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Les GENS de LOCON et du reste du monde
 
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 HISTOIRE

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ACARIE

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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeMar 15 Aoû - 17:00

         Charles Prats HISTOIRE  1f1eb-1f1f7HISTOIRE  2696HISTOIRE  Lrr5hItH_bigger




HISTOIRE  1f1eb-1f1f7 Napoléon Bonaparte…Né le  15 août 1769 à Ajaccio

Le Code civil, c’est lui (1804)
Le Baccalauréat, c’est lui (1807)
Le Code pénal, c’est lui (1810)
La cour d’assises, c’est lui (1810)
Le Conseil d’État, c’est lui (1799)
Le Sénat, c’est lui (1799)
Les pompiers de Paris, c’est lui (1811)
La liberté de culte, c’est lui (1799)
La Banque de France, c’est lui (1800)
Le corps préfectoral, c’est lui (1800)
Les départements, arrondissements, municipalités, c’est lui (1800)
Les Archives nationales, c’est lui (1800)
Le Trésor public, c’est lui (1800)
Le régime de retraite des fonctionnaires, c’est lui (1801)
La Légion d’Honneur, c’est lui (1802)
Les lycées, c’est lui (1802)
Les grandes écoles, École Normale, Polytechnique... c’est lui (1802)
Les Chambres de commerce, c’est lui (1802)
La cour d’appel, c’est lui (1804)
Les Conseils de Prud’hommes, c’est lui (1806)
L’Arc de triomphe, c’est lui (1806)
L’Université, c’est lui (1806)
La Bourse de Paris, Palais Brongniart, c’est lui (1807)
La Cour des comptes, c’est lui (1807)
Le Code du commerce, c’est lui (1807)
Le Cadastre, c’est lui (1807)
Le Consistoire, c’est lui (1808)
L’Ordre des avocats, c’est lui (1810)




HISTOIRE  1f449-1f3fb Il a construit la France moderne HISTOIRE  1f64f-1f3fb




HISTOIRE  F3j_xV1WIAAGttf?format=jpg&name=900x900






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ACARIE

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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeMer 17 Aoû - 11:12

HISTOIRE  Captu738



1513, les Français sont écrasés à Guinegatte

Par
 Rédaction MDN
 -
 16 août 2022





HISTOIRE  Captu740



Survenue le 16 août 1513, la deuxième bataille de Guinegatte, aujourd’hui renommé Enguinegatte, est connue sous le nom de Journée des Eperons.
Les commandants français Louis de Longueville et Jacques de La Palice échouent à libérer la cité de Thérouanne, assiégée par une coalition anglo-germanique, dirigée par Thomas Wolsey. Le célèbre chevalier Bayard est fait prisonnier et emmené à Londres.
Le miroir du Nord, 2022. Dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
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Jacques GUILLEMAIN
Invité




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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeVen 12 Aoû - 12:58

Citation :
BILAN D'UN DÉSASTRE par Jacques GUILLEMAIN Ex-Officier de l'Armée de l'Air   :

Depuis 40 ans, les Français ont le grand malheur d’être gouvernés par les “élites” les plus incompétentes et les plus irresponsables du monde occidental.


Et je pèse mes mots, tant l’effondrement du pays, en une seule génération, est effarant.


Ces bons à rien qui ont la prétention d'avoir la science infuse, ont réussi l'exploit de faire de la deuxième puissance mondiale en 1980, un pays ruiné en voie de sous-développement.


La génération Mitterrand et suivantes n'ont pas connu l'âge d'or des Trente Glorieuses et ignorent qu'en 1975, la France était la deuxième puissance économique mondiale, derrière les États-Unis.


La Chine en était encore au Moyen Âge, tout juste capable de fabriquer des cerfs-volants et des lampions. L’Allemagne, encore coupée en deux, et le Japon, ne s’étaient pas encore relevés totalement de la guerre.
L’Angleterre restait minée par des syndicats corporatistes dévastateurs, jusqu’à leur mise au pas par Margaret Thatcher, la providentielle “Dame de fer”.


La France était à la pointe de toutes les technologies, avec son nucléaire civil et militaire, son TGV, ses paquebots géants, ses sous-marins nucléaires,ses Mirage vainqueurs de la “guerre des Six Jours”, Ariane, la Caravelle…
Avec une croissance de 5 à 6 % pendant trente ans, elle ne connaissait ni chômage, ni insécurité. Jamais la France n’avait connu une telle explosion du niveau de vie.
Son immigration européenne ne demandait qu’à s’intégrer, les Italiens, les Espagnols et les Portugais épousant des Françaises et donnant des prénoms français à leurs enfants.


Les jeunes ne savent pas non plus qu’en 1980, les Français avaient le cinquième niveau de vie au monde, derrière les USA, et trois petits pays privilégiés, la Suisse, le Luxembourg et la Suède.
Bref, la France des Trente Glorieuses était un véritable paradis et le pitoyable épisode de mai 68, éminemment politisé, avait été effacé en quelques mois. La croissance repartait de plus belle, au grand étonnement du monde.
Mais en quelques décennies, tout cela a été balayé, tout l’héritage du général de Gaulle a été dilapidé par des équipes de fossoyeurs de la nation, de droite comme de gauche.


Tous, sans aucune exception, ont participé à cette gigantesque entreprise de démolition, faisant de la France un pays ruiné, désintégré, islamisé et parmi les plus dangereux du monde occidental.
De cette époque bénie il ne reste qu’un champ de ruines. Mondialisation, immigration, gabegie, incompétence, trahisons et lâchetés des uns et des autres, ont tout emporté.


L’école est en plein naufrage.
Celle-ci, qui faisait notre fierté depuis Jules Ferry, n’est plus un sanctuaire de la transmission du savoir, mais un espace de plus en plus islamisé, où règne l’insécurité et où se propage la haine de la France.


