est encore responsable d’un accident corporel sur dix et multiplie les risques d’accident par trois.

PLUSIEURS INFRACTIONS SONT CONCERNÉES

Alors, le gouvernement serre encore la vis. Un décret qui renforce les sanctions en cas d’usage du téléphone en conduisant a été publié, hier, au Journal officiel. Le texte stipule que les automobilistes qui commettent une infraction routière avec leur portable à la main verront leur permis de conduire immédiatement retenu. Quelles infractions sont concernées ? Le défaut de clignotant, le franchissement d’une ligne blanche, les excès de vitesse, les refus de priorité aux piétons, les dépassements dangereux, etc.

La suspension du permis pourra aller jusqu’à six mois et même un an en cas d’accident, de conduite en état d’alcoolémie ou après usage de stupéfiant. Et si vous êtes pris par les forces de l’ordre avec votre téléphone en main, mais que vous n’avez pas commis d’autre infraction ? Pas de changement : 135 euros d’amende et un retrait de trois points.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 22 Mai - 17:26

Loi Avia : analyse et mode d’emploi d’un fiasco liberticide



Par  Auteur David Dassa Le Deist et Wallerand de Saint Just
 
Samedi 16 mai 2020 

LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 SIPA_00899459_000007
Laetitia Avia. Photo :copyright: STEPHANE ALLAMAN/SIPA

La docilité avec laquelle cette loi a été adoptée et débattue, à quelques exceptions près, doit conduire à se mobiliser pour faire connaître ce déclin du droit et l’atteinte inédite qu’il porte aux garanties les plus essentielles de l’État de droit, dénoncent David Dassa Le Deist, avocat à la Cour d’appel de Paris, et Wallerand de Saint Just, avocat honoraire. Tribune.
« L’enfer est toujours pavé de bonnes intentions » : après la loi prétendant lutter contre la diffusion des « fake news », après la tentative de mettre au pas la presse ne diffusant pas des informations suffisamment « fiables » au sens où l’entend le gouvernement, un coup de matraque supplémentaire vient d’être porté à la liberté d’expression après le vote, le 14 mai 2020, dans un Parlement à peine déconfiné, de la loi contre les contenus haineux sur internet dite loi Avia ; ce texte vient, dans une quasi-indifférence, porter une atteinte inédite et spectaculaire à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et au rôle protecteur du juge judiciaire dans le domaine de la liberté d’expression et d’opinion.

L’article 6-1 de la loi du 21 juin 2004 sur la confiance numérique dispose déjà que, lorsque les nécessités de la lutte contre la provocation ou l’apologie des actes terroristes le justifie ou lorsque sont en cause des représentations illicites concernant les mineurs (art.227-23 CP), l’autorité administrative peut demander à un opérateur d’une plate-forme en ligne (Facebook, Twitter, etc.) de retirer des contenus jugés par elle provocateurs ou apologistes. Il s’agit d’une disposition exorbitante du droit commun qui permet à « l’autorité administrative » de censurer une expression publique sans l’intervention du juge judiciaire, pourtant seul garant en France des libertés publiques. Mais, il s’agit de la lutte contre le terrorisme ou de la protection des mineurs...

La loi Avia reprend ce dispositif, en aggravant et en élargissant considérablement son domaine, tout en permettant à tout un chacun de tenter d’obtenir la censure de contenus publics relatifs à tout autre chose que l’apologie du terrorisme ou la protection des mineurs, cela par une simple notification effectuée sur un formulaire numérique que les plate-formes devront installer. Ainsi, le grand 2 de l’article premier de la loi Avia concerne-t-il notamment ce que l’on appelle les délits relatifs à l’abus de la liberté d’expression.
Dans ce cadre, cette loi Avia ajoute un article 6-2 à la loi sur la confiance numérique du 21 juin 2004. Ce nouvel article prévoit que, lorsqu’un contenu « contrevient manifestement » aux dispositions de certains articles de la loi de 1881 (apologies, délit de provocation, délit de diffamation ou d’injure à raison de l’appartenance à un groupe, une ethnie, une nation ou une religion ainsi qu’à raison du sexe, de l’identité de genre ou du handicap) et aux délits de discrimination visés par le code pénal, quiconque peut demander à un opérateur d’une plate-forme en ligne de retirer dans les 24 heures ce contenu. Les mêmes dispositions sont prises au détriment des opérateurs de moteurs de recherche. La loi Avia indique que le délai de 24 heures court à compter de la réception par l’opérateur d’une notification comprenant les caractéristiques de la personne demanderesse, la description des faits litigieux et leur localisation précise, enfin les motifs pour lesquels le contenu doit être retiré avec la mention des dispositions légales prétendument transgressées. 
La loi nouvelle prévoit que les opérateurs qui ne respectent pas ces obligations, pourront être poursuivis pour un délit puni de 250 000 euros d’amende. Il est ajouté cette phrase sibylline : « Le caractère intentionnel de [cette] infraction […] peut résulter de l’absence d’examen proportionné et nécessaire du contenu notifié. »
Surtout, la loi innove en faisant peser sur les plate-formes numériques qui ne feraient pas diligence pour supprimer l’accès en ligne d’un contenu litigieux, la menace de sanctions financières pouvant atteindre des montants faramineux prononcées par le conseil supérieur de l’audiovisuel (autorité administrative), érigé, par le législateur, en juge des bonnes pratiques des opérateurs en ligne.
De surcroît la loi expose que les opérateurs doivent mettre en place les moyens humains et technologiques permettant l’examen approprié de ces contenus, ce qui laisse supposer que des équipes seront dédiées au sein de ces organismes pour traiter les notifications mais que des algorithmes (moyens technologiques, remplaçant les moyens humains...) seront également à même de les traiter.
Citation :
Cette loi constitue la plus grande régression de notre liberté d’expression depuis 1881, elle est pire que la loi de 1972.
Au surplus de la notification par toute personne, il est prévu que « l’autorité judiciaire » peut prescrire « en référé aux opérateurs toutes mesures propres à prévenir ou à faire cesser un dommage occasionné par un contenu illicite ou par le retrait d’un contenu par un opérateur ». Semblent ainsi prévues, non seulement, la possibilité pour le parquet de saisir le juge des référés en vue d’obtenir le retrait d’un contenu, mais aussi la possibilité pour celui qui a publié un contenu jugé illicite et retiré par l’opérateur, de saisir le juge judiciaire en référé pour obtenir l’annulation de la mesure. 
Ainsi, le titulaire, par exemple, d’un compte Twitter ou Facebook, qui se verrait retirer par l’opérateur un contenu qu’il a publié, devrait disposer d’un recours interne, mais aussi externe auprès du juge judiciaire en référé. Mais chacun comprend qu’il s’agit d’un recours après censure préalable. Il y a longtemps que l’on n’avait pas vu cela dans notre pays...
Les opérateurs seront contraints de mettre en place un dispositif de notification uniforme, directement accessible et facile d’utilisation. Ils doivent accuser réception sans délai d’une notification et informer l’auteur de la notification des suites données en motivant leur décision. Les opérateurs mettent aussi en œuvre des dispositifs de recours interne.
La seule barrière érigée à l’attitude abusive de personnes signalant des contenus prétendument illicites, est constituée par une infraction pénale qui est le fait « pour une personne de présenter aux opérateurs un contenu comme étant illicite dans le but d’en obtenir le retrait ou d’en faire cesser la diffusion, alors qu’elle sait cette information inexacte », infraction punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Là aussi, le formule est assez sibylline : quelle est cette « information » qui serait « inexacte » ? On signale au passage, que l’infraction de dénonciation calomnieuse existe depuis le droit romain.
Voici les principales dispositions : la plus violente étant celle qui prévoit que toute personne peut dénoncer un contenu comme constituant des infractions dont on sait que leur définition divise les juridictions depuis 50 ans.
Il est certain que l’on va au-devant de nombreuses décisions arbitraires des opérateurs, désireux, au moins, de se couvrir devant cette censure préalable à la disposition, même plus de l’« autorité administrative », mais de n’importe quel pékin. Cette loi constitue la plus grande régression de notre liberté d’expression depuis 1881, elle est pire que la loi de 1972. Cela alors que cette liberté d’expression est consacrée par notre constitution et que la CEDH s‘en gargarise. Ces prétendus démocrates, ces prétendus républicains sont prêts à tout.
« Dans un système totalitaire, on prévient beaucoup plus que l’on punit », écrit Alain Peyrefitte dans Les chevaux du lac Ladoga. La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est une loi éminemment protectrice de la liberté d’expression. « L’imprimerie et la librairie sont libres », énonce en ce sens l’article 1er de cette loi emblématique de la troisième République, venue mettre un terme à des décennies de censure préalable organisée depuis la fin de la Révolution française et du Directoire (sur le modèle de la monarchie absolue).
La loi votée le 13 mai 2020 porte un coup considérable, pas simplement à la liberté d’expression, mais ses dispositions constituent également une atteinte inédite à la fonction protectrice du juge judiciaire français pour apprécier et juger du caractère illicite ou non d’écrits ou de propos discutés. Les effets pervers de ce texte, voulus par le législateur, amèneront tout d’abord une privatisation de la lutte contre les contenus prétendument illicites. 
Citation :
La critique de l’islam  politique ou de ses éléments les plus rigoristes sera-t-elle un appel à la haine ou à la discrimination ?
Du fait même de la loi, les grands opérateurs intervenant sur internet devront se faire seuls les « juges » du contenu licite ou illicite d’un propos qui leur aura été signalé. Leurs salariés, des « modérateurs » - les bien nommés -, puisqu’il s’agira de déverser le « robinet d’eau tiède », devront en quelques minutes, (le délai de réactivité pour l’opérateur est fixé à 24 heures…), trancher le point de savoir s’il convient de maintenir en ligne ou de censurer un texte, un propos, une tribune alors même que de telles questions peuvent retenir plusieurs juges, plusieurs mois, dans le cadre d’audiences fortement débattues.
Est-il légitime de laisser à de telles entités privées, qui plus est lorsqu’elles sont juges et parties, la responsabilité de définir le licite ou l’illicite ou ce qui peut être écrit ou non sur un réseau social ou sur une page internet ? 
Quel recul ! Quelle impartialité peut-on raisonnablement attendre d’un « modérateur » employé d’une grande firme pour décider qu’un propos particulièrement vif ne relèvera d’aucune des nombreuses catégories d’infractions concernées par la loi Avia et qu’il ne constitue finalement que l’expression d’une opinion, certes dissidente, peut-être désagréable, mais licite (et salutaire) ?
On peut ainsi redouter, à terme, la création d’une jurisprudence sui generis, au sein des grands acteurs de l’internet qui viendra se substituer à la jurisprudence issue de l’activité judiciaire des cours et des tribunaux alors même que, depuis fort longtemps, la Cour européenne des droits de l’homme a rappelé que la liberté d’expression valait moins pour les idées consensuelles que pour les opinions ou les idées qui heurtent ou qui choquent ! 
Attendra-t-on d’un des acteurs du numérique qu’il applique les subtiles jurisprudences de la 17e chambre (dite chambre de la presse), de la Cour d’appel de Paris et de la Cour de cassation, alors que, dans le doute, si le contenu présenté comme illicite n’est pas retiré, il prendra le risque de voir infliger à son employeur une sanction financière pouvant atteindre des montants prodigieux ? 
Plus encore, ce « travail » sera nécessairement, selon les termes même de ce texte, mis en œuvre par le biais de moyens technologiques permettant l’examen « approprié » des contenus. Expression sibylline pour expliquer que « l’intelligence (sic) » artificielle viendra au secours des grands opérateurs pour déterminer ce qui peut être publié et ce qui ne peut l’être, puisque des moyens humains ne pourront évidemment apprécier, dans les délais impartis,  les multiples requêtes qui leur seront adressées par de vigilants citoyens ou par des associations militantes aux aguets.
Ensuite, il est clair que les opérateurs, portés par le principe de précaution, censureront des contenus simplement polémiques au motif que, politiquement incorrects, ils auront fait l’objet de signalements de la part de particuliers ou d’associations militantes ou de groupes d’influences minoritaires… 


