Les propos de Daniel Percheron au sujet de la situation du RC Lens, tenus dans « La Voix des Sports » de lundi, n'ont laissé insensibles ni Gervais Martel ni Guy Delcourt, le maire de Lens.
« Le modèle de Gervais Martel est à bout de souffle (...) Soit il plonge dans le foot business mais au plus haut niveau, soit il travaille sur l'exemple auxerrois. » Daniel Percheron, dont le coeur a toujours battu pour le Racing, n'avait pas manié la langue de bois quand on lui avait demandé d'analyser la descente du Racing en L2.
Il fallait s'en douter, Gervais Martel n'a pas tardé à le « remercier » pour ses « conseils ».
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« Nous n'avons jamais plongé dans le foot business, nous avons simplement développé les recettes du club en les multipliant par vingt depuis 1990. Nous avons créé un centre technique, totalement payé par le club aujourd'hui, dont nous allons tirer les fruits avec les jeunes dès cette année(...) Lens est Lens et est unique (...) Merci du soutien inconditionnel du président de la Région. Profitez-en président, la Région, heureusement, n'a aucun risque de descendre de division. » Guy Delcourt, le maire de Lens, auquel Daniel Percheron fait allusion («
on ne perçoit plus la même passion municipale depuis qu'André Delelis n'est plus maire »), n'a pas davantage apprécié.
« Daniel Percheron est persuadé d'avoir toujours raison. Il est agacé par l'autonomie de gestion du président du club de Lens, il aurait préféré que le club soit davantage sous tutelle. C'est sa passion du football qui l'emporte. Je crois, pour ma part, qu'il faut laisser libres les présidents à la tête de leur club. C'est une des conditions de leur succès. » •