En 2004, le rapport Obin tirait la sonnette d’alarme sur la dangereuse islamisation de l’école républicaine. Mais le frileux François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, s’est empressé de l’enterrer. “Nous avons perdu 20 ans”, dit aujourd’hui l’ex-inspecteur général Jean-Pierre Obin.
Au classement Pisa, nous reculons dramatiquement à chaque nouvelle étude. 

L’Éducation nationale devient une usine à cancres, où un bachelier ne maîtrise même plus la langue de Molière.

Notre industrie est laminée .
Hautement performante en 1975, elle a perdu 3,5 millions d’emplois, passant d’un effectif de 6,2 millions à 2,7.
Et la part de l’industrie dans le PIB a chuté de 25 % à 10 %. La France détient ainsi le bonnet d’âne de l’UE.
Nous avons tout vendu ou délocalisé, comme l’a prouvé la crise sanitaire.
https://www.contrepoints.org/2018/10/19/328062-la-descente-aux-enfers-de-lindustrie-francaise
 

La mondialisation n’explique pas tout, car nos voisins ont tous fait mieux que nous.


Le secteur agricole est en alerte rouge !
Troisième exportateur mondial en 2005, la France a été rétrogradée au sixième rang, derrière les États-Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Brésil et la Chine !
La part de l’agriculture dans le PIB est passée de 6 % à 3 % depuis 1980.


En 2023, la France risque de devenir importatrice de produits agricoles !!
Les incapables aux commandes ont écrasé nos paysans de charges, de taxes, de règlements, de normes environnementales et sanitaires qui ont tué le monde agricole.
Notre agriculture, mondialement reconnue, n’est plus compétitive.
Et nos paysans vivent avec 350 euros par mois , pendant qu’un seul mineur isolé coûte 50 000 euros par an au contribuable (4166€ par mois) !
https://www.leparisien.fr/economie/exportations-l-agriculture-francaise-en-alerte-rouge-10-06-2019-8089995.php
 

Le secteur de la santé est au bord de l’implosion
Plus besoin de faire un dessin pour parler de l’effondrement du modèle sanitaire français, qui faisait notre fierté depuis des décennies.
On a vu où menait la fermeture des hôpitaux, la suppression de lits par dizaines de milliers, la baisse des effectifs.
Nos soignants ont affronté le Covid-19 sans masques, sans blouses, sans gants, sans respirateurs, sans tests, sans médicaments. Beaucoup ont payé de leur vie l’incurie et l’imprévoyance du pouvoir.
Et on apprend aujourd’hui qu’ils devront payer leurs masques !!
Le modèle de santé qui se croyait le meilleur du monde a dû euthanasier ses vieilles fautes de moyens et faire appel aux voisins étrangers pour soigner les patients. Une médecine de guerre inhumaine.


Le réseau SNCF est en lambeaux
Sans entretien, avec des retards et des pannes multiples, ce service public, ex-fierté nationale, cumule une dette colossale de 47 milliards, dont 35 repris par l’État.
30 % du réseau sont à remettre en état, après des années de “tout TGV”


La défense est en déclin depuis 60 ans
Avec un budget égal à 1,35 % du PIB, nos soldats font la guerre avec des matériels vieux de 40 ans. Derrière la vitrine diplomatique du porte-avions Charles-de-Gaulle, il y a la misère.
En 1960, avec la guerre d’Algérie, les effectifs atteignaient 1 million de soldats avec un budget porté à 5,44 % du PIB.
En 1964, les effectifs chutaient à 675 000 hommes et en 2020 on tombe à 270 000 personnels dans les armées.
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/le-budget-de-la-defense-en-declin-depuis-soixante-ans-14-03-2013-1640131_53.php

 

La police est à l’abandon
Avec des locaux vétustes, des guimbardes affichant 300 000 km au compteur et en sous-effectif permanent, nos policiers doivent s’équiper à leurs frais.


Abandonnés par le pouvoir et persécutés par la hiérarchie et la justice, ils sont au bord de l’implosion eux aussi.
https://rmc.bfmtv.com/emission/manque-de-moyens-dans-la-police-certains-doivent-acheter-leurs-propres-menottes-1362859.html
 

Insécurité. Là c’est le pompon !
Celle-ci a été multipliée par 5 depuis les années soixante. Cette insécurité, nous en avons importé la majeure partie et l’avons cultivée par le laxisme judiciaire.
La France est le seul pays au monde où les commissariats sont attaqués et où les policiers, toujours présumés coupables, ont peur de tirer pour sauver leur peau !
Et 120 attaques au couteau par jour, la plupart passées sous silence, par une presse aux ordres, indigne d’une démocratie.
Quant à la justice du “mur des cons” , inutile de compter sur elle. Elle privilégie une réinsertion improbable à une sanction certaine. Avec Dupond-Moretti, c’est l’apothéose !


https://fr.actualitix.com/blog/taux-de-criminalite-en-france-depuis-1949-a-2012.html
 

 Dette de 3 000 milliards fin 2020, avec un PIB en chute libre. 120 % à 130 % du PIB d’endettement, un record.
La France, pays de l’OCDE le plus écrasé d’impôts, est aussi le pays le plus endetté, derrière le Japon et l’Italie. Un véritable exploit. Plus on paie, plus les caisses sont vides.
Il est vrai qu’il faut financer le coût de l’immigration, avec des millions d’immigrés dont la contribution au PIB ne compense pas leur coût social.
Le coût réel de l’immigration dépasse allègrement les 120 milliards par an.


À 50 000 euros le mineur isolé, et on en a 60 000 en 2020, qui peut encore nier que l’immigration nous ruine ?


Une immigration dévastatrice.
Alors que le pays s’effondre, surendetté et écrasé de chômage, avec 9 millions de pauvres, Macron ouvre les frontières comme jamais. Ce sont 500 000 immigrés qui entrent chaque année en France, alors que le chômage explose.