La notion même de contenu « haineux » n’a jamais été clairement définie, étant précisé qu’aucune loi pénale ne vient - encore - contraindre les gens à s’aimer et que la jurisprudence de la Cour de cassation sur l’infraction de provocation à la haine s’est montrée pour le moins évolutive et disparate au cours des cinquante dernières années… 


Que restera-t-il dans ces conditions des débats d’intérêt général par nature polémiques : l’opposition à la gestation pour autrui sera-t-elle par exemple la manifestation d’une discrimination ? La critique de l’islam  politique ou de ses éléments les plus rigoristes sera-t-elle un appel à la haine ou à la discrimination ? Qu’en sera-t-il de la dénonciation du multiculturalisme ? du refus de l’accueil des « migrants » ? etc.
Les praticiens du droit de la presse connaissent assez la plasticité de ces notions pour savoir que seul un débat contradictoire devant un juge permet de déterminer, parfois au terme d’un long parcours judiciaire, si la limite admissible de la liberté d’expression dans une société démocratique a été franchie. « La censure, disait Chateaubriand, est une mesure odieuse, une mesure qui, par son nom même, annonce l’état de servitude dans lequel est plongée l’opinion. » 


La docilité avec laquelle cette loi du 14 mai 2020 a été adoptée et débattue, à quelques exceptions près, doit conduire à se mobiliser pour faire connaître ce déclin du droit et l’atteinte inédite qu’il porte aux garanties les plus essentielles de l’État de droit. Cette loi est une forfaiture en ce que le législateur français a trahi son devoir et clairement méconnu les principes fondamentaux de notre droit et de notre nation républicaine.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 22 Mai - 12:28


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SCANDALEUX : LAREM VEUT UNE RÈGLE DES 100 KM À DEUX VITESSES

mai 22, 2020

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Elle n’a pas honte, la députée LaREM Christine Hennion. :copyright: Jacques Demarthon / AFP



Une députée macroniste propose « d’assouplir » la règle des 100 km uniquement pour les propriétaires de résidences secondaires.

Députée LaREM de la troisième circonscription des Hauts-de-Seine, Christine Hennion est proche de ses électeurs et de leurs préoccupations. En ces temps de pandémie mondiale et de crise économique et sociale historique, nul n’est épargné, et l’angoisse est quotidienne. Même chez les électeurs En marche de cette banlieue parisienne cossue. Depuis l’entrée en vigueur du déconfinement progressif le 11 mai, ils s’interrogent. Non pas sur une seconde vague, mais sur une question infiniment plus grave : pourront-ils rejoindre leur maison de vacances si celle-ci se situe à plus de 100 kilomètres de leur résidence principale ? Heureusement leur députée veille. « Avec mes collègues, j’ai adressé un courrier à Christophe Castaner en vue d’assouplir la restriction des “100 km” pour les personnes ayant une résidence secondaire et souhaitant s’y rendre », a ainsi twitté Christine Hennion.


C’est vrai qu’être propriétaire d’une résidence secondaire, c’est un argument de poids pour s’affranchir d’une règle commune. Quand on n’a pas assez d’argent pour s’offrir une maison à la campagne ou en bord de mer, et qu’on se balade en dehors des « 100 km », il est tout à fait justifié de se prendre une amende de 135 euros. Quand on en a une, par contre, ce diktat arbitraire est trop strict. Il faut l’assouplir, c’est normal, un peu comme lorsqu’on a (toujours à cause de son argent) des problèmes avec le fisc : on peut s’arranger, négocier avec Bercy, ou encore faire de « l’optimisation fiscale » (planquer son magot dans les paradis fiscaux). L’égalité devant la loi finalement, c’est trop injuste.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 21 Mai - 14:47


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMer 20 Mai - 11:30

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMar 19 Mai - 14:53

AVEC MACRON LES BENEVOLES N'ONT PLUS LA COTE 

Deux-Sèvres. La colère des bénévoles fabricants de visières de protection

Ils fabriquaient gratuitement des visières de protection pour les offrir aux plus exposés au Covid-19 : les « makers » doivent renoncer, en raison d’une décision gouvernementale.


LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Mjaymd10

Alexandre Henic, de Pompaire, a été contraint de renoncer à la fabrication de visières. |
 FACEBOOK ALEXANDRE HENI

Colère et tristesse animent les « makers », ces fabricants de visières de protection qui avaient fait profiter de leurs connaissances et de leur imprimante 3D aux personnes les plus exposées au Covid-19. Une action solidaire qui a notamment profité aux professionnels de santé des environs, mais qui a malheureusement vécu. 


«C’est avec tristesse que je vous annonce la fin de mes impressions de visières. Depuis le 23 avril dernier, la direction générale du travail (DGT) et la direction générale des entreprises (DGE) ont précisé les conditions d’évaluation de la conformité requises pour les visières de protection destinées à la lutte contre le Covid-19 », indique Alexandre 

«Pour résumer, le don ou la vente à prix coûtant d’une visière peuvent être requalifiés en concurrence déloyale. La réalisation d’une visière gratuitement, même par un bénévole, peut être requalifiée en travail déguisé. Les visières doivent désormais répondre à une norme technique que je ne suis pas en mesure de suivre », ont ainsi posté Alexandre Henic, de Pompaire, et le Bressuirais Grégory Mabilais.


«C’est pour toutes ces raisons et ne souhaitant pas être poursuivi pour ce qui, à la base, est un geste citoyen, que je stoppe cette fabrication. »
Des messages de soutien, souvent teintés d’incompréhension, ont été postés en réponse à ce message.



affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid


Et les masques ????...vendus  au minimum 10 fois leur prix par des tabacs, des grandes surfaces  ou des pharmacies  ayant pignon sur rue on se demande si dorénavant les bénévoles fabricants des masques ne seront pas poursuivis eux aussi ...il faut savoir que les vendeurs patentés rajoutent au prix du masque la TVA ...DONC PERTES pour l' ETAT,  AVEC  LES BÉNÉVOLES QUI INONDENT LE MARCHE ET CASSENT LE BUSINESS


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMar 19 Mai - 9:16

ENCORE UNE IDÉE GÉNIALE DE NOTRE GRAND ILLUSIONNISTE ET MANIPULATEUR 


Il veut un mémorial pour les victimes du COVID-19 ...


ET PEUT ETRE UN JOUR UN MONUMENT POUR 
les accidentés de la route,du travail du dimanche,du sida,des ski nautiques,des nageurs imprudents, des diabétiques, des plombiers du weekend, des victimes de daesh et al-qaida, des voleurs a la sauvette , des victimes passives du tabac ...

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeSam 16 Mai - 15:26

Toujours bien lire les étiquettes avant d'acheter !


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeSam 16 Mai - 12:12


 « Vous pensez vraiment qu’on a besoin d’une médaille ? ».


 La réponse du président ne se fait pas attendre : 


« Si vous ne la voulez pas, ne la prenez pas ». 


Pour Christian Delporte, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Versailles, « il y avait cent façons de réagir, Macron a choisi la plus agacée. Une séquence de communication ruinée en quelques mots ».


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeSam 16 Mai - 8:01

IL OSE UNE FOIS DE PLUS FAIRE DES PROMESSES ..CE PRÉSIDENT EST UN MANIPULATEUR... UN COMÉDIEN HORS CLASSE 




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LE PRÉSIDENT ET LES SOIGNANTS : LA COULPE EST PLEINE
 
PAR JULIEN LÉCUYERjlecuyer@lavoixdunord.fr
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Face aux soignants, ces nouveaux héros de la République, Emmanuel Macron a engagé une rare remise en question de fond. Suffisant ?  

<>
 
 
 

Les mea culpa, c’est comme les promesses, ça n’engage que ceux qui y croient. L’embryon d’excuses, formulées par le président de la République face à un personnel hospitalier très remonté à la Pitié-Salpêtrière, hier, ne satisfera pas un monde de la santé en mal d’actes plus que de mots. Il traduit néanmoins un vrai changement dans le logiciel d’Emmanuel Macron.

Le mea culpa, dans la bouche que d’aucuns taxent d’une morgue toute jupitérienne, n’est pas nouveau. Ses trois ans de mandats regorgent d’instants de timide contrition. Décembre 2018, avril 2019… « Je sais qu’il m’est arrivé de blesser », « j’ai été trop exigeant », « en voulant aller trop vite, j’ai peut-être négligé les Français »… Concessions sur la forme, mais pas sur le fond.

Et c’est en cela que le Macron de la crise sanitaire diffère. Le 13 avril, il ne s’en remettait pas à la grammaire ni au vocabulaire. Il pointait les carences de l’État, des erreurs de gestion. Avant d’augurer d’un nouveau lui : « Sachons nous réinventer, moi le premier. »

La rupture, hier, était encore plus marquée. La réforme du système de santé présentée en septembre 2018 ? « On a sans doute fait une erreur dans la stratégie (…) c’est très cruel pour moi-même. » La reprise de 10 milliards de dette hospitalière ? « Il faut oublier ce truc. »

Le futur plan, « massif », se peint aux couleurs de la revalorisation salariale, de l’investissement, d’une transition de la logique budgétaire vers la logique sanitaire.

Mais avec quels moyens ? Le président tempère les ardeurs : « Le quoi qu’il en coûte ne peut pas durer perpétuellement . » Les recrutements, tant attendus, ne sont pas évoqués. L’augmentation du nombre de lits est balayée, « ce n’est pas le bon moyen ». Il promet un « Ségur », Grenelle habillé d’une blouse blanche. On s’y perd. Comme dans toutes ces déclarations sur cet « après » qui chante et qui, pour l’heure, n’animent qu’espoirs et soupçons.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 15 Mai - 8:59

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Premiers arrivés, premiers vaccinés !  


PAR OLIVIER BERGERoberger@lavoixdunord.fr
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Le PDG de Sanofi a laissé entendre que les États-Unis bénéficieraient d’abord du futur vaccin contre le coronavirus. 
<>
 
 
 

Voici une charmante polémique du monde d’après qui ressemble furieusement à celui d’avant. Et pas pour le meilleur. Le directeur général du groupe pharmaceutique français Sanofi, le Britannique Paul Hudson, a déclaré à l’agence Bloomberg que les États-Unis « obtiendraient le vaccin en premier car ils ont investi pour essayer de protéger leur population ».

Le client est roi. C’est d’une logique économique imparable, si l’on ne parlait pas de santé publique mondiale et de vies humaines. Après la pénurie de masques, les rachats sauvages de cargaisons sur les tarmacs chinois, la chasse au vaccin, voire aux seringues s’annonce féroce.

Depuis, Sanofi cherche à rectifier sa calamiteuse communication en affirmant main sur le cœur (4 milliards d’euros de dividendes distribués en 2020) : « Nous nous sommes tous engagés à ce que dans ces circonstances sans précédents, notre vaccin soit accessible à tous. » Soixante-dix-sept labos sont en course pour le futur jackpot…

La BARDA américaine, l’Autorité pour la recherche et le développement avancé dans le domaine biomédical, a signé le 18 février un partenariat avec Sanofi pour financer la préparation de la production (du vaccin qu’on n’attend pas avant un an), faciliter le développement et l’enregistrement du vaccin aux États-Unis.

À lire entre les lignes, le PDG de Sanofi a voulu mettre la pression sur les financements européens (en oubliant qu’il reçoit 130 M€ de crédits d’impôt recherche de la France). L’Europe est à peu près la seule à vouloir jouer collectif. Sa conférence mondiale des donateurs, sans les Américains, a permis de réunir 7,4 milliards d’euros. La Chine et les États-Unis se défient sur le terrain du vaccin aussi pour être les premiers.

Mais le virus est plus sournois et redoutable. Il se moque des frontières et des PIB. Tant que les plus pauvres ne seront pas vaccinés, le Covid-19 continuera de courir.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LES LABORATOIRES VONT REDORER LEURS FINANCES 
Le but est de mettre en concurrence leurs clients ...donc les laboratoires  se feraient subventionner un maximum pour ensuite vendre avec un énorme bénéfice leurs vaccins aux patients qui vont donc payer deux fois ..une fois par leurs impôts et une fois sur le comptoir du pharmaciens par l 'intermédiaire de la sécu et de leur mutuelle et lorsqu'on critique ces méthodes et la dangerosité des vaccins on se fait censurer ...la preuve ci dessous :
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 14 Mai - 12:41

Voilà où passe une bonne partie du budget de la santé...
 ­­­
 Cette épidémie a fait découvrir que nous avions en France :


 * Le Ministre de la Santé



 * Le directeur Général de la Santé


 *La direction de Santé Publique France

* Le Directeur de la Haute Autorité de Santé


* les Directeurs des Agences Régionales de Santé


*Le Directeur de l'Agence nationale Sanitaire


* la Direction de l'Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé : Epidémiologie-France


* Le Centre National de Recherche Scientifique en Virologie Moléculaire


 * L'agence Nationale de sécurité du médicament et de la Santé.


 * Un nombre d Infectiologues Parisiens incroyablement et anormalement élevés probablement lié au fait que les Virus et de Bactéries descendent de l'avion à CDG et ouvrent leur siège social prés de l étoile.


Mais comme tout cela ne suffit toujours pas nos Chers Politiques , monstres d'efficacité, de pragmatisme , et toujours soucieux d'économies des finances publiques vont créer :

* le Haut Commissariat de lutte contre les Epidémies


* Le Haut Conseil de Veille Sanitaire


*L'agence Nationale de Sécurité de Logistique Médicale .

5000 fonctionnaires en plus ( et les petits copains à placer) et ou ça ? :

à Paris, évidemment !
La prochaine fois, on aura peut être des masques mais il va manquer les gants !

Cool....
La Médecine Française croule en effet sous l'administratif centralisé.



Nous avons 25% d' administratifs de la santé de plus que l 'Allemagne 


IL MANQUE LE MINISTRE DES MASQUES ET EQUIPEMENTS DIVERS.



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMer 13 Mai - 11:23

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OUI, LA FRANCE A BIEN TRIÉ LES PATIENTS SUR DES CRITÈRES D’ÂGE POUR ENTRER EN RÉANIMATION

mai 13, 2020


LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Reanim10


Hôpital de Libourne, le 14 avril 2020 © UGO AMEZ/SIPA Numéro de reportage: 00955974_000081


Fidèle à sa réputation de révélateur de scandales, le Canard enchaîné a récemment mis au jour ce qui paraît la barbarie absolue dans une société avancée comme la nôtre : le tri des patients sur des critères d’âge.

Contexte d’exception et démarche réflexive de limitations des traitements


Son édition du 29 avril dénonce : « Dans un hôpital public d’Île-de-France – des documents en possession du “Canard” en attestent –, aucun patient de plus de 70 ans n’a été admis en réa durant les six jours les plus critiques de la crise. Un “tri” que personne ne semble prêt à assumer aujourd’hui. » Chiffres de l’APHP à l’appui, l’auteur de l’article souligne qu’entre fin mars et mi-avril la part des patients de plus de 75 ans et de plus de 80 ans dans les services de réanimation a fondu, passant respectivement de 19% à 7% et de 9% à 2%, alors qu’au même moment, « l’épidémiea explosé dans ces tranches d’âges élevées ». Ce défaut de prise en charge des personnes âgées aurait fait suite à une « circulaire » de l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Île-de-France qui « suggérait de limiter fortement l’admission en réanimation des personnes les plus fragiles ». 





Ce document daté du 19 mars 2020, disponible en ligne, a été élaboré par des experts de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR). En introduction, il précise : « Dans un contexte d’exception où les ressources humaines, thérapeutiques et matérielles pourraient être ou devenir immédiatement limitées, il est possible que les praticiens sur-sollicités dans la durée soient amenés à faire des choix difficiles et des priorisations dans l’urgenceconcernant l’accès à la réanimation […]Ce documentvise à apporter un soutien conceptuel à toutes les équipes soignanteactuellement engagées dans la gestion de première ligne de la pandémie COVID-19. Il s’adresse particulièrement aux médecins qui, en termes de culture, de formation ou d’expérience, ne sont pas nécessairement habitués à la démarche réflexive des limitations des traitements. »









Comorbidités

Six points détaillent les « principes d’une décision d’admission en unité de soins critiques »: la collégialité de la procédure; le respect des volontés et valeurs du patient ; la prise en compte de l’état antérieur ; la prise en compte de sa gravité clinique actuelle ; l’évaluation de son confort ; la garantie d’un accompagnement et de soins pour tous.









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Une soignante dans un service de réanimation à Grasse, le 29 mars 2020 © Frederic DIDES/SIPA Numéro de reportage : 00952889_000001
 

C’est bien sûr l’évaluation de l’état antérieur qui fait l’objet du débat. Afin d’éclairer les médecins sur l’évaluation de ce point particulier, le document de l’ARS suggère « au minimum » la prise en compte des comorbidités, de l’état des fonctions cognitives du patient, mais surtout « de son âge (à prendre particulièrement en compte pour les patients COVID) » et de sa « fragilité ». À cette fin, il reprend l’échelle de fragilité clinique établie au terme de l’étude canadienne sur la santé et le vieillissement de l’université Dalhousie, parue en 2005 et révisée en 2008.









Passée l’émotion primaire provoquée par des termes « choquants », sur le sujet délicat du « tri » ou de la « sélection » des patients, il faut réfléchir avec une tête froide.









Le tri ou la sélection médicale renvoie au choix par les médecins du bon traitement pour le bon patient. Bien sûr qu’il y a un choix à effectuer pour décider du bon traitement chez le bon patient ! Poser un diagnostic (quelle maladie ?), évaluer le pronostic (quelle évolution ?), pour proposer un traitement (que faire ?), tel est l’art médical. Le pronostic est central dans le choix de la thérapeutique. La thérapeutique doit améliorer le pronostic de la maladie. Non seulement le pronostic vital, mais aussi le pronostic fonctionnel, c’est-à-dire l’état dans lequel le malade va survivre. Surtout quand cette thérapeutique est extrêmement lourde, pénible, et même atroce pour le patient – en plus d’être dispendieuse pour la société. C’est le cas de la réanimation, en vérité. Les autorités sanitaires et les sociétés savantes sont dans leur rôle quand elles rappellent les critères de bon choix, y compris avec des protocoles – en l’occurrence, il n’y a pas eu de « protocole » mais des recommandations de prendre en compte tel ou tel critère, dont l’âge, mais pas exclusivement. Par exemple, au début de la crise du covid on croyait que l’âge était déterminant dans le pronostic de la maladie, or il s’avère que le poids est aussi et surtout un facteur clé. De même, contrairement à ce qu’on pensait de façon intuitive, les fumeurs ne sont pas particulièrement exposés aux formes graves (sauf en cas d’insuffisance respiratoire préexistante), mais même plutôt protégés – la nicotine jouerait ici un rôle favorable auquel on ne s’attendait pas.









La réa est un traitement extrêmement lourd









Mais si l’âge n’est pas forcément déterminant pour savoir quels malades feront une forme grave de covid, en revanche l’âge est déterminant pour savoir comment ceux qui font une forme grave supporteront les traitements extrêmes en cas de défaillance respiratoire. Il ne suffit pas d’entrer en réanimation, il faut surtout en sortir ! Et surtout, en sortir dans un état « décent ». Indépendamment du covid, les statistiques de survie post-réa pour syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) sont accablantes chez les patients âgés. Beaucoup meurent. Et la minorité qui survit à la réanimation garde de lourdes séquelles. Ces personnes ne rentrent en général pas chez elles mais sont orientées vers des SSR gériatriques où les assistantes sociales s’activent pour trouver une voie de sortie, c’est-à-dire un EHPAD. Leur vie post-réa est à la fois courte et misérable, toute la littérature médicale sérieuse le rapporte. En bref, entre 50 et 60% des patients âgés entrés en réa pour un SDRA y décèdent, et parmi les survivants près de 50% décèdent dans les 6 mois suivant leur sortie. Les autres sont relégués dans des EHPAD – alors même qu’ils étaient « autonomes à domicile », selon l’expression consacrée, avant leur maladie.









Attention, je ne parle pas ici d’un petit séjour en soins intensifs avec un peu d’oxygène dans le nez mais de la « vraie » réa, celle où on est ventilé pendant trois semaines, puis trachéotomisé, et qui se conclut par ce qu’on appelle la neuropathie de réanimation, les escarres, les ostéomes bloquant les articulations, les phlébites et autres joyeusetés, et enfin un affaiblissement intellectuel quasiment constant. Ces troubles affectent tous les patients qui ont fait un long séjour en réanimation. Les jeunes récupèrent en quelques semaines (selon la règle effrayante : un jour de réa = une semaine de rééducation !). Les vieux ne se relèvent jamais de cette épreuve, au propre comme au figuré. La plupart restent grabataires et dépendants.









Le rôle de la médecine questionné

Et être grabataire et dépendant, c’est exactement ce que l’immense majorité de nos concitoyens ne veulent pas. On peut juger déplorable ce rejet de la dépendance qui témoigne peut-être d’un affaiblissement des solidarités dans une société enivrée de performance et de jeunisme. Mais c’est une réalité indubitable qui est le fait des citoyens eux-mêmes. La médecine doit-elle soigner les gens pour les prolonger dans un état majoritairement jugé monstrueux ? C’est-à-dire, si on voit plus loin que la survie à court terme, les soigner contre leur gré ? Ces pratiques ne sont-elles pas des dérives d’un « biopouvoir » de plus en plus contesté ? Si elles alimentent les revendications en faveur de la législation de l’euthanasie, qui peut s’en étonner ? La technoscience médicale en général, et la réanimation en particulier, n’est pas un but en soi. Elle suppose un but plus élevé : la restauration d’une vie « normale », ou au moins « digne » (pour reprendre un qualificatif certes très contestable mais qui, avec l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, s’est largement diffusé). Si ce but ne peut être atteint, il est clair qu’entreprendre une réanimation s’apparente à ce que le public redoute sous le nom « d’acharnement thérapeutique » et que les médecins appellent « obstination déraisonnable ».









Il y a quelques années, je m’inquiétais déjà de la tendance de la médecine moderne à outrepasser l’attente du public pour « fabriquer du handicap ». Dans un article qui avait eu un certain retentissement à l’époque, je pointais notamment la transformation des maladies aiguës en maladies chroniques, avec des personnes  survivant au prix d’une assistance médicale lourde et de limitations d’autonomie jugées inacceptables. J’écrivais : « La prolongation de la fin de vie pendant des mois et des années est pour beaucoup dans les difficultés des proches à aider. L’usure des aidants dans les maladies chroniques […] s’explique avant tout par la durée pendant laquelle ils sont sollicités. » Effrayée « par le décalage croissant entre ce que la médecine réalise et ce que la société, son “commanditaire”, lui demande », je craignais l’installation d’une défiance entre soignés et soignants, et peut-être même la rupture de la confiance. J’interprétais la demande de légalisation de l’euthanasie dans le sens de cette rupture, ou au minimum d’une insatisfaction grandissante. La crise du covid semble avoir renforcé les liens entre la population et les médecins. Après les avoir accusés de s’abandonner trop souvent à l’obstination déraisonnable, leur reprocherait-on maintenant de ne pas assez persévérer dans l’effort ?