Le solde démographique naturel, c’est-à-dire les naissances moins les décès, est de 140 000 nouveaux-nés, dont une bonne partie d’origine immigrée.
L’immigration est donc trois fois plus importante que les naissances. Qui ose nier que le Grand Remplacement est en marche ? Qui peut démontrer, chiffres en mains, que c’est un fantasme populiste ?
276 576 visas longue durée, + 6,8 %
132 614 demandeurs d’asile, + 7,3 %, dont aucun débouté ne repartira 40 000 mineurs isolés, dont la moitié sont des fraudeurs majeurs


Des dizaines de milliers de migrants clandestins, venus majoritairement d’Afrique et du Maghreb.


Une explosion de l’islamisme qui va tout emporter.
La partition du pays est en marche sans la moindre prise de conscience des autorités. Le plan contre le séparatisme ne risque pas de traumatiser les barbus.
Plus le communautarisme musulman s’impose, plus le nombre de mini-califats explose dans le pays, et plus Macron ouvre les frontières et déroule le tapis rouge aux islamistes pour arabiser le pays. 

C’est un désastre identitaire hallucinant.

74 % des jeunes musulmans donnent priorité à la religion sur la République. Et des Bisounours osent encore nous dire que l’intégration est réussie.


C’est la libanisation qui attend la France, avec une guerre civile comme au Liban des années 1980.
Ce sont les caïds et les barbus qui font la loi dans les cités.


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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeMar 9 Aoû - 11:19

 9 AOUT ...ANNIVERSAIRE DE LA PRISE D'ARRAS 





HISTOIRE  Captu726
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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeJeu 14 Juil - 11:21

HISTOIRE  Captu686             HISTOIRE  Captu687
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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeJeu 14 Juil - 8:09

Prise de la Bastille : que s'est-il passé le 14 juillet 1789 ?


Charlène VinceMis à jour le 13 Juillet 2022 18:10Linternaute.com





HISTOIRE  20187726
Survenue le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, forteresse servant de prison, est l'un des éléments déclencheurs de la Révolution française. Devenu un symbole, la date du 14 juillet a été retenue pour célébrer la fête nationale.


Du 08 au 28 juillet



La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, est l'un des événements qui a précipité la fin de la monarchie absolue en France. Les Parisiens sont alors excédés autant par la hausse des prix des aliments de base comme le pain, que par l'attitude du roi Louis XVI face à la crise financière. Ayant consenti à la création d'une Assemblée constituante, le monarque a pourtant massé des troupes entre Paris et Versailles. Puis, il a destitué le très populaire et réformiste ministre des Finances, Necker. Le 12 juillet, la foule a déjà exprimé son mécontentement aux Tuileries. La manifestation a été réprimée dans le sang. Le lendemain, les manifestants sont à la recherche des réserves de grain. La révolte s'organise, les émeutiers ont besoin de munitions. Ils pillent les Invalides le 14 juillet au matin et s'élancent vers la Bastille. Ils finissent par faire tomber ce symbole de l'absolutisme royal. Le gouverneur est décapité, la Révolution française est en marche. Un an plus tard, l'événement est commémoré lors de la Fête de la Fédération et Louis XVI accepte le principe de monarchie constitutionnelle. Mais, le roi multiplie les faux pas, il est guillotiné en 1793.


  • HISTOIRE  26116406

    Révolution française : la France met fin à la monarchie absolue en 1789


    Période charnière et chaotique de l'histoire, la Révolution française a mis fin à l'absolutisme entre 1789 et 1799. Après avoir été brièvement une monarchie constitutionnelle, la France devient une république, gouvernée par la Convention nationale, le Directoire et enfin le Consulat.





Pourquoi la prise de la Bastille a-t-elle eu lieu ?


Les états généraux s'ouvrent en mai 1789 dans un contexte social et monétaire incertain. La France est au bord de la banqueroute et la famine sévit, alors que la Cour est accusée de mener grand train. À l'issue du serment du Jeu de Paume, l'Assemblée nationale jure d'établir une nouvelle Constitution pour la France. Le roi Louis XVI doit reconnaître le pouvoir des députés. En grand secret, il rassemble pourtant des troupes aux portes de Paris. Alertée, l'Assemblée nationale demande leur dispersion. Le roi refuse et démet de ses fonctions Necker, son ministre des Finances, partisan de nouvelles réformes. Révélée le 11 juillet, la nouvelle agit comme une étincelle prompte à enflammer le brasier populaire. Camille Desmoulins incite les émeutiers parisiens à renverser l'administration royale. Le matin du 14 juillet, ils s'emparent de fusils aux Invalides, mais ne disposent pas de poudre. Ils décident de se rendre à la forteresse de la Bastille pour s'en procurer.


Comment se déroule la prise de la Bastille du 14 juillet 1789 ?


A la suite des émeutes des 12 et 13 juillet 1789, les réserves de grain sont pillées dans la capitale. La garde française refuse d'obéir au roi. Un comité insurrectionnel s'organise à l'Hôtel de Ville. Le 14 juillet 1789 au matin, les émeutiers qui ont pillés les Invalides sont à la recherche de munitions. Située à l'est de Paris, la Bastille est alors une prison d'État. Placée sous le commandement du gouverneur de Launay, elle est assaillie par les émeutiers. La foule assiste d'abord aux négociations qui s'éternisent. En début d'après-midi, une détonation retentit. Les insurgés, se croyant attaqués, donnent l'assaut de la Bastille. Vers 17h, le 14 juillet 1789, de Launay capitule. La Bastille tombe aux mains des assaillants qui massacrent les défenseurs de l'édifice.

Quel a été le rôle du roi Louis XVI durant la prise la Bastille ?