Y croire à tout prix?

En vérité, ce que les gens veulent, c’est une médecine « personnalisée ». Ils veulent que l’on tienne compte des particularités de chacun, voire des exceptions. Car effectivement, chacun se voit comme particulier et peut-être même exceptionnel. Le vieillissement est très variable d’une personne à l’autre. Il y a des gens plus solides que d’autres, ou dont l’état physiologique est très préservé pour leur âge. Pas facile de prendre en compte ces variations individuelles. En fait, on les prend en compte du mieux qu’on peut. Le critère « vieux » varie entre 70 et 85 ans selon la présence ou l’absence de comorbidités. C’est exactement l’intérêt de l’échelle de fragilité proposée par l’étude canadienne sur laquelle s’appuient les recommandations du groupe de travail de la SFAR. D’autre part, à partir de quelle marge d’erreur faut-il accepter de « donner sa chance » à un patient ? 10%, 1%, 1‰ ? Et faut-il faire payer cette chance aux autres patients, qui sont victimes d’une terrible obstination déraisonnable ? À la question : « Est-il légitime d’imposer les immenses souffrances de la réanimation et l’état misérable qui lui fait suite à 99 patients pour en sauver 1 ? », qui pourrait répondre sans hésiter ?









LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Coronavirus-france-souverainisme-celine-pina
Illustration du Covid 19. Fusion Medical Animation / Unsplash

Le problème est donc bien l’obstination déraisonnable dans l’usage sans limite de la médecine technoscientifique. Il ne faut pas se voiler la face : en temps ordinaire nous sommes massivement déraisonnables. D’abord parce que nous croyons sincèrement dans la puissance de la technoscience. Nous sommes éduqués dans, par et pour la technoscience. La technoscience est devenue notre principal réconfort, notre seul dieu, notre dernière idole. Nous voulons des « solutions » à nos problèmes. Et nous sommes persuadés que c’est la technoscience qui est la clé universelle, la solution suprême (on n’ose pas dire solution finale, quand même !). Quand je dis « nous », je veux dire les soignants, médecins et paramédicaux, mais aussi les patients et leurs familles, qui nous demandent toujours plus de techniques de pointe, d’interventions chirurgicales et de réanimations audacieuses. Tous les professionnels qui envisagent une limitation ou arrêt de soins actifs (LATA) le savent : ce sont les familles qui sont les principaux freins à ces décisions qui semblent pleinement justifiées par l’absence de pronostic de récupération en l’état actuel de la technique biomédicale. Nous y « croyons », les patients et leurs familles y « croient » : dans le monde moderne, tout le monde « croit » à la technoscience, bien au-delà de la raison et du raisonnable.









D’autre part et de façon plus pernicieuse, parce que le système qui nous rémunère à l’activité (la T2A) est inflationniste. Il nous pousse à gonfler nos actes, pour justifier de toujours plus de besoins, et éviter ainsi l’atrophie sans cesse suspendue au-dessus de nos têtes comme une véritable épée de Damoclès. Pour continuer à avoir les moyens de soigner il faut soigner toujours plus, voilà la logique de la T2A, ce système qui a été peu à peu imposé partout, dans le public comme dans le privé, au prétexte de « rationaliser » les soins en transformant l’hôpital en entreprise rentable. À noter que le dogme des flux tendus appliqué à l’hôpital entraîne des conséquences catastrophiques : alors que l’urgence ne peut à l’évidence pas être « lissée » d’un jour à l’autre, on nous oblige à avoir en permanence tous nos lits occupés. Les lits vides sont supprimés et jamais récupérés, même au moment des « rushs » qui surviennent du fait de la variation dans l’incidence des maladies (par exemple les variations saisonnières : indépendamment du covid la grippe apporte chaque hiver son lot de défaillances respiratoires nécessitant de la réanimation). La « solution » qu’ont trouvé les médecins pour garder leurs lits (et le matériel, et le personnel qui va avec) et pouvoir faire face à un afflux en temps de crise, c’est de jouer sur les patients « limites ». Ce sont ces patients limites qui donnent un peu de souplesse au système. Ils sont trop réanimés en période calme et trop peu en période agitée. Je ne sais pas laquelle de ces deux situations est la plus choquante. Dans les deux cas, notre « raison » paraît « déraison » à ceux qui croient que le pronostic est connu avec certitude quand on commence un traitement – alors qu’il est connu de façon statistique, donc  impersonnelle ; et aussi à ceux qui ont la naïveté de penser que les indications médicales reposent sur des critères uniquement médicaux – alors que les critères « stratégiques » entrent aussi en ligne de compte.









Toutes choses égales par ailleurs, cette stratégie ressemble à celle qu’on prête aux autorités militaires contraintes de brûler le carburant résiduel en fin d’année pour éviter la baisse des dotations l’année suivante. Stratégie pitoyable qui répond à un système impitoyable.









La réanimation est en temps ordinaire déraisonnable

Tout le monde le sait désormais, nous avons débuté la crise du covid avec environ 5 000 lits de réanimation dans les hôpitaux publics, ce qui s’est avéré largement insuffisant pour soigner tous les patients, même jeunes, qui avaient besoin de soutien respiratoire. Mais si les médecins, dans les années précédant la crise, n’avaient pas « surréanimé » des patients trop âgés pour s’en sortir, donc s’ils n’avaient pas pratiqué largement l’obstination déraisonnable, c’est seulement 4 500 lits qui auraient été disponibles fin février 2020 ! Au plus fort de la crise, il n’était plus question de pousser les indications de réanimation, parce que les capacités hospitalières ne le permettaient plus. La crise nous a obligés à être plus raisonnables – au moins, à tenir compte de la justice distributive, qui est un élément important de la raison, n’est-ce pas ?









Ainsi, au risque de choquer, j’affirme que les vieux n’ont pas été « trop peu » réanimés au pire moment de la crise du covid. Ils sont plutôt « trop » réanimés en temps ordinaire. Oui, au plus fort de la crise les réanimations ont davantage sélectionné les patients qu’avant. Mais, je suis désolée de le dire, c’est autant et même plus parce que la médecine « d’avant » ne faisait pas son travail de sélection… ou plutôt le faisait en tenant compte du désir de gonfler des activités en plein développement, comme la réanimation médicale, qui ne connaît plus aucune limite, notamment d’âge !









Le vrai scandale vis-à-vis des patients âgés n’a pas été de les « priver » d’une réanimation qui aurait pu les sauver. Pour l’immense majorité d’entre eux, cette réanimation ne pouvait pas les sauver. Le scandale a été de les laisser mourir sans accompagnement décent. Particulièrement dans les EHPAD et les services de gériatrie, l’interdiction des visites des proches et du soutien spirituel apporté par les ministres des cultes a été une mesure funeste, qu’il ne faut pas cesser de dénoncer.









La vraie barbarie est là, pas dans l’absence de réanimation chez des patients sans espoir raisonnable de récupération.



Par Anne-Laure Boch

https://sfar.org/download/decision-dadmission-des-patients-en-unites-de-reanimation-et-unites-de-soins-critiques-dans-un-contexte-depidemie-a-covid-19/?wpdmdl=25432&refresh=5eaab8120fc1b1588246546
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMer 13 Mai - 9:31

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Coronavirus : plus de 60 plaintes déposées contre le gouvernement

www.nouvelobs.com
 
Il y a 9 heures

© Copyright 2020, L'Obs
Les plaignants dénoncent, selon les cas, des faits de « mise en danger de la vie d’autrui », « homicide involontaire », « non-assistance à personne en danger » .

Soixante-trois plaintes contre des membres du gouvernement ont été déposées jusqu’ici auprès de la Cour de justice de la République pour dénoncer leur gestion de la crise du coronavirus, selon un décompte annoncé mardi 12 mai par le procureur général François Molins sur RTL.

« Il y a exactement ce soir 63 plaintes qui ont été déposées auprès de la CJR », seule instance habilitée à juger des actes commis par des membres du gouvernement dans leurs fonctions, a déclaré le procureur général près la Cour de cassation.

Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, est lui irresponsable pénalement des actes réalisés dans l’exercice de ses fonctions.

« simples particuliers, de syndicats, d’associations, de médecin »


Ces plaintes, dont les premières ont été déposées fin mars au début du confinement, sont en cours d’examen par la commission des requêtes de la CJR, « qui fait office de filtre et va devoir apprécier toute seule la suite à donner à ces 63 plaintes ».

Cette commission, composée de dix hauts-magistrats, peut « décider soit le classement sans aucune suite soit la transmission au procureur général qui serait alors tenu de saisir la commission d’instruction qui agira finalement comme un juge d’instruction », a-t-il expliqué.

Ces plaintes concernent « le plus souvent le Premier ministre, les deux ministres de la Santé qui se sont succédé » ainsi que leurs homologues de la Justice, du Travail et de l’Intérieur.

« Ces plaintes peuvent émaner d’horizons très différents (...) de simples particuliers, de syndicats, d’associations, de médecins... On trouve un peu tous les cas de figure, avec des plaintes en une page absolument pas motivées et d’autres plus fouillées et plus référencées, d’une vingtaine de pages », a détaillé le procureur général.

Parmi les plaignants se trouvent notamment un collectif de médecins et des syndicats, tels que la CGT pénitentiaire ou Vigi-Police. Au moins une quinzaine de plaintes ont été déposées par des détenus, selon une source judiciaire.

« Mise en danger de la vie d’autrui »


Les plaignants dénoncent, selon les cas, des faits de « mise en danger de la vie d’autrui »« homicide involontaire »« non-assistance à personne en danger » ou abstention de prendre à temps des mesures pour endiguer l’épidémie.

En parallèle, 47 plaintes liées à cette gestion de crise ont été enregistrées par le pôle santé publique du parquet de Paris, selon le décompte mardi d’une source judiciaire. Emanant de particuliers, de collectifs ou d’élus, elles ont été déposées soit contre X soit contre des responsables de l’administration, notamment le directeur général de Santé Jérôme Salomon.

Le parquet doit se prononcer prochainement sur leur classement sans suite ou sur d’éventuelles ouvertures d’enquêtes judiciaires.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 11 Mai - 12:38

ON NE RIT PAS ...Merci ...



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 11 Mai - 10:57

La France, vice-championne du monde de la censure sur Facebook ?

Un site américain a compilé toutes les demandes de retrait de contenus adressées à Google et aux réseaux sociaux. La France se classe 2e pour les requêtes auprès de Facebook. Analyse plus nuancée.





Un site américain a compilé les demandes de suppression de contenus effectuées par la France auprès de Facebook. AFP/Lionel BONAVENTURE








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Si la Turquie se distingue pour ses demandes auprès de Twitter et la Russie auprès de Google, la France sort du lot en ayant multiplié les demandes de suppressions de posts et commentaires sur Facebook : 42 989 requêtes officielles de juillet 2013 à décembre 2018.


Soit le deuxième pays le plus actif loin derrière l'Inde et ses 70 815 demandes mais aussi largement devant le troisième, le Mexique avec 24 872 requêtes.


A noter que les Etats-Unis n'apparaissent ni dans l'étude, ni dans la base de données mis en ligne par Facebook.



LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Annot265

Il faut pourtant pondérer ces chiffres alarmants pour la liberté d'expression.


« La plupart des demandes sur cette période concernent des images des corps des victimes des attentats de 2015 postées sur Facebook. Il y a eu une requête pour chaque image », explique Paul Bischoff, l'auteur de l'article qui a décortiqué les données mises en ligne par le géant américain.


Entre juillet et décembre 2015, Facebook a enregistré 37 700 demandes légales de suppression de contenus. À titre de comparaison, 224 demandes de restrictions de contenus ont été transmises lors du dernier semestre de 2018.


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Elles ont été faites à l'époque par l'Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l'Information et de la Communication (OCLCTIC). Elles concernent les contenus qui n'ont pas été balayés par les algorithmes ou les modérateurs de Facebook.


Contacté par Le Parisien, le groupe de Mark Zuckerberg assure : « nous répondons aux demandes gouvernementales concernant les données conformément aux lois en vigueur et à nos Conditions de service. Chaque demande que nous recevons fait l'objet d'un examen minutieux afin de déterminer si elle est suffisante sur le plan juridique ».


Les différentes plateformes ne se battent pas pour commenter ces chiffres et nous renvoient vers leur rapport annuel sur la transparence de leurs activités.


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 11 Mai - 9:02

DES CHARLOTS GOUVERNENT LA FRANCE 

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 8 Mai - 16:57

Franceinfo :


ILS LE FONT EXPRÈS OU ILS SONT TOUS CONS dans ce gouvernement? 

-]https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-les-pharmaciens-etaient-autorises-a-vendre-des-masques-depuis-fin-mars-et-ne-le-savaient-pas_3953545.html?fbclid=IwAR1xiVY2DLPfwzMAGjr0rxZ8B7YLPCwYegsNAlk2g17MX7POp70cuCZXpRA#xtor=CS2-765-%5Bfacebook%5D-
 Coronavirus : les pharmaciens étaient autorisés à vendre des masques depuis fin mars et l'ignoraient


Les particuliers peuvent désormais se procurer des masques à usage unique en pharmacie… mais ils auraient pu en acheter beaucoup plus tôt. Des pharmaciens ont découvert récemment qu'il n'y avait pas d'interdiction légale de vendre des masques issus de l'importation, contrairement à ce que l'administration avait laissé entendre.   

Depuis début mars, ils en étaient persuadés : les pharmaciens avaient interdiction totale de vendre des masques aux particuliers dans le cadre de l'épidémie de coronavirus. Ils encouraient même six mois de prison et 10 000 euros d'amende, comme certains l'ont affiché dans leurs officines. Mais les équipes de "L'œil du 20 heures" de France 2 ont découvert, jeudi 7 mai, qu'en réalité ils avaient le droit de vendre des masques depuis fin mars, ce que l'administration s'était bien gardée de leur dire !  


Le 23 mars, le gouvernement décrète que tous les masques présents en France sont réquisitionnés. Saïd Sediame, pharmacien à Créteil (Val-de-Marne), comprend qu'il ne peut plus en vendre : "Je suis un peu gêné à chaque fois que j'ai un client qui se présente, il me demande ne serait-ce qu'un seul masque : je ne peux pas lui donner."  


Pas de masques pour les particuliers en pharmacie, une consigne répétée par le gouvernement : "Non, les Français ne pourront pas acheter de masques dans les pharmacies," affirme la porte-parole Sibeth N'Diaye le 17 mars. "Si on commence à ouvrir la vente en pharmacie, ce sera une vente qui sera vite tarie," ajoute Olivier Véran le 19 avril.  


"Beaucoup de pharmaciens découvrent qu'on leur a menti"



Pourtant, un document du ministère de la Santé daté du 30 avril apporte une précision qui change la donne : "Ne sont pas concernés [par l'interdiction de vente du 23 mars] les stocks de masques importés depuis cette date". En clair, contrairement à ce que pensaient les pharmaciens, depuis fin mars, ils étaient libres d'importer des masques pour les vendre, dans la limite de 5 millions par trimestre et par entreprise.
Le Conseil d'Etat l'a confirmé le 5 mai. "Il y a beaucoup de pharmaciens qui tout à coup découvrent qu'on leur a menti depuis le 24 mars," analyse Me Fabrice Di Vizio, qui en représente certains.


Citation :
Mais in fine, ça reste le patient, ça reste la population, qui a été privée de ces masques dont elle avait cruellement besoin.
Me Fabrice Di Vizio


Comme l'a révélé le site d'information Reflets, pendant que l'épidémie faisait rage, des milliers de pharmaciens auraient renoncé à commander des masques... par crainte, injustifiée, d'être des hors-la-loi. Il y a un mois, Audrey Lecoq, une grossiste en matériel médical qui en avait importé un million d'Espagne et du Portugal, n'a pas réussi à convaincre ses clients pharmaciens de lui en acheter. "Je leur ai fourni le décret, je leur ai fourni une consultation de mon avocat leur disant 'vous avez le droit de vendre des masques', mais on s'est retrouvés avec un Conseil de l'Ordre et des syndicats qui eux disaient aux pharmaciens : 'la consigne est de privilégier les soignants et de ne pas vendre de masques'."   


"Une consigne qui n'a pas force de loi"



Pourquoi une telle consigne de l'Ordre des pharmaciens, au moment où les Français en cherchaient partout ? "Nous avons suivi la consigne du ministère de la Santé, mais qui certes n'a pas force de loi," répond la présidente de l'Ordre, Carine Wolf-Thal. "Nous avons donc demandé aux pharmaciens de ne pas vendre ces masques chirurgicaux afin de les réserver aux professionnels de santé." Même si ces masques importés, dès lors qu'ils n'avaient pas été réquisitionnés à leur entrée sur le territoire, n'étaient plus destinés au stock d'Etat alimentant les soignants.


Pourquoi le ministère de la Santé a-t-il laissé passer plus d'un mois avant d'informer les pharmaciens de leur droit de vendre des masques aux particuliers ? Contacté, le cabinet du ministre n'a pas répondu à nos questions.

lol! lol! lol! lol!                                 au fou !!!!!
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 8 Mai - 12:29

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeVen 8 Mai - 9:33

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Coronavirus - Pays d'Arles : le docteur Giral dénonce "le scandale de la chloroquine"

Le président de la CTPS du Pays d'Arles publie une lettre ouverte aux décideurs


Par Julia Razil

LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Cover=850x478
Bernard Giral, médecin généraliste à Fontvieille et président de la CTPS du Pays d'Arles, monte au créneau.
ARCHIVE VALÉRIE FARINE



Il n'a pas pour habitude de mâcher ses mots. Et hier, il en a fait toute la démonstration. Dans une lettre ouverte adressée à La Provence, le docteur Bernard Giral, médecin généraliste à Fontvieille et président de la CTPS (Communauté territoriale professionnelle de santé) du Pays d'Arles a exprimé la révolte des professionnels de santé à l'encontre des décideurs et de ce qu'il n'hésite pas à nommer "le scandale de la chloroquine". Ce médicament prôné par le professeur marseillais Didier Raoult pour combattre le Covid 19 mais dont les autorités en refusent toujours la prescription aux patients, "alors que ça ne coûte rien et que cela pourrait freiner l'aggravation de l'état des patients".
"On nous parle d'étude clinique de grande ampleur pour tester la chloroquine. Sauf qu'ils l'administrent à des personnes qui sont déjà dans un état très critique, forcément les conclusions de cette étude diront que la chloroquine ne marche pas contre le Covid 19 !", lâche le docteur Giral. Et le médecin de dénoncer : "comment expliquer que des élus des hautes assemblées, tels que Christian Estrosi, Valérie Boyer ou bien encore Martine Vassal se prévalent d'en avoir bénéficié et que leurs électeurs n'y ont pas droit ? Comment expliquer que Christian Estrosi a fait rentré de la chloroquine au CHU de Nice ? Il y a donc deux poids deux mesures !".

"Un soulèvement des professionnels de santé"


Alors que le pic de l'épidémie n'est toujours pas atteint, que cinq médecins sont déjà morts, que Martin Hirsh a lancé un appel pour dire que bientôt il n'y aurait plus assez de lits ni assez de soignants en Ile-de-France, le docteur Giral apporte tout son soutien au professeur Didier Raoult et espère "un soulèvement des professionnels de santé".
"Déjà, ici et là, la colère de médecins gronde. A Mulhouse notamment". Pas uniquement pour le traitement à la chloroquine mais aussi pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, à l'image de Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président de la Fédération des Médecins de France. "Il y a un manque total de logique et de cohérence dans les décisions prises par les pouvoirs publics", ajoute le docteur Giral. Qui interroge : "Pourquoi un tel barrage à la chloroquine ?
La lettre ouverte

"On ne se moque pas des soldats, on ne se moque pas des morts !"


"Ave Cesar morituri te salutant
Cinq médecins morts en trois jours mais combien d'infirmières, d'aides-soignantes, de membres des services à la personne ? Combien tombés au champ d'honneur ? Avant de tomber à mon tour, je voulais tant qu'il est temps, vous rappeler mesdames messieurs les Hâbleurs du 20 heures radio télévisé, qu'en temps de guerre comme en temps de paix : on ne se moque pas des soldats, on ne se moque pas des morts !
On vient au soir d'un nouveau décompte des victimes du jour, nous annoncer avec un aplomb qui défie l'entendement qu'un essai de chloroquine sur des malades graves hospitalisés va démarrer et que l'on attendra les résultats pour conclure. Pourquoi pas, saupoudrer les tombes des victimes avec du Plaquenil en poudre pour en tester le pouvoir ressuscitant ?
...Et dans la foulée en interdire l'usage pendant 10 jours chez les futurs candidats à la réanimation au motif de leur éviter les effets secondaires d'un médicament que nos patients atteints de Lupus absorbent quotidiennement depuis des décennies!
Si la médecine est un art, cette décision est un chef-d'oeuvre!
Un chef-d'oeuvre qui nous contraint à prescrire malgré nous la mort sur ordonnance, car la prescription est dépourvue de l'essentiel requis pour espérer sans regret donner toutes les chances possibles à nos patients atteints, conformément à nos engagements dans le serment d'Hippocrate.
On ne se moque pas des soldats.
De nombreux et grands pays sur la planète se dotent de chloroquine et la distribuent larga manu. Nombre de nos élus des hautes assemblées se traitent au Plaquenil et ne s'en cachent pas. Nous devons expliquer aux nouveaux pauvres et aux gens de la misère, qu'eux n'ont que le droit que d'avoir faim et d'avoir froid et le droit de se taire.
En dernière heure, Martin Hirch lance un appel désespéré, mais toujours pas de chloroquine pour espérer baisser le flux des hospitalisés.
La colère monte chez les médecins du Grand Est.
L'heure est venue du décompte des suicides des désespérés et du décompte des morts illégitimes, disparus sans traitement maximal.
On ne se moque pas des morts !
Mais viendra le jour de la libération, de ses joies, de ses peines, Viendra l'heure du jugement et des règlements de compte.
Verra-t-on les peuples méprisés et endeuillés "monter sur Paris" vêtus de gilets noirs, noirs de leurs morts sur la sépulture desquels figurera une inscription commune : "malade ayant échappé aux méfaits de la chloroquine" ?
Parmi les chants de la révolte, entendra-t-on le cliquetis métallique des crochets de boucher, naguère utilisé par vos prédécesseurs en délicatesse réciproque ? On ne se moque ni des morts, ni des soldats."

Et aussi Coronavirus : les quatre vérités du professeur marseillais Didier Raoult


Et aussi Coronavirus : le Pr Didier Raoult et la dictature de la méthode
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 7 Mai - 15:42

le gouvernement se prépare une loi d 'amnistie rétroactive pour se protéger...Mais Belloubet nie  .