À son arrivée sur le trône en 1774, Louis XVI hérite d'un royaume ruiné. Il tente, en vain, plusieurs réformes financières. En 1789, avant la prise de la Bastille, il se livre à un jeu ambivalent avec les députés des états généraux. Il accepte les conditions de leur Assemblée, mais il fait venir des troupes armées en secret et limoge le ministre Jacques Necker. Le roi était parti chasser à Marly le 14 juillet. Il n'apprend la prise de la Bastille que le 15 juillet au matin. Il a fait retirer les troupes qu'il avait postées entre Versailles et Paris, mais trop tard. Quand il s'adresse à l'Assemblée nationale ce jour-là, il reconnait de fait la légitimité de celle-ci. Le 16 juillet, Jacques Necker est de retour dans ses fonctions. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à l'Hôtel de Ville de Paris, épicentre de la révolte. Plus tard, le monarque sera contraint d'accepter de devenir un roi constitutionnel. En 1791, alors qu'il veut rallier le soutien des monarchies d'Europe, il tente de fuir la France, mais il est arrêté à Varennes. Après son procès, Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793.

Quelles sont les conséquences de la prise de la Bastille ?


La prise de la Bastille du 14 juillet 1789 est souvent perçue comme le début de la Révolution française, même si celle-ci commence officiellement avec la tenue des États généraux, le 5 mai 1789. La prise de la Bastille reste l'un des évènements majeurs de cette période qui va avoir de multiples conséquences pour la France. Tout d'abord, ce 14 juillet 1789, le tiers état intervient pour la première fois dans la Révolution et prend la mesure de son pouvoir. Ensuite, trois semaines après la prise de la Bastille, l'Assemblée nationale constituante proclame la fin du régime féodal et de ses privilèges. En effet, la révolte s'est propagée jusque dans les campagnes où les paysans s'en sont pris aux seigneurs. Mais l'assemblée ne s'arrête pas là. Le 26 août 1789, elle vote la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La liberté est obtenue par tous.

Le 14 juillet 1790, histoire et signification


Sous l'égide de La Fayette, une grande fête de la Fédération est organisée un an après la prise de la Bastille pour commémorer l'événement. Elle se déroule au Champ-de-Mars et la foule s'y presse nombreuse car les historiens évoquent près de 400 000 personnes présentes. Louis XVI prête alors officiellement serment face à la Nation composée du peuple, des députés, des représentants des régions et de centaines de prêtres qui portent une soutane tricolore. En devenant un monarque constitutionnel, Louis XVI n'est plus roi de France, mais roi de tous les Français. Une nouvelle fête de la Fédération sera célébrée en 1792, sans la ferveur de celle-ci. Il faut attendre l'année 1880 pour que le 14 juillet devienne une fête nationale en France.


Quels sont les symboles de la prise de la Bastille ?


La Bastille fait face à des quartiers populaires qui subissent les conséquences des moissons catastrophiques de l'année 1788. Cette forteresse, construite au Moyen Age, symbolise l'arbitraire du pouvoir royal. Une lettre de cachet signée par le roi suffit à envoyer n'importe quel individu au cachot. La reprise du pouvoir par le peuple est scellée par la décapitation du gouverneur de Launay. Sa tête est brandie sur la pique d'une baïonnette face à la foule. Autre symbole de cette nouvelle ère, la cocarde tricolore bleu, blanc, rouge. Elle est remise au roi le 17 juillet à l'Hôtel de Ville de Paris et devient le symbole de la Révolution française.

HISTOIRE  20187751
Tableau de la prise de la Bastille [size=10]:copyright: Mary Evans Picture Library/SIPA[/size]

PRISE DE LA BASTILLE : DATES CLÉS


14 juillet 1789 - Prise de la BastilleLorsque les émeutiers arrivent en masse à la Bastille pour faire valoir leur colère contre le roi qui ne parvient pas à sortir le royaume du désastre, des négociations s'engagent. Les détenus sont peu nombreux, la forteresse dispose de moins de vingt canons et elle est protégée par une petite garnison. Les émeutiers, qui ont pillé les Invalides pour trouver des armes, semblent, dans un premier temps, vouloir de la poudre à canon, mais les échanges s'enveniment et la situation dégénère.6 juillet 1880 - Le 14 juillet déclaré fête nationaleLe 14 juillet 1790 se déroule la Fête de la Fédération qui commémore la prise de la Bastille et la fin de la monarchie absolue. Il faut attendre le 6 juillet 1880 et la proposition de loi de Raspail pour que le 14 juillet devienne la fête nationale de tous les Français. Elle fait référence à 1789 pour la Bastille et à 1790 qui marque l'union de la Nation.


HISTOIRE  Captu683
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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeLun 9 Mai - 11:29

COMMEMORATION DE LA FIN DE LA GUERRE 1939-1945 EN RUSSIE 



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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeDim 12 Déc - 7:54

HISTOIRE  Logo13

Quand d’Artagnan gouvernait  Lille, une vie de cape et d’ennui 


PAR CHRISTIAN CANIVEZccanivez@lavoixdunord.fr
HISTOIRE  High_d-20211211-GRF7PN.jpg?crop_x1=0.0138&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.9862&crop_y2=1.0&widthPct=0.9106661&heightPct=0
Le chantier de la citadelle va donner du fil à retordre à notre mousquetaire, les ingénieurs au service de Vauban se révélant peu coopératifs... 
PHOTO PHILIPPE PAUCHET


Avant de devenir héros romanesque sous  la plume d’Alexandre Dumas, le plus célèbre  des mousquetaires connut une vie guerrière mouvementée au service du roi Louis XIV.  Ce que l’on sait moins, c’est que le Gascon fut aussi gouverneur de Lille… 