Nicole Belloubet: «Pas question de faire une loi d’auto-amnistie»

ENTRETIEN - La garde des Sceaux défend le texte de prolongation de l’état d’urgence.


Publié hier à 20:18, mis à jour hier à 20:19


Nicole Belloubet répond aux questions du «Figaro», mercredi, dans son bureau à la Chancellerie. Francois Bouchon / Le Figaro/François Bouchon / Le Figaro
La garde des Sceaux, Nicole Belloubet, fait le point sur deux mois de confinement durant lequel elle a été critiquée, notamment en ce qui concerne les libertés publiques, la désorganisation de la justice et la diminution carcérale.
À lire aussi : En votant une loi d’«immunité», le pouvoir tente-t-il de se dérober à ses responsabilités?
LE FIGARO. - Vous n’avez pas soutenu l’amendement du Sénat qui, dans le cadre de la loi prolongeant l’état d’urgence, limite la responsabilité des décideurs. Cette décision fait craindre une loi d’auto-amnistie pour les élus. Que répondez-vous?
Nicole BELLOUBET. - Il n’est pas question de faire une loi d’auto-amnistie, cela est inenvisageable pour la majorité comme le gouvernement. Mais c’est l’amendement du Sénat qui pose cette question. Actuellement, la mise en cause de la responsabilité des décideurs publics et privés pour des délits non intentionnels suppose déjà des conditions strictes pour la déclencher: il faut avoir commis une faute délibérée ou caractérisée, qui sera appréciée au cas par cas par un juge. Je peux comprendre que politiquement, il soit important
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 7 Mai - 13:37

NOUS APPROCHONS D 'UN DÉBUT DE DECONFINEMENT 




Le pouvoir craint un retour en force des Francais mécontents et de nouvelles manifestations . 


Les anciens gendarmes auraient reçus un document leur signifiant qu 'ils sont toujours mobilisables et a la disposition du gouvernement  
 
Des réservistes de la gendarmerie sont mobilisés depuis mardi pour assurer la sécurisation des bureaux de poste qui rouvrent progressivement au moment où sont versées les prestations sociales. Actuellement, 375 réservistes ont été déployés auprès de 105 bureaux de poste considérés comme sensibles (41 en métropole et 64 en outre-mer), à raison d'un minimum de 3 militaires par bureau, a expliqué ce jeudi la gendarmerie nationale. 

Depuis le 4 avril, les sommes dues au titre des prestations sociales (allocations logement ou familiales, revenu de solidarité active, primes d'activité etc) sont disponibles pour les allocataires. Or, comme le souligne La Poste, "plus de la moitié des foyers bénéficiaires des minima sociaux sont clients de la banque postale dont plus d'1,5 million en accessibilité bancaire". 


"Sites sensibles"


Mais, problème depuis le confinement, un grand nombre d'agences postales ont fermé leurs portes. "Actuellement, 1850 guichets sont en mesure d'accueillir du public", sur un total de plus de 6000. C'est dans ce contexte qu'il est fait appel à la réserve opérationnelle de la gendarmerie pour sécuriser les bureaux, considérés comme des sites sensibles, alors que circule beaucoup d'argent liquide en ce début de mois. 

Les réservistes appelés en renfort ont pour mission de veiller au "respect strict des mesures de distanciation sociale, dans et aux abords des bureaux". Ils doivent "assurer la protection des personnes, particulièrement les plus vulnérables dans et aux abords des bureaux", et "faciliter l'accueil des clients". En revanche, pas question pour eux de "contrôler le respect des règles de confinement", ni de "remplacer les postiers dans leur mission de chargé de clientèle". 

L'objectif affiché par La Poste est de parvenir à l'ouverture de 5000 bureaux d'ici à la fin du mois. Pour l'accompagner, la mobilisation de la réserve opérationnelle "montera également en puissance", a souligné la gendarmerie nationale. Au total, cette réserve opérationnelle compte 29 000 personnes sous contrat, a rappelé le général Olivier Kim. Dans cette opération de sécurisation des bureaux de poste, la police est également mobilisée. Dans sa zone, elle a renforcé ses rondes et ses patrouilles aux abords des bureaux


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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeJeu 7 Mai - 9:18

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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMar 5 Mai - 18:03

Non content de nous confiner, le gouvernement veut aussi “trier” les informations !
LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Arton5680-a6b9d
Le gouvernement ne s’occupe pas seulement de notre santé et de notre bien- être, il veut aussi que nous soyons correctement informés. C’est à lui que reviendrait cette mission. Il existe déjà des chaînes publiques financées avec l’argent des contribuables ainsi que plusieurs chaînes et journaux qui font plus un “travail” de porte-parole du gouvernement que de journalisme.


Et voilà qu’on annonce la création d’un site qui distribuerait les bonnes et les mauvaises notes à ceux qui oseraient nous informer différemment. Ce serait un “guide” de l’information fiable. “Comment évaluer la qualité et la pertinence d’une information et discerner le vrai du faux ? Voici quelques questions à se poser au quotidien.” précise le titre. On nous incite à nous interroger sur l’auteur de l’information, sur son site, sur ses objectifs... Nous voici revenus à la maternelle : attention les petits, surtout il ne faut pas parler à des inconnus, vous avez bien compris ?


Ceux qui nous contrôlent, et souvent nous trompent, vont aussi être les gendarmes de l’information. Déjà, en juin 2018, un projet de loi sur les “fake news” nous avait interpellés par son côté liberticide. Cette loi exige des opérateurs de plateformes en ligne la transparence et leur demande de « rendre public le montant des rémunérations reçues en contrepartie de la promotion de contenus d’information, ainsi que l’identité des personnes physiques ou morales desquelles elles les ont reçues lorsque ce montant est supérieur à un seuil fixé par décret. ».


La loi « fake news » est liberticide et ressemble parfaitement à une forme de censure imposée par le pouvoir. Toute vérité officielle est suspecte. Les Français sont suffisamment responsables pour faire le tri. C’est justement l’abondance de l’information et la possibilité de s’informer librement qui nous donnent les repères nécessaires. Sûrement pas l’Etat ou les politiques. Cette loi n’avait pas suffi et voici un guide pour nous orienter dans le monde de l’information ! C’est donc le gouvernement qui trancherait sur la fiabilité d’une information !


Cela me rappelle la justification de la censure dans un Etat communiste (dans le dernier numéro du Point, Pierre-Antoine Delhommais fait allusion, lui aussi, à Emmanuel Macron, en tant que... chef du Gosplan soviétique). Le but de la censure, soutenir l’appareil de propagande du parti, ne pouvait être que positif. La censure prémunit des influences néfastes et des idées pernicieuses. Elle dit le vrai, elle protège, elle défend, merveilleux alibis pour l’interventionnisme étatique. 


D’ailleurs, la censure n’a pas suffi à l’appareil répressif communiste. Ceux qui détenaient une machine à écrire étaient obligés de l’emmener tous les ans au poste de police (milice) pour que son “empreinte” (les caractères) soit enregistrée. L’objectif était de trouver facilement l’auteur de textes “subversifs”. Va-t-on enregistrer aussi les ordinateurs pour démasquer l’auteur des informations qui ne conviennent pas au gouvernement ?


Nous protéger et nous défendre, quels excellents arguments en effet, quel mauvais esprit les contesterait ? « LE GOUVERNEMENT AGIT POUR VOUS », voilà ce qui apparaît en gras, sur le site officiel.


Le gouvernement vérifie l’information pour nous, pauvres manchots. Cependant... nous nous grattons la tête. Toutes ces fausses informations dont nous avons été abreuvés depuis le début de la pandémie, ne venaient-elles pas de nos dirigeants, tous plus assurés les uns que les autres dans leurs affirmations ? Le gouvernement a d’abord sous-estimé la gravité de la situation et nous a incités à aller au théâtre et voter. Puis il a trouvé des prétextes baroques pour expliquer la pénurie de masques et de gel, en réalité un marché contrôlé par l’Etat. 


Un Etat obèse, impuissant, se gargarisant toujours de son système de santé ruineux bien qu’il ait montré ses paralysantes limites. Un Etat qui réalise ses meilleures performances, et de loin, dans les domaines de la dépense et du contrôle.


En 1960, dans La Constitution de la Liberté, Friedrich von Hayek mettait en garde contre la tendance des gouvernements “progressistes” à limiter les libertés individuelles les unes après les autres. C’est ce que fait le nôtre à mesure que cette crise se prolonge. Et ce n’est pas fini.
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeMar 5 Mai - 10:56

LA GRANDE MANIPULATION MONDIALE

Les pays sans confinement mais avec juste un minium de précaution ont des taux de mortalité par million d'habitant largement inférieur à celui, pourtant colossal, de la France.

(et le paradoxe est que malgré un taux gigantesque de mort par million (le 5e mondial), on ne dépasse qu'à peine le nombre de mort habituel

France : 386 morts /M
Pays-bas (non confinés) : 297
Suède : 274
Brésil : 34
Corée du sud : 5
Taïwan : 0.3

https://www.worldometers.info/coronavirus/





LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 95609910








Suite à  3 dernières études de chiffres (chiffres accessibles à n'importe qui), beaucoup ont commenté les nombre de mort du COVID en expliquant que les gouvernements nous mentaient (tous) et ne comptaient pas correctement les morts du COVID.

Alors on va faire plus simple, on va tout simplement comparer les morts TOUTES CAUSES CONFONDUES de ces 10 dernières années (tous les chiffres sont sur le site de l'INSEE et sont basées sur les déclarations de décès en mairie)

Et contrairement à la page dédiée de l'INSEE (qui ne compare les morts cumulés que depuis mars, ce qui est un choix discutable - https://www.insee.fr/fr/information/4470857) nous comptons ici les morts cumulés depuis le début de l'année.

DONC on se retrouve avec un nombre de MORTS en mars INFÉRIEUR à ceux des 3 dernières années (alors qu'on était au maximum de la panique) et qu'on devrait en avril atteindre à peine +6 000 morts par rapport aux autres années, soit moins, par exemple, que la surmortalité routière de l'année 2000 (+8 000 morts contre 2 000/an ces derniers temps (soit 330 morts seulement épargnés en 2 mois de confinement ! )).

Donc arrêtons de prétendre que ce virus est une pandémie gravissime (pour rappel, 98% des morts ont + de 65 ans ou une maladie en co-morbidité, et il manque bizarrement 12 000 morts de la grippe cette année). Protégeons donc les gens vulnérables et laissons les autres avoir une vie normale avec de simples gestes de précaution !

On a mis la France en prison pour RIEN de grave ! On ne le fait pas pour les 24 000 morts annuels de grippe + pneumonie, pourquoi le faire ici ?

-----
sources :
- Mortalité mensuelle par année : https://insee.fr/fr/statistiques/serie/000436394#Telechargement
- mortalité 2020 : https://insee.fr/fr/statistiques/serie/001641603
- mortalité routière : https://fr.statista.com/statistiques/513052/accidents-circulation-nombre-de-tues-france/

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Etudes précédentes :
- COVID VS Virus dans le monde : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10157330612221134&set=a.10150319558831134&type=3
- Covid VS Grippe en France : https://www.facebook.com/xpdeb/posts/10157229688231134
- Taux de mortalité par pays : https://www.facebook.com/xpdeb/posts/10157289838326134


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Noam Chomsky.
Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici.

Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité
1/ La stratégie de la distraction.
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions.
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter.
Par exemplelaisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté...exemple "macabre" des yankee intégriste genre "bush" le 11 septembre crée par la CIA...!-Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics...c'est ce qui se passe en ce moment...!

3/ La stratégie de la dégradation.
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans...exemple les "retraites"...! C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité,
délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé.
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite.
Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu...machiavélique..!

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge...!
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»...