« Louis par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, à notre cher et bien aimé le sieur d’Artaignan (1), capitaine lieutenant des mousquetaires de notre garde ordinaire… Nous avons jeté les yeux sur vous sachant que nous ne saurions nous en reposer sur un sujet plus digne ni qui puisse nous servir plus utilement que vous… » Les premières lignes de l’ordre de mission reçu ce beau jour du printemps 1672, signé du Roi-Soleil en personne, donnaient le ton. Elles ne pouvaient que flatter leur destinataire. Et quel destinataire ! Charles Ogier de Batz de Castelmore, comte d’Artagnan, capitaine de la garde du roi. Un homme d’expérience, fidèle et dévoué, et bien sûr très courageux.
Qu’on en juge : depuis qu’il était entré, 39 ans plus tôt, dans la compagnie des mousquetaires du roi, d’Artagnan n’a eu de cesse de prouver sa valeur. Encore récemment, en 1667, il a participé, face aux Espagnols, à la conquête des Flandres, prenant part à la prise de Valenciennes, de Béthune, de Douai et de Lille, où avec ses hommes il s’est emparé de la Noble Tour, l’une des clés de la défense de la ville…
Quelle mission le roi lui confiait-il cette fois ? La lettre s’achève ainsi : « Nous ordonnons et établissons par ces présentes… jusqu’au dernier jour d’octobre, commander dans notre ville et citadelle et dans le pays et châtellenie de Lille, Orchies et pays de Lalleu ».
Alors que l’armée française se met en branle pour partir à la conquête de la Hollande, notre Gascon apprend donc qu’il doit assurer le gouvernorat de Lille en l’absence du maréchal d’Humières, censé rejoindre Turenne sur le Rhin.
La capitale des Flandres est alors en pleine effervescence. La cité, française depuis cinq ans seulement, sert de base arrière à la nouvelle campagne militaire. Les troupes y transitent, y stationnent, Vauban y a entrepris la construction de sa « Reine des citadelles ». La mission de d’Artagnan est à la hauteur du personnage, « Lille est un des plus beaux gouvernements qu’ait à donner le roi », commente un contemporain.


SENTIMENT ANTI-FRANÇAIS


D’Artagnan s’installe de fait en mai 1672 dans l’hôtel de Santes – dans l’actuelle rue de Tournai –, logement des gouverneurs de la place. Grassement payée, la mission n’a pour autant rien d’une sinécure : la population, encouragée par le clergé, demeure majoritairement anti-française. Mais c’est surtout du côté français que d’Artagnan va avoir du fil à retordre : outre le contrôle des troupes qui y séjournent, ce dernier doit faire la chasse aux déserteurs et aux pillards. Cela reste une affaire de militaires. Et cela, d’Artagnan sait y faire.
Là où ça se corse pour lui, c’est quand son autorité est discutée par les ingénieurs œuvrant au chantier de la citadelle. Très vite, d’Artagnan se froisse avec un certain Augustin de Montgivrault, qui n’entend rendre des comptes qu’à Vauban. Un dénommé de La Bergentière, lui aussi, se distingue par son irrévérence. De tout cela, d’Artagnan ne cessera de se plaindre auprès du ministre Louvois, dans une vingtaine de lettres qui témoignent de son agacement. Lui, le mousquetaire habitué à la gloire des champs de bataille, se retrouver ainsi contesté en surveillant des chantiers…

Les mois défilent et notre Gascon supporte de moins en moins la situation. L’information arriva sans doute à l’oreille du roi. Ce dernier, en décembre 1672, met un terme à cet « intérim » : le maréchal d’Humières redevient gouverneur. D’Artagnan, qui n’est pas pour autant en disgrâce, retrouve sa vocation de guerrier. Pour peu de temps. Il est emporté d’une balle dans la gorge au siège de Maastricht en juin 1673…


1. écrit tel quel par le roi.

Lille est un  des plus beaux gouvernements  qu’ait à donner le roi. 
.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeMar 20 Juil - 12:20

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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeSam 10 Juil - 16:50

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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeSam 10 Juil - 9:07

La Flandre au Lion / Vlaanderen den Leeuw



LA BATAILLE DES ÉPERONS D'OR

Le 11 juillet 1302, aux côtés de milliers de valeureux Flamands, plusieurs centaines de Zélandais, Allemands prirent part à ce glorieux fait d'arme dans la plaine de Groeninge (Courtrai). Unis pour défendre leur autonomie, ils massacrèrent la cavalerie française de Philippe le Bel, tuant plus de soixante comtes et barons ainsi que des centaines de nobles chevaliers. Cette bataille est l'expression de la volonté d'autodétermination et du sentiment d'indépendance et d'autonomie des peuples européens enracinés dans leur Patrie Charnelle. Cette victoire fut celle des défenseurs des libertés régionales et locales face aux tenants de la centralisation monarchique française.
HISTOIRE  13752410

(Nicaise De Keyser - Peintre Flamand (1813 -1887) slag der gulden sporen - la bataille des éperons d' or)

11 juillet 1302

La « bataille des éperons d'or »


Le 11 juillet 1302, l'armée féodale du roi Philippe le Bel rencontre les milices communales de Flandre aux abords de la forteresse de Courtrai. Cette bataille survient quelques semaines après les « Matines de Bruges », une journée qui vit le massacre de la garnison française de la ville.

Les milices humilient les chevaliers







Les milices flamandes, les « Klauwaerts » (du parti de la griffe), encadrées par quelques chevaliers, prennent position sur une hauteur, au bord de la Lys. Les chevaliers français, en bien plus grand nombre, s'établissent sur la colline du Pottelberg, au sud de la ville. Ils sont organisés en une dizaine de troupes, sous le commandement de grands seigneurs tels le comte d'Eu, le comte d'Aumale, le connétable Raoul de Nesle, le comte de Saint-Pol...
HISTOIRE  EperonsorLa bataille commence avec l'intervention des arbalétriers français. Ils repoussent leurs adversaires sans trop de mal. Puis, les « piétons » (nom donné au Moyen Âge aux soldats à pied ou fantassins) se mettent en marche pour achever d'écraser l'ennemi.
Le comte Robert II d'Artois, qui commande l'armée française, lance à son tour sa chevalerie à l'attaque. Mais dans leur impatience d'en découdre, les chevaliers bousculent les malheureux piétons, tout cela pour s'embourber et chuter dans les fossés derrière lesquels s'abritent les Flamands. Du fait de cette incroyable imprudence, la bataille s'achève pour les Français sur un désastre sans nom.
Les milices flamandes, sans souci des codes de la chevalerie, tuent à qui mieux mieux piétons et chevaliers sans se soucier de faire des prisonniers. Robert d'Artois lui-même est tué.
Les vainqueurs ramassent dans la boue de la plaine de Groeninghe les ornements abandonnés par les chevaliers français. Ces fameux éperons d'or, au nombre d'un demi-millier, iront orner l'église Notre-Dame de Courtrai. (...)
.

Le soir tombe sur les bords marécageux du Groeninghe Beek. La bataille est finie. Dans l'un et l'autre camp, nul n'a quitté les rangs ni fait de prisonniers. Les vainqueurs ramassent les centaines d'éperons dorés de leurs adversaires tombés au combat. Ils iront décorer la voûte de l'église Notre-Dame de Courtrai.