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion.
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…!

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise...!
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »...!

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité.
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…!

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité...!
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution…!

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes...!
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
c'est très très "grave" faire suivre en "URGENCE" par tous les moyens, courreils, réseaux sociaux, blogs, Médiapart, bouche à oreille...etc...
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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 4 Mai - 10:10

KGB OU STASI ????



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MessageSujet: Re: LA VIE SOUS MACRON    LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Icon_minitimeLun 4 Mai - 8:18

LA SURVEILLANCE  FAÇON STASI EST EN MARCHE




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Orientation sexuelle, origine ethnique, religion… La nouvelle application des gendarmes porte-t-elle atteinte à la vie privée ?

DONNEES PERSONNELLES

 Depuis fin février, les gendarmes peuvent utiliser une nouvelle application mobile leur permettant de prendre en note des données très personnelles lors de leurs interventions

Marie De Fournas

Publié le 06/03/20 à 11h23 — Mis à jour le 06/03/20 à 11h38



LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 310x190_nouvelle-application-mobile-gendnote-gendarmes-pourront-prendre-notes-directement-portable-professionnel-pendant-interventions-transmettre-plus-rapide
Avec la nouvelle application mobile GendNote les gendarmes pourront prendre des notes directement sur leur portable professionnel pendant les interventions et les transmettre plus rapidement. — FRANCOIS LO PRESTI / AFP


  • Une application mobile permet désormais aux gendarmes de prendre des notes pendant leurs interventions, notamment des données personnelles parfois sensibles.
  • Plusieurs associations craignent une violation de la vie privée et un fichage des citoyens.
  • La gendarmerie nationale assure qu’il ne s’agit que d’une modernisation de ses outils visant à simplifier le travail des équipes sur le terrain.



Fichage ou simple modernisation ? Depuis une dizaine de jours, les gendarmes disposent d’un nouvel outil : GendNotes. Pendant leurs interventions, cette application mobile leur permet de prendre en note des données à caractère personnel sur leur téléphone, plutôt qu’à la main sur un calepin. Un moyen de faciliter le travail des forces de l’ordre sur le terrain et qui s’inscrit dans le plan de modernisation des forces de sécurité.


Sur l’application, divers champs permettent de renseigner des données, telles que l’identité de la personne, des photographies, une adresse, un numéro de téléphone, ou encore l’identification du véhicule. Comme le précise le décret autorisant ce « traitement automatisé de données à caractère personnel », la plateforme dispose aussi de zones de commentaires libres. Les gendarmes pourront y renseigner « en cas de nécessité absolue », des informations relatives à « l’origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle ». Un point qui inquiète certaines associations.


« Cette absolue nécessité n’est, en pratique, jamais vérifiée »

« Il s’agit de données personnelles extrêmement sensibles et c’est un gendarme qui va, seul, sur le terrain, décider si les collecter est une nécessité absolue, s’inquiète Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme joint par 20 Minutes. Même si le gendarme est de bonne foi, cela ne suffit pas, il faut que cela soit bien mieux encadré, qu’il y ait des garde-fous. » De son côté, La Quadrature du Net met également en doute la bonne application du décret. « Cette absolue nécessité n’est, en pratique, jamais vérifiée », écrit l’association dans un communiqué.


« Comme lorsqu’ils écrivaient à la main dans leurs carnets, les gendarmes ne noteront que ce qui peut avoir un intérêt pour la procédure judiciaire et permettre de qualifier l’infraction, assure auprès de 20 Minutes Maddy Scheurer, porte-parole de la gendarmerie nationale. Si un couple de personnes de même sexe est agressé et entend une insulte homophobe, leur orientation sexuelle pourra être indiquée, mais s’il s’est fait agresser par une personne qui voulait voler leurs portables, le gendarme ne le précisera pas, car cela n’apporte rien. » Pour sa part, la CNIL , qui s’est dite favorable au décret, insiste sur le fait que la collecte de ce genre de données ne devra pas être « systématique » et « sous réserve des garanties appropriées pour les droits et libertés de la personne concernée ».
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LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 310


Faut-il s’inquiéter de « Gendnotes », le nouveau fichier de la gendarmerie ?
Avec cette application, les gendarmes pourront saisir des données ethniques, religieuses ou politiques si elles sont « strictement nécessaires », mais des questions persistent.

Par Mathilde Damgé 

Temp




LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 22ca3f4_csxYH3CfPmyIfgLnzmRTmDHvUn gendarme remplit un rapport dans l’école d’application d’artillerie de Draguignan, , le 19 novembre 2002. ÉRIC ESTRADE / AFP
L’application GendNotes est-elle un outil de « fichage politique » ? Ce qui était conçu comme un simple outil permettant aux gendarmes de prendre des notes directement sur un smartphone ou une tablette et d’en améliorer la conservation et la transmission, est en train de devenir un motif d’indignation sur les réseaux sociaux, suscitant des inquiétudes quant au fichage des citoyens.

La page Facebook Nantes révoltée dénonce ainsi « une mesure liberticide imposée discrètement par décret »« Le FN en rêvait, Macron l’a fait : c’est parti pour le fichage ethnique et politique en France », s’insurge le militant Fabrice Epelboin sur Twitter… Y a-t-il vraiment de quoi s’indigner ? Le point en trois questions.Quelles sont les données concernées ?

Le décret adopté le 20 février par le premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, autorise l’usage d’une « application mobile de prise de notes » par les militaires de la gendarmerie nationale. Appelée GendNotes, elle est intégrée aux smartphones et tablettes Neogend qu’utilisent déjà les gendarmes.



Cette application sera utilisée « à l’occasion d’actions de prévention, d’investigations ou d’interventions nécessaires à l’exercice des missions de police judiciaire et administrative ». Parmi les données qui peuvent être collectées figurent des informations « relatives à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle », précise le texte. Ce sont ces informations qui posent question.

LA VIE SOUS MACRON  - Page 10 Logo-decodeurs

LE CONTEXTE

Du fichier des RG à Edvige

La collecte d’informations personnelles par les militaires de la gendarmerie nationale avec l’application GendNote a réveillé des craintes d’un fichage permanent chez de nombreux défenseurs des libertés individuelles. Il est vrai que de tels fichiers ont existé, sous différentes formes avec, dans les dernières décennies, la tentation de mettre à profit le développement des réseaux informatiques pour faire communiquer des bases de données entre elles et accélérer la transmission d’informations. En 1991, est mis en place un fichier des renseignements généraux (RG) autorisant « la collecte, la conservation et le traitement dans les fichiers des services des renseignements généraux d’informations nominatives relatives aux personnes majeures » ainsi que les « activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales ». En 2002, le projet Ariane (Application de rapprochement, d’identification et d’analyse pour les enquêteurs) vise à regrouper les informations des fichiers STIC et Judex. En 2008, c’est le fichier Edvige qui alimente la controverse, en raison notamment de l’âge minimal abaissé à 13 ans. Après une longue bataille, la CNIL avait obtenu que la mise en œuvre de ces fichiers soit assortie de nombreuses garanties. Finalement, le fichage des personnalités avait été abandonné.


  • Quels sont les garde-fous de l’outil ?











D’une part, ces données à caractère personnel ne peuvent être collectées que si elles sont « strictement nécessaires, adéquates et non excessives au regard des finalités poursuivies ». D’autre part, elles ne peuvent être enregistrées que « dans les zones de commentaires libres ». Ce détail technique fait toute la différence car il signifie qu’il est impossible de sélectionner une catégorie particulière de personnes à partir de ces seules informations sensibles (« musulman », « syndicaliste »…). Par ailleurs, aucun dispositif de reconnaissance faciale ne sera mis en œuvre à partir de photographies prises dans ce cadre.

Citation :
La durée maximale de conservation des données ne peut excéder un an

La durée de conservation des données est prévue pour trois mois ; la durée maximale ne pouvant excéder un an. En revanche, les données relatives à l’enregistrement lui-même (l’auteur, la date, l’heure, le motif de l’opération et, le cas échéant, les destinataires des données) sont, elles, conservées six ans.

Autre point ayant suscité des inquiétudes : ce sont les gendarmes qui décident de la « nécessité » et de l’« adéquation » de cette collecte d’information. Pour les aider, le ministère de l’intérieur s’est engagé à « prérenseigner les champs libres avec une information spécifique relative à la manière dont il convient de les renseigner », explique la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dans son avis du 3 octobre.

D’ailleurs, la CNIL pourra être amenée à contrôler elle-même la mise en œuvre de ce traitement, rappelle l’avocat Emmanuel Daoud, membre du collectif Les Surligneurs, joint par Le Monde. Cela peut se faire par autosaisine, comme ce fut le cas pour les fichiers Judex et STIC en [url=https://www.cnil.fr/sites/default/files/typo/document/Conclusions des controles STIC CNIL 2009.pdf]2009[/url] et 2013, ou après une plainte, comme en 2007 contre un fichier établi par la gendarmerie et illégal, car non déclaré préalablement auprès de la commission.


  • Quelles sont les limites de cet outil ?











En premier lieu, laisser le militaire de gendarmerie responsable du choix des informations à collecter est un risque pour les libertés individuelles, selon plusieurs spécialistes du droit. Pour Virginie Gautron, maîtresse de conférences à l’université de Nantes qui y a consacré une longue explication sur Twitter, ce décret ouvre la porte à des « collectes de précaution, “au cas où cela pourrait servir”, une tentation qu’on retrouve dans toutes les institutions ».

« Si le traitement a bien été validé par la CNIL, ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas susceptible de heurter les droits fondamentaux. Les risques présentés par le traitement semblent ainsi constituer une nouvelle régression en matière de protection des libertés individuelles », abonde Me Emmanuel Daoud.

En outre, ajoute Virginie Gautron, la CNIL demandait que soient précisés dans le décret les fichiers vers lesquels les données seraient transférées, mais ça n’a pas été fait par le ministère. « La durée de conservation est certes limitée à un an, mais ces données alimenteront des fichiers pour lesquels les durées de conservation sont bien supérieures. »

Citation :
Parmi les personnes pouvant y avoir accès, on trouve (…) aussi les autorités administratives comme le préfet et le maire

Surtout, les critiques se concentrent sur les destinataires de ces informations : en effet, parmi les personnes pouvant y avoir accès, on trouve les militaires de la gendarmerie nationale et les autorités judiciaires, mais aussi les autorités administratives, comme le préfet et le maire. Or cette confusion est potentiellement dangereuse pour Virginie Gautron :

« Habituellement, chaque fichier précise et définit ses cibles (…) Or, le ministère n’a absolument pas défini ces cibles, car il aurait fallu distinguer selon les différents types de missions [judiciaires/administratives]. »

« Je ne considère pas pour autant que la volonté initiale soit de créer un fichier “politique” et ne doute pas de la bonne volonté et du souci des règles de nombreux gendarmes. Pour autant, ce défaut d’encadrement (…) est parfaitement intolérable », estime la pénaliste. L’avocat Emmanuel Daoud note aussi ce risque :

« On pense notamment à l’état d’urgence, pendant lequel des moyens d’action renforcés sont donnés aux autorités administratives pour lutter contre les menaces terroristes, ce qui n’est pas de nature à rassurer, compte tenu des débordements constatés. »

Autre problème dans le problème : la transmission aux autorités administratives des données collectées se fera forcément en dehors de l’outil GendNotes, qui est réservé à la gendarmerie. « Une telle transmission ne pourra être opérée en dehors de ladite application que si des mesures suffisantes garantissent la confidentialité et la sécurité des données transmises. Compte tenu de la sensibilité de ces données, il conviendrait ainsi qu’elles soient transmises de manière chiffrée et que ces transmissions soient tracées », jugeait déjà la CNIL en octobre. Or une telle solution n’a pas été dessinée.

Enfin, des données pourront ainsi être transférées à des organismes de coopération internationale en matière de police judiciaire, mais la CNIL regrette que le ministère n’en ait pas détaillé la liste.
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Crise : le passage des responsables devant le juge pénal est inéluctable
Publié le 02/04/2020 à 17:57
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Régis De Castelnau

 @R_DeCastelnau

Avocat à la cour et blogueur

"Face à une telle tragédie, la colère sera immense et face à des milliers de plaintes pénales venant de toute la France, il faudra rappeler fermement au corps des magistrats, au nom de qui ils doivent rendre justice. Et ceux qui ont failli devront rendre des comptes."
Emmanuel Macron serait, nous dit le Parisien en « colère froide », excédé par ceux qui sur les plateaux de télévision critiquent sa gestion de la crise, et il considère comme « irresponsable » le fait de saisir la justice pour qu’elle identifie et condamne les fautes pénales commises par les décideurs publics dans la gestion de la catastrophe pandémique connaît notre pays. Ayant décidément du mal avec le débat démocratique, il se fait menaçant faisant dire à un de ces « chevaux légers » la chose suivante : « Quand cette crise sera passée, on aura tous à rendre des comptes. Tous sans exception. La majorité bien évidemment et c’est normal. Mais aussi tous ceux qui ont joué, à certains moments, à un jeu dangereux pour déstabiliser le pays dans une période où l’unité prévalait ».
Bigre, va-t-il demander au Parlement de voter un nouvel article du code pénal réprimant « l’intelligence avec l’ennemi Coronavirus » ? Inquiétantes rodomontades.

LA "GUERRE" POUR CACHER LES FAILLITES

Certes pour l’instant, il s’agit d’affronter dans les moins mauvaises conditions le défi de la catastrophe sanitaire. Incontestablement le peuple français a trouvé des ressources en son sein pour que ceux qui sont indispensables soient malgré les risques à leur poste. « Nous sommes en guerre » nous a martelé celui qui se prend pour Clemenceau et joue les présidents thaumaturges. On lui répondra qu’à la guerre, on juge les généraux incompétents et parfois on les fusille. Et cela, présidents ministre fonctionnaires le savent bien, et manifestement appréhendent l’heure des comptes. Ils savent l’état déplorable du système hospitalier français dont ils sont les principaux responsables, le scandale des masques, des tests, la pénurie de matériel, les mensonges, le criminel premier tour des municipales, les invites Macroniennes à aller au théâtre etc. etc, n’en jetez plus ! Malgré cela, Emmanuel Macron joue « les pères de la nation » et délègue Édouard Philippe au colmatage, qui ose proclamer : « Je ne laisserai personne dire qu’il y a eu du retard sur la prise de décision s’agissant du confinement ».
Eh bien Monsieur le Premier ministre, dans un pays démocratique, même en guerre si on doit faire son devoir, on peut aussi critiquer la façon dont nos gouvernants font le leur. Or nous constatons qu’il y a eu du retard en tout et que la gestion a été marquée par le dogmatisme, l’amateurisme, l’imprévision, le mensonge et l’absence de transparence. Pour essayer d’éviter les responsabilités vous inventez la fable grossière « de la crise imprévisible » due au mensonge chinois sur leur nombre de morts. Quiconque a suivi d’un peu près la crise déclenchée en Chine savait ce qui nous attendait. Beaucoup d’experts le disaient, et l’OMS avait tôt lancé l’alerte. Depuis les précédentes épidémies de Coronavirus, tous les dirigeants auraient dû savoir et prévoir ce qui nous attendait. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs en 2010, la France possédait un stock de masques pléthorique.
Jérôme Salomon, l’actuel directeur général de la santé avait remis, un rapport à Macron candidat en 2017 dans lequel il indiquait que la France n’était pas prête pour encaisser une pandémie. Cela n’a pas empêché celui-ci, accompagné du même Salomon, de poursuivre la mise en œuvre de la destruction du système de santé français, en réprimant férocement ceux qui s’y opposaient. Imprévisible la crise ? Alors que raconte Agnès Buzyn dans ses aveux ? Quand elle dit qu’elle savait tout à partir du 10 janvier, qu’elle a prévenu le président, le Premier ministre et le directeur de la santé ? Pendant qu’elle mentait aux Français en leur disant qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter ?
Alors face à la colère qui monte, et à l’exigence populaire de la reddition des comptes, devant le juge pénal si nécessaire, on allume les contre-feux et on menace.

UN LOT D'INFRACTIONS CONSIDÉRABLE

On retiendra de cette triste opération de communication, la lettre signée de six anciens ministres de la santé qui nous disent que le gouvernement a été formidable ! Probablement une façon pour eux aussi de tenter de se dédouaner, car l’affaiblissement méthodique de notre système de santé que nous payons si cher, ils en ont été les exécutants dociles depuis 30 ans. Ils seraient bien avisés de tous raser les murs. Pour ma part je retiens cette consternante tribune signée par deux avocats dans les colonnes de l’Obs où l’on met sans état d’âme ignorance et mauvaise foi au service d’une triste cause. En disant vouloir éviter à la justice de tomber dans le piège qui lui est tendu : juger l’action politique au prétexte d’un procès pénal. Comme si c’était le problème !
La gestion de la crise par le gouvernement et par l’État depuis le début du mois de janvier a été, chacun le sait bien aujourd’hui, calamiteuse. Les aveux pleurnichards d’Agnès Buzyn n’en sont finalement qu’une confirmation. Le comportement de nos dirigeants a été marqué par l’impréparation, la désinvolture, le cynisme, et beaucoup de leurs actes relèvent de l’application du code pénal. Homicides par négligences, mise en danger délibéré de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger, détournement de biens (disparition des stocks de masques et de chloroquine) nous avons affaire à un véritable florilège. Mais il faut bien comprendre que ce sont toutes les chaînes de commandement de l’État qui sont impliquées. Il n’y a pas que les ministres, Jérôme Salomon par exemple est un haut fonctionnaire, il relève quant à lui des tribunaux ordinaires.
On ne va pas ici faire la liste de toutes les infractions que l’on pourrait relever dans la gestion de la crise, simplement donner quelques exemples qui démontrent l’inanité des arguments avancés pour prétendre qu’il n’y en a pas.
Les deux auteurs de la tribune de l’Obs n’hésitent pas nous dire : « Mise en danger de la vie d’autrui ? Elle suppose, selon l’article 223-1 du Code pénal, que le coupable ait violé, de façon « manifestement délibérée », une « obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement ». Quelle obligation « particulière », qu’elle soit légale ou réglementaire, les membres du gouvernement ont-ils délibérément violée ? Aucune : « il n’y a donc pas eu mise en danger de la vie d’autrui. » Pardon ?
Le confinement est une réglementation particulière de sécurité prévue par décret. Il a pour but d’éviter la propagation du virus, et l’extension de la maladie et de la mort aux autres citoyens. Le violer, refuser de l’exécuter constitue bien évidemment cette « mise en danger délibéré » prévu au code pénal. Le Canard enchaîné nous apprend que Monsieur Nuñez aurait refusé de demander aux forces de l’ordre sous son autorité de le faire respecter dans certaines banlieues, ce refus d’accomplir sa mission a exposé les habitants à des risques de maladies et de mort, tout simplement. Si cette défaillance est réelle, Monsieur Nuñez devra être jugé et en répondre.

CALAMITÉS

Et puis il y a bien sûr les homicides et blessures involontaires (article 221–6 et 121–3 du Code pénal), ou pour pouvoir être poursuivi et condamné il faut avoir « violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité » (comme en matière de mise en danger) ou encore « commis une faute caractérisée qui exposait autrui à un risque d’une particulière gravité ». Et nos deux auteurs d’affirmer tranquillement qu’il n’y a eu aucune faute. Pardon ? Tous les contaminés décédés du fait de la carence semble-t-il volontaire de Monsieur Nunez sont morts par hasard ? L’organisation calamiteuse du premier tour des élections municipales qui va entraîner des centaines de victimes, ne serait pas une faute caractérisée ? Alors même que comme l’a avoué Agnès Buzyn elle avait prévenu le présent de la république et le Premier ministre du danger dès le mois de janvier ? Et que dire des saillies lamentables, de Sibeth Ndiaye voix du gouvernement et par conséquent d’Édouard Philippe venant marteler mensongèrement et probablement délibérément sur les ondes « que les masques ne servaient à rien » exposant au risque ceux qui prenaient cela pour argent comptant.
Tant de méconnaissance de la matière sidère. Sans trop insister sur un argument d’autorité, l’auteur de cette tribune rappelle qu’il a écrit plusieurs livres sur le sujet de la responsabilité pénale des décideurs publics, enseigné la matière à l’université Paris II, et traité dans son cabinet plus d’une centaine de dossiers d’agents publics mis en cause sur la base de ces infractions. Il prétend par expérience savoir de quoi il parle.
Et il y a aussi les infractions qui relèvent du fameux chapitre « des atteintes à la probité » du Code pénal qui ne concerne que les agents publics. Juste un exemple, il faudra nous dire ce que sont devenus les stocks de masques et de chloroquine. Il semble bien que ce qui constituaient des biens publics ont été détournés ce que réprime l’article 432–15 du code, sans oublier le 432–16 qui lui punit les fonctionnaires dont la négligence a permis de détournements. N’en jetons plus…
Ministres et hauts fonctionnaires sont des agents publics. Ils devront en répondre comme dans le précédent parfaitement connu du « sang contaminé ».
Et ceux qui ont failli devront rendre des comptes

Ce que l’on va préciser maintenant et que cette reddition des comptes devant le juge pénal est inéluctable et elle aura lieu.
L’article 2 du code de procédure pénale précise qui a intérêt pour agir et se constituer partie civile : « L’action civile en réparation du dommage causé par un crime, un délit ou une contravention appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction. » C’est-à-dire, que les familles et les ayants droits des personnes décédées, ceux qui garderont des séquelles physiques de la pandémie, mais aussi les victimes économiques pourront déposer le moment venu des plaintes « simples » entre les mains du procureur de la république de tous les tribunaux judiciaires français. Il existe déjà des plates-formes numériques qui fournissent les modèles qui rassemblent les plaignants. On peut légitimement craindre que les parquets qui ont été si actifs dans la répression du mouvement social des gilets jaunes, si zélés dans le refus de poursuivre les violences policières et les infractions commises par membres de l’entourage du président, poursuivent dans la même voie de soutien sans barguigner de l’État Macron. Qu’à cela ne tienne, si ces parquets restent sans réagir pendant trois mois ou classent sans suite, les plaignants récupéreront leur pouvoir d’initiative et pourront déposer des plaintes avec constitution de partie civile. La nomination de juges d’instruction (juges du siège théoriquement indépendants et impartiaux) sera obligatoire. Les instructions pourront se dérouler dans un cadre contradictoire et dans le respect des règles du code de procédure pénale. Il n’est pas temps de dire si tous les gens dont nous parlons serons condamnés, mais en tout cas ils seront jugés.
Face à une telle tragédie, la colère sera immense et face à des milliers de plaintes pénales venant de toute la France, il faudra rappeler fermement au corps des magistrats, au nom de qui ils doivent rendre justice. Et ceux qui ont failli devront rendre des comptes.


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             ON SE MOQUE DE QUI ?




135 € d’amende. Dans les transports publics, le non-respect 
du port des masques pourrait être sanctionné d’une amende de 135 euros, 
a averti le secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebari. 
Il a précisé que les « forces de l’ordre » seraient chargées de faire 
respecter cette obligation, mais également les services de sécurité 
des opérateurs de transport.
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