Plus loin, sous les murs de Tournai, des fuyards épuisés et apeurés arrivent, vendant leurs armures au plus offrant pour un peu de pain. Le chroniqueur Gilles li Muisis en a vu beaucoup trembler `d'une frayeur telle qu'ils ne parvenaient pas à porter ce pain à leurs lèvres´.
A la cour de France, la lettre annonçant la nouvelle rend Philippe le Bel fou de rage. A Rome, le pape Boniface VIII se fait réveiller en pleine nuit pour entendre le récit détaillé de l'événement.11 juillet 1302: victoire de la piétaille du plat pays contre l'élite de la chevalerie française. A pratiquement deux contre un - 47600 contre 25000 - le `top´ des pros agissant dans les règles de l'art a mordu la poussière devant une armée populaire brutale, sans instruction ni discipline. Telle est l'image qui s'imposera, mais elle vient un peu d'Epinal et réclame des nuances. Les blindés humains sont d'abord tombés dans le piège des fossés et des marais qui entrecoupent le terrain. Et l'heure de gloire des masses compactes sera de courte durée: on disposera bientôt de l'artillerie pour les disperser.11 juillet 1302: il y a 700 ans. Toute la Flandre s'en souvient ces jours-ci. La date a disparu des échéanciers communautaires mais c'est la fête un peu partout. Malgré ou à cause de cette mobilisation nordiste, la Belgique romane a choisi d'ignorer l'anniversaire, comme s'il ne la concernait pas. Et pourtant...
En ce temps-là, nul n'a entendu parler de la frontière linguistique. A la tête des milices flamandes se sont trouvés Gui et Jean de Namur ainsi que Guillaume de Juliers, fils et petit fils de Gui de Dampierre, lui-même comte de Flandre et de Namur. A leur aide sont venus des corps brabançons sous les ordres de Jean de Cuyck et de Goswin de Goidsenhoven ou Gossoncourt, ainsi qu'un corps du pays de Looz (Henri de Petershem) et un corps luxembourgeois (Henri de Lonchin). Les Français, de leur côté, ont été renforcés par le comte de Hainaut Jean d'Avesnes, qui a une dent contre les Dampierre, et par Godefroid de Brabant, qui n'est ni plus ni moins flamand que les dynastes flandriens mais voit dans la France un contrepoids face à l'Empire. Sur le champ de bataille, on ramasse le corps de Robert d'Artois, fier commandant de l'armée de France, mais aussi celui de Jacques de Châtillon, le gouverneur maladroit, méprisant, détesté, atteint par surcroît de rage taxatoire, contre qui les Brugeois se sont soulevés, mais qui est apparenté aux plus hautes familles de l'aristocratie flamande.
La Belgique, comme bien d'autres futurs Etats d'Europe, est alors une mosaïque de duchés, de comtés, de principautés, de seigneuries... le plus souvent hétérogènes quant aux langues. La principauté de Liège est arrimée à l'Empire germanique dont le Brabant s'est rendu indépendant par la victoire de Woeringen (1288). La Flandre et le Hainaut se trouvent sous l'emprise croissante de la France. Ces différentes entités ont beaucoup plus d'étendue que les provinces qui portent aujourd'hui leur nom. Economiquement, la balance penche vers l'Ouest, enrichi par l'essor du commerce maritime et de l'industrie drapière, d'où les convoitises du `grand frère´ français.
Avec ce dernier, les relations tournent à l'aigre à maintes reprises mais surtout après l'avènement du précité comte Gui de Dampierre en 1278. Si on ne craignait l'anachronisme, on pourrait voir en lui un leader populiste, puisqu'il assied son pouvoir sur le petit peuple artisanal contre l'oligarchie qui contrôle l'administration des cités. Mais il trouve aussi un appui du côté de l'Angleterre qui veille sur les intérêts de ses marchands. C'en est en tout cas plus qu'assez pour que Philippe le Bel, qui n'est pas du genre jovial, décide de débarquer ce vassal indocile, avec les patriciens locaux pour cinquième colonne.
Un conflit social, donc, plus que national. Au parti du comte adhèrent des tisserands, des foulons, des tondeurs de drap... (les Klauwaerts, par allusion aux griffes du Lion), dont les milices sont souvent organisées par métier, portant sur la bannière les insignes de la profession ou son saint patron. Le Roi, pour sa part, se pose en protecteur des rentiers et des marchands (les Leliaerts ou hommes du Lys).
Dans une première phase, la France marque des points, Albion ayant pris le large entre temps. Dampierre est vaincu près de Furnes et interné au château de Compiègne. Une partie de nos provinces est occupée et rattachée à la Couronne en 1301. Mais les baillis du précurseur de l'absolutisme royal font l'unanimité contre eux en s'attaquant à l'autonomie municipale. Une partie du patriciat rejoint les métiers dans l'opposition. Le divide ut regnes, par lequel le voisin du Sud a si longtemps contrôlé nos régions, montre ses limites. Bruges et Gand s'insurgent. Guillaume de Juliers, guerrier surdoué et aussi archidiacre de... Liège, établi la jonction entre les foyers de révolte et fait une entrée triomphale à Bruges. Gui de Namur est accueilli de même à Audenarde, à Courtrai, à Ypres.
Le tisserand Pierre De Coninck, le chevalier zélandais Jean de Renesse, le boucher Jean Breydel animent la fronde. Le nom du premier, arrivé en traduction française (`Pierre de Roi´) à l'oreille des Parisiens, fera croire à ces derniers que les Brugeois veulent couronner un fabricant de tissus.
Un temps, l'ennemi reprend Bruges mais mal lui en prend. Au cours des `Matines´ de mai, les sentinelles françaises sont égorgées ou assassinées. Celles qui se sont mêlées à la foule sont trahies par l'accent avec lequel elles crient `gild en vriend´`gilde et ami´ (et non `schild en vriend´, cette erreur tenace). Sur les causes s'affronteront longtemps la version française d'un odieux traquenard et la version belge de la légitime défense préventive (massacrer pour ne pas être massacrés). En tout cas, c'est une horreur qui n'épargne pas nombre des patriciens coupables de vouloir rester dans la mouvance française. Et qui gardent Gand sous contrôle, ce qui n'est pas rien.
Reste à livrer la bataille décisive, sous les murs de Courtrai, le 11 juillet. La composition des forces, on l'a dit, ôte tout caractère identitaire à l'affrontement. Le contraste réside entre les nobles de Picardie, d'Artois ou de Flandre qui forment, avec des mercenaires génois et allemands, le gros des troupes de Robert d'Artois, et les fantassins du peuple qui avancent en gros bataillons serrés derrière les Dampierre, même si des gentilshommes s'y trouvent aussi, en plus grand nombre qu'il ne sera admis dans les visions schématiques. `C'était la première fois peut-être, écrira Henri Pirenne, qu'on voyait la démocratie urbaine conduite au combat par des princes féodaux et les aidant à reconquérir leur héritage´. Et d'ajouter que `tout était contraste dans l'armée flamande, où de jeunes princes, élevés à la française et ne parlant que le français, conduisaient au combat une foule d'ouvriers et de paysans dont ils connaissaient à peine la langue´.
Selon le curé brabançon Louis Van Velthem, dont le `Spiegel historiael´ est fondé sur des témoignages de première main, le comte d'Artois a envoyé un homme en reconnaissance avant les premiers engagements: `A son retour, cet homme dit à d'Artois: `Je n'ai vu que des paysans et des tisserands armés; j'ai fait le tour de l'armée et je n'ai vu aucun homme de valeur, à part Guillaume de Juliers, Messire Gui, un jeune chevalier, fils de Gui de Dampierre. Ils se sont postés sans chevaux derrière une rivière. On pourrait les attaquer dans le dos´. Le rapport était erroné. On connaît la suite.
Après les Eperons d'or, quoi? D'autres fortunes et surtout beaucoup d'infortunes militaires, puis la paix d'Athis-sur-Orge, en 1305, qui restitue le pouvoir comtal et les libertés communales tout en accordant Lille, Douai, Béthune, Orchies... au roi de France dont la souveraineté reste ancrée partout. Les Belges, déçus, parleront d'une `paix d'iniquité´. Mais leurs adversaires, traumatisés durablement par Courtrai, cette catastrophe mystérieuse dont ils ne parleront plus qu'à mots couverts (comme d'Alésia naguère), n'ont vu revenir que 3000 hommes sur les quelque 60000 hommes envoyés en campagne dans les Flandres. Le roi Charles VI mangera froid le plat de la vengeance... quatre-vingts ans plus tard, en 1382, quand, victorieux West-Rozebeke, il ira reprendre les éperons toujours fixés à la voûte de l'église Notre-Dame. Et incendier la ville.
De l'épisode de 1302, il demeure surtout une étonnante résonance dans les siècles ultérieurs, marquée bien sûr par les avatars multiples de la mémoire collective qui, dans la tradition orale comme dans les travaux d'érudits, a moins pris en compte, au fil du temps, l'enchevêtrement complexe des données de la lutte. `C'est le romantisme du XIXe siècle qui en fit le mythe fondateur de la nation flamande´ , écrit Luc Beyer dans le livre qu'il vient de consacrer aux francophones de Flandre 1. Cette histoire mythifiée inspira à l'un des phares de la littérature flamande, Hendrik Conscience (1812-1883), son célèbre `Leeuw van Vlaanderen´ qui s'achève sur ces lignes: `Flamand, qui viens de lire ce livre, médite bien les faits glorieux qu'il renferme; songe à ce que la Flandre fut jadis, à ce qu'elle est aujourd'hui, et plus encore à ce qu'elle deviendrait si tu oubliais les saints exemples de tes ancêtres´.
Et aujourd'hui? Les reconstitutions historiques et quelques discours politiques pointus refléteront sans doute encore cette approche. La recherche contemporaine, par contre, campe à des années-lumière et n'hésite plus à affirmer que la dimension nationale flamande, totalement absente de la Guldensporenslag, résulte d'une relecture sublimante de l'événement. Dans le `Standaard´ du 2 juillet dernier, l'historienne Veronique Lambert, de l'Université de Gand, situait l'apparition de cette interprétation dès la génération suivante: `La victoire reçut un caractère collectif: les Flamands qui avaient chassé les Français. L'euphorie qui a suivi la bataille peut être comparée le mieux avec le sentiment qui domine dans le pays après une victoire des Diables Rouges. Tout à coup, nous sommes tous Belges´.
La construction serait donc beaucoup plus ancienne que ne le croit Luc Beyer. Après 1830, elle fut adoptée avec la même ferveur par le nationalisme belge, qui pouvait opposer ce passé héroïque aux visées impérialistes françaises, et par le mouvement flamand naissant qui trouvait un évident plaisir à identifier les Leliaerts aux fransquillons et les Klauwaerts aux flamingants, quitte à oublier ainsi que le patriciat comme le peuple avaient été en réalité très divisés.
Rien de plus symptomatique de la réalité belge que les fêtes choisies par nos entités fédérées. La Communauté française célèbre les journées de Septembre 1830 et la Communauté flamande le triomphe des Eperons d'or. Grand bien leur fasse. Mais comment oublier qu'on a parlé les deux langues - et les dialectes s'en rapprochant -, tant sur les barricades dressées contre les Bataves abhorrés que sur le Groeninghe velt où nos ancêtres donnèrent une raclée au Capétien?
1 `Les Lys de Flandre´, éd. F.-X. de Guibert (nous en rendrons compte en pages `Lire´ du 19 juillet prochain).
:copyright: La Libre Belgique 2002

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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeJeu 8 Juil - 10:51



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MessageSujet: Re: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeMar 25 Mai - 9:48

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Travailleurs flamands 
FL. D.
HISTOIRE  Captu196

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nex« Cette photo date de 1896. Notre grand-mère Aimée Marlier-Hermez figure en bas de la photo avec son fils Auguste devant elle. Aimée était bobineuse aux Éts Guillermaud de Seclin », explique Reine, une lectrice de Villers-Sire-Nicole. « Dans cette filature, elle n’était pas syndicaliste mais tentait de modifier le comportement de ses collègues lorsque ces dernières se montraient résignées. Devant elle, est posé un pot de beurre. Il symbolisait les travailleurs flamands, ces flahutes qui avaient fui la misère. À eux les plus rudes besognes, les métiers les plus pénibles. » Nombre de ces travailleurs frontaliers apportaient avec eux leur pot de beurre qui contenait leur repas. « Comme c’était des travailleurs acharnés qui ne dépensaient pas dans les commerces, les habitants les avaient pris en grippe et les avaient surnommés les pots à beurre ».
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MessageSujet: HISTOIRE    HISTOIRE  Icon_minitimeMer 28 Oct - 8:49

Quand les mousquetaires d’Alexandre Dumas sont passés par Herlies 

HISTOIRE  High_d-20201027-GJMPHF.jpg?crop_x1=0.193&crop_y1=-0.0&crop_x2=0.9146&crop_y2=1.0&widthPct=0.53928554&heightPct=0
L’entrée du clos des Mousquetaires, avec la borne et le panneau informatif.



Nous vous proposons, pour ces vacances de Toussaint, de découvrir l’histoire de quelques villages  des Weppes à travers le nom de leurs rues. Escale littéraire, à Herlies,  sur les traces des mousquetaires d’Alexandre Dumas. 

 
 
 

HERLIES.


Tout commence en 1844 par cette phrase : « On traversa en silence le village de Festubert, où était resté le domestique blessé, puis on longea le bois de Richebourg ; arrivés à Herlies, Planchet, qui dirigeait toujours la colonne, prit à gauche. » Elle est due à Alexandre Dumas. Elle est tirée des Trois Mousquetaires.


Il est impossible de certifier que d’Artagnan et ses compagnons sont passés par Herlies, mais le roman a fait entrer  le village dans la légende. 


Mais avant la fiction, il y a une réalité historique avérée. Le comte Charles de Batz de Castelmore, dit d’Artagnan, se bat en Flandres et en Artois pour Louis XIV, roi de France, au milieu du XVII e siècle. C’est l’époque de la domination espagnole, et la France veut reconquérir cette région stratégique. Vers 1640, il combat les Espagnols devant Arras, puis sous les remparts de La Bassée. En 1667, il reprend Lille après un siège d’une dizaine de jours.


Il est impossible de certifier que d’Artagnan et ses compagnons sont passés par Herlies, mais le roman a fait entrer le village dans la légende. Au moment où le village est cité, Milady de Winter fuit Béthune pour se rendre à Dunkerque, via Armentières, pour gagner l’Angleterre.


LE CLOS DES MOUSQUETAIRES


Ils passent donc par le chemin de Béthune, à Herlies.
En 2004, un lotissement va être construit le long de ce chemin, en partant vers Aubers. Il prend naturellement le nom de Clos des Mousquetaires.


Mais à Herlies, les Mousquetaires ne sont remis en avant que dans les années 1980. À l’époque, l’ancien garde champêtre évoque une borne en pierre qui marque l’angle du Chemin de Béthune et du Chemin de la Chapelle-Legillon, en partant vers Aubers. Une telle borne semble étonnante au bord de petits chemins, mais le garde champêtre explique qu’elle se situe sur le chemin de Béthune, un axe de communication qui apparaît sur les cartes de Cassini, dans les années 1750.


L’Association HerlieS’Torique remet alors la pierre en lumière, ainsi que sa relation avec la fuite de Milady et des Mousquetaires ! Le Chemin de Béthune est très vite renommé Chemin des Mousquetaires par les riverains.


Lors de la construction du lotissement, la fameuse borne en pierre disparaît ! Elle a sans doute été enlevée avec les gravats des travaux. Elle ne refait surface, bien mystérieusement, qu’en 2015. Mais l’essentiel est là : la borne, abîmée par ces années d’errance, est préservée. Elle est replacée à l’entrée du Clos des Mousquetaires et enfin, le 13 mai 2017, HerlieS’Torique et la commune inaugurent un panneau informatif juste à côté de la vieille borne. B. S. ( CLP)